BloguesParathéâtre

FTA: À propos de Bioboxes

Personne, dans la presse montréalaise, n'a eu envie d'interviewer les Vancouvérois Maiko Bae Yamamoto et James Long, du Theatre Replacement. Ils sont à l'origine de Bioboxes, cette expérience de théâtre miniaturisé qu'ils proposent à quelques festivaliers privilégiés (seulement 6 spectateurs à la fois). Le communiqué précise qu'il s'agit de «six pièces à un acteur tirés d'entretiens conduits auprès d'immigrants canadiens de la première génération. S'exprimant en anglais, chaque acteur peut, au gré des caprices de celui qui lui fait face, basculer d'une langue à l'autre, passant abruptement, selon le micro-paysage dramatique visité, au français, au japonais, au cantonais, à l'italien, au serbo-croate ou à l'allemand.»

C'est déjà complet, et finalement très peu de gens pourront en profiter; ce qui est en soi un bon argument pour décourager toute couverture médiatique. Cela dit, jusqu'à ce qu'on puisse lire ou entendre les premiers témoignages de spectateurs, je vous propose un extrait d'une entrevue réalisée par la journaliste Geneviève Turcot, du journal Le Droit à Ottawa, à propos  d'un festival des arts de la rue au Mexique, où Maiko Bae Yamamoto a trouvé l'inspiration. "Il y avait des traditionnels cracheurs de feu, des jongleurs et puis j'ai vu deux personnes assises face à face sous une couverture. Sur le coup, j'ai pensé qu'il s'agissait simplement de deux personnes en quête d'intimité avant de me rendre compte que non: c'était une représentation! J'ai adoré l'idée!" Plus loin, la journaliste expique que l'artiste s'inspire aussi du «kamishibaï, un art théâtral japonais qui consiste à raconter une histoire à l'aide de cartons illustrés.» Détails ici.

Et je vous laisse sur une vidéo promotionnelle de type «mini-documentaire», à propos de Box Theatre, spectacle précédent de la compagnie, dans lequel le principe de la boîte théâtrale a d'abord été éprouvé.