S’il faut en croire les récents sondages d’opinion colligés tout au long de cette campagne électorale, le Québec risque fort de se réveiller avec un gouvernement libéral à sa tête mardi le 8 avril prochain. À défaut d’avoir su convaincre la population grâce à leur seul programme, les troupes péquistes semblent se lancer ces jours-ci dans une campagne tous azimuts afin d’en appeler à « l’unité » et au « vote stratégique », dans l’espoir d’enrayer une glissade qui risque de leur coûter de nombreux sièges, notamment sur l’île de Montréal où la candidate solidaire Manon Massé a de bonnes chances d’enfin faire son entrée à l’Assemblée nationale.
Il est fort à parier également que la campagne de victimisation dirigée vers l’électorat de gauche redoublera d’ardeur ces prochaines heures : « Vous allez faire passer les libéraux! », « On va retourner 18 mois en arrière! », « Je ne peux pas croire que les Québécois vont réélire le PLQ! », « Les Québécois ne comprennent rien! ». Ces éructations vous sont sans doute déjà familières, si vous trainez quelque peu sur l’agora politique du Web québécois. Ce que l’on oublie cependant de souligner, au travers de tous ces appels du pied partisans, c’est que la très vaste majorité des Québécois voteront contre les libéraux de Philippe Couillard le 7 avril, dans une proportion de près de 60% selon le dernier coup de sonde. Si nous devions appliquer un peu plus de proportionnalité dans notre mode de scrutin, il est fort à parier que non seulement les troupes de Philippe Couillard resteraient sur les banquettes de l’opposition, mais que les partis représentant la vraie majorité nationale pourraient s’entendre afin de constituer un gouvernement de coalition plus représentatif des choix réels de la population. Or, personne parmi ces militants péquistes paniqués ne se questionne publiquement sur l’opportunité de réformer, après des décennies de débats, notre mode de scrutin archaïque qui permet à un parti de récolter une majorité de sièges avec une minorité de suffrages.
Cette réforme, que de nombreux observateurs et petits partis politiques appellent de leurs vœux, a constamment été repoussée ou abandonnée au feuilleton, les principales formations politiques étant trop heureuses de maintenir un système qui les avait si bien servies par le passé. Cette réforme figurait notamment dans le programme du Parti Québécois de René Lévesque dès le début des années 70 et quarante ans plus tard, alors que ses militants lancent des appels à l’aide aux électeurs de gauche, elle n’a toujours pas été mise en œuvre. Combien d’élections – de décennies ? – les électeurs soucieux de rendre notre représentation nationale plus juste, plus équilibrée, devront-ils attendre afin de voir leur souhait exaucé? Pour plusieurs, dont je suis, la résignation qui consistait à signer des chèques en blanc électoraux au « moins pire » des deux vieux partis est belle et bien terminée. Si le passé est garant de l’avenir, pourquoi continuer d’espérer en des formations qui ont si souvent favorisé leurs intérêts partisans au détriment de l’intérêt public ?
Soit! Que les libéraux reviennent au pouvoir! Lorsque nous aurons tous mesuré l’absurdité de ce résultat et la non-représentativité de notre Assemblée nationale, peut-être, las, nous résoudrons-nous enfin à rénover l’édifice de notre démocratie qui n’en finit plus de se craqueler. Nous avions espoir que le printemps de 2012 offre cette impulsion de renouveau à nos institutions et au débat public, alors que certains politiciens se sont fait forts de la porter et de l’incarner, carrés rouges et casseroles en prime. La déception est aujourd’hui à la hauteur des attentes suscitées. Il faudra peut-être que l’hiver dure encore un peu avant que le printemps ne vienne réellement réchauffer notre désir de réinvestir l’espace public et de se remettre à rêver, collectivement, à un nouveau projet de société… Force est de constater qu’aucune des deux grandes formations de gouvernement ne nous a offert de réel projet, ne nous a dessiné un horizon de développement dépassant la seule gestion technocratique et managériale à la petite semaine. Les deux « tiers » partis de cette campagne, que ce soit à gauche (QS et sa vision sociale et environnementale assumée) ou à droite (la CAQ et son projet intégrateur du « Plan Saint-Laurent »), ont quant à eux été les seuls à offrir un projet concret et structurant aux Québécois. Pour ma part, comme plusieurs, j’ai décidé de « voter avec ma tête » afin d’offrir, sinon un siège, du moins une meilleure part de financement, à un parti qui a fait de la solidarité une pierre d’assise de son action et qui considère encore que la politique, c’est aussi – et surtout! – assumer un idéal de société de façon claire et honnête, plutôt que de se dépêcher à le cacher sous le tapis en se contentant d’attendre que les citoyens ne « soient prêts » à l’assumer.
Le bipartisme, dans lequel les « rouges » et les « bleus » s’échangent le pouvoir depuis des décennies (avec son lot de déceptions et d’histoires de corruption) doit se terminer et il s’agit d’un signe de maturité politique – ou du moins de désir de renouveau – que plus de 30% des électeurs choisissent de confier leurs voix à des partis n’ayant jamais assumé le pouvoir. Lorsque nous sortirons collectivement du confort de nos vieilles habitudes, lorsque nous refuserons de voter pour le « moins pire » des partis pour plutôt voter pour la formation la plus inspirante, peut-être alors le Québec pourra recommencer à avancer. Nous en sommes peut-être plus près que nous ne l’avons jamais été…
Et la «formation la plus inspirante» est celle pour laquelle vous voterez lundi, Monsieur Brisson?
Chacun et chacune ses raisons pour voter pour une formation plutôt que pour une autre, évidemment. Il y en a même qui votent pour la formation politique qui, à leur avis, saura mieux que les autres livrer une certaine «marchandise» essentielle: le maintien de nos avantages sociaux collectifs (soins de santé, des coûts en éducation s’avérant les plus bas sur le continent, une sécurité rassurante et un climat social avenant, etc.).
Voter pour la «moins pire» n’est cependant pas indiqué.
Vaut beaucoup mieux – en l’absence d’inclination à l’égard du programme d’un parti – voter stratégiquement pour la formation la plus susceptible d’empêcher l’élection d’un candidat se présentant pour un parti dont le programme serait nocif pour l’harmonie sociale ou la bonne continuation de nos avantages sociaux collectifs.
Espérons que nous saurons favorablement relever le défi.
tu as raison claude. moi aussi je vais voter pour le pq.
Un peu contradictoire votre commentaire parce que « Vaut beaucoup mieux – en l’absence d’inclination à l’égard du programme d’un parti – voter stratégiquement pour la formation la plus susceptible d’empêcher l’élection d’un candidat se présentant pour un parti dont le programme serait nocif pour l’harmonie sociale ou la bonne continuation de nos avantages sociaux collectifs. »
C’est justement « »Voter pour la «moins pire» »
Et si je veux voter contre:
– le fédéralisme pétrolier incarné par les pipelines albertains, nouveau symbole de l’unité canadienne et qui vont accroître notre dépendance au Caanada
– contre le maintien du « free mining » qui laisseles minières plus souveraines que nous sur notre propre territoire et sur nos ressources
– contre la taxe-santé
– contre les hausses de tarifs d’Hydro décrétées par Charest et en vigueur depuis le 1er avril dernier
– contre les coupures dans le transport adapté pour les personnes âgées et les handicapés
– contre le sauvetage à nos frais (et au prix d’Anticosti) de Petrolia et de Junex qui ne trouvaient aucun autre investisseur
Pour:
– la réforme du mode de scrutin
-la réforme de la fiscalité pour la rendre plus équitable
– pour Pharma-Québec qui permettra de réduire les prix des médicaments de manière substantielle (comme partout où une telle mesure a été prise) et de les contrôler ensuite (alors qu’on paie déjà pratiquement tous les coûts de la recherche)
– une constitution québécoise, non pas « peut-être » dans trois mandats, mais tout de suite
– quitter les énergies du siècles dernier qui minent notre balance commercial et détruit l’environnement de tout l’humanité et pour les énergies du XIXe siècle
– donner plus de pouvoir aux travailleurs de première ligne plutôt qu’aux hauts gestionnaires qui multiplie la bureaucratie
– la démocratie participative
Le seul vote « stratégique » qui me reste, c’est de voter pour le seul parti qui défend tout cela. Et non pas de choisir entre deux (ou trois) partis qui prennent le contrepied total juste pour m’opposer à l’un d’eux.
Vous voterez bien pour qui vous voudrez. Mais ne présumez pas du vote des autres.
Un gouvernement bipartisme a du bon et du mauvais. Si les deux partis ont la même idéologie, le gouvernement bipartisme est une excellente option pour une action rapide pour prise de décision, mais retracé la corruption serait encore plus difficile. À l’opposé, si ce gouvernement bipartisme est composé d’un parti à droite et d’un parti à gauche, rien ne changera dans la société québécoise. Des projets de loi ne verraient jamais le jour.
Ce qui est de l’opposition est la majorité des voix, dans tous les cas d’un gouvernement minoritaire, comme celui de 2012 à 2014 du Parti Québécois, les oppositions détiennent la plus grande partie des votes à l’Assemblée nationale.
Un gouvernement bipartisme a du bon et du mauvais. Si les deux partis ont la même idéologie, le gouvernement bipartisme est une excellente option pour une action rapide pour prise de décision, mais retracé la corruption serait encore plus difficile. À l’opposé, si ce gouvernement bipartisme est composé d’un parti à droite et d’un parti à gauche, rien ne changera dans la société québécoise. Des projets de loi ne verraient jamais le jour.
Ce qui est de l’opposition est la majorité des voix, dans tous les cas d’un gouvernement minoritaire, comme celui de 2012 à 2014 du Parti Québécois, les oppositions détiennent la plus grande partie des votes à l’Assemblée nationale.
Ce à quoi vous faites apparemment allusion dans votre commentaire, Monsieur Saint-Laurent, c’est à un «gouvernement bipartite». Ce que le dictionnaire Petit Robert décrit comme étant «composé par l’association de deux partis».
Car un «gouvernement bipartisme», cela n’existe pas.
Le bipartisme qualifie plutôt – comme l’explique à nouveau le Petit Robert – un «Système politique qui s’appuie sur la coexistence de deux partis. Bipartisme aux États-Unis».
Et le billet de Monsieur Brisson aborde la question en faisant référence aux deux principaux partis au Québec, soit le PQ et le PLQ. En espérant que les électeurs sauront un jour faire cesser l’alternance au pouvoir entre ces deux partis pour enfin nous sortir de ce perpétuel aller-retour entre les deux mêmes formations.
(Monsieur Brisson me corrigera si je fais erreur!)
Qualifier la situation politique actuelle de bipartisme n’est rien d’autre qu’un faux dilemme, à mon avis. M. Brisson, affirmant lui-même qu’il ne soutiendra pas un des deux «vieux partis» lors du scrutin du 7 avril, ne fait que prouver que ce bipartisme est en fait un mûr que s’imposent les Québécois. Il s’agit d’un mûr inexistant dont on a entretenu le mythe depuis des années. Nous ne vivons pas dans le bipartisme politique, alors n’agissons pas comme tel.
Effectivement, c’est aberrant de constater qu’au Québec, un parti peut former le gouvernement en étant appuyé par moins de la moitié de la population. Notre mode de scrutin a sans le moindre doute besoin d’être révisé. Mais qui le fera? Même si j’aimerais plus que tout pouvoir croire en ceux qui nous représentent, une partie de moi me ramène à la réalité et me rappelle que nos politiciens demeurent humains. Et un humain, ça prend goût au pouvoir. Le jour où un gouvernement proposera réellement de mettre un terme au scrutin uninominal majoritaire à un tour, c’est qu’il aura mis de côté ses propres intérêts pour nous donner une meilleure démocratie.
D’un autre côté, le rôle principal d’un électeur réside dans l’exercice de son droit de vote, acte qui signifie d’appuyer le représentant du parti qui représente le plus ses idées. Ce devoir de citoyen perd tout son sens si la population québécoise opte pour le vote stratégique. Notre système politique ne favorise peut-être pas l’émergence de petits partis, mais ça ne veut pas dire qu’ils n’existent pas. La pire erreur qui peut ainsi être commise est, selon moi, de renoncer à sa véritable opinion pour être certain qu’un autre parti n’obtienne pas le pouvoir. Agir de la sorte va à l’encontre de la démocratie et ne fait qu’empirer notre mode de scrutin qui, soyons honnêtes, n’est pas le plus juste et représentatif.
la meilleure façon de se sortir du présent paradigme est de voter pq maintenant et de voter oui à un éventuel référendum. et pouf! la stérile alternance pq-plq ne sera qu’un mauvais souvenir. il y aura maintenant un centre-droit et un centre-gauche, ainsi que des partis de niche, qui auront leurs députés puisque les députés seront distribués proportionnellement. qu’en penses-tu pierre-luc.
Si vous-même, calinours, ne pouviez plus être qu’un mauvais souvenir, ce serait déjà ça de pris.
tu ne réponds pas aux questions soulevées claude. tu es encore hors-sujet.
Le rêve d’un pays est mort. Il est temps de passer à autres choses et d’avancer AVEC le Canada. Arrêtons de vouloir tout faire seul dans notre coin, et travailler ensemble pour faire notre nation meilleure. Voter « oui » à un référendum sera la plus grande erreur de votre vie, vous allez tous le regretter un ou deux ans plus tard quand votre province bien-aimé sera dans le trou. Je m’égare, revenons à l’article pour un moment, je suis d’accord qu’un gouvernement bipartisme n’existe pas, mais ce n’est pas avec le PQ que les choses vont s’améliorer, ils vont s’empirer.
Le rêve d’un pays est mort. Il est temps de passer à autres choses, et d’avancer AVEC le Canada. Arrêtons de vouloir tout faire seul dans notre coin, et travailler ensemble pour faire notre nation meilleure. Voter « oui » à un référendum sera la plus grande erreur de votre vie, vous allez tous le regretter un ou deux ans plus tard quand votre province bien-aimé sera dans le trou. Je m’égare, revenons à l’article pour un moment, je suis d’accord qu’un gouvernement bipartisme n’existe pas, mais ce n’est pas avec le PQ que les choses vont s’améliorer, ils vont s’empirer.
Personnellement, je pense qu’il faudrait voter pour le parti qui nous représente le mieux, pour celui avec lequel on partage le plus de nos valeurs. Ça ne sert à rien de voter stratégiquement puisqu’on va le regretter par la suite. Le seul parti qui est meilleur que les autres est celui qui se rapproche le plus de nos convictions, et non celui qui va empêcher tel parti de prendre le pouvoir.
De plus, je suis en accord avec le fait qu’il faudrait revisiter notre mode de scrutin actuel. En ce moment, notre mode de scrutin permet à un parti politique avec moins de pourcentage de vote, mais avec un plus grand nombre de siège, de gagner contre un parti qui a été plus populaire, en considérant le nombre de vote. Le mode de scrutin proportionnel serait une bonne solution afin que le parti élu représente mieux le « peuple ».
Je suis tout à fait en accord avec le fait que le bipartisme doit faire sa sortie, mais il faut bien être réalistes: il est plus facile de dire que de faire! Les Québécois ont peur du changement et se sentent individuellement impuissants. Les humains en général ont peur du changement! Cela est évident, même aux États-Unis, où la population, le législatif, et l’exécutif sont toujours, depuis des années, divisés entre les Républicains et les Démocrates, ce qui fait entrave au progrès. Ces deux partis ont même, en octobre dernier, temporairement suspendu le gouvernement, car ils ne pouvaient pas s’entendre sur un plan fiscal! D’ailleurs, vous rappelez vous des manifestations de Wall Street? La vague du changement n’a pas été ressentie très fortement, malgré toute l’attention médiatique. Même les soulèvements collectifs ont de la difficulté à apporter une évolution dans la manière dont fonctionne le gouvernement. Pareillement, au Québec, les manifestations du «Printemps Érable» n’ont pas eu tant de répercussions: tout au long de cette campagne de 2014, nous n’avons entendu qu’un stricte minimum sur le sujet de l’éducation!
Je réalise bien que parler d’une manière aussi pessimiste donne l’impression de n’avoir aucun pouvoir politique, à part celui de «voter pour le parti le moins pire». Par contre, vous l’avez bien dit: il faudra éventuellement que les Québécois sortent du confort qu’apporte leurs vielles habitudes, afin de se débarrasser des partis qui n’apportent rien que le conflit, mais cela peut-il se faire de façon pacifique? Les récentes révolutions politiques violentes autour du monde rendent la réponse à cette question très ambigüe…
Je partage l’opinion de monsieur Brisson. Il était temps que quelqu’un ose dire ce que tout le monde pense tout bas! En effet, « on vote pour le moins pire », on agit comme si on n’avait aucun choix et puis on se plaint constamment des résultats. On se dit que voter pour un autre, c’est un vote perdu, mais c’est avant tout un vote qui va nous mener tranquillement au changement.
Les élections 2014, encore et plus que jamais, semblent uniquement basées sur notre volonté d’avoir un référendum ou non. Il y a tellement plus que cela, il y a tellement plus d’enjeux à prendre en considération! Et puis de toute façon, vous savez aussi bien que moi que référendum ou pas, la souveraineté est loin d’arriver. Alors arrêtons de se contraindre aux mêmes deux partis et osons la nouveauté.
Je partage le point de vue de monsieur Brisson. Il était temps que quelqu’un ose dire ce que tout le monde pense tout bas! En effet, « on vote pour le moins pire », on agit comme si on n’avait aucun choix et puis on se plaint constamment des résultats. On se dit que voter pour un autre, c’est un vote perdu, mais c’est avant tout un vote qui va nous mener tranquillement au changement.
Les élections 2014, encore et plus que jamais, semblent uniquement basées sur notre volonté d’avoir un référendum ou non. Il y a tellement plus que cela, il y a tellement plus d’enjeux à prendre en considération! Et puis de toute façon, vous savez aussi bien que moi que référendum ou pas, la souveraineté est loin d’arriver. Alors arrêtons de se contraindre aux mêmes deux partis et osons la nouveauté.
Le fameux argument sur la division du vote!
Je n’ai pas peur de l’avouer : Je vais voter CAQ et je crois que je fais le bon choix selon mes valeurs. J’ai souvent entendu tout au long de la campagne le fameux argument sur la division du vote. Je dis bravo (sarcastiquement) à toutes les personnes qui pensent ainsi! À quoi bon voter si vous aller voter pour un parti, dont vous nous partager pas les mêmes valeurs, seulement parce que vous ne voulez pas voir le parti opposé au pouvoir. Trop de personnes pensent ainsi et voilà pourquoi nous sommes, excuser moi l’expression québécoise, « pogné » avec deux vieux partis corrompus qui s’échangent le pouvoir depuis trop longtemps. Au moins, après le vote de lundi, je pourrais dire que j’ai voté pour mes convictions et mes valeurs, et je pourrais dire que je n’ai pas voté pour un des deux grands partis qui va continuer, excuser moi encore et excuser mon cynisme, à nous « fourrer ». J’espère voir un jour un parti tiers au pouvoir qu’il soit de la droite ou de la gauche peu m’importe… je ne veux voir que leur courage et leur ambitions.
Il est en effet temps d’arrêter ce petit jeu au Québec. On ne parle que du PQ et du PLQ alors que d’autres partis, moins connus, ont d’aussi bons, sinon de meilleurs projets et idées. Nous avons besoin de changement, la majorité des québécois en sont conscients, mais un gros problème demeure: nous n’avons pas le courage de voter pour un parti autre que les deux mentionnés précédemment.
Plusieurs se disent que ça ne donne rien de voter pour un de ces plus petits partis, car c’est sûr qu’il ne seront pas élus, et donc que c’est un vote perdu. Mais c’est faux! Arrêtons de voter pour le parti le moins pire des deux, respectons notre opinion et votons pour le parti qui respecte nos idées, peu importe lequel c’est!
C’est de cette façon que le Québec connaîtra de meilleures années, avec du changement!
Je crois qu’un système où le nombre de députés de chaque parti serait proportionnel au nombre de votes reçus permettrait d’établir un gouvernement beaucoup plus représentatif de la population. Présentement, il y a assurément beaucoup de partisans de petits partis tels que Québec Solidaire ou Option Nationale, par exemple, qui votent pour l’un des deux vieux partis, sachant que le parti représentant leurs réelles convictions ne gagnera pas. Avec l’instauration d’un nouveau système, ces gens pourraient être sûrs de ne pas «gaspiller» leur vote en optant pour un petit parti puisque leur vote contribuerait à augmenter le pourcentage de vote de ce parti. Cela inciterait probablement plus de gens à aller voter étant donné l’impact des votes sur les pourcentages.
Je crois qu’un système où le nombre de députés de chaque parti serait proportionnel au nombre de votes reçus permettrait d’établir un gouvernement beaucoup plus représentatif de la population. Présentement, il y a assurément beaucoup de partisans de petits partis tels que Québec Solidaire ou Option Nationale, par exemple, qui votent pour l’un des deux vieux partis, sachant que le parti représentant leurs réelles convictions ne gagnera pas. Avec l’instauration d’un nouveau système, ces gens pourraient être sûrs de ne pas «gaspiller» leur vote en optant pour un petit parti puisque leur vote contribuerait à augmenter le pourcentage de vote de ce parti. Cela inciterait probablement plus de gens à aller voter étant donné l’impact de vote sur les pourcentages.
Il est effectivement aberrant de constater qu’au Québec, un parti peut former le gouvernement en étant appuyé par moins de la moitié de la population. Notre mode de scrutin a sans le moindre doute besoin d’être révisé. Mais qui le fera? Même si j’aimerais plus que tout croire en ceux qui nous représentent, une partie de moi me ramène à la réalité et me rappelle que nos politiciens demeurent humains. Et un humain, ça prend goût au pouvoir. Le jour où un gouvernement proposera de mettre un terme au scrutin uninominal majoritaire à un tour, c’est qu’il aura mis de côté ses propres intérêts pour nous donner une meilleur démocratie.
D’un autre côté, le rôle principal d’un électeur réside dans l’exercice de son doit de vote, acte qui signifie d’appuyer le candidat du parti qui représente le plus ses idées. Ce devoir de citoyen perd tout son sens si la population québécois opte pour le vote stratégique. Notre système politique ne favorise peut-être pas l’émergence de plus petits partis, mais ça ne veut pas dire qu’ils n’existent pas. La pire erreur qui peut ainsi être commise, selon moi, est de renoncer à sa propre opinion pour qu’un autre parti ne se rende pas au pouvoir. Agir de la sorte va à l’encontre de la démocratie et ne fait qu’empirer notre système électoral qui, soyons honnêtes, n’est pas le plus juste et représentatif.
Effectivement, c’est aberrant de constater qu’au Québec, un parti peut former le gouvernement en étant appuyé par moins de la moitié de la population. Notre mode de scrutin a sans le moindre doute besoin d’être révisé. Mais qui le fera? Même si j’aimerais plus que tout croire en ceux qui nous représentent, une partie de moi me ramène à la réalité et me rappelle que nos politiciens demeurent humains. Et un humain, ça prend goût au pouvoir. Le jour où un gouvernement proposera de mettre un terme au scrutin uninominal majoritaire à un tour, c’est qu’il aura mis de côté ses propres intérêts pour nous donner une meilleur démocratie.
D’un autre côté, le rôle principal d’un électeur réside dans l’exercice de son doit de vote, acte qui signifie d’appuyer le candidat du parti qui représente le plus ses idées. Ce devoir de citoyen perd tout son sens si la population québécois opte pour le vote stratégique. Notre système politique ne favorise peut-être pas l’émergence de plus petits partis, mais ça ne veut pas dire qu’ils n’existent pas. La pire erreur qui peut ainsi être commise, selon moi, est de renoncer à sa propre opinion pour qu’un autre parti ne se rende pas au pouvoir. Agir de la sorte va à l’encontre de la démocratie et ne fait qu’empirer notre système électoral qui, soyons honnêtes, n’est pas le plus juste et représentatif.
Effectivement, c’est aberrant de constater qu’au Québec, un parti peut former le gouvernement en étant appuyé par moins de la moitié de la population. Notre mode de scrutin a sans le moindre doute besoin d’être révisé. Mais qui le fera? Même si j’aimerais plus que tout croire en ceux qui nous représentent, une partie de moi me ramène à la réalité et me rappelle que nos politiciens demeurent humains. Et un humain, ça prend goût au pouvoir. Le jour où un gouvernement proposera de mettre un terme au scrutin uninominal majoritaire à un tour, c’est qu’il aura mis de côté ses propres intérêts pour nous donner une meilleur démocratie.
D’un autre côté, le rôle principal d’un électeur réside dans l’exercice de son doit de vote, acte qui signifie d’appuyer le candidat du parti qui représente le plus ses idées. Ce devoir de citoyen perd tout son sens si la population québécois opte pour le vote stratégique. Notre système politique ne favorise peut-être pas l’émergence de plus petits partis, mais ça ne veut pas dire qu’ils n’existent pas. La pire erreur qui peut ainsi être commise, selon moi, est de renoncer à sa propre opinion pour qu’un autre parti ne se rende pas au pouvoir. Agir de la sorte va à l’encontre de la démocratie et ne fait qu’empirer notre système électoral qui, soyons honnêtes, n’est pas le plus juste et représentatif.
Je ne crois pas que le bipartisme soit une mauvaise chose. En effet, les programmes électoraux de nos partis ne conviennent pas à tous, et il me semble clair que certaines personnes n’arrivent pas à trouver de parti qui lui convienne. À ce moment-là, les deux seuls choix qui s’offrent, c’est de ne pas voter ou de voter contre le programme électoral qui soit le moins intéressant pour l’électeur. (Lorsque je dis intéressant, je veux dire qui convienne à ses valeurs et ce qu’il croit être nécessaire à la survie du Québec.)
Évidemment, puisque aucun parti ne plait à tous, que tous ont leur défauts et que les programmes électoraux changent d’élection en élection, il est normal, je crois, que le Québec vacille toujours entre deux partis. Mais cela est-il mal? Serait-ce mieux qu’un parti garde le pouvoir de façon majoritaire et que les opinions soit restreintes, pas toutes représentées? Je ne crois pas.
Il est effectivement aberrant de constater qu’au Québec, un parti peut former le gouvernement en étant appuyé par moins de la moitié de la population. Notre mode de scrutin a sans le moindre doute besoin d’être révisé. Mais qui le fera? Même si j’aimerais plus que tout croire en ceux qui nous représentent, une partie de moi me ramène à la réalité et me rappelle que nos politiciens demeurent humains. Et un humain, ça prend goût au pouvoir. Le jour où un gouvernement proposera de mettre un terme au scrutin uninominal majoritaire à un tour, c’est qu’il aura mis de côté ses propres intérêts pour nous donner une meilleure démocratie.
D’un autre côté, le rôle principal d’un électeur réside dans l’exercice de son droit de vote, acte qui signifie d’appuyer le candidat du parti qui représente le plus ses idées. Ce devoir de citoyen perd tout son sens si la population québécois opte pour le vote stratégique. Notre système politique ne favorise peut-être pas l’émergence de plus petits partis, mais ça ne veut pas dire qu’ils n’existent pas. La pire erreur qui peut ainsi être commise, selon moi, est de renoncer à sa propre opinion pour qu’un certain parti n’atteigne pas au pouvoir. Agir de la sorte va à l’encontre de la démocratie et ne fait qu’empirer notre système électoral qui, soyons honnêtes, n’est pas le plus juste et représentatif.
Il est effectivement aberrant de constater qu’au Québec, un parti peut former le gouvernement en étant appuyé par moins de la moitié de la population. Notre mode de scrutin a sans le moindre doute besoin d’être révisé. Mais qui le fera? Même si j’aimerais plus que tout croire en ceux qui nous représentent, une partie de moi me ramène à la réalité et me rappelle que nos politiciens demeurent humains. Et un humain, ça prend goût au pouvoir. Le jour où un gouvernement proposera de mettre un terme au scrutin uninominal majoritaire à un tour, c’est qu’il aura mis de côté ses propres intérêts pour nous donner une meilleure démocratie.
D’un autre côté, le rôle principal d’un électeur réside dans l’exercice de son droit de vote, acte qui signifie d’appuyer le candidat du parti qui représente le plus ses idées. Ce devoir de citoyen perd tout son sens si la population québécois opte pour le vote stratégique. Notre système politique ne favorise peut-être pas l’émergence de plus petits partis, mais ça ne veut pas dire qu’ils n’existent pas. La pire erreur qui peut ainsi être commise, selon moi, est de renoncer à sa propre opinion pour qu’un autre parti n’atteigne pas le pouvoir. Agir de la sorte va à l’encontre de la démocratie et ne fait qu’empirer notre système électoral qui, soyons honnêtes, n’est pas le plus juste et représentatif.
Il est effectivement aberrant de constater qu’au Québec, un parti peut former le gouvernement en étant appuyé par moins de la moitié de la population. Notre mode de scrutin a sans le moindre doute besoin d’être révisé. Mais qui le fera? Même si j’aimerais plus que tout croire en ceux qui nous représentent, une partie de moi me ramène à la réalité et me rappelle que nos politiciens demeurent humains. Et un humain, ça prend goût au pouvoir. Le jour où un gouvernement proposera de mettre un terme au scrutin uninominal majoritaire à un tour, c’est qu’il aura mis de côté ses propres intérêts pour nous donner une meilleure démocratie.
D’un autre côté, le rôle principal d’un électeur réside dans l’exercice de son droit de vote, acte qui signifie d’appuyer le candidat du parti qui représente le plus ses idées. Ce devoir de citoyen perd tout son sens si la population québécois opte pour le vote stratégique. Notre système politique ne favorise peut-être pas l’émergence de plus petits partis, mais ça ne veut pas dire qu’ils n’existent pas. La pire erreur qui peut ainsi être commise, selon moi, est de renoncer à sa propre opinion pour qu’un autre parti ne se rende pas au pouvoir. Agir de la sorte va à l’encontre de la démocratie et ne fait qu’empirer notre système électoral qui, soyons honnêtes, n’est pas le plus juste et représentatif.
Oui, oui, oui ! Je suis tellement d’accord, juste ciel ! Combien d’entre nous voulions nous « donner Legault » ou « voter avec nos têtes » mais nous sommes contentés de voter rouge ou bleu après un minutieux calcul de probabilités et une consultation abusive de sondages? Le bipartisme est un cercle vicieux qui doit être brisé et le mode de scrutin doit être réformé, oui et oui. C’est drôle, on dirait que je doute que ce sera durant les quatre prochaines années que cette réforme sera appliquée…Quelle agréable surprise toutefois de lire que 30% de la population confie son vote à un parti qui n’a pas encore été au pouvoir. On y arrive, gang.
Oui, oui, oui ! Je suis tellement d’accord, juste ciel ! Combien d’entre nous voulions nous « donner Legault » ou « voter avec nos têtes » mais nous sommes contentés de voter rouge ou bleu après un minutieux calcul de probabilités et une consultation abusive de sondages? Le bipartisme est un cercle vicieux qui doit être brisé et le mode de scrutin doit être réformé, oui et re-oui. C’est drôle, on dirait que je doute que ce sera durant les quatre prochaines années que cette réforme sera appliquée…Quelle agréable surprise toutefois de lire que 30% de la population confie son vote à un parti qui n’a pas encore été au pouvoir. On y arrive, gang.
Oui, oui, oui ! Je suis tellement d’accord, juste ciel ! Combien d’entre nous voulions nous « donner Legault » ou « voter avec nos têtes » mais nous sommes contentés de voter rouge ou bleu après un minutieux calcul de probabilités et une consultation abusive de sondages? Le bipartisme est un cercle vicieux qui doit être brisé et le mode de scrutin doit être réformé, oui et re-oui. C’est drôle, on dirait que je doute que ce sera durant les quatre prochaines années que cette réforme sera appliquée…Quelle agréable surprise toutefois de lire que 30% de la population confie son vote à un parti qui n’a pas encore été au pouvoir. On y arrive, on y arrive.