Un autre billet à propos de la critique dans le Journal de Montréal, cette fois pour démontrer ma bonne foi. Le journaliste Benoît Aubin signe aujourd'hui une nouvelle critique, celle de L'effet des rayons gamma sur les vieux garçons au Théâtre du Rideau Vert. À lire ici.
Je suis heureux de constater que celle-ci demeure respectueuse et fournit des clés de compréhension de l'oeuvre en se rapportant aux propos des artistes eux-mêmes. Ce n'est pas très personnel, mais ça a le mérite de préparer le spectateur à mieux recevoir la pièce.
Je remarque aussi que la critique est placée dans la section "nouvelles". C'était aussi le cas de la critique de Woyzeck, mais ça avait échappé à mon attention. C'est sans doute une manière de se dissocier de l'acte critique, mais ces deux textes ne sont pas pour autant des nouvelles. Étrange confusion des genres.
Je ferme la parenthèse.
Je ré-ouvre la parenthèse en y ajoutant virgules et guillemets pour seconder la position que vous témoignez en lançant ardemment la confusion de la rubrique… comme si le coin jardinage était dans le cahier des sports… drôle de choix.
Les nouvelles ne devraient-elles pas faire partie de l’actualité récente? Mais que veut dire le mot NOUVELLE. J’ai moi-même cherché dans le dictionnaire. Je vous épargne le préambule du Robert ne servirait en rien le propos idéaliste de la chose.
Je me soumets une fois de plus au trépidantes et excitantes réalités « québécorienne ». Vivement un retour aux vraies articles. J’ai présentement l’impression de lire des auteurs qui n’écrivent pas dans les bonnes catégories. Comme si Michel Louvain décidait de chanter du RAP (soit dit en passant… c’est une très très très mauvaise idée pour Monsieur Louvain!). Comme un maçonnier qui s’improviserait plombier. Ou pire encore, comme un joueur de rugby qui voudrait faire du patinage artistique. Oublions ça… j’aime mieux ne pas avoir de critique de théâtre, si il n’y a personne qui peut faire le travail.
Malgré tout, laissons la chance au coureur… il nous épatera peut-être… Et peut-être sera-t’il comme un bourgeon sortant du rosier en fleurs… il est toujours difficile de naître lorsque nous sommes entourés d’épines!
Monsieur Guignon, vous qui semblez préoccupé par le journalisme de qualité et la crise des médias, vous devriez être intéressé par le numéro du mois de mars du magazine Trente, qui consacre un très bon dossier à la question.