BloguesParathéâtre

Des aurevoirs

31 décembre 2010

Ce soir, comme vous tous, je serai en bonne compagnie et je saluerai le début de la nouvelle année dans une effusion de joie, d'ivresse et d'embrassades.

Comme vous le savez depuis que mon collègue Christian Saint-Pierre a lâché le morceau il y a quelques jours, l'année 2011 sera pour moi l'année d'un nouveau défi professionnel. Je quitte Voir pour collaborer à la section Théâtre du quotidien Le Devoir, et ce, dès le 8 janvier.

Or je ne peux quitter cette belle maison sans quelques mots doux à son endroit.

C'est ici que je suis venu au monde en tant que critique de théâtre. J'y demeurerai toujours profondément attaché. Depuis deux ans et demi, j'y grandis à chaque nouvelle entrevue et chaque nouvelle critique, à chaque discussion sur ce blogue, à chaque moment de complicité et de travail acharné avec mes talentueux et pertinents collègues.

Adolescent, déjà, sur la rive-sud de Québec, je lisais Voir Québec avec le plus grand intérêt, me délectant de la plume de David Desjardins (qui venait tout juste d'y être engagé). Je savourais chaque critique de théâtre et m'imaginais collaborer furieusement à cet hebdo qui fait de la critique intelligente et accessible, sortant le plus souvent possible des sentiers déjà empruntés par les journaux compétiteurs. Comme des tas d'autres lecteurs, Voir a accompagné ma découverte du théâtre et des arts. C'est devenu ma vocation.

Depuis deux ans et demi dans la métropole, je réalise pleinement mon rêve d'adolescence grâce à Christian Saint-Pierre qui m'a le premier ouvert les portes du temple. Je te serai toujours redevable, Christian, d'avoir permis que tout ceci soit possible et d'avoir été un collègue stimulant, passionné, capable de toutes les remises en question qui s'imposent au quotidien dans ce métier et que nous avons maintes fois partagées.

Au journal Voir, malgré les contraintes de publication d'un hebdo gratuit, tout le monde cherche à approfondir la couverture culturelle, à ratisser large et à soigner l'écriture. Avec un rédacteur en chef comme Tristan Malavoy-Racine, poète et amoureux des mots, vous pouvez être assurés que la qualité des plumes du journal n'ira qu'en grandissant. Merci Tristan de cultiver cet admirable souci de l'écriture et bonne route à la barre de mon hebdo préféré.

Et finalement merci à vous, chers lecteurs. Sur ce blogue, qui est devenu au cours de la dernière année une véritable plate-forme de discussion et de réflexion sur les enjeux de la scène théâtrale, vous avez été nombreux à réagir, à éclairer mon travail de vos réflexions et commentaires.

Et ce n'est pas fini. Parathéâtre déménage au paratheatre.com. Je vous invite à m'y suivre, et à me suivre aussi sur Twitter, où je publie régulièrement des liens vers des articles d'intérêt.

Ce n'est qu'un aurevoir

Bonne et heureuse année 2011 à vous tous !