Pourquoi aborder un sujet comme la grève étudiante dans un blogue qui parle de bières? Parce que ce sujet, justement, ce n’est pas de la p’tite bière. Aussi, lorsqu’Arielle Grenier du Mouvement des étudiants socialement responsables (!) – invitée sur le plateau de Guy A. Lepage il y a quelques semaines – a dit que les étudiants pourraient absorber la hausse des frais de scolarité en coupant sur la bière… je l’ai pris un peu personnel. Je suis prêt à mettre de l’eau dans mon vin, mais pas dans ma bière!
Au fil des dernières semaines, j’ai entendu des arguments pro-hausse qui n’avaient aucun sens. Je suis personnellement prêt à écouter un argumentaire fondé, même s’il va à l’encontre de mes valeurs, mais il y a des aberrations que je ne suis pas prêt à encaisser sous le couvert des «deux côtés de la médaille». Je vous ai préparé un top 5 des pires arguments POUR la hausse.
5. Les autres provinces payent plus cher pour leurs études.
Depuis quand faut-il se fier sur les autres provinces? Pourquoi devrait-on élire un gouvernement provincial si nous pourrions simplement tous faire la même chose. Après tout, la réalité de l’Alberta, du Québec et de l’Île-du-Prince-Édouard : c’est la même maudite affaire! Si vous voulez indexer les éléments du Québec qui sont plus chers dans les autres provinces, alors il faudrait aussi baisser le prix de ceux qui sont plus chers au Québec qu’ailleurs. Tant qu’à dire des conneries…
4. Les étudiants devraient arrêter de chialer contre la hausse : ils ont droit à des prêts et bourses.
Premièrement, ce ne sont pas tous les étudiants qui ont droit à des prêts et bourses. Certains ont juste droit au prêt, certains n’ont rien du tout. À mon sens, un prêt, c’est aussi une dette. Ça ne rend pas les études plus abordables. Si je voulais, je pourrais débarquer chez Future Shop et m’acheter 10 000$ de matériel avec ma carte de crédit. Ces biens me seraient ainsi accessibles, mais pas nécessairement abordables. Il y a une nette différence entre la gratuité scolaire et l’accessibilité illusoire. Il est évident que les bourses permettent à des étudiants moins nantis de tirer leur épingle du jeu et j’en suis fort heureux. Mais il existe aussi des étudiants qui n’ont rien parce que leurs parents gagnent un salaire assez élevé, même si ces parents ne vont pas nécessairement utiliser leur argent pour aider leur enfant à étudier. De toute façon, quand on parle des prêts et bourses on passe à côté du débat. Les étudiants manifestent pour maintenir l’éducation à un prix raisonnable, pas pour râler contre les rares mesures sociales qui existent pour leur venir en aide.
3. C’est une hausse normale qui suit l’indexation du coût de la vie.
Je ne crois pas que l’éducation, comme la santé par exemple, devrait être considérée comme une dépense au même titre qu’un litre d’essence ou un pot de beurre de peanuts. Quand la Ministre Beauchamp dit qu’elle ne reculera pas parce que la hausse est une mesure prévue au budget, je n’arrive pas à la suivre. Elle prétend qu’on ne peut pas changer un budget alors qu’elle demande à tous les étudiants d’adapter le leur en fonction des caprices de son gouvernement. Si les frais de scolarité ont longtemps été gelés, c’est par choix. L’accessibilité à des études supérieures ne devrait pas être considérée comme un luxe.
2. Les étudiants devraient faire leur part comme tout le monde et arrêter de vouloir qu’on paye tout pour eux comme tous les gens de la «gau-gauche».
Mon premier réflexe serait de ne pas répondre à cet argument et de fixer le néant avec de la bave qui coule de ma bouche. Mais quand je vois tous les avantages et allègements fiscaux desquels bénéficient les gens les plus riches de la société québécoise, je n’arrive pas à comprendre comment on peut en arriver à demander aux étudiants de faire leur part. Comme si les étudiants étaient le plus gros fardeau de notre société et qu’ils parasitaient les coffres du pays comme d’insatiables sangsues. Vraiment, ça me dépasse. J’imagine que je suis juste un gauchiste qui ne comprend rien aux chiffres. Gérald Fillion, sauve mon âme!
1. Si les étudiants arrêtaient de s’acheter des iPhone, ils pourraient se permettre de payer plus cher pour leurs études.
Cet argument arrive #1 dans la liste de ceux que je ne suis plus capable d’entendre. Si c’est ça votre argument béton, je ne vous engagerais pas pour construire des viaducs. C’est absurde! C’est comme si je disais que je suis pour la peine de mort parce que certains criminels ont déjà pris des vacances dans le Sud. Un coup parti, les cartes d’autobus devraient aussi augmenter parce que plusieurs usagers ont des Nintendo Wii. Ce que les gens font avec leur argent, c’est leur affaire. Dans la réalité d’un étudiant comme dans celle du P.D.G. d’une grosse compagnie.
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Pour la petite histoire, je suis de retour aux études après avoir passé quelques années sur le marché du travail pour m’acheter des cochonneries comme un iPhone, des sushis et des bobettes griffées. J’en suis à ma dernière session (probablement à vie) et je ne serai conséquemment pas affecté par la hausse qui sera en vigueur à partir de cet automne. Mon choix d’appuyer le mouvement étudiant n’est donc pas égoïste. Je crois sincèrement que le gouvernement Charest est en train d’enfoncer ses mauvaises décisions des dernières années dans le fond de la gorge d’un groupe de la société qui aura déjà à essuyer les dettes d’une autre génération. Les québécois ont fini de faire le party et là on nous laisse les bouteilles vides pour qu’on essaie de se payer un projet de société.
En conclusion, pour vous faire oublier que ce billet n’a pas tellement rapport avec la bière, je rapplique avec Arielle Grenier et son superbe plan de couper deux bières par semaine pour se permettre des études. Moi, ce que je vous dis, c’est d’en boire deux de plus pour essayer d’oublier la facture du bilan Charest. Et gardez-en une pour pouvoir lever votre verre lorsque les étudiants auront gagné leur bataille.
Excellent votre billet.
Vous synthétisez et démontrez efficacement les principaux « arguments » en faveur d’une hausse des frais de scolarité.
C’est vrai qu’il y a probablement de bons arguments en faveur de la hausse. Mais quels sont-ils? Qui les véhicules ? Pourrions-nous tout simplement dire que les fondements sur lesquels repose la hausse n’existent tout simplement pas? Je crois bien que non, mais pourquoi ne sont-ils pas mis de l’avant ? La hausse ne serait-elle qu’une immense fraude comme le fut l’idéal du capitalisme (tout comme l’idéal du communisme dans un tout autre contexte) faussement édulcoré par les politiques keynésiennes, suivi par la le boom économique de la 2e Guerre et par la suite propulsé par la consommation qui s’en suivit ?
Rappelons que les années 80 auraient dû mettre fin à l’idéalisation du capitalisme, mais le crédit et son corolaire (l’endettement) compensèrent la perte du pouvoir d’achat des consommateurs: un respirateur artificiel en attendant de trouver une solution viable.
Mais si le crédit en a appauvri plusieurs en leur permettant de maintenir leur niveau de consommation sans nécessairement avoir besoin de revendiquer de meilleurs salaires, il en aura enrichi d’autant plus une minorité qui a fait croire (persuader plus ou moins facilement) à l’augmentation globale de la richesse, tandis que cette augmentation ne représente en fait que les miettes d’un gros gâteau que se partage la minorité. La majorité survit avec le crédit et les miettes.
Le gâteau grossit donc, les miettes augmentent alors, mais demeurent tout de même des miettes! La plupart des mouettes n’auront jamais accès au gâteau tant convoité. mais le gâteau rempli tout de même sa fonction d’entretenir le rêve d’y goûter un jour – et de là sa pertinence. C’est la carotte de l’âne. Sommes-nous tous si bêtes ?
La hausse des frais de scolarité s’inscrit dans la même logique de marchandisation: c’est le crédit privé qui permet au gouvernement de proposer une hausse que la population ne peut se payer sans qu’il y ait trop d’opposition – voire même discorde – au sein de la population. Mais le crédit privé n’a pas toujours été aussi accessible et donc envisagé comme solution de rechange. Sans cet outil, la hausse des frais de scolarité ne serait tout simplement pas envisageable, tout comme le fut la diminution des acquis sociaux sous les Gouvernements Reagan et Thatcher (années 80).
Les politiques sociales des Trente Glorieuses, dont le droit à l’éducation qui y est issu, sont en fait des concessions faites par l’occident en réaction au socialisme de l’est: édulcorer le capitalisme et tempérer les excès du libre marché.
La fin de la guerre froide et la chute de l’URSS délia progressivement la retenue qu’avait l’occident envers le libre marché pour lui donner plein gaz en réduisant peu à peu les mesures sociales héritées de la période de séduction (New Deal avec Roosevelt, keynésianisme, Trente Glorieuses d’après-guerre), qui n’avait jusqu’alors jamais montré ses vraies couleurs, ses vraies dents. La réelle « menace » socialiste étant alors une époque révolue à partir des années 1990, le champ est libre pour le néo-libéralisme pur concrétisé notamment par la tentative de hausse des frais de scolarité dont nous sommes présentement témoins (n’oublions pas la première au début des années 1990, tout juste après la chute de l’Union soviétique).
Mais c’est que j’écris un roman ici! Je continuerai sur mon blogue…
En attendant, j’ai plusieurs sources pour appuyer vos arguments. Le texte que je vous propose est articulé sur les thèmes de la juste part, la bonification des bourses, les bas frais de scolarité québécois, le droit à l’éducation et la gestion des finances du gouvernement québécois.
http://simoncrepeault.blogspot.com/2012/02/comprehensible-la-greve-etudiante.html
Merci de contribuer au débat.
2. Les étudiants devraient faire leur part comme tout le monde et arrêter de vouloir qu’on paye tout pour eux comme tous les gens de la «gau-gauche».
Comme universitaire je paye en impot pour ceux qui ont un DEP un DEC ou pas de diplome ….
Ca coute des $$ forme ces gens la aussi … et oui ca represente aussi un investissement par rapport a pas de diplome.
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1. Si les étudiants arrêtaient de s’acheter des iPhone, ils pourraient se permettre de payer plus cher pour leurs études.
Ca rejoint le texte d’Andre Pratte de ce matin …
Moi c’est un aspect que je trouve les plus curieux … on dirait qu’on a seulement des purs esprits qui vivent d’amour et d’eau fraiche sur voir.ca ou dans les medias …
On evoque les depense des etudiants …. mais on semble pas trop savoir quoi dire sur celle des citoyens de maniere plus generale. On dirait que les gens veulent nous faire pleurer avec les impots comme si les citoyens allaient tous couper dans le pain et le beurre …
J’ai l’impression que les gens ont de la difficulte a trouver des exemples d’achat je vais vous aider …
Vetement dispendieux , soulier quand on a 8 paires , bijoux … personne va chez suzy chez pas quoi , les ailes de la …. ( ces a titre illustratif pas de la pub ) on des chandails qui coute 100$ et plus acheter au quartier chez pas quoi … avec l’hotel et tout le tralala …
Personne va dans les spa ou meme ont un spa ?
Des gros achat comme un nouveau set de sofa ou de divan alors que l’autre etait ben correct mais on aime plus la couleur de l’autre … fak on le met gentiment au vidange …
Refaire sa cuisine pour mettre un ilot ou l’agrandir …
Mettre un gazebo …, un wanabago … une tente roulotte qui se retracte …
l’ecole prive a 3500 tune par annee …
Et pour les monsieurs j’y revient des outils … des tas d’outils …
Vous connaissez pas de voisin qui font des achats niaiseuz … de mononcle … de beaux frere … de belle mere … votre cousin … un gars au bureau ?
Faites un liste de vos achats ou de ceux de vos proches et peut etre qu’on va trouver que c’est pas mal plus niaiseux que ce que des etudiants peuvent acheter.
Est-ce que je suis la seule personne a connaitre du vrai monde ?
Des fois j’ai l’impression que je parle a des robots ? Le site est gere a partir de mars ?
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Je vais amener la discussion dans le pratico pratique d’une hausse d’impot …
Autre aspect 200 millions ca fait tres tres naivement … pour 8 millions de quebecois … 25 $ par annees et donc un gros 50 cents par jour en terme d’impot je sais pas …
mais disons que c’est difficile de dire qu’une famille avec un revenu de 75000 va devoir couper dans le pain et le lait …
@Ian, j’ai sincèrement l’impression que vous n’avez pas compris mon texte. Relisez-moi et relisez-vous par la suite. Vous semblez m’accuser d’être contre les étudiants alors que c’est tout le contraire.
« @Ian, j’ai sincèrement l’impression que vous n’avez pas compris mon texte. Relisez-moi et relisez-vous par la suite. Vous semblez m’accuser d’être contre les étudiants alors que c’est tout le contraire. »
J’ai pas dit que vous etiez contre les etudiants, c’etait des ajouts. Je suis d’accord avec votre propos.
Probablement que mon commentaire pouvait avoir l’air de ce que vous evoquez.
Mais, inquietez vous pas … si j’ecris c’est que j’ai lu avec attention tout le texte et les commentaires.
Peut etre que je vais ajouter une explication.
Pour 2. Je crois qu’on evoque pas assez et c’est pour cela que je me fais un plaisir de l’evoquez a nouveau que les etudiants universitaire vont payer de l’impot un jour et vont contribuer a la formation de ceux qui ont un DEP ou un DEC.
Car quand on evoque le « vrai monde » qui paient pour les universitaire j’imagine qu’on fait reference … a ceux qui ont un autre diplome …
Pour 1. Je disais votre texte etait relie a des remarque d’Andre Pratte … vous etes disons aux antipodes …
ensuite je crois qu’on semble avoir de la difficulte a faire un inventaire des depenses des citoyens (autre que le etudiant …) …
On revient toujours sur les connexions a l’internet … les iphone … le fait d’avoir un ordinateur …
Je regard autour de moi et j’ai l’impression que les depenses des menages ce font aussi sur ben d’autre affaires …
un cave a vin … change sa piscine du chlore au sel …
D’accord, je comprends. Et de grâce, cessez de me comparer avec André Pratte. Le seul point en commun que j’ai avec cet homme, c’est que j’ai un pénis moi aussi.
Je vais être vite pour ma réponse et je vais présenter un peu des arguments pour la hausse:
1) D’après ton texte j’ai l’impression que tu n’as jamais payé d’impôt (ou faire une déclaration par toi même dans ce sens). Premièrement, il y a beaucoup de manèges québécois ne paient pas d’impôt (par leur faible niveau de revenu) et il y a d’autres qui évadent l’impôt (ceux qui travaillent en argent comptant), sans compter les assistés sociaux et autres. Je suis parfaitement en accord qu’il ne faut pas faire payer ceux qui sont plus démunis pour le recueil d’impôt, cependant, à cause de notre système actuel, c’est les personnes qui gagnent plus de 35k qui vont payer plus d’impôt (en terme de pourcentage) et qui vont contribuer, aux programmes sociaux. Je vous cite mon exemple personnel, je fais environ 50k par année et 35% de revenu sont payés en impôts, assurance chômage, et autres programmes sociaux. De plus, je dois débourser plus que les étudiants pour les transports en commun et je dois planifier mon retraite alors je n’ai que 25 ans, en plus de toutes les autres dépenses que je dois assumer (je n’ai même pas de véhicule et j’arrive à épargner juste environ 1k par mois). Tout cela pour dire que les fardeaux fiscaux sont déjà trop lours au Québec et une nouvelle taxe ne nuira que de contribuables ordinaires comme moi, et cela nous pousse à sérieusement de songer déménager ailleurs.
2) l’éducation supérieure est un privilège et non un droit, particulièrement les études universitaires. J’ai fait mes études en emprutant les prêts, mes parents ont contribué 0$ pour payer mes frais et je me suis sorti avec aucune dette après mes études, car je gère mes finances personnelles avec prudence (aussi je travaille). Il est vrai que mes frais scolaires n’étaient pas si élevés, mais il faut dire que le salaire minimal dans le temps n’était pas 9.75$ non plus, il était plutôt 7.75$. On a déjà là une augmentation d’environ 20% de revenu pour ceux qui veulent prendre un emploi. Dans mon temps le prêt-bourse n’est pas si boni que cela non plus, tout revenu compte (maintenant est ceux qui dépassent 6000$/année). Moi je n’ai qu’eu 6000$ de bourse sur un prêt de 30000$ (et je dois rembourser certaine de ces bourses après car justement, mon revenu annuel dépasse 10000$).
3. Les frais de scolarité accumulés peuvent servis pour déduire ton revenu (puis c’est accumulable d’une année à l’autre) à 100%, en plus des intérêts payés sur ton prêt. Donc cela veut dire 100% de ton »investissement » pour l’université tu vas les avoir en forme de retour d’impôt, c’est une chose que les étudiants ne voient pas. Donc moi la première année que j’ai commencé à travailler je n’ai payé que 1000$ d’impôt, justement à cause de frais scolaire accumulés en forme de crédits. Bien sûr, si tu comptes à quitter le Québec après tes études tu peux en bénéficier moins ces avantages fiscaux.
Je suis d’accord avec certains étudiants pour dire que la hausse de 75% sur 5 ans est un peu brutale et injuste, mais ne pas augmenter est aussi injuste pour les autres contribuables qui payent vos études. En paralysant les routes et le fonctionnement de certaines institutions ne va pas aider vos causes non plus. Je crois qu’un compromis devrait être considérés par les deux parts, soit une augmentation lente et étalées.
Avant de se prononcer pour ou contre cette question ardue, il faut voir les deux côtés de choses. Vous ne voyez que les méfaits de cette hausse mais vous ne constatez pas toutes les autres mesures que vous avez déjà pour en bénéficier (plus de frais = plus de crédits d’impôt = plus de retour d’argent une fois au marché de travail).
@ronny
le principe de base c’est que le gouvernement doit faire le ménage chez eux avant d’aller piger chez une classe sociale déjà pauvre. Il n’a juste pas la légitimité pour imposer ce genre de mesure.
si on payait pas trente pour cent de plus qu’en ontario pour les travaux, si le gouvernement ne dépensait pas deux cent quarante millions de dollars en tableaux blanc interactifs pour faire plaisir à un ami et si les recteurs ne recevaient pas des millions en prime de départ, il n’y en aurait pas, de grève.
« D’accord, je comprends. Et de grâce, cessez de me comparer avec André Pratte. Le seul point en commun que j’ai avec cet homme, c’est que j’ai un pénis moi aussi. »
effectivement …
Je le referai plus …
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Maintenant pour … Ronny
13 mars 2012 22h52
Je suis un lecteur meticuleux et il me semble que tout d’abord c’est un copier colle d’un message que j’ai deja lu. Je l’ai meme deja lu sur voir.ca dans un autre sujet il me semble.
C’est pas beau de preter des intention et je sais que de reploguer tel quel son message ici et la est une pratique courante chez certains blogueurs actifs … l’actualite est disons cyclique par moment … et certains trouvent que c’est plus simple …
Par contre, votre message Ronny auquel je vais repondre me fait penser sur le ton et la forme a ces courriels ( je dis pas que ces votre cas et par bonte d’ame je laisse le benefice du doute) qui avait ete envoye au club des ex ( manipuler les courriels du club des ex … fallait y penser … ) avec des generalites ici et la …
Ici on voit de la generate, mais aussi de la nuance, et un exemple type parfait … et des
« cela nous pousse à sérieusement » ( il parle au nous ?)
Et puis on termine sur
« Avant de se prononcer pour ou contre cette question ardue, il faut voir les deux côtés de choses »
Un peu comme le ferait une infopub ou un publi reportage …
Mais je vais te repondre tout de meme Ronny …
—
(1)
» l’éducation supérieure est un privilège et non un droit »
Mais bien sur Ronny …
C’est sur que si on decrete ca de meme Ronny … ca change tout …
Tient moi je decrete le contraire …
Car on m’a deja dit que ce qui est amener sans preuve peut etre refuter sans preuve …
—
(2)
« est aussi injuste pour les autres contribuables qui payent vos études »
Non c’est pas injuste Ronny car
La realite c’est que les universitaires vont en retour payer les etudes des autres contribuables.
Comme universitaire je paie pour les DEC et DEP … meme des etudiants en technique policiere qui vont pouvoir aller tapocher sur les etudiants l’an prochain et qui pourront ensuite commencer plus tot a accumuler des avoir que ces memes etudiants … car aussi un DEP ou un DEC ca coute cher a l’etat et donc Ronny par soucis d’equite je propose qu’on fasse payer a tous le vrai cout peut etre qu’on va redecouvrir les vertus de l’impot …
—
(3)
« D’après ton texte j’ai l’impression que tu n’as jamais payé d’impôt »
Reponse courte Ronny … ne devenez pas voyant …
J’ai termine mes etudes depuis un certains temps, mais meme les etudiants sont considere au fin d’impot. Par exemple, meme les prestigieuses bourse de doctorat de recherche et qui sont tres difficile a obtenir sont imposables par revenu Canada.
Mais je vais bien sur pleurer sur ton sort Ronny car 25 ans, ce qui semble sans personne a charge, c’est sur que c’est une condition difficile … et on le souhaite a personne, c’est bien sur plus que ce que font il me semble 80% des contribuables ( on me corrige si ‘ai tort) et pratiquement le double que les bourses de doctorats prestigieuses, mais bien sur Ronny faire avance les connaissances c’est pas un « vrai travail » … et assurement votre condition est difficile qui explique votre futur depart du Quebec …
—
(4)
« , et cela nous pousse à sérieusement de songer déménager ailleurs »
qui parle au nous ?
Mais bon voyage tou de meme Ronny …
J’ai deja vecu a l’etranger, car tu sais Ronny les voyages forment la jeunesse, … il y a des tres beaux endroits Ronny … tu vas vivre une tres belle experience a moins que tu choisisses une place platte … mais bon …
(Cela me fait penser aux franc tireur une entrevue avec Jacques Parizeau il me semble et repondait a un jeune qui comme vous qui evoquait s’en aller … Il a repondu « faut que jeunesse se passe » …)
Le monde est grand et on vous souhaite l’europe, l’asie, … et un peu moins je sais pas Hamilton ou je sais pas Joliette ( rien contre Joliette … 2e degre )
@Ronny : Vous me reprochez de ne regarder qu’un côté de la médaille, mais vous faites exactement la même chose avec l’autre côté. Après tout, n’est-ce pas là l’idée d’un débat que d’avoir des intervenants qui présentent des arguments pour marquer leur position? Je connais les contre-arguments et je suis en désaccord avec 90% ceux-ci. L’autre 10%, celui qui fait du sens, n’arrive tout de même pas à justifier la hausse du gouvernement Charest. Il y a probablement des bons côtés dans les deux partis (sinon, il n’y aurait pas de débat), mais je n’accepterai jamais qu’un gouvernement aussi désorganisé, qui ne cesse d’étouffer les scandales en période pré-électorale, refile une partie de sa facture aux étudiants sous prétexte que «ça fait longtemps que ça aurait dû être fait».
Vous parlez de l’argument des « deux bières » à couper et des « iPhones »; il m’horripile tout autant que vous. Je m’y suis attaqué (j’ai plus précisément répondu à M. Pratte) pour le démonter. Je vous invite à y jeter un œil (c’est la dernière partie du billet) : http://lamargedegauche.wordpress.com/2012/03/13/andre-pratte-contre-la-hausse-des-droits-de-scolarite-pour-la-gratuite-scolaire/
En quelques mots : cet argument-là, il justifie 10 fois plus l’établissement de la gratuité scolaire que la hausse des frais de scolarité.
Je pense aussi que la question des droits de scolarité, c’est essentiellement une question de valeur. Ce n’est pas une question de chiffre, pas une question d’argent. Fondamentalement, les deux partis ne s’entendent pas sur le rôle et le sens que l’on doit donner à l’éducation : est-ce un droit que l’on doit garantir à tous (comme les soins de santé) ou plutôt un investissement personnel que la collectivité n’a pas à faciliter?
Les arguments pro-hausse se réclamant de la valeur « l’éducation est d’abord un investissement personnels », je les trouve faibles, mais je les respectent : ils sont honnêtes. Ceux qui soutiennent que la hausse est financièrement nécessaire, je les trouve franchement malhonnêtes parce que c’est tout simplement faux. Faire croire qu’on veut bien considérer que l’éducation est un droit, mais qu’on ne peut pas se permettre de la payer, c’est de la pure rhétorique paternaliste. C’est de la poudre aux yeux destinée à cacher la valeur qui motive réellement la hausse, et ça, c’est répugnant.
Lorsque tout cela sera réglé, on pourras s’attaquer au vrai problème de l’accession aux études supérieurs, le décrochage de milliers d’étudiants défavoriser et peut etre qu’à ce moment nous pourront réduire le nombre d’analphabète qui oscille autour de 50 % depuis les années 60….J’ai hate qu’on parle aux noms des vrais pauvres.
Bravo aux étudiants qui contestent les frais de scolarité et SVP CESSEZ de regarder la minorité des étudiants bien nantis car ceux-là nuisent aux autres.
J’ai parti avec d’autres administrateurs une fondation pour les étudiants car venant d’une région éloignée il n’y a qu’un petit Cegep .Les autres cours DEP techniques universités sont des frais plus élevés pour étudier.
Loyer nourriture équipement livres déplacements etc.
Ces étudiants bénéficient de notre aide car sans notre Fondation ils ne pourraient faire leurs études.Tous les étudiants ne sont pas admissibles .Évidemment qu’on étudie leurs besoins et aussi comment leurs parents gagnent par année.
Nous contribuons à l’instruction de ces étudiants en fonction des montants qui leur manquent.Sans notre aide, ces étudiants ne pourraient faire leurs études.
On note une diminution pour l’université.De plus en plus , les étudiants renoncent à faire des études supérieures.DEP techniques sont notables mais l’abandon des universités quand un étudiant veut y accéder est en baisse.
Un autre point: plusieurs parents ne paient pas les études.La classe moyenne s’appauvrit , les parents ont de la difficulté à joindre les 2 bouts et ces étudiants n,ont aucun prêt et bourses.Que font ces étudiants? Plusieurs abandonnent , vont travailler dans des usines .Nous sommes dans la vraie réalité.
@ Ronny (et généralement à tout le monde)
Point no.3
« Donc cela veut dire 100% de ton « investissement » pour l’université tu vas les avoir en forme de retour d’impôt, c’est une chose que les étudiants ne voient pas. »
Au contraire, les étudiants le voient et constatent que ce n’est que de la poudre aux yeux. Je crois plutôt que ce sont ceux qui se laissent berner par ces attrapes qui ne voient pas que c’est un leurre, une pilule dorée. Ce n’est pas si simple que ça. (voir également d’autres attrapes: http://bit.ly/znre8T )
Je vais attirer votre attention sur quelques effets pervers reliés aux crédits d’impôt.
1. Le crédit d’impôt ne résout en rien le problème suivant: Au moment de payer ses études ET le nécessaire pour vivre pendant toutes ces années (le cégep s’y ajoutant également), l’étudiant qui n’aura pas accès aux bourses (72% n’y ont pas accès) et dont la famille ne peut contribuer au paiement des études, aura recours à l’endettement privé (s’il réussit à trouver du crédit privé).
Bien sûr, l’endettement privé coûte des intérêts dès le moment de l’emprunt. Ceci à pour effet de hausser le prix réel des études, mais pas pour tout le monde: seulement pour ceux qui n’avaient pas la liquidité (l’argent cash) pour se payer des études au départ. Est-ce que c’est juste de faire payer plus cher aux moins nantis? Non.
Les crédits d’impôt (bien que transférables, demeurent non remboursables) ne pouvant être avantageusement demandés PENDANT les études, ce n’est qu’après plusieurs années après avoir contracté le prêt (et donc plusieurs années à payer des intérêts – et comme nous le verrons plus loin – ce sont, selon le cas, les étudiants ET le gouvernement qui paient ces intérêts. On parle ainsi d’endettement des individus et ET de l’État, donc d’endettement collectif) que les crédits d’impôt peuvent être réclamés. Vous direz que cette situation ne s’applique qu’à ceux qui contractent des prêts. Vous avez raison, mais ce qui suit porte le problème à un niveau bien supérieur au simple problème de la hausse des frais de scolarité.
2. À qui profite cet endettement privé? Aux banques. Mais il y a pire! Les « prêts » du gouvernement (l’aide financière) sont également consentis par les banques. Le gouvernement ne fait que garantir le remboursement.
Alors, les étudiants ET le gouvernement paient des INTÉRÊTS aux banques privées (et d’autant plus avec la hausse des frais de scolarité), pour fournir de la main-d’œuvre, en grande partie au privé, d’autant plus avec les politiques néo-libérales de désintégration progressive de l’État et le recours à la sous-traitance ! (c’est ça le problème de la marchandisation et l’instrumentalisation de l’éducation. Voir à ce sujet: http://bit.ly/xMNeTH ).
Qui sont ceux qui profitent des intérêts payés aux banques par les étudiants les moins nantis et le gouvernement? Les actionnaires de banques (bon, c’est vrai, les caisses populaires ne sont pas des banques). Qui sont ces actionnaires? Ceux qui ont de l’argent à investir. Qui sont ces investisseurs? La question n’est pas tant de savoir qui sont-ils, mais bien à savoir: ont-ils, eux, besoin d’emprunter (et donc payer plus cher, considérant les intérêts) pour permettre à leurs enfants d’aller à l’université? Leur « perte » résultant de la hausse des frais de scolarité se résumerait-elle à une baisse de leurs placements retirés pour financer ces études, alors que cette baisse de placements sera de toute manière compensée en partie par le rendement qu’offrent notamment les banques à leurs actionnaires ? Le portrait est grossier, mais résume bien la situation actuelle d’écart grandissant entre riches et pauvres.
Donc, les crédits d’impôt dont vous parlez, Ronny, sont une mince consolation face à l’enrichissement disproportionné qui profite à une minorité. Et quand on réalise que la hausse des frais de scolarité a des impacts qui dépassent de loin les simples questions des crédits d’impôt, c’est à ce moment qu’on remet sérieusement en question la légitimité de ces hausses, car elles s’inscrivent dans une logique de privatisation des profits et de socialisation des pertes. Nous avons tous entendu ce concept maintes et maintes fois, mais avons-nous réellement compris toute l’ampleur de ce que ça signifie ?
EN FIN DE COMPTE, les crédits d’impôt servent de LUBRIFIANT pour faire entrer de TROP GROSSES CHOSES dans le derrière de la population qui elle, s’excite et consent au lubrifiant, mais pas au… gros morceau: Un grand respire, et hop ! On fait notre juste part, on sera récompensé plus tard !
On regrette peut-être, mais là c’est trop tard, c’est déjà fini ! Le comble, c’est que certains ne regrettent pas et finissent par aimer ça ! Ils tentent alors de convaincre les autres d’essayer à leur tour, soit en les culpabilisant d’être fermés d’esprit ou de n’y rien comprendre (l’incompréhension de ça ! Ont-ils peut-être raison?), soit en ayant comme justification que le gouvernement fournit de toute manière du TRÈS bon lubrifiant. Cette réaction évacue par le fait même le but premier dudit lubrifiant: faire passer en douceur ce qui ne passerait pas autrement !
Voilà donc ce que j’en pense des crédits d’impôt: ils sont utiles, mais leur utilisation peut être très perverse.
Cher Pierre-Luc, j’aime bien le titre de votre billet. Certains de vos arguments sont décevants toutefois. En effet, vous ne convaincrez pas ceux nombreux qui regardent autour d’eux plutôt que seulement dans leur verre de bière avec des arguments tels:
1) On n’a pas besoin de se comparez à nos voisins ( autres provinces) pour établir si nous avons les bons objectifs et que nous utilisons des moyens raisonnables pour les atteindre avec les contraintes finacières et économiques auxquelles pourtant aucune société n’échappe…même pas le Québec. Aucune société ne peut vivre et réussir dans un vase clos ;
2) Les étudiants manifestent pour maintenir l’éducation à « un prix raisonnable ». Or, justement quel est ce prix raisonnable ? Ce que je comprend c’est que les étudiants on bénéficié d’une baisse de prix année après année en dollars constants depuis 1968 ! Le prix raisonnable est-il de maintenir encore cette baisse de prix pendant des années alors que les contribuables font face à des augmentations de prix régulièrement depuis 1968 ?
3) Pour vous l’éducation n’est pas une dépense « comme la santé par exemple » . Wow ! Donc, nous devons accepter de payer toujours plus pour rester en santé, sinon en vie, mais l’éducation est au-dessus de ça et ne devrait pas obéir aux lois économiques… Vraiment pas convaincant Pierre-Luc.
4) Non, les étudiants ne sont pas un fardeau mais ils ne sont pas « sacrés » au point où tous le monde paient toujours davantages mais pas eux au motif d’un droit tout aussi « sacré » à l’éducation.
5) Malheureusement pour les étudiants et aussi pour la société les besoins et les attentes des gens pour des biens et des services de toutes sortes sont insatiables. Donc, personnes, dont les étudiants, ne veut faire la moindre concession et payer « une plus juste part ». Pas dans ma cour ! On connait la réaction car ce n’est pas en fait un argument; les étudiants tout commes des grévistes veulent imposer leurs attentes avec un rapport de force et reporter le fardeau sur d’autres qui malheureusement pour eux n’ont pas le même pouvoir.
6) C’est bien mal parti pour les étudiants je crois de tenter de nous convaincre que nous devrions payer plus pour eux pour qu’ils continuent à payer toujours moins avec un gel des coûts;
Je vous quitte avec une pensée brassicole en vous invitant justement à regarder le clip « L’impôt pour les nuls » mettant en vedette des buveurs de bières ceci sans aucunement suggérer que vous êtes dans le premier groupe mais bien dans le second selon vos propres dires.
Mon cher Jean Allard. Avant de démolir mes arguments, vous devriez vous assurer de bien les avoir interprétés.
1) Je n’ai jamais dit que le Québec devait rester en vase clos. Je soutiens simplement qu’une comparaison avec les autres provinces ne devrait pas être un argument suffisant pour justifier une décision.
2) Soyons clair, les frais ne baissent pas. Ils sont proportionnellement moins élevé qu’à l’époque, si nous nous fions aux salaires. Cette réalité est due au gel des frais de scolarité que j’ai toujours approuvé, toujours selon la logique que je considère l’éducation comme une richesse qui doit être rendue le plus accessible possible. Les étudiants ne cherchent pas à établir le seuil raisonnable; le gouvernement non plus. Je pense que si Mme Beauchamp ouvrait la discussion, ce qu’elle s’entête à ne pas faire depuis le début des manifestation, nous pourrions probablement en arriver à un juste milieu qui plairait aux deux groupes.
3) Relisez ma phrase. «Je ne crois pas que l’éducation, comme la santé par exemple, devrait être considérée comme une dépense». Je dis que l’éducation ne devrait pas être vue comme une dépense… de la même façon que la santé ne devrait pas l’être. À force de vouloir me contredire, vous en perdez votre latin.
4) Qui a dit que les étudiants étaient sacrés? Certainement pas moi. S’ils l’étaient, peut-être que le gouvernement arrêterait de s’en «sacrer»!
5) Vous me reprochez de tenter de définir un seuil juste pour les frais de scolarité alors que vous faites exactement la même chose en sous-entendant que les étudiants ne paient pas une juste part. Si vous croyez qu’il est impossible de maintenir le gel des frais ou même de migrer vers une réelle gratuité scolaire, alors c’est votre problème. Il y a des gens qui y croient. Certes, il faudra couper ailleurs… et c’est le cas pour chaque décision budgétaire. Quand on donne plus à gauche, il faut donner moins à droite et vice versa (et je ne fais pas allusion au spectre politique gauche-droite).
6) Vous ne portez pas les mêmes lunettes que moi. Le mouvement prend de plus en plus d’ampleur. Je ne vois pas pourquoi ça pourrait être mal parti. Je comprends votre position et vos souhaits, mais ne transformez pas vos illusions en allusions pour la beauté de la rime.
Sans rancune. Merci d’avoir participé au débat, même si je crois que nous ne pourrons malheureusement pas nous entendre sur cette question complexe.
6)
Vous avez raison sur votre phrase sur les dépenses de santé, elle était susceptible de deux sens. Pour l’essentiel toutefois vous en êtes à une question de croyance dans la Cause « des gens qui y croient ». Vous êtes un idéaliste ce qui est parfait pour étirer agréablement quelques bières devant un feu de foyer mais je voudrais vous voir établir avec chiffre à l’appui où il faudra « couper ailleurs »… Vous faites une démonstration éloquente que vous voulez que les autres écopent à votre place.
Je boirai Pierre-Luc une verre de vin surtaxé ce soir à votre santé mais pas à votre Cause !
« …je voudrais vous voir établir avec chiffre à l’appui où il faudra « couper ailleurs »… »
extrait de la récente chronique « l’exercice du pouvoir », de josée legault:
« On augmente les droits de scolarité pour tirer des étudiants ce qui reviendra à 190 millions de dollars, mais on met 240 millions sur des tableaux dits intelligents et dont l’achat profite en bonne partie à un entrepreneur membre de la grande famille libérale. »
as-tu d’autres questions, jean allard?
Bel exercice « budgétaire » Monsieur le Chasseur: une citation de la porte parole officieuse de l’opposition qui fait dans le sous-entendu fielleux avec en plus un pseudonyme. Très courageux et très convaincant. Vous nous direz à quelle page et ligne et surtout les noms des bénéficiaires, et leur « commissions respectives ». Evidemment ces « tableaux intelligents » ne serviront à personne dans la société et personne n’en souffrira, sauf bien sûr le « membre de la grande famille » qui sans nul doute doit faire un profit de 190 M/240m.
J’ai pas d’autres questions pour vous M. Le Chasseur mais une suggestion p.e. d’arrêter le chantier du Chum qui sûrement enrichit un autre entrepreneur pour le manque à gagner si jamais il manque quelques millions à l’équation ou encore quelques chantiers routiers ici et là.
ya aucun sous-entendu, jean! c’est du domaine public. le nom du libéral en question est martin daraiche. check it out!
par contre, toi, tu sembles sous-entendre que des gens « souffriraient » si on annulait la commande de tableaux intelligents… peux-tu élaborer là-dessus stp?
je suis content de t’avoir aidé à résoudre ce problème de budget, jean. vas-tu maintenant appuyer toi aussi les étudiants et militer contre la hausse des frais de scolarité?
C’est pas lui le pseudonyme, c’est vous Monsieur. Vous évitez la vrai question en suggérant que l' »ami » récolte ce qui est suffisant pour couvrir le 190 M… ce qui est ridicule et vous le savez. De plus, s’il est nécessaire de vous expliquer ces « tableaux » doivent j’imagine viser à donner un service ou une utilité à des membres de la société à moins d’être totalement cynique. Nul besoin d’épiloguer sur la valeur sociale ou autre de ce service car le vrai débat c’est que ces bénéficiaires perdront (ou « souffriront » de ) de la perte du service ou de l’équipement pour que d’autres gagnent c-a-d les étudiants. C’est de l’arbitrage social et budgétaire.
Voilà un débat qui serait intéressant. Comme dit Pierre-Luc où coupe t-on ailleurs ? Soyez sérieux plutôt que démagogue. Pa exemple, devrait-on augmenter les frais de garderies selon le revenu, devrait-on augmener la taxe de vente, devrait-on augmenter les impôts ? ou justement « couper » mais quoi ? L’assurance médicament ? Le budget de fonctionnement des ministères?
Si vous me répondez à ce niveau je poursuivrai p.e la discussion mais si vous continuez dans l’allusion ou le sophisme et je bien je vous laisserez à vos convictions et à votre visage couvert M. Le Chasseur.
salut jean.
sans blague, moi je couperais vraiment dans les tableaux blancs interactifs à deux cent quarante millions de dollars. je crois sincèrement que laisser les frais scolarité où ils sont est un bien meilleur investissement pour le québec que de tels gadgets.
mais, magnanime, je laisse le gouvernement choisir lui-même quel gaspillage endiguer. s’il préfère diminuer les ristournes à don corleone, libre à lui.
Puisque le débat semble glisser vers «qu’est-ce que nous devrions couper dans la société», je vais y aller de deux idées que j’aime défendre :
– L’industrie de la corruption. Quand nous allons payer nos routes au même prix du km que les gens qui ont des bons dirigeants, je vais peut-être me montrer moins réticent à participer à cette grosse caisse collective qui est gérée par le pire gouvernement de l’histoire.
– Réduire la taille de l’État à tous les niveaux (fédéral, provincial et municipal). Ai-je besoin d’en dire plus?
Évidemment, vous allez m’accuser de sortir des arguments à la mode, mais il se trouve que les arguments qui font du sens sont justement à la mode! Ceci dit, vous pouvez me traiter d’idéaliste, je vais le prendre comme un compliment. Je pourrais être un défaitiste blasé, mais bof… j’ai toute la vie pour m’aigrir!
Bon, le débat s’élève un peu c’est bien. Je sens plus de courtoisie aussi c’est mieux.
Evidemment, on ne peut être contre la vertu Pierre-Luc mais il n’y a pas de ligne budgétaire « industrie de la corruption ». Je ne suis pas plus content que vous de payer indirectement pour ça toutefois. Mais même si le ministre Bachand changeait son budget avant son dépôt le 23 mars je crois, il ne pourrait transporter des $$ de ce poste à celui des frais de scolarité.
Avec respect Pierre-luc ton argument sur la taille de l’état me surprend un peu car c’est ici au Québec qu’il est le plus « gros » mais aussi où les frais de scolarité sont les plus bas. En fait, un gouvernement plus petit signifie généralement plus de libre marché dont pour les frais de scolarité… Donc, jetez l’eau du bain va p.e. te faire jeter le bébé ! Il faut un très délicat arbitrage Pierre-Luc et non pas un coup de tronçonneuse.
Oui vous êtes un idéaliste et c’est très bien car ceci démontre votre engagement. Mais il faut aussi harnacher cette passion avec plus de la raison et moins d’émotions.
Quant à vous Monsieur le Chasseur, très bien alors on coupe les tableaux mais il faut laisser les bénéficiaires s’exprimer sur cet arbitrage par leur imposer par la force et le nombre. Finalement, c’est bcp trop facile de dire que vous laissez le gouvernement choisir où couper pour ensuite les critiquer ou vous en lavez les mains.
Ça c’est fa
( oups) – cile et pas convaincant. Le vrai test c’est vous êtes là, vous devez décider pas seulement critiquer. Alors que décidez-vous ? Par exemple les tableaux ? Et ceci couvre t-il les coûts récurrents ou est-ce pour une année ?
« …on coupe les tableaux mais il faut laisser les bénéficiaires s’exprimer… »
parfaitement d’accord. laissons les bénéficiaires s’exprimer (!!!).
« c’est bcp trop facile de dire que vous laissez le gouvernement choisir où couper… »
je persiste. bachand peut éliminer la corruption de son choix, je suis vraiment pas regardant là-dessus.
« …ceci couvre t-il les coûts récurrents ou est-ce pour une année? »
c’est juste pour cette année. à chaque année on élimine une crosse différente. quand il n’y aura pu de crosses à éliminer, j’ai comme l’impression que l’on aura un gros surplus à gérer…
Pas besoin de me répondre je crois. Cela fait des années que j’oeuvre bénévolement pour le monde universitaire et pour l’éducation. Je croyais poouvoir avoir un échange intelligent avec vous et qui sais trouver p.e des pistes de solutions à l’impasse actuelle. Or, j’apprend qu’on vient d’appréhender un vandale chez moi alors que ce n’est jamais arrivé en 10 ans… Je suis un peu idéaliste pour avoir cru faire avancer le débat presque « publiquement » mais je ne suis pas naïf non plus pour croire à cette coincidence le même jour. Dommage.
Alors bonne chance quand même à ceux qui sont sincères et respectueux des autres et de leurs opinions.
D’un côté je dois dire que c’est n excellent commentaire mais, il manque quelques choses de très important dans ce commentaires. Mais ou étais donc tous c’est étudiants et étudiantes aux dernières élections? Pensez-vous vraiment que si tous les étudiants et étudiantes aurait été votés au dernières élections que M. Charest aurait été élu par une majorité. La réponse est non parce les québecois et québecoise sont tanée du gouvernement Charest mais pour une raison que j’ignore encore, quand c’est le temps de vraiment faire changer les choses, personnes ne se présente. Le tôt de participation au dernière élection provinciale était en bas de 50%. Et après on se demande pourquoi on est pris avec les problèmes qu’on a en ce moment. Les étudiants on seulement un personne à blamé pour cette hausse des frais de scolarité et ces eux autres mêmes. S’ils auraient pris le temps d’aller voté aux lui de se trouver toute sortes d’excuses, il n’y en aurait pas eu de hausse parce que M Charest n’Aurait probablement pas été élu en majorité. Mais vu qu’on est au Québec, et que notre sport nationale est de chialer et de rien faire quand c’est le temps, je comprends pourquoi on est dans la merde en ce moment.
J’aimerais voir les chiffres du taux de participation, par groupes d’âges, aux dernières élections. Je ne dis pas que vous avez tort, mais je voudrais quand même voir le tableau.
Voir ce document à la page 6: http://bit.ly/FOGknO
Voici ce qui y est écrit (et en plus, il y a des tableaux dans le document !) :
« Le tableau 1.1 présente le croisement de la participation électorale et de l’âge. Le groupe dans lequel la proportion de votants est la plus faible est celui des 18-24 ans avec 41,20 %. À l’autre extrême, le groupe dans lequel la proportion des votants est la plus élevée est celui des 65 ans et plus avec 74,01 %. Entre ces deux extrêmes, la proportion croît d’une tranche d’âge à la suivante. Il semble donc que plus une personne est âgée, plus elle est susceptible de voter2, ce qui est tout à fait conséquent avec la littérature (Blais et al. 2002 ; Nevitte et al. 1999 ; Rubenson et al. 2003). Le bond le plus important est celui entre les tranches 35-44 et 45-54, où la proportion
2 Il est généralement attendu que le taux de participation chute chez les électeurs très âgés . Notre échantillon ne comporte pas suffisamment d’électeurs de ce groupe pour vérifier cette proposition
des votants augmente de près de 20 points de pourcentage, passant de 47,36 % à 67,32 %. En fait, ce bond ne sépare pas seulement deux tranches d’âge ; il semble littéralement diviser l’échantillon en deux groupes. À l’intérieur des trois tranches les plus jeunes, les différences sont assez faibles : 3,99 points entre les 18-24 et les 25-34 et 2,17 points entre les 25-34 et les 35-44. Survient ensuite un bond de 19,96 points entre les 35-44 et les 45-54. Enfin, les différences observées entre les groupes plus âgés sont relativement faibles : 2,85 points entre les 45-54 et les 55-64 et 3,84 points entre les 55-64 et les 65+. Ainsi, il semble exister une importante différence entre les électeurs âgés de moins de 45 ans et ceux âgés de 45 ans et plus.
Voir également le lien que je fais entre les décisions politiques du gouvernement Charest et la population votante auxquelles ces décisions sont destinées. (sous-titre « LES CHIFFRES LE DISENT » : http://simoncrepeault.blogspot.ca/2012/02/comprehensible-la-greve-etudiante.html
@ Martin Rioux.
« Les étudiants on seulement un personne à blamé pour cette hausse des frais de scolarité et ces eux autres mêmes. S’ils auraient pris le temps d’aller voté aux lui de se trouver toute sortes d’excuses, il n’y en aurait pas eu de hausse parce que M Charest n’Aurait probablement pas été élu en majorité. »
Je suis bien d’accord pour dire que tout citoyen doit faire son devoir d’aller voter.
Mais les étudiants actuellement en grève sont majoritairement ceux du cégep et du premier cycle. Ce qui veut dire qu’ils ont entre 17 et 23 ans aujourd’hui. Quel âge avaient-ils en 2007? Entre 12 et 18 ans. Qu’auraient-ils pu faire?
Ensuite, aucune hausse telle que celle actuellement décrétée par le gouvernement Charest n’a été proposée avant les élections! Aurait-il fallu deviner l’intention du gouvernement?
Entre 2003 et 2007, le gouvernement nous avait d’ailleurs habitué à de généreuses baisses d’impôts, disait-il, pour la classe moyenne. Nous aurions donc pu croire, au moment de voter, que dans son élan de « générosité », le gouvernement aurait au contraire baissé les frais de scolarité.
Et en ne votant qu’une fois aux 4 ans pour donner un chèque en blanc au gouvernement élu majoritaire, peut-on réellement remettre entièrement la responsabilité à ceux qui n’ont pas voté, notamment parce qu’ils ne veulent pas cautionner un tel système électoral?
Le seul moyen qui reste est justement de « chialer » collectivement entre deux élections pour faire connaître le mécontentement de la population.
Et ne dites pas que les sondages sont suffisant pour prendre le pouls de la population. Ça donne des histoires comme la Commission Charbonneau qui est 2 ans en retard même si 80% de la population était en faveur d’une telle commission.
Comme le budget sortira et que sans aucun doute les frais de scolarité seront haussés, les étudiants devraient s’inscrire et mettre comme versement pour frais de scolarité le montant de 0 cent.
Ce serait une stratégie très désarmante…
En ce qui concerne le taux de participation faibles des jeunes , si j’étais à leur place je pense que je ne voterais pas.
On ne cesse de faire des promesses qui sont vite oubliées pour duper la population.
J’ajouterais que même tout le monde devrait s’abstenir de voter .
Si chaque citoyen s’abstenait de voter conditionnellement à ce que les promesses soient tenues avec argent livré , les politiciens y penseraient avant de rire de nous!
C’est un texte détaillé mais qui ressemble plus à un argumentaire de tenue des livres qu’a un raisonnement macroéconomique visant à convaincre des décideurs politique.
Premièrement il n’est pas question de savoir si la grève est un bon moyen de pression ou non cela n’est pas pertinent, car légalement ce qui se passe présentement, peut être défini comme étant une « grève », c’est un boycott de cours. Une grève, c’est des employés salariés et syndiqués provoquant un arrêt de travail comme moyen de pression en vertu du Code du Travail, les étudiants ne sont ni l’un ni l’autre.
Il y a une grande partie de la recette fiscale du Québec qui sert à financer des programmes de subventions aux universités pour rendre les universités accessibles à la classe moyenne supérieure, et ce, aux dépens de la classe moyenne inférieure. C’est par le biais de ces mêmes subventions que le gouvernement contrôle le montant des frais de scolarité (en les gelant ou en les augmentant selon le courant politique du jour).
En fait un gel des frais ou une baisse des frais bénéficie systématiquement aux étudiants issus des classes moyennes et riches du Québec. Même si il y a une minorité d’étudiants provenant des couches populaires qui seront converti pour la plupart en classe moyenne supérieure a la fin de leurs études ils sont en fait les plus riches des couches populaire. Les faits sont là; les étudiants qui complètent leurs études proviennent majoritairement de milieux aisés et très riches.
Donc ce que le mouvement de grève étudiant propose c’est que le gouvernement continue à imposer et taxer tout le monde (riches, classe moyenne et pauvres) afin de subventionner pour maintenir les frais de scolarité le plus bas possible pour les riches et ceux qui proviennent pour la plupart de milieux aisés.
Sans vouloir tomber dans la démagogie, la politique de financement des études supérieures qu’il y a présentement au Québec équivaudrait à taxer la population de Rosemont et de Hochelaga Maisonneuve afin de financer l’accès aux études des gens d’Outremont, Westmount, Sillery ou Mont Saint Bruno. Cela semble démagogique mais cela représente les faits tels qu’ils sont.
Donc on a une situation ou des étudiants issus classe moyenne ou supérieure qui manifestent et boycottent des cours pour qu’on continue à taxer les pauvres pour leur propre bénéfice.
Combiens d’étudiants iront manifester pour une réduction des subventions données indirectement aux riches leur permettant ainsi de payer moins de frais de scolarité. Plus les frais de scolarité sont bas plus les riches en bénéficie aux dépens des couches inférieures de la société.
Combien d’entre vous iront manifester et bloquer des ponts pour une baisse des dépense du gouvernement dans l’éducation en disant qu’il nous faut atteindre l’égalité tout en dénonçant ce gel injuste des frais de scolarité qui permet aux riches de s’en tirer à bon compte avec les impôts et taxes des moins fortunes.
Pourquoi ne le font-ils pas ? Parce que l’élite sait très bien que ce qui est bon pour elle est bon pour le Québec. 😀
@ Frederic
« Une grève, c’est des employés salariés et syndiqués provoquant un arrêt de travail comme moyen de pression en vertu du Code du Travail, les étudiants ne sont ni l’un ni l’autre ».
Ça, c’est uniquement ce que la loi dit. Or, la loi n’est qu’une cristallisation de choix politiques. Pouvez-vous croire qu’il fut un temps où la (fameuse) loi interdisait la grève, même pour les travailleurs? Il fut un temps où les femmes n’étaient pas considérées (par notre cour Suprême) comme des « personnes » au même titre que les hommes!
L’argument selon lequel « les étudiants n’ont même pas de droit de grève » revient à dire qu’on ne peut aucunement contester les politiques cristallisées en lois, ce qui est totalement faux. Les temps changent, et les lois aussi. Nous obstinerions-nous pour dire que ceux qui font la grève de la faim n’en font pas réellement une? Ce serait un boycott de nourriture? Ne nous enfargeons pas les fleurs du tapis en introduction afin de discréditer indument un mouvement étudiant, voire social, qui remet en question le système actuel.
« Donc ce que le mouvement de grève étudiant propose c’est que le gouvernement continue à imposer et taxer tout le monde (riches, classe moyenne et pauvres) afin de subventionner pour maintenir les frais de scolarité le plus bas possible pour les riches et ceux qui proviennent pour la plupart de milieux aisés. »
40% des Québécois ne paient pas d’impôt, car ils ne gagnent pas assez pour devoir en payer: ce sont les plus pauvres et ne sont pas taxés (http://bit.ly/HKbjmd). Ce 40% ne paie donc pas pour les plus riches, mais bien l’inverse. Ce sera d’autant plus le cas si ce 40% voit ses frais de scolarité augmenter, et ce, malgré l’octroi de prêts et bourses: l’endettement (donc les intérêts) profite aux banques (dont les actionnaires sont ceux qui on la liquidité pour investir). Pire encore, les intérêts payés aux banques sont versés par le gouvernement pendant les études! Or, la dette du gouvernement est la responsabilité de tous, qu’ils soient riches ou pauvres. L’État entier s’endette au profit des plus riches (c’est poussé un peu vu comme ça, mais c’est malheureusement le cas).
Ensuite, uniquement 28% des étudiants on droit aux bourses (http://bit.ly/znre8T) : ce n’est donc pas une panacée. De ce 28%, ce ne sont pas nécessairement les plus pauvres qui y ont droit: Ce sont soit ceux qui ont des parents qui gagnent moins de 30 000$ chaque (http://bit.ly/Hd1z6B , ou ceux qui retardent leur pleine productivité (travailler 2 ans (souvent au salaire minimum) sans résider chez ses parents et sans aller aux études pour être considéré indépendant), ceux qui se marient frauduleusement ou font des enfants!
Les prêts et bourses ne sont donc pas La solution. Bien au contraire, ils laissent croire à la population qu’ils peuvent régler le problème de la hausse des frais; permettent au gouvernement de dire qu’ils font le nécessaire pour préserver l’accessibilité. Mais les détails, la population ne s’y attarde que très peu… Un leurre prémédité!
« Combiens d’étudiants iront manifester pour une réduction des subventions données indirectement aux riches leur permettant ainsi de payer moins de frais de scolarité. »
Enfin, les étudiants manifestent JUSTEMENT pour « une réduction des subventions données directement (en fait, assez déguisées pour que vous croyiez ce que vous affirmez) aux riches leur permettant ainsi de payer moins de frais de scolarité » !
Comme vous dites: « l’élite sait très bien que ce qui est bon pour elle est bon pour le Québec », et l’élite fait exactement ce qui est bon pour elle, mais pas nécessairement pour le Québec: elle pousse en faveur d’une hausse des frais de scolarité.
Je suis pour le gel des frais de scolarité. Cela permet de maintenir l’écart entre les riches et les pauvres. La majorité des étudiants universitaire proviennent de familles de professionnelles, même ci ceux-ci ont largement les moyens de contribuer à la hausse, je recommende de maintenir le gel des frais. Ceci nous permettra de à la classe moyenne de payer pour nos enfants et nous permettre de nous enrichir. Après avoir payé des écoles privés pendants tout le secondaire et le Cegep, nous pouvons enfin respirer et chnager notre Audi pour une Mercedeze et acheter un condo en Floride.
Encore une fois je vous encourage de tout coeur.
Un grand merci
@Alexandre Pouliot : Le sens du sarcasme n’est pas donné à tout le monde. Ça ne vous va pas bien…
J’ai une seule chose à dire : lorsque pour une décision d’aller en grève étudiante il faut une majorité simple (50% +1) du nombre des participants et non pas du nombre des étudiants d’une école, il me semble que quelque part, quelqu’un a oublié quelque chose dans la rue.
S’il y avait la règle d’approbation par 2/3 des personnes présentes, pensez-vous qu’on aurait maintenant la même réponse du gouvernement ? Pensez-vous que le gouvernement aurait agit comme il le fait maintenant ? Il s’en c..sse pas mal, car il sait que les 50%+1 ne sont même pas du nombre total des étudiants d’un établissement et il peut alors faire le sourd.
D’un autre part, c’est vrai que le 2/3 votes « Pour » ne sont pas simple à obtenir, lorsqu’il existe la possibilité de voir son année d’études perdue. Mais c’est aussi vrai que les 2/3rs ont une plus grande force !
P.S. Est-ce que les associations des étudiants payeront ces pertes ? Ou toujours les étudiants?