Maria Mourani a renié aujourd’hui sa foi indépendantiste. J’utilise à dessein le mot « foi » puisqu’à lire les éructations des souverainistes qui circulent depuis quelques heures sur les médias sociaux, force est de constater que l’on a plutôt affaire à la réaction outrée d’une église politique qui s’indigne de l’apostasie de l’une de ses fidèles, plutôt qu’à l’analyse rationnelle et posée que devrait pourtant exiger un changement de positionnement politique aussi spectaculaire de la part d’une députée. « Trahison! », « bon débarras! », « trou du *** ! ». Autant de commentaires lancés à la volée par des fidèles qui condamnent avec violence l’hérésie, plutôt que de chercher à comprendre les motifs de ce retournement pour le moins drastique. Le mouvement souverainiste ressemble aujourd’hui à une église qui, plutôt que de chercher à comprendre pourquoi ses curés sont en train de défroquer, se conforte en durcissant l’esprit de ses dogmes.
Si pour certains l’indépendance nationale est une valeur en soi, voire même une vertu transcendant toute autre considération (sociale, économique, environnementale, etc.), plusieurs – et ils sont nombreux – en viennent au souverainisme au terme d’une longue démarche politique et intellectuelle. L’indépendance n’est pas, pour eux, un absolu indépassable, mais la solution la plus viable afin de surmonter le blocage de la fédération canadienne et d’assurer le développement social ou économique du Québec. Maria Mourani faisait probablement partie, comme des dizaines de milliers de Québécois, de cette catégorie d’indépendantistes. Vouloir aujourd’hui lui faire un procès d’intention sur ses convictions passées (a-t-elle seulement été indépendantiste, se demandent plusieurs), c’est faire fi du fait que depuis quelques années, l’option indépendantiste plafonne à 40% dans les sondages d’opinion et que, pour près de 60% de la population, non seulement l’indépendance nationale ne va pas de soi, mais qu’il faudra trouver les arguments économiques, politiques ou culturels afin de les amener à considérer l’indépendance comme le projet le plus viable pour l’avenir du Québec. Le pays d’abord, la gauche ou la droite ensuite? Ce n’est pas l’opinion d’une majorité de Québécois, n’en déplaise aux souverainistes les plus convaincus…
Le choix de Mourani est désolant et son analyse de la situation, sa conviction nouvelle que l’avenir du Québec peut s’inscrire au sein du Canada ne cadre pas, à mon avis, avec l’expérience confédérative telle que vécue par les Québécois ces 150 dernières années. Deux référendums plus tard, et après maintes rondes de négociations constitutionnelles, rien n’a vraiment changé. Or, cette défection d’aujourd’hui vient porter un dur coup non seulement au mouvement souverainiste, mais aussi à cette idée que l’indépendance finira par aboutir, au terme d’une évolution « naturelle », comme un fait inéluctable. Jean-François Lisée avait beau se convaincre lui-même récemment et affirmer que le Canada devenait de plus en plus « un corps étranger » pour les Québécois, il n’en demeure pas moins que depuis deux ans, les principales formations fédéralistes à Ottawa tiennent le haut du pavé dans les sondages d’opinion au Québec, alors que l’opinion souverainiste peine à dépasser la barre des 40%, et ce, depuis plusieurs années. Le combat politique pour l’indépendance se fera à force d’arguments, par une démonstration claire et solide des avantages de la souveraineté et non par des moyens détournés, par des débats qui visent à créer les conditions nécessaires non pas à la naissance d’un pays, mais à l’élection d’une majorité parlementaire…
Depuis la défaite électorale de 2007, le Parti Québécois s’est engagé dans une nouvelle offensive identitaire afin de regagner le terrain perdu aux mains de l’ADQ, au moment de la « crise » des accommodements raisonnables. L’on a donné de nouvelles lettres de noblesse au mot « nous », à grands coups de « nous autres » et d’exhortations à « mettre ses culottes ». La Charte des valeurs présentée cet automne n’est que l’aboutissement de cette démarche, entamée avec l’arrivée aux commandes du parti de Pauline Marois. Cette même offensive a cependant consacré la mise au rancard de l’échéancier référendaire, échéancier qui a depuis la fondation du PQ été le ciment, pour reprendre les mots de Jacques Parizeau, de cette coalition hétéroclite qu’est le mouvement souverainiste. En retirant l’imminence d’un nouveau référendum du jeu politique, l’on a dédouané de nombreux souverainistes, de droite comme de gauche, qui désormais donnent leurs suffrages à des partis (CAQ, QS, ON) qui représentent le mieux leur vision de la société, ou qui au contraire ont un échéancier référendaire beaucoup plus proactif que ne l’est celui du parti de Pauline Marois. La sortie de Maria Mourani s’inscrit dans ce même mouvement d’érosion du mouvement souverainiste, où une progressiste attachée aux droits individuels fondamentaux (et qui voyait dans l’idée d’indépendance un moyen de consacrer ces droits et cette vision), voit désormais dans la Charte – à tort ou a raison, c’est un autre débat – une anticipation funeste de ce que serait un Québec souverain, si jamais il devait naître.
Une fois que l’on aura fini de danser autour du bûcher élevé pour Maria Mourani, il conviendra aux indépendantistes de chercher à comprendre les causes de cette rupture politique et de procéder à une sérieuse introspection à propos des moyens politiques aujourd’hui employés par le PQ afin de faire avancer son option. Certains auront beau se dire « bon débarras! », il n’en demeure pas moins que le camp souverainiste a perdu aujourd’hui une porte-parole importante et que, bien loin de rallier et de convaincre de nouveaux convertis, la stratégie avancée depuis quelques mois ne fait que concrétiser le morcellement d’un mouvement qui peine à retrouver une certaine cohérence et une unité, fusse-t-elle de façade. Si l’église souverainiste tient toujours dans le paysage politique québécois, ses bancs continuent de se vider, peu à peu…
Je ne partage les commentaires de nos amis souverainistes au sujet de la volte-face de Madame Maria Mourani. J’ai toujours apprécié cette femme et sa fougue en politique.
Je suis désolé de constater que l’émotion l’emporte sur la raison.
Ils devraient écouter les explications de cette dame au lieu de la juger.
Je lui dit merci de ce qu’elle a fait pour nous. Je dénote une certaine crainte a vouloir se réfugier sur le dogme de la confédération canadienne. je vous aime bien mais il faut comprendre que c`est non seulement le fait français que l’on veut sauvegarder mais aussi l’intégralité de notre identité. Il y a eu des extrêmistes bien avant votre démission. Cela prouve la futilité du lien qui unis un nouvel arrivant à sa nation d’attache. Je vous reproche surtout d.avoi perdu confiance en mon pays
Tu dis bien ‘mon pays’…C’est son pays aussi.
J’approuve complètement cet énoncé, »Cela prouve la futilité du lien qui unis un nouvel arrivant à sa nation d’attache. Je vous reproche surtout d.avoi perdu confiance en mon pays », il est vrai et direct. Longtemps j’ai pensé qu’un immigrant de »première fraicheur » ne pourrait être qu’un observateur passif. On ne peut pas du jour au lendemain épouser une cause qui n’est pas la nôtre, sauf par opportunisme ou par arrivisme et dans les deux cas ce n’est pas honnête. On peut sympathiser avec une cause juste, mais la revendiquer en se faisant passer par un indépendantiste comme ça, comme par illumination me semble très improbable. Merci pour votre réflexion.
Mme Mourani,
Moi aussi je ne reconnais plus le Parti Québécois du temps de René Lévesque. Nous avons maintenant un PQ gauchiste avec en plus une direction extrémiste avec la loi 52 et la charte. Je ne voterai pas et ne travaillerai pas pour le PQ à la prochaine élection. Je choisirai un ou une député qui se prononcera contre les politiques du PQ.
Jacques Beauséjour, premier député du comté d’Iberville (1976-1985) dans l’équipe de René Lévesque
Le PQ était beaucoup plus à gauche à l’époque de René Lévesque qu’aujourd’hui…
Quant à madame Mourani, on peut lui reprocher bien des choses, mais pas de se tenir debout.
Un PQ gauchiste, vous êtes sérieux là? Moi je le perçois comme la marionnette totale des entreprises, et il n’y a rien de mieux qu’une distraction identitaire pour saccager en catimini le bien commun. Ce virage est le résultat de l’implantation de la droite corporatiste néo-libérale au sein de tous les partis politiques. Gauchiste? Vous voulez rire.
Pierre-Luc Brisson, votre propos est un délire! C’est carrément insultant ce que vous dites, envers tous les souverainistes. Si c’était le but, bravo c’est réussit.
Car parlant d’Église, allez donc plutôt chialer contre les fédéralistes, pour qui truquer ou tromper la démocratie lors de référendums, ce n’est pas « la fin justifie les moyens » comme le vociféraient avec DOGMATISME hors-la-loi les libéraux fédéraux, c’est simplement anti-démocratique, colonialiste et illégal!… Dites-leur aussi d’arrêter de voter pour des gens que l’on sait « coucher » avec le crime organisé et/ou la corruption mur-à-mur, sous prétexte qu’ils seraient des fédéralistes et donc dans la « grande famille » dixit Charest (Telle une guerre de clans ridicule et arriérée)…
« Église » vous dites»? Regardez dans votre cour au lieu de faire de la projection! D’ailleurs, qui veut garder le crucifix de « Duplessis-la-Grande-Noirceur » au parlement? Qui veut faire passer lee gouvernement pour une église? Mais c’est VOTRE église de fédérâleurs, voyons! ;-P
Elle me fait penser à Charest, Conservateur, Libéral, Fédéral, Provincial, bref n’importe quoi !
C’est un très bon débarras qu’elle aille au fédéral puisqu’elle n’a pas du tout a coeur l’intérêt des québécois et des québécoises. En tout cas si elle veux repartir dans son pays qu’elle y aille chialer la-bas !
Je crois que madame Mourani généralise : elle se rend compte qu’avec les gens du PQ d’aujourd’hui, la souveraineté est une pensé toute croche bien que légitime. Mais elle oublie que le PQ N’EST PAS en lui seul l’aspiration à l’autodétermination politique du Québec!… Bien des gens intelligents et aux horizons variés sont aussi souverainistes. D’après moi c’est essentiellement de cela dont il s’agit, sinon elle ne ferait aucun bon sens, ou ne serait qu’une « taupe » qui veut retourner dans son girond de toujours (le fédéralisme), sinon qu’elle personnalise quelque mauvaise relation entretenue avec quelque sbire du PQ. C’est au choix…
Je trouve quelle a raison bon choix les quebecois ne sont pas assez mature pour former un pays. s est pas juste avec le fromage quebecois ca prend des secteurs economique de pointe. Cette femme est tres intelligante le canada est une solution prudante pour son Avenir politique
oui cé vrè tu a rèzon.
Question de vocabulaire. Maria Mourani n’est pas hérétique. Pour nombre de purs et durs, ça serait plutôt Marois qui en serait une. Car elle mais la «gouvernance souverainiste» (?) avant la souveraineté.
Maia Mourani serait plutôt une renégate. Puisqu’elle renie sa foi comme vous dites. Mais est-ce vraiment le cas? Ou n’a-t-elle pas compris que Marois et son séide (homme à tout faire) Drainville ont choisi délibérément d’offrir de la chair musulmane fraîche à dévorer en réveillant de vieux démons tapis au fond de tous les nationalismes dès lors qu’ils se transforment en repli sur soi?
Ça permet bien évidemment de ne pas aborder de front les vrais problèmes tels qu’une meilleure répartition des richesses, une exploitation de nos ressources qui soit plus adaptée aux besoins de la population et moins ajustés à la rapacité des prédateurs, une politique plus sérieuse de plein emploi, une chasse sérieuse à la fraude fiscale là où elle est vraiment massive?
Maria Mourani que vous dites hérétique est plutôt brillamment lucide et sagement logique. Elle a évolué, elle. Ce soir, lors de l’entrevue que menait la séparatiste radiocanadienne Anne-Marie Dussault-Laurendeau, Madame Mourani fut très élégante et convaincante. Elle avait la noter juste et en aucun moment de l’entrevue-piège, elle n’a faussé. Par contre, son vis-à-vis, le séparatiste extrémiste Bernard Landry et complice de Dussault, l’a baveusement injuriée, agressivement et copieusement inondée de ses postillons crâneurs, à la façon de son icône Pierre Falardeau. Madame Mourani en a profité pour lui rappeler que Monsieur René Lévesque était le plus grand des démocrates, ce même René Lévesque que Landry évoquait alors qu’il a fini par le tasser dans le coin au point de l’y faire crever.
« plutôt que de chercher à comprendre pourquoi… »
C’est pas bin bin compliqué, pas besoin de chercher de midi à quatorze heure.
Poisson mais pas débile quand même!
OPORTUNISME
C’est simple bin bin simple!
très opportunisme ,la madame, elle fait très peu de cas des principes qui lui ont permis de devenir député…sans être méchant, on pourrait dire que c’est profiter des circonstances…pour ne pas dire autre chose!
Est ce qu’elle a déjà été indépendantiste? Un mensonge de plus… et elle fait l’inquisiteur envers les travailleuses du sexe. Elle est aussi abolitionniste-menteuse. La violence envers les travailleuses du sexe provient en grande partie des abolitionnistes-menteurs. Aucunement capable de faire la différence entre travail choisi et exploitation. Ils sont de mauvaise foi, incohérent, sourd et aveugle.
»Ce n’est pas l’opinion d’une majorité de Québécois, n’en déplaise aux souverainistes les plus convaincus… »
Eh ben.
Un peu comme le 6% de Québec solidaire?
Un peu comme le 75% des québecois pour la hausse des frais de scolarité?
Un peu comme le 60% pour la charte?
C’est fou comme un 44%(dernier sondage) devient petit en certaine circonstance mais un 6% devient un beau résultat positif pour l’avenir.
Et 44 ou même 40% pour la souveraineté, c’est mieux que pendant le début d’année 1995, année du référendum gagné par les souverainistes.
Et 44% sans en parler vraiment, je comprends que vous faites dans vos culottes…
Au lieu de faire le faux procès de Madame Mourani et de maintenir le BQ sur le respirateur artificiel, qui donc des puristes et épurateurs péquistes vont obliger les plus hautes instances policières et judiciaires du Québec à trouver et à publier les noms et prénoms de ceux et de celles du PLQ et de ses filiales qui ont pris part et qui ont profité du carnage financier historique et sans précédent des 44 Milliards supposément liquéfiés sous la présidence d’Henri-Paul Rousseau, alors chef de la direction de la Caisse de Dépôt et de Placement du Québec, aussitôt après quoi il fut récupéré sous le protectorat absolu et jusqu’à ce jour infranchissable de Power Corporation, avec les épaisses couvertures de l’immunité et de l’impunité dont se couvrent les bandits à cravates qui grenouillent et pataugent allégrement dans les marais de la politique fédérale et/ou provinciale et/ou municipale?
Du grand guignol. Patriote de l’année, se présente à la chefferie du Bloc, dénonçait le fédéraliste et quoi encore et qui a voté Oui au dernier référendum….Bref sa personne pour ne pas dire son Ego est plus fort que sa conviction, Bergeron a quitté RDS pour TVA sport, l’opportunisme financier guide son geste et Mourani est guidé par sa future élection
Quand quelqu’un vante dans la même lettre René Lévesque et la charte de Trudeau (que Lévesque lui-même détestait de toutes les fibres de son corps), il n’y a pas 36 explications :
a) soit cette personne tient à son salaire de députée plus qu’à ses convictions et a facilement constaté que la seule façon de conserver son siège serait de passer aux libéraux;
b) soit cette personne a besoin de soins de toute urgence.
ou les deux.
Ils vont devoir bannir aussi le Ave Maria les péquistes.
J’ai personnellement déploré l’éviction de Mme Mourani par le BQ. Mais ses récentes déclarations et les raisons qu’elle invoque pour retourner sa veste (vire-capot comme on dit au Québec) ne m’ont pas convaincu et me donnent vraiment l’impression d’un opportunisme de bas étage. Et je suis 100% d’accord avec Landry : invoquer et aduler comme elle le fait la charte multiculturaliste canadienne de Trudeau, qui fut adoptée de façon totalement antidémocratique et en discriminant contre la nation québécoise, c’est faire preuve de mépris pour la nation québécoise. Haro sur Mme Mourani! Ce n’est pas une question de «foi», ne vous en déplaise, mais bien une simple question de principe!
Dans ma jeunesse, les curés disaient: ‘Hors de ll’église, point de salut!’ C’est un peu l’attitude des péquists dans ce dossier. Le PQ va dans le même sense que la religion: vers l’insignifiance.
(-1)
(a)
Pour moi ce texte est un gros sophisme de l’ homme de paille …
Avec le mot heredique on vise dans le fond a faire une comparaison entre religion et opinion en faveur de la souverainete …
On renforce l’homme de paille avec des phrases comme …
« Une fois que l’on aura fini de danser autour du bûcher élevé pour Maria Mourani »
« Si l’église souverainiste tient toujours »
(b)
Tout d’abord c’est tout de meme typique de ceux qui deviennent federalistes de passer leur temps a faire des profession de foi dans le federalisme … une religion … comme s’il etait toujours un peu suspect au yeux des federalistes …
Et meme quand ils sont comme Raymond Bachand …. on n’est pas pres de les laisser devenir chef ….
(c)
Allons meme voir du cote de la CAQ ou juste pour cohabiter avec des federalistes, les souverainistes doivent etre des souverainistes silencieux ou invisibles …
Faut que des Rebello, Legault, etc … fasse des professions de foi a chaque fois …. alors que Deltell peut rester federaliste a fond la caisse ….
Le reel c’est que le fanatisme il me semble qu’il est dans le fait de meme pas tolerer dans une coalition que quelqu’un evoque qu’il est souverainiste.
(d)
Et puis regardons comment du cote des federalistes au municipal on est incapable de voter pour quelqu’un associer a la souverainete …. moi c’est ca que je trouve fanatique …
(e)
Et sur le fond …
Des gens ont tout de meme le droit de trouver boiteuse l’argumentation et de « challenger » ses affirmations. Ensuite on a bien sur le droit de voir le context dans lequel se fait son changement.
L’argumentation …
Le Coeur de son affirmation c’est dire que la charte canadienne defend mieux l’identite quebecoise que la charte quebecoise car une majorite de depute peut modifier la charte quebecoise alors que c’est bien plus difficile de modifier la charte canadienne.
…..
note: Tout d’abord elle concede que la charte quebecoise ne pose pas de problem a faire une charte de la laicite … mais que le problem est la charte canadienne … comme le disait le president de la commission des droits de la personne.
(2)
On peut tout de meme se questioner sur sa bonne foi quand on revient sur le contexte de l’adoption de la constitution canadienne et de la charte des droits.
(a)
La maniere non democratique sans meme le consentement du Quebec ….
(b)
Et puis la difficulte a faire des changmements qui est plus mesquine que vertueuse ….
(c)
Ensuite la charte elle meme qui contient des niaiseries mise sans debat ….
le preambule niaiseux sur la supremacie de dieu ….
(d)
Ensuite la maniere dont la charte semble mal foutu ….
En regard des sectes et de l’endoctrinement des enfants on pourrait se demander si la charte canadienne protege suffisament les enfants et le droit a l’education ou a la non croyance et la liberte de conscience …
(3)
Ensuite de maniere generale … quelqu’un achete l’argument niaiseux que
moins une charte pourrait etre modifier … mieux c’est ?
Ensuite remet-elle en question la legitimite d’un parlement elu qui peut voter des lois qui touche les citoyens a bien des niveaux …
en quoi ce meme parlement pourrait pas modifier des chartes et des constitutions.
Et pour la charte canadienne … meme si on voulait la modifier on pourrait pas en quoi c’est une vertue ….
Mourani confond elle un texte legislative et un livre saint ou un texte religieux qu’on peut pas modifier …
La charte de trudeau c’est pas la parole de dieu et je pense que les canadiens devraient se questioner si la formule pour la changer est pas un marche de dupe …
—-
(4)
Sur le contexte ….
(a)
Sur le fond peut-on metre de cote le cote que le compte est redessine ….
(b)
Que la depute pourrait perdre son compte au profit des liberaux ….
(c)
Mettre de cote le fait qu’on la pas choisit comme chef du bloc ….
(d) meme en entrevue quand elle a fait une Remarque sur le PQ et son bilant en economie …
Serieusement c’etait estrange et de la petite politique … au moins Mourani pourrait nous parler du fait qu’un tier de la dette vient de Charest …
(5)
Son affaire c’est un revirement en 4 temps plein d’opportunisme …
(a) trouver un pretexte comme la charte
(b) devenir independante et affirmer etre en reflexion sur le souverainisme
(c) affirmation sa profession de foi dans le federalisme … pour x,y ou w raison
(d) se joindre a Justin Trudeau …
Vous êtes les commentateur le plus pénible à lire et incompréhensible que j’ai eu le « plaisir » de croiser sur le net.
Toutes mes félicitations!
excellent commentaire ian, surtout en ce qui a trait à l’amalgame que tente de faire le brisson entre soif de liberté et religion. c’est du pré-maché fédéraleux de bas niveau.
autre point, mourani se plaint que la charte québécoise est à la merci d’un simple vote de l’assemblée nationale. mais alors maria quel est le meilleur moyen de bétonner la charte québécoise? exact. la constitutionnaliser. ce qui devrait logiquement confirmer ses convictions indépendantistes, et non le contraire.
Une chose est certaine: ça fait jaser dans les chaumières…
Et si on réfléchissait un peu avant de jaser? Évidemment, je parle d’une réflexion juste et honnête qui ne déboucherait pas sur les convictions personnelles de tous les «experts» improvisés.
Quel seras son choix au fédéral avec Harper j’ai de sérieux doutes sur cette alternative,Trudeau c’est une possibilité a envisagé,tant qu’au NPD selon les règles de ce parti aucun transfuges n’est accepté,reste les Verts avec le peu de visibilité au Québec de ce parti leurs bras seront tout grand ouverts à Madame,Provincial quatre options s’offres à elle les libéraux qui lui offrirons une circonscription sur un plateau d’argent, les caquistes connaissant sa fougue a débattre de joué les seconds violons cette option est bien mince,Québec solidaire un parti taillé pour elle mais encore là faut qu’elle se fasses élire dans ce cas ci les chances sont assez mince merci.Finalement sollicité un mandat en tant qu’indépendant mais avec ce choix si elle est élue elle auras droit en chambre qu’a une seule question par jour ou par semaine pour Madame c’est impensable.La réponse elle est la seule a la connaitre l’avenir nous le confirmeras.
Le Festival de l’hypocrisie prends de l’expension chez les anti-charte et surtout chez les anti-charte fédéralistes .
La charte de la laîcité du gouvernement péquiste fait consensus a 90 % chez la majorité des citoyens du Québec et même a 95 % chez la CAQ . Le volet des signes ostentatoires ne fait pas l’unanimité mais le projet de loi sera soumis en Commission Parlementaire . Les Gilles Duceppe , Jacques Parizeau et de nombreux autres leaders souverainistes sont d’accord avec la charte a l’exception du volet des signes ostentatoires dont Madammmmme Morani utilise dans la démagogie la plus crasse .
Il y’a deux chose qui me fatigue au plus haut point chez les anti-charte, la démagogie malodorante et l’hypocrisie crasse qui alimentent leurs propos . Madame Mourani n’a rien d’une sainte et sa réaction complétement démesurée contre le mouvement souverainiste au grand complet devrait normalement sonner une cloche chez les commentateurs le moindrement crédibles . Mais la crédibilité devient une option quand il faut » défendre le pays du Kanada » ou plus précisément » fesser sur le mouvement souverainiste » …un plaisir dont le camp des anti-charte majoritairement sous influence fédéraliste se délecte .
Madame Mourani change de » religion » et devient une grande canayenne devant l’éternel en nous chantonnant » nos foyers et nos droits » tout en diabolisant le mouvement souverainaite dans son ensemble . Quand les souverainistes , dont je suis , OSENT crtitiquer la madame (avec raison ) voila la cavalerie du clan fédéraliste qui nous arrive trompettes devant pour en remettre un peu plus dans l’hypocrise délirante , une des armes massives utilisées par le clan fédéraliste depuis des lunes .
Pour nos grands canadiens du Québec , francophones , allophones et anglophones inclus , madame Mourani est une sainte martyre du clan souverainiste . Madame Houda-Pépin un peu moins même si elle demeure une bonne fédéraliste libérale . Tant qu’a Djemila Benhabib , voila une démone des plus dangereuse dégageant l’odeur du » nationalisme ethnique » qui enveloppe le mouverment souverainiste . Et pourtant voila trois femmes musulmanes ayant des visions différentes sur la laîcité et la »chose » religieuse dans notre société québécoise .
Le Festival de l’ hypocrisie prend de l’ampleur dans le camp fédéraliste . Le Festival du Jazz ne sera plus qu’un festival de quartier devant l’expension gargantuesque que prend le prmier depuis quelques mois.
Que Mme Mourani ait plus de voile que de gouvernail soit, mais vous avez tout à fait raison de dénoncer l’aveuglement quasi-religieux des souverainistes qui se déchirent leur chemise sans pour autant réfléchir sur le message qu’elle envoie. Mme Marois et sa garde rapprochée ont troqué l’appui temporaire d’un segment de la population dite de souche contre celui des communautés culturelles . C’est une manoeuvre électoraliste du désespoir qui fera reculer la cause de la souveraineté car la population « de souche » diminue constamment alors que celle issue de l’immigration augmente.
Fonder son succes électoral sur l’homme blanc moins scolarisé des régions est peut etre habile pour s’acheter un an ou deux au pouvoir mais c’est désastreux pour la cause. C’est pour cela que bon nombre de fédéralistes s’en réjouissent secretement
Mme Mourani navigue avec plus de voiles que de gouvernail, c’est assez évident. Mais cela ne devrait paa empecher les souverainistes, aussi choqués qu’ils sont de voir leur patriote de l’année changer radicalement de camp, de comprendre le message fort venant des communautés cultturelles.
Avec cette charte, le PQ a troqué l’appui des minorités contre celui des hommes blancs peu instruits des régions. Comme tactique électoraliste à court terme, ca risque de lui acheter encore quelques mois de pouvoir. Mais comme stratégie pour faire progresser la souveraineté, c’est un désastre, une bombe à retardement. Les fédéralistes vous remercient Mme Marois.
Je ne reconnais plus le Parti Québécois du temps de René Lévesque. Nous avons maintenant un PQ gauchiste avec en plus une direction extrémiste avec la loi 52 et la charte. Je ne voterai pas et ne travaillerai pas pour le PQ à la prochaine élection. Je choisirai un candidat ou une candidate qui se prononcera contre les politiques gauchistes du PQ.
Jacques Beauséjour, premier député du comté d’Iberville (1976-1985) dans l’équipe de René Lévesque