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Le roi est mort, vive le roi!

On savait que ça se tramait, et la rumeur s'est confirmée avec le lancement de l'avant-programme d'Espace Libre il y a quelques jours. Vie et mort du roi boiteux, tel que l'avait présenté Frédéric Dubois en 2004, 2005 et 2006 à Québec, sera repris cet été à Montréal. C'est une grande nouvelle, une véritable joie, un bonheur inespéré. Trop peu de gens avaient pu voir ce spectacle colossal – la première reprise de l'œuvre-phare de Jean-Pierre Ronfard depuis sa création en 1981.

Un spectacle déjanté et festif, que Dubois a monté dans le respect des volontés de Jean-Pierre Ronfard : même attachement à un théâtre artisanal et anti-conformiste, porté par des acteurs puissants dont l'engagement (total) est dicté par un réel plaisir du jeu.

Jean St-Hilaire, du Soleil, avait écrit que «de là où il repose, Jean-Pierre Ronfard a dû aimer.» Pas de doute. «Voir le roi boiteux est une expérience, un voyage, un «trip» extraordinaire», avait dit Isabelle Porter, du Devoir. Les mots sont faibles. Vous pouvez aussi relire ici la critique de ma collègue Marie Laliberté, de Voir Québec.

Il n'y aura que six représentations (c'est vraiment trop peu). Il ne faudra surtout pas rater ça. Voici quelques photos de la production, glanées sur la toile, pour vous mettre l'eau à la bouche.

   

   

 

 

De gauche à droite et de bas en haut:
Photo 1: Annie Williams (Monelle Guertin) et Freddy Dubois (Jonathan Gagnon)
Photo 2: Les aléas de la passion entre François Premier (Frédérick Bouffard) et Catherine Ragone (Anne-Marie Olivier)
Photo 3: Catherine Ragone (Anne-Marie Olivier) et son fils, le roi boîteux Richard Premier (Patrice Dubois)
Photo 4: Madame Roberge (Nadine Meloche) et Catherine Ragone (Anne-Marie Olivier)
Photo 5: Judith Williams (Catherine Larochelle)
Photo 6: Angela Roberge (Anne-Marie Olivier) et Roy Williams (Sylvio Manuel-Arriola)
Photo 7: Judith Williams (Catherine Larochelle) et Madame Roberge (Nadine Meloche) 

 
Et tant qu'à y être, voici la bande-annonce de la pièce. Elle ne dit pas grand-chose et ne fera pas saliver grand-monde, mais tout de même…