J’étais aujourd’hui l’un des critiques invités à une discussion publique sur les spectacles de la deuxième vague du festival d’Avignon 2013.
Animée par Marie-Josée Sirach, présidente du Syndicat professionnel de la critique dramatique et journaliste à L’Humanité, la conversation portait sur de nombreux spectacles et a permis de croiser les points de vue. C’est l’une des joies de la critique européenne: elle est loin d’être uniforme et surtout loin d’être complaisante, ce qui donne lieu à des échanges riches et à de réels croisements de points de vue. Comme ce genre d’exercice me plaît particulièrement (et que je rêve de voir les critiques québécois s’y adonner plus souvent), je vous invite à écouter l’enregistrement de ce débat au cours duquel ont aussi été recueillis les commentaires des spectateurs.
J’y croise le fer avec Armelle Héliot, du Figaro, Caroline Châtelet, de Métro, Stéphane Capron, de France Inter et José Gabriel Antuñano, du quotidien espagnol ABC.
Ça dure une heure trente, je ne m’attends pas à ce que vous écoutiez la chose dans son entièreté, mais pour ceux qui aiment suivre la scène européenne à distance, ça me semble être un document valable, éclairant à plusieurs égards au sujet des démarches artistiques récentes de Krzysztof Warlikowski, Katie Mitchell, Nicolas Stemann, Antoine Defoort et Halory Goerger, Falk Richter et Anouk Van Dyjk, Philippe Quesne et Ludovic Lagarde. Entre autres.