Pour certains, le chiffre 13 porte malheur. Pas partout, mais chez-nous oui. Y’a pas de 13e étage, pas de 13e mois, pas de numéro 13 chez le Canadiens, pas de Blanche Neige et les 13 nains… Mais une 13e édtion de Pop Montréal, ça il y en a eu une, et toute une. Celle qui aurait dû logiquement être terrible, horrible, la pire des éditions sera une de celles qui passera certainement à l’histoire, pour les bonnes raisons bien entendu.
Chez les gens de Pop Montréal, la triskaidékaphobie ça n’existe pas. Cette 13e édition du festival, qui s’est échellonnée du 17 au 21 septembre, ils l’ont fait et encore mieux que la précédente; plus grande, plus folle, plus colorée et fuck les superstitieux.
Parce qu’avec le temps chez Pop, ça apprend, ça s’organise. On dirait pas des fois mais oui, ça roule de mieux en mieux. De Puces Pop à Film Pop, de Pop Symposium à Kids Pop, de Art Pop à Fashion Pop, des événements spéciaux aux concerts, Pop Montréal gère son évolution et sa croissance en ne perdant jamais cet esprit unique, cette étincelle qui fait vivre le festival et qui lui donne tout son charme. Cette dilletante, ce côté à l’arrache, improvisé, bon enfant, pas compliqué, sans prétention, le Pop ne l’a jamais perdu. Il continue à booker dans des salles incongrues à la sono déficiente, à souvent se mêler dans les pinceaux mais c’est comme ça qu’on l’aime ce festival.
Ça ne sert à rien de commenter les dizaines de concerts vus alors qu’il y en a des centaines. Des fois ça se passait, des fois ça se passait pas, question de goûts et de perceptions. Ce qu’on retient presque peu importe où on s’est retrouvé à Pop Montréal cette année, c’est l’ambiance générale, cette vibe électrisante, cette atmosphère de fête unique au festival. 13? Ça Pop bonheur!