Ces temps-ci, j’ai le blogue mou. Ouais. Mais cette mollesse virtuelle, je l’explique par plusieurs facteurs :
1) Pour écrire sur la bière, il faut se renseigner. Et dans ce domaine, pour se renseigner, il faut boire. Boire beaucoup et parler à des gens qui en savent plus que nous. Boire, ça prend du temps… surtout lorsqu’il faut se donner le temps de boire au lieu de perdre son temps dans les déboires.
2) Pour écrire sur la bière, il faut être motivé. La motivation vient des lecteurs assoiffés de découvertes, des érudits que je croise au fil du temps, au fil des rencontres, au fil RSS. Rencontrer des gens, ça prend du temps… surtout lorsqu’il faut se donner le temps d’échanger des paroles, des bouteilles et des bribes de sagesse.
3) Pour écrire sur la bière, il faut avoir soif. Soif de découvertes, soif de boire – au pluriel comme au singulier –, soif de saveurs, soif d’originalité.
Je ne suis pas en train de me donner des excuses pour ne pas bloguer. La preuve : je suis en train de bloguer! Un autre signe que je ne chôme pas, vous pouvez lire mes suggestions hebdomadaires sur le blogue de Bières du Québec. Sur ces explications disparates, je vous rassure : j’ai toujours envie de tenir ce blogue. Maintenant plus que jamais! Mais il faudra être patient pour que j’entretienne l’information, la motivation et la soif. Aussi, faudrait-il que je trouve le temps d’avoir du temps… mais chaque chose en son temps.