Les Ouvriers Théâtre et la S.H.O.P profitent du OFF.T.A. pour reprendre Et si je n'étais passée par là ?, qu'ils avaient présenté à la petite salle du Théâtre Prospéro plus tôt cette saison. Une plongée dans la crise existentielle d'une jeune femme en déroute.
Vous pouvez relire l'article que ma collègue Aurélie Olivier leur avait alors consacré. Vous y saurez tout sur la démarche collective de création du spectacle, sur les thèmes qui le traversent (le destin, la recherche de sens) et sur l'esprit de la pièce, à cheval entre l'existentialisme et la parodie.
Il faudrait toutefois ajouter que la mise en scène s'appuie en partie sur des projections d'images diverses, à l'aide d'un vieux rétroprojecteur des années quatre-vingt. «C'est très minimaliste, précise Philippe Cyr, rien de bien technologique. Mais c'est ce qui a le plus frappé nos spectateurs du Prospéro. Ils ont été très surpris des possibilités du rétroprojecteur. La scène se transforme continuellement, au gré des transformations de l'héroïne, à mesure qu'elle avance dans son cheminement intérieur.»
Petit vidéo, pour vous en donner un avant-goût.
La pièce est présentée deux soirs seulement (23-24 mai) au Théâtre d'Aujourd'hui. En programme double avec L'horloger, une performance sonore de Production Ekomen. Détails ici.
Crédit photo: Luc Bouffard