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Popkomm: rien à signaler

R.A.S. La deuxième soirée du Popkomm fut plutôt terne, du moins en ce qui concernait tout ce qui se déroulait à la Kulturbrauerei. Si on doit retenir quelque chose, ce serait sans doute le duo Fixmer/Mc Carthy, soit le membre fondateur de Nitzer Ebb Douglas Mc Carthy accompagné du bidouilleur français Terence Fixmer. En deux mots, c’est du Nitzer Ebb sans le nom. Même que le duo a interprété quelques titres du défunt groupe britannique très populaire en Allemagne, dont "Control I’m Here". La salle du Kesselhaus, la plus grande du complexe du Kulturbrauerei, était d’ailleurs remplie pour l’occasion.

Autre nom à retenir: Mugison. Le groupe Islandais a ravi la petite salle du Palais (toujours au Kulturbrauerei) avec son indie-rock au penchant roots. Rien à voir donc avec la majorité des artistes du petit pays nordique qu’on connait déjà. Le groupe assure sur scène, la musique a une certaine puissance et le chanteur a beaucoup de soul mais ses compos sont ordinaires, à mon avis. Jugez-en vous mêmes en écoutant leur nouvel album 'Mugiboogie'.

Dans la salle du Club 23, juste en face, le groupe montréalais The Blue Seeds a terminé la série de shows à la Kultubrauerei avec un petit set un peu mou. La bande semblait fatiguée. Dommage car le son était par contre excellent et les musiciens très appliqués. Cela dit, ce n’est pas la première fois qu’on remarque que le quintet de Montréal manque cruellement de présence sur scène et ce serait vraiment à son avantage de travailler cet aspect, le seul qui cloche chez ce groupe autrement excellent.

C’est dans la salle du Soda qu’avait lieu le showcase Canadian Blast avec Domenica de Winnipeg (dont on n’avait jamais entendu parler), Attack in Black d’Ontario, Moneen d’Ontario aussi et le duo féminin blues garage The Pack A.D. de Vancouver (décrit comme un duo de garage-house dans le programme du Popkomm!). Curieusement, les Blue Seeds ne faisaient pas partie de ce showcase, mais tous les canadiens présents au Popkomm y étaient (comme la veille pour le showcase du label torontois Six Shooter au club Ausfurz), même l’ambassadeur avec son fils. Le diplomate m'a laissé entendre que les coupures en culture allaient possiblement empêcher des événements de la sorte de se produire à l’étranger et que c’était bien dommage. Dommage est un faible mot car il me semble primordial que des showcases canadien tel que celui-ci (malgré une sélection d’artistes très discutable) aient lieu dans des événements aussi important que le Popkomm.

Ça c’est ce qui se déroule en soirée dès 20h jusqu’à pas d’heure. Mais dès la fin de la matinée, c’est l’impressionnante foire aux exposants dans le tout aussi impressionnant Messe hall. Mais ça, on y reviendra un peu plus tard.