C'est vraiment jeudi qu'ont démarré les trentièmes Transmusicales. Mercredi, les quelques concerts programmés avaient tous lieu en ville, et maintenant la suite se déroule autant dans le centre ville qu'à l'aéroport de Rennes. Comme nous n'avons pas le don d'ubiquité, il faut donc choisir: soit on reste en ville et on assiste aux concerts des Bars en Trans, soit on se prend le bus mis à la disposition des festivaliers et on se rend en périphérie, à une vingtaine de minutes, et on y reste. J'ai fait le choix de me rendre sur le site principal; Au menu: une douzaine de groupes de toutes sortes et bien entendu une énorme délégation de journalistes et gens de l'industrie du disque. Qu'ai-je retenu? Disons que cette première journée "officielle" n'a pas été capotante.
Cage The Elephant (notre photo), band du Kentucky branché sixties et indie-rock a donné une solide perfo et la foule, plus petite en ce début de festival, a bien suivi puisque le groupe avait été largement plébiscité par la presse locale et les télés du coin. The Death Set, trio de Baltimore qu'on a déjà pu voir à quelques reprises à Montréal a livré une performance "Ramonesque". Très électro-machine sur disque, la bande devenait tout à coup full punk-rock sur scène. Autrement, les Minitel Roses de France, Blamma! Blamma! d'Angleterre m'ont laissé indifférent avec leur techno machin peu originale. C'est bizarre, mais je trouve que les Trans, ou les Français, sont restés trop accrochés à la mouvance électro, du moins celle des clowns comme Justice et autres banalités "french touch" qui aux yeux de plusieurs montréalais et même canadiens est complètement has been. Dans un registre plus intéressant, le combo Maths Class, aussi du Royaume-Uni, a intéressé les observateurs avec leur math-pop-punk.