Pour une cinquième année consécutive, l’ADISQ profite encore une fois de la St-Valentin pour sensibiliser le public aux effets néfastes du téléchargement illégal sur l’industrie du disque québécois. Intitulée Quand on aime la musique pour vrai, la copie non merci, cette campagne veut faire réfléchir les consommateurs québécois sur la valeur de la musique. Jusqu’au 14 février, 35 000 pochettes cadeau ainsi qu’un calendrier de spectacles seront donc offerts gratuitement à l’achat d’un disque d’un artiste québécois dans plus de 200 départements et magasins de disques à travers la province.
Je suis tout à fait d’accord avec le fait que les gens ne prennent pas conscience du geste chaque fois qu’ils téléchargent de la musique illégalement. Il me semble que c’est tellement agréable de se promener dans un magasin exemple comme Archambault ou Music Wold où tu peux demander conseil et échanger sur le style de musique que tu aimes.
Je sais pas si c’est parce que j’ai étudier en arts visuels et que mes profs m’ont toujours: c’est dûre de vivre de son art. Que quand j’aime un artiste de la chanson et bien je me procure son album car c’est pour moi une façon de lui dire à quelle point j’apprécie ce qu’il fait. Je sais, vous allez me dire pourquoi tu dépenses autant d’argent pour des albums quand tu peux te les procurer gratuitement. Simplement car le bonheur d’avoir un CD de plus à ma collection. Y’a des gens qui collectionnent les timbres, moi c’est des albums d’artistes que j’aime bien.
Donc, en gros je trouve l’idée pas mauvaise du tout cela va peut-être motiver les gens à ce procurer un album au lieu de le télécharger illégalement. Car vous allez en avoir 2 pour le prix d’un.
Je n’approuve pas non plus le téléchargement illégal. Mais je me pose toutefois la question suivante: pourquoi en fait-on tout un plat aujourd’hui, alors que dans le temps on le faisait aussi? La génération X se souvient d’avoir copié des albums sur des cassettes vierges… Et ce n’était pas si dramatique.
Ne croyez pas que j’abuse du système, au contraire. Rien n’est plus satisfaisant pour moi que de me procurer un album original. D’ailleurs, je regrette amèrement encore d’avoir gravé sur cédéroms tous mes albums et de les avoir vendus afin de partir en voyage… Car les cd, tout comme les livres, sont pour moi des oeuvres d’art. Et je suis fière de pouvoir dire que j’ai contribué au succès de l’artiste dont j’ai acheté l’album.
Mais parfois, je me dis que parmi les artistes québécois qui protestent, il y en a un paquet qui ne vendraient pas beaucoup plus d’albums sans le piratage…