Le mois dernier, j’étais en train de manger un hot-dog sur la rue Masson. C’est le téléjournal à l’écran cathodique graisseux surplombant le comptoir à côté d’une vieille bouteille de Mouton Cadet entamée. Il y a un topo sur l’endettement du Québec et les compressions budgétaires. J’intercepte alors une phrase qui me fait saigner les oreilles :
– Le gouvernement a juste à demander aux riches de payer plus. Ce n’est pas normal qu’un riche paye le même prix que moi pour le métro, l’électricité et les garderies.
Ça y est, je commence à faire une otite. Avant de me lancer vers la pharmacie pour guérir cette infection subite, je tente de la minimiser.
– Excusez-moi de vous déranger, j’entendais votre conversation, c’est quoi un riche pour vous?
– Bien, les « ceuses-là » qui font 100 000 piasses par année.
– D’accord, et combien ça fait un travailleur moyen?
– Bien prend « moé » par exemple, je déclare 45 000 $ par an.
– Qu’est-ce que vous voulez dire par « je déclare »? (Ici, je joue à l’innocent, je sais, mais il n’y a pire injustice démocratique que l’évasion fiscale.)
– Je fais un peu de noir, mais juste pour arrondir les fins de mois.
Au fil de la discussion, je me finis par comprendre que le gars (appelons-le Jean) fait 25 000 $ de travaux non déclarés par année. J’imagine que les mois sont assez circulaires dans son quartier. En arrivant à la maison, je fais le calcul suivant.
Au Québec, en déclarant 100 000 $ par année, un particulier paye 32 008 $ en impôts (32,01 %) et obtient un revenu net de 67 992 $ (somme de l’impôt provincial et de l’impôt fédéral). Jean déclare 45 000 $ par an, il partage donc 9 625 $ d’impôt (21,39 %) avec les Québécois.
Mais, si on inclut les paiements faits « en dessous de la table » (quelle position inconfortable pour échanger de l’argent n’est-ce pas? Pas surprenant que certains aient des problèmes de dos), voici le portrait :
Le « riche » : Revenus totaux 100 000 $, revenus nets 67 992 $
La classe moyenne : Revenus totaux 70 000 $, revenus nets 60 375 $
Le plus ridicule au bout du compte, c’est que le « riche » paiera 45,71 % sur son prochain dollar gagné alors que la personne de la classe « moyenne » paiera 38,37 % sur son prochain dollar gagné (déclaré évidemment).
Notre travailleur de « classe moyenne » aura donc fraudé 9 625 $ à la société québécoise pour une année seulement. Ce sont donc les autres travailleurs qui se retrouvent surtaxés pour payer la fraude d’autrui.
Imaginons la différence d’un train de vie d’un travailleur qui gagne 70 000 $ et celui de Jean ne déclarant pas la totalité de ses revenus. Si notre travailleur cache annuellement ce 25 000 $ de revenus pendant 35 ans (avec une hypothèse d’inflation moyenne de 3 % et un taux d’actualisation de 5 %), il aura « omis » de déclarer un montant d’environ 631 000 $ en valeur d’aujourd’hui. Ce montant avant impôts représente une valeur de près de 600 voyages dans à Cuba, 30 voitures ou un château payé comptant dans Le Boisé à Pleinville. En utilisant un taux d’impôt moyen de 45%, cela représenterait la totalité des frais de scolarité annuels pour plus de 90 étudiants (après la hausse des frais de scolarité, et cela, avec un seul contribuable honnête de plus).
La démonstration précédente permet de conclure deux choses :
1) Une personne avec un revenu supérieur à la moyenne payera plus d’impôts que la moyenne des contribuables. Ainsi, il est normal que cette même personne paye les services le même prix que les
autres puisqu’elle contribue déjà davantage à la subvention de ces mêmes services.
2) L’évasion fiscale de la classe moyenne, bien que rarement dénoncée, représente un coût important pour la part de la société qui compense. De plus, dans une période de compressions budgétaires, c’est la personne qui déclare tous ses revenus qui devra payer la note.
L’évasion fiscale peut être perçue comme une façon de se faire justice. Par contre, cette logique est égocentrique, antidémocratique et a un effet pervers sur les finances personnelles et collectives des autres contribuables. On cible souvent sur les fonctionnaires, mais l’avantage avec un fonctionnaire, c’est
que son salaire est déclaré à 100 %.
Alors, la prochaine fois, je pense que je vais demander à Jean de payer mon hot-dog, ma bière et mon ticket de métro.
Texte antérieur sur le même sujet : http://www.cyberpresse.ca/debats/a-votre-tour/201004/07/01-4268250-histoires-devasion-fiscale.php
t’aurais pu écrire: « l’évasion fiscale, c’est pas bien. »
pas besoin d’anecdote relish moutarde pour faire comprendre ça.
par contre, si vraiment tu voulais faire avancer la société québécoise, et même canadienne, faudrait que tu nous décortiques des histoires comme celle-ci:
http://tinyurl.com/8y3lrcq
l’évasion fiscale des riches fait mal au trésor public, et reste mystérieuse pour le commun des mortels.
un comptable chevronné pourrait nous aider à y voir clair.
merci d’avance!
Oui! Paul Martin (et probablement plein d’autres pers. très riche) fait de l’évasion fiscale…
Par contre, la question n’est pas là!!!
C’est une question de principe! On se fou de qui fraude le plus! Il faut régler chaque problème un par un…
…et c’est une perte de temps d’essayer de les ordonner!
@carl
oui la question est là.
la petite fraude, moralement condamnable et néfaste pour les finances publiques, est comprise à cent pour cent par toute le monde. on sait comment les fraudeurs fraudent, on sait pourquoi, on sait quand, on sait tout.
la grande fraude, elle, reste mystérieuse. des millions de dollars. des pays exotiques, des fausses compagnies, des premiers ministres (!!!) et de la comptabilité « créative ». on comprend rien.
pierre-yves a une tribune publique. il est comptable agréé. lequel de ces deux phénomènes devrait-il décortiquer pour ces lecteurs?
il a choisi de défoncer une porte ouverte. il nous fait un calcul mathématique enfantin pour démontrer qu’un 100000 honnête et un 45000 plus fraude donnent un revenu net équivalent.
mais qui ne le savait pas déjà, ça???????
en le questionnant je suis arrivé à comprendre que son point, c’est qu’il y a plus de petite fraude qu’on ne le croit.
combien? on le sait pas, mais plus!
Le gouvernement voudrais nous faire croire avec ses belles publicité que l’évasion fiscale pratiquée par la classe moyenne est répandue et généralisée et qu’elle nous permettrait de nous sortir du trou. Ben voyons donc! Faut-il être crédule et naïf. On suppose que……donc c’est grave donc ca fait un gros manque à gagné. On prends les chiffres ou exactement? On ne connaitras jamais le nombre de fraudeurs parmi la population. Par contre ce qu’on sait c’est que les gouvernements gèrent mal notre argent, vendent nos ressources pour des peanuts et s’en mettent plein les poches via toutes sortes de scandales les plus scrabreux les uns que les autres. Là on ne parle pas de millions mais possiblement de milliards . L’auteur parle de 630 000 fraudé sur une période 35 ans. Le gouvernement avec ses magouilles nous fait perdre ca souvent en une seule journée et on voudrais culpabilisé le p’tit travailleur qui se risque une fois de temps en temps à ne pas déclaré un revenu. faut avoir du front en ost…….
La fraude ce n’est pas bien pour personne mais le jour ou les gouvernements auront des comportements sans reproche ils pourront nous faire la leçon. pas avant. C’est pas demain la veille!
Aussi, qui de nos jours va penser que 100 000 c’est riche à part deux ploucs qui mangent des patates grasses dans un resto graisseux? Beaucoup de couples qui travaillent font 100 000 à deux au moins. Et avec le coup de la vie auj. ce n’est pas être riche. Riche c’est 250 000 par année et de façon récurrente.
M. chasseur épais,
Mon objectif était de faire une démonstration pour illustrer que 45 000 déclaré, c’est parfois équivalent à 100 000 $ et de faire comprendre que faire 100 000 $ quand on est honnête ne nous distance pas tant que ça de la classe moyenne. Mais, comme vous êtes négatif de façon chronique, que voulez-vous que j’y fasse.
Pour votre lien, c’est tellement la réponse que j’attendais de vous. Je l’avais même annoncé à mes collègues. Vous venez de me faire gagner un lunch, merci !
Bon lunch, Monsieur McSween!
Pari ou pas, vous le méritiez bien de toute façon. Pour un bon billet «brassant un peu la cage» de certaines perceptions populaires en provenance du côté des pas-aussi-riches-que-les-riches…
« …faire 100 000 $ quand on est honnête ne nous distance pas tant que ça de la classe moyenne. »
affirmation frauduleuse.
il aurait fallu écrire « classe moyenne qui fraude assez pour se hisser au même niveau qu’un 100 000$ déclaré », au lieu du générique « classe moyenne ». nuance essentielle, pierre-yves.
penses-tu vraiment que tu as des lecteurs qui croient que 100000$ honnête et 45000$+25000$ non déclaré ne donnent pas un revenu net équivalent? si oui, je crois que tu sous-estimes leur perspicacité.
Il faudrait que les plus riches donnent l’exemple et arrête eux aussi de pratiquer l’évasion fiscale et dieu sait qu’ils en ont les moyens. Le citoyen moyen ne peut pas aller déposer son argent aux Bermudes ou en Suisse, alors il prend les moyens pour récupérer son dû d’une autre façon et c’est marginal comparativement aux paradis fiscaux que peuvent se payer les plus riches.
Alors ne tenter pas de culpabiliser votre plombier, il faut regarder la poutre dans l’oeil du riche qui, lui a les moyens de s’évader ni vu ni connu.
M. Laberge,
Il est beaucoup plus facile pour un plombier de frauder que pour les « riches » comme vous dites. Aucune trace de la transaction. Le riche lui, doit utiliser les mécanismes fiscaux légaux. Vous avez raison, l’évasion fiscale légalisée existe, mais l’évasion fiscale frauduleuse est un fléau. D’ailleurs, mon but ici n’est pas de défendre l’un ou l’autre, mais bien d’illustrer que faire 100 000 $ par année est moins marginal qu’on ne le croit.
Merci de votre commentaire.
Ce que je sous-estime, c’est la capacité de comprendre en général que les travailleurs autonomes qui fraudent n’entrent pas dans les statistisques. Et la « classe moyenne » dans les statistiques n’inclue pas la fraude. Ainsi, le travailleur qui fraude pensant qu’un « riche » est plus riche que lui vit dans le mensonge. La classe moyenne réelle a donc un revenu plus élevé que ce qui est dans les statistiques.
Au Québec, tous les ouvriers travailleurs autonomes ont la « capacité » de frauder facilement. Ce pourcentage est plus élevé qu’on ne le pense. Donc, l’exercice servait à démontrer cela. Comme je croyais mes lecteurs perspicaces, je ne pensais pas devoir l’expliquer.
bon d’accord, je m’incline.
tu as réussi à démontrer qu’un travailleur autonome qui fraude augmente ainsi son revenu net, jusqu’à équivaloir au revenu d’un honnête employé qui gagne plus.
par conséquent, le fraudeur qui se croit moins riche que l’honnête contribuable, même si son revenu net équivaut à celui de ce dernier, se trompe; « il vit dans le mensonge ».
c’est ça? et bien bravo, jusqu’ici c’est limpide. je continue cependant à me demander qui pouvait bien prétendre le contraire.
———–
« Ce pourcentage est plus élevé qu’on ne le pense. »
ah oui? le pourcentage de quoi? à combien se chiffre-t-il? qui ça, « on »?
Le pourcentage est inconnu, mais tentez d’engager un travailleur autonome pour des travaux. À un moment où à un autre, la question suivante viendra: « Vous voulez une facture? ».
On = Pronom indéfini de la 3e personne. Cela peut vouloir sous-entendre la croyance populaire.
mais alors, si ce pourcentage est inconnu, comment peux-tu affirmer que le peuple le sous-estime?
Dans tout échange, il doit exister le respect de l’autre.
Il y a le Fond et la Forme
Je laisserai aux autres – dont ‘ le chasseur d’épais ‘ qui fait bien les choses- le soin de discuter sur la Forme .
Pierre-Yves – je peux te tutoyer pcq tu es de l’âge de mon petit-fils- dans ta présentation du gars que tu prénommes ‘ Jean ‘ , tu le présentes comme un » minus habens « , un petit, un obscur, un sans grade ( pour citer Edmond Rostand )… Ton Jean, il parle en disant » ceusses-là ‘ et quand il parle de luii-même, il dit » moé. »
Ton Jean est de la classe moyenne qui essaie de fourrer l ȃtat.,,?,.
Et comment parle ce chef d’entreprise, ce » quêteux monté à cheval » ( disait mon vieux père ), ce bandit en redingotte ? Il parle bien ?
Un peu de respect pour Jean..sinon, c’est ça qu’on appelle :
Le MÉPRIS…
et il existe beaucoup d »êtres méprisants chez des pseudo-éduqués ,
J »en connais quelques uns après avoir siégé sur un minimum de 15 conseils d’administration…
Aujourdhui, la bête se repose mais constate encore que le péché numéro 1 parmi les 7 péchés capitaux demeure : L’Orgueil et la Suffisance.
Monsieur Graton, vous commencez sincèrement à extrapoler un peu trop. Quand je rapporte les paroles de quelqu’un, je les rapporte: point.
erreur: je corrige :Je laisserai aux autres de discuter sur le FOND et..non la Forme
By the way ( je me le permets, je suis un gradué des HEC !!), j’ai constaté durant ma carrière professionnelle que plusieurs comptables agréés( des HEC ou d’ailleurs ) donnent la bénédiction papale aux chefs d’entreprises de différents niveaux qui ajoutent sur la feuille de paie une rémunération à l’épouse et/ou les enfants qui n’ont jamais levé le pouce dans la boite.
» Moé ‘ je les connais » ceusses-là itou «
et combien de chefs d’entreprise- avec la bénédiction du trésorier (c.a. ) et du vérificateur externe ( c.a. ) , rémunèrent des consellers externes avec des produits de leur inventaire…’ moé » j’en ai vu une criss de gang, comme dirait Jean… Johnny, j’aime mieux Johnny…..
Un n’est pas mieux que l’autre….. Ce n’est pas la question ici. Peu importe qui nous sommes, rien n’est justifiable démocratiquement… Ce n’était pas l’angle de mon article. Un prochain en fera état peut-être.
‘ Moé ‘ sti et « ceusses » que tu connais pas ,on a hâte de te lire en tab…sur les c.a. qui ont le don de se fermer les yeux quand bon leur semble…
Je note que plusieurs commentaires émis suite à la parution du billet de Monsieur McSween tente de suggérer qu’une action dont l’éthique est douteuse permet de justifier une autre action dont l’éthique (voir la légalité) est toute aussi douteuse.
Pouvons-nous simplement s’accorder sur le fait que si, dans une société donnée, tous contribuent à celle-ci à la hauteur des impôts que la loi leur impose, tous les citoyens auront fait leur part, à la hauteur des efforts qu’ils peuvent consentir (raison des taux progressifs d’impôt, par exemple).
Pouvons-nous également s’accorder pour dire que ceux qui trichent nuisent à tous, incluant eux-mêmes en diminuant la capacité de l’état à s’acquitter des devoirs qu’on lui demande, incluant le devoir de redistribution de la richesse via les divers filets sociaux dont le Québec s’est doté.
De ma compréhension, le billet « humoristico-cynique » de Monsieur McSween en fait une illustration simple et, donc, il permet à un vaste lectorat d’intégrer ce type de réflexion.
En toute transparence, je suis moi-même CA et je connais M.McSween.
oui, on peut s’accorder sur ces faits. entièrement d’accord.
on peut aussi résumer le billet ainsi: « frauder c’est pas bien ».
ce qui nous ramène à la première ligne de mon premier commentaire.
Non, c’est davantage que ça. On parle d’une quantification de l’impact du fraudeur. L’extrapolation à la population serait hâtive, on n’en connait pas l’exhaustivité. De plus, de façon humoristique, je tentais d’illustrer l’illogisme de « les riches à 100 000 $ par an doivent payer plus ». Mais bon, il semble que j’aie rater la cible, puisque ce n’est pas ce que vous en retenez.
..et relisons ensemble » les animaux malades de la este » de Jean De lafontaine.
maudit que je vieillis : Peste et non Este …
» comme je croyais mes lecteurs perspicaces… » ( dixit P.Y. Mc Sween )
Les synonymes de » perspicace’ : subtil, intelligent, clairvoyant ..
Donc, je dois être- avec le phénomène ‘ le chasseur d’épais » une » buse ‘:…: personne sotte, ignorante «
Salut PY,
Yves Gratton et l’épais sont des trolls, ne perd pas ton temps avec eux.
c’est quoi ta définition de troll?
allo,
svp Graton avec un seul T…
C’est fatigant parler ex cathedra et se faire ramasser par 2 trolls…
bonne nuit halo…excuse…allo
Allo,
2 mots.
Allo, c’est ton nom.Quel est ton pseudonyme ?
Mes commentaires sont bêtes :
je ne discute pas de fond, je parle de forme.
Que qqn pense différemment de moi, ça ne me dérange aucunement. Je n’aime pas le MÉPRIS et qu’on me laisse tranquille avec la réaction :
« je rapporte dans le texte ‘… belle façon de créer une distraction. et de dramatiser…
voilà
Bon ! Encore une anecdote tirée par les cheveux pour démontrer que les québécois de la classe moyenne sont tous anti-riches et que leur rapport avec l’argent est primaire et arriéré !
Premièrement le salaire moyen en en dessous de 45 000 $ par année au Québec . Ensuite des ti-casses qui parlent comme les types de votre anecdote ne sont pas majoritaire au Québec . Et finalement des riches qui se trouvent des moyens pour ne pas payer leur juste part d’ impôts sont aussi ou sinon plus nombreux au prorata que les gens de la classe moyenne car ils ont les moyens de se payer de bon comptables !
En fait votre billet M. Mc Sween est encore un objectif de dénigrement envers les gens moins nantis qui se tiennent debout et qui ne veulent plus se faire plumer par la hiérarchie dominante qui détiennent le capital !
Le gourou libertarien Eric Duhaime semble avoir quelques disciples bien fidèles !
M. McSween !
J’ oubliais un point ! En lisant votre profil j’ ai tout de suite pensé au Conseil du Patronat et a l’ Institut Économique de Montréal !
Ché pas pourquoi ?
Sophismes.
Fallait finalement s’y attendre…
Vous savez ce qu’est un «nid de guêpes» Monsieur McSween? Pour au moins en avoir déjà entendu parler ici ou là, entre les branches…?
Depuis toujours, il est fortement recommandé d’éviter d’y poser le pied. Même très subrepticement.
(Un lunch qui aura, en réalité, été gagné à la dure!)
claude franchement!
l’autre fois tu faisais mine d’être surpris de la popularité de l’article de pierre-yves: « il semble que vous avez cette fois récolté plus que vous ne pensiez récolter en semant votre billet… »
et aujourd’hui tu doutes que pierre-yves sache ce qu’est un nid de guêpes.
décidément, tu ne tiens pas notre hôte en haute estime.
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/opinions/chroniques/200901/09/01-692500-petit-cours-de-fiscalite.php
Loin de moi l’idée d’essayer d’avoir une discussion sensée avec le chasseur d’épais qui devrait courir après sa queue tant qu’à moi. Quant à « think big Graton », je ne sais pas qui du film ou des brides de commentaires lus plus haut est le plus triste.
Cela dit M. Asselin, les faits décrits par M McSween sont documentés par des gens de toutes tendances. Ca n’a rien a voir avec l’IEDM ou le conseil du patronat. Des ti-casques, il y en a dans toutes les classes et le salaire moyen au Quebec est sous-estime à cause du trop gros marche du travail au noir. Si ces faits ne sont pas trivial pour vous, peut être en fait qu’il s’agit d’une discussion pour laquelle vous éprouvez de la difficulté à prendre une certaine distance afin d’y voir plus. Et prendre une distance ne veut pas dire approuver certains stratagèmes/stratégie de report d’impôt.
Prenons le texte pour ce qu’il est: un effort louable de fiscalité. Et dans le fond, le problème ce n’est pas que certains fassent $100,000/année: il n’y en pas assez qui font $70,000 déclaré de façon à ce que les services à la collectivité soient financés convenablement et non pas majoritairement par les 5% faisant plus de $100,000
avec pierre-yves, plus haut, on est arrivé à distiller son propos, pour arriver à l’esentiel, soit que « ce pourcentage est plus élevé qu’on ne le pense. »
le pourcentage de quoi, on le sait toujours pas, mais on peut présumer qu’il s’agisse du pourcentage de fraudeurs parmi les travailleurs autonomes. on ne sait pas non plus quel est ce pourcentage, ce qui n’empêche pas pierre-yves d’assurer qu’il est plus élevé que l’on ne pense.
peut-être, toi qui as accès à de la « documentation de toutes tendances », pourrais-tu aider pierre-yves à étoffer sa démonstration?
je me joins à toi, kesnel, pour saluer l’effort louable de pierre-yves.
Le jour ou les gouvernemets (fédéraux, provinciaux, municipaux etc) sauront nous convaincre qu ils disposent honnetement des impots versés par les contribuables, alors la ca sera plus facile d éviter le noir. C est quand meme écoeurant de voir le gaspillage, les pots de vins (construction et autre) les primes etc
En attendant, vous trouvez honnête que votre voisin paye pour vous ?….
Mon point de vue est le suivant !
Je suis complétement écoeuré de lire et d’ entrendre encore des balivernes comme quoi la majorité des québécois aurait un rapport négatif avec l’argent et qu’ ils sont tous anti-riches et anti-capitaliste . Et c’ est souvent nos érudits des HEC , de l’ Institut Économique de Montréal , de la petite droite libertarienne du Réseau Libâââârté Québec et des économistes de la droite qui aiment bien dénigrer la masse en se présentant comme de grands spécialistes de la chose économique et en se donnant la misson d’ éduquer les indigènes .
Le capitalisme n’est pas un monstre en soi mais les petits arrivistes qui le contrôlent n’ont rien a voir avec la compassion et la justice sociale !
Et oui , les plus riches trouvent beaucoup plus de moyens de ne pas payer leur juste part d’ impôts ! C’ est une réalité et non un discours infantiles de pauvres idiots qui ne connaissent rien a l’économie !
Respirons par le nez.
Utiliser l’expression ‘ think big Gratton (, 2 t…) ‘ est un autre prétexte pour éviter l’essentiel .
Mes bribes de commentaires se résument en un seul mot, souligné dès le début :
Le MÉPRIS..
Pour le reste, tout n’est que bavardage et sophisme ,
Vous ne vous en doutiez possiblement pas, Monsieur McSween, mais votre billet – ayant pour objet de nous «sensibiliser» à l’ampleur ainsi qu’à l’impact du travail au noir sur notre société – a sitôt fait de déclencher l’habituel et sempiternel «Oui mais…» si typique dans l’arène politique.
La recette d’un «Oui mais…» réussi est d’ailleurs d’une simplicité incomparable et absolument élémentaire. Il s’agit de prendre n’importe quoi et d’y opposer un tiers élément présenté comme une aggravation relativement à ce qui aura initialement été soumis pour considération.
Un exemple pourra peut-être s’avérer utile pour la compréhension.
Supposons le cas de Mme Tartempion. Celle-ci habite un duplex (dont elle est propriétaire) sur l’avenue du cerisier. Sur une artère voisine, la rue de l’érable, réside pour sa part dans un bungalow M. Untel. Lors d’une récente rencontre inopinée, ces deux résidents du même quartier ont échangé quelques mots, des propos frôlant la banalité (communément le lot des petits échanges entre voisins).
C’est ainsi que, suite à une remarque convenue relativement à la désolante météo des derniers jours, Mme Tartempion a ajouté que le gel/dégel/regel avait eu pour conséquence des nids-de-poule gros-comme-ça sur l’avenue du cerisier. Et comme toujours, la ville ne faisait rien…
Ce qui déclencha machinalement chez M. Untel la réaction de répliquer que juste devant son bungalow sur la rue de l’érable, ce n’était pas d’insignifiants nids-de-poule qu’on trouvait mais plutôt de véritables nids-d’autruche! Et d’ajouter celui-ci : «Ça ce sont des trous, Mme Tartempion!».
Avec ce «Oui mais…» à l’œuvre, ces voisins parlent de moins en moins de ce qui aura en premier lieu irrité Mme Tartempion pour à présent y aller d’une comparaison relativement à ce qui pourra être le plus dommageable pour les suspensions des voitures, soit circuler sur l’avenue du cerisier ou sur la rue de l’érable.
Enfin, alors que nous nous éloignons tranquillement des deux voisins qui s’attardent à deux pas d’une borne-fontaine dont la peinture rouge s’écaille («faute d’entretien adéquat de la part de la ville…» opine Mme Tartempion), la conversation tourne aux dépenses déductibles que Mme Tartempion peut faire pour l’entretien de son duplex mais que M. Untel ne peut quant à lui faire même si son bungalow lui coûte une «méchante beurrée» en frais de toutes sortes, assure-t-il avec un air très dépité devant pareille «injustice fiscale», le tout ponctué de grognements bien sentis.
Tout ceci pour dire que, peu importe que vous vouliez parler de A ou de G, inévitablement vous finirez toujours par vous retrouver à parler de Z…
Avant mon présent commentaire et après celui-ci, plein de «Oui mais…».
Nous n’y échapperons jamais.
@claude poirier
claude! ben voyons donc. ah là là…
alors selon toi, la petite fraude est à la grande fraude ce que la « météo » est aux « dépenses déductibles pour l’entretien d’un duplex ». c’est ça?
pas d’autre question votre honneur!
Plus je considère la question, plus il me semble que votre chasse serait mieux servie en vous installant devant un miroir.
…et la tienne en répondant aux questions.
Votre clavier est donc sans majuscules, est-il inévitable de constater…
Ou vous n’avez peut-être pas encore compris comment faire pour mettre des majuscules lorsque cela serait indiqué.
(Comme c’est déplaisant de se faire faire des remontrances présumées, non…?)
@claude!
claude! je t’enjoins de revenir à mon commentaire de 14h17 et de tenter de répondre à question.
ça serait quand même plus pertinent que les lacunes du clavier de mon ordinateur, t’es d’accord?
c’est que tu t’écartes, lorsque l’on te lâche la bride!
Monsieur McSween,
Vous dénoncez avec chiffres et ironie à l’appui l’inconduite de celui que vous nommez le »travailleur moyen » et sur le plan moral, il semble évident que celui-ci n’a pas à être plus ou moins exonéré de tout blâme que ceux qui se situent en dessous et au dessus de son échelle de revenus. Ce qui est agaçant dans votre approche relève davantage de la posture que des chiffres avancés. Vous laissez entendre que toute cette classe de travailleurs se comporte de cette façon en trompant le système et en étant obsédé par la quête du confort et de la consommation à haut régime.
Évidemment, monsieur le comptable ne s’en prendra point aux chiffres de l’étrange bilan de SNC et de sa complicité avec le régime Kadhafi ou aux mille et une formes d’évasions fiscales utilisées par les plus riches pour le devenir encore un peu plus ou aux millions de dollars investis par le gouvernement du Québec dans des projets d’informatisation qui n’ont fonctionné que pour ceux qui ont engrangé les profits de ces pratiques honteuses. Je ne soutiens pas qu’il faille passer sous silence les malversations de ceux qui gagnent moins. Je dis que le focus devrait se faire sur ceux qui jouent plus gros, ceux qui devraient donner l’exemple, mais qui se promènent sur de beaux bateaux à manger autre chose que des hot-dogs, entourés de leurs amis syndicalistes ou politiciens dont nous devons avoir honte. Il est clair que vos propos vous rapprochent de cette nouvelle droite pragmatique et plus ouverte qui s’exprime un peu partout dans l’ensemble des médias nationaux. Ce n’est pas un crime, bien entendu. Cependant, il ne faut peut être pas se surprendre ensuite si on parle si peu des récents et répétitifs abus policiers commis depuis autour d’un an au Québec ou de toutes ces petites choses qui font que nous vivions chaque jour un peu plus entourés de caméras, enserrés sous une pléthore de lois aux frontières de l’absurde, à nous faire seriner les mêmes petites vedettes insipides par la presse corporative , la culture de masse subventionnée et par nos amis de chez Quebecor.
Monsieur Perrier !
Votre exemple de madame Tartempion rejoint celle de notre hôte sur ce blogue ! Tiré par les cheveux !
M. McSween nous rapporte une anecdote qui me semble n’exister que pour nous faire sa petite leçon de morale citoyenne et d’homme de connaissance déplorant la malhonnêteté d’un citoyen de la classe moyenne.
Monsieur qui écoute la conversation de deux indigènes de la classe moyenne se sent outré par le fil de la conversation. Comme un redresseur de tort notre homme intègre se mêle de la conversation et pose des questions a un de ses nouveau « amis « sur son travail. L’innocent qui ne connaît ni d’Adam ni d’Eve notre hôte de ce blogue s’empresse de lui dire qu’il fait 45,000 $ par année déclaré et 25,000 $ au noir comme s’ils avaient gardés les vaches ensemble !
Alors notre releveur de tort s’ adonne a un exercice fiscal des plus questionnable en prenant comme exemple un « voleur « de la classe moyenne ( 45000 $ n’est pas le salaire moyen en passant ) et en le comparant avec un pauvre « riche « tout ce qu’ il y’ a de plus honnête et payant sa juste part d’ impôt sur son pauvre 100.000 $ .
En lisant entre les lignes nous pouvons facilement remarquer « l’orientation « subtile que prend notre hôte pour dénoncer le travail au noir fait pas des travailleurs de la classe moyenne en nous les comparant avec l’homme honnête qui en fait 100.000 $ !
Alors moi aussi je vais jouer au redresseur de tort !
Premièrement les salaires de 45.000 $ par année ne sont pas ceux de la classe moyenne inférieur ni des nombreux travailleurs (de plus en plus) a 12 et 13 $ de l’heure. En plus cette chasse au travail au noir est d’une hypocrisie abyssale. Avant de pourchasser des citoyens qui en arrachent et qui s’adonnent au travail au noir pour joindre les deux bouts faudrait commencer par pourchasser ceux qui font que cette pratique devient endémique. Les champions des enveloppes brunes entre petits amis du pouvoir et du gouvernement corrompu que nous endurons depuis 10 ans ! Les salaires de crève faim payé de plus en plus par des entreprises et SURTOUT les nombreux « riches « de 100.000 $ et plus qui embauche régulièrement des travailleurs et des travailleuses au noir pour faire des travaux et garder les petits ! Quand ce n’est pas eux même qui se permette un deuxième emploi en dessous de la table !
Ce qui me fait dire que l’anecdote M. McSween pourrait facilement n’être qu’un scénario imaginaire pour culpabiliser la classe moyenne. Une pratique forte connue par nos dirigeants et surtout notre grand Lulu Bouchard pour qui les québécois ne sont que des paresseux alors que lui récolte des sommes astronomiques pour quelques petites heures de travail ! En espérant qu’il paye sa part d’impôt évidemment !
Merci bien d’avoir pris connaissance du cas de Mme Tartempion, cher Monsieur Asselin!
Par contre, ce commentaire était davantage d’ordre «générique» que directement relatif au billet de M. McSween…
Le même commentaire aurait d’ailleurs pu se retrouver – textuellement – tant chez Mme Legault qu’ailleurs. Le but étant tout simplement de faire la démonstration (que je me suis bien amusé à faire!) que peu importe le sujet de départ, une fois le train-train des commentaires parti, de fil en aiguille le Big Bang, l’extinction des dinosaures, la fin du monde prochaine et les cavaliers de l’Apocalypse étaient supceptibles d’y passer tour à tour.
Mais bon… depuis le temps… vous avez appris à me connaître un peu… À finalement savoir que je ne peux généralement m’empêcher d’y aller d’un peu de pschttt pschttt sur l’air ambiant, si possible pour relancer un débat (en étant venu à s’enfoncer dans une ornière), ou plus simplement pour ouvrir une fenêtre et voir si cela apportera un peu de nouveau.
Sans toujours réussir mon coup, bien entendu…
(Ni sans me prendre vraiment au «sérieux» non plus!)
Monsieur Asselin, comme vous semblez confondre réalité et perception, vous lirez ici que 45 000$ par an c’est la classe moyenne.
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/macro-economie/201002/22/01-953969-en-quete-de-la-classe-moyenne.php
De plus, lisez ce blogue et tentez de saisir l’essence. Comme cela vous comprendrez que ce n’est qu’une quête de justice sociale illustrée avec un exemple humoristique un peu cynique. Mais bon, si vous cherchez à jouer à » il y en a des pires » vous manquez le sens premier du propos. Expliquer un acte illégal par un autre, c’est un manque de profondeur d’argumentaire.
claude!
c’est pas toi qui plus haut dénonçait le dérapages excessif des intervenants qui osaient amener la grande fraude dans une discussion sur la petite fraude?
et maintenant tu admets que ton commentaire n’était pas « relatif au billet de M. McSween »?
pas d’autre question votre honneur!
Non.
Moi, je n’ai rien dénoncé ici comme dérapage, Votre Honneur.
@claude
ah non? peux-tu m’expliquer, alors, la signification de la conclusion avec laquelle tu as clos ton commentaire de 7h05?
Bien sûr, il faut lutter contre l’évasion fiscale. Mais il serait intéressant de parler aussi de l’évitement fiscal. La différence entre les deux: L’évitement fiscal est tout à fait légal et permet de « déclarer » beaucoup moins de revenus imposables que les revenus réels.
Je pense en particulier à l’aberrante exemption fiscale de 50% sur les profits de spéculation (classés comme « gains de capital »). D’autant plus aberrante que la spéculation ne crée par de richesse réelle, cause de l’instabilité économique et est la principale cause de presque toutes les crises économiques de l’histoire de l’humanité.
Et ce n’est pas le seul évitement fiscal qui existe.
Deuxième remarque: Pourquoi classer les 100 000$ de revenus comme « riches » ?
Quand je pense aux « riches », je pense à des revenus de 500 000$ et plus. Le 1% le plus riche quoi!
Mais on peut aussi s’intéresser au 0,1% le plus riche. On entre alors dans les millions de dollars.
Et que dire des grosses entreprises (généralement des transnationales) ?
D’après le Conseil du patronat lui-même (peu suspect de progressisme et de « gauchisme »), le Québec aurait les plus bas taux d’imposition aux entreprises de toute l’Amérique du nord (je présume qu’il exclut les Bermudes).
Si au moins les « investissements » étrangers nous rapportaient en termes d’emplois. Or, c’est plus de 19 fois sur 20, le contraire qui se produit: les investissements n’étant que l’achat d’entreprises déjà existantes. Investissements qui sont « amortis » le plus rapidement possible (c’est normal), en coupant dans les « dépenses », c’est-à-dire en sabrant dans les projets qui ne rapporteront qu’à long terme et en conservant ceux qui rapportent déjà ou sont sur le point de rapporter et en sabrant dans les emplois.
Oui, il faut lutter contre l’évasion fiscale. Mais arrêtons d’essayer de nous culpabiliser avec les discours provenant des (riches) élites néo-libérales* qui cherchent systématiquement à nous faire porter le poids des problèmes financiers.
Je ne fraude pas l’État, pas plus que ma conjointe et nous ne faisons pas de travail au noir. Je suis écœuré qu’on tente toujours de nous faire porter l’odieux de la mauvaise gestion de nos « élites » et qu’on justifie ainsi qu’on pige dans nos poches de toutes les manières imaginables (électricité, transport en commun, frais « administratifs » de toutes sortes, stationnement dans les hôpitaux et CHSLD, frais de scolarité, etc.). Soit-disant pour nous « responsabiliser » des décisions prises, contre notre gré, par des dirigeants qui se disent toujours « non responsables » de leur propre gestion.
*C’est le discours de l’Institut Fraser, de l’institut économique de Montréal (organe de propagande de Power Corp**), du Conseil du patronat, de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (vous savez ceux qui ont réservé un accueil triomphal à Georges Bush, une ovation debout à H-P Rousseau et qui applaudissent régulièrement Charest et ses ministres), etc.
**Parlant d’évitement fiscal, il est intéressant de savoir que l’IÉDM émet des reçus pour fin d’impôt à titre « d’organisme de charité ». Autrement dit,. l’argent que Power Corp investit dans sa propagande est déductible d’impôt.
Ce qui n’empêche pas le gouvernement actuel d’engager régulièrement ces « sages » pour le « conseiller » (c’est-à-dire pour sortir un rapport disant ce que le gouvernement veut nous faire entendre, autrement dit « préparer l’opinion publique » pour les politiques du gouvernement, comme le disait l’un de ces sages qui s’était vanté d’avoir « bien fait son travail », le soir de la divulgation du premier budget Bachand)
Le « riche » était entre guillemets justement, car c’est une questions de perception relative.
Pour le reste, je traite d’un angle ici, les autres plus tard.
M. McSween !
Evidemment quand votre référence se trouve dans un article de La Presse et que ce sondage est similaire a Statistique Canada , cela ne peut qu’ être la vérité absolue n’est-ce pas ?
Voyez-vous je fais partie des nombreux citoyens qui commencent a douter fortement des statistiques et des analyses dont les journalistes du domaine économique travaillant pour La Presse ou le Journal de Montréal et autres médias majeurs dont la ligne éditoriale sert souvent la philosophie patronale .
Et en ce qui me concerne les HEC , les Chambres de Commerces et l’ Institut Économique de Montréal se font souvent les messagers de nos grands hommes d’ affaries du Québec Inc .
Expliquer un acte illégale par un autre ????
Vous avez un grand sens de l’humour mais votre jupon dépasse Monsieur McSween !
A quand un autre sujet sur les méchants syndicats monsieur McSween ?
Évidemment, si vous dites que les données recueillies à même les déclarations fiscales des contribuables ne sont pas valides, je n’ai pas d’argument contre ce genre de raisonnement. Vous avez raison, le revenu net de la classe moyenne est plus élevée que cela, car les données de base des calculs n’incluent pas l’évasion fiscale. Mais bon, comme vous semblez vivre dans une réalité parallèle, je ne peux rien dire.
NB: Comme vous êtes musicien (auteur-compositeur), avez-vous un site où on peut écouter vos oeuvres ? Je suis un grand fan de musique, j’aime bien découvrir.
M.McSween !
Je préfère vivre dans une réalité parallèle que dans un monde formaté a la pensée unique !
Si vous voulez écouter quelques une de mes chansons :
http://www.myspace.com/rejeanasselinband
Sans rancune !
On ne parle pas de pensée unique, mais de justice sociale permettant de payer le train de vie de ceux qui ont une pensée divergente… 😉
Merci pour le lien 😉
J’espère que vous conviendrez que M. Asselin est un très bon musicien, M. McSween.
Lui et moi, nous le sommes tous deux, d’ailleurs. Et nous nous sommes déjà rencontrés fort cordialement. Que nos opinions divergent (entre M. Asselin et moi)ou ne se rejoignent tout simplement pas ici ou là, cela demeurera toujours très secondaire en ce qui me concerne.
Monsieur Asselin est un musicien, comme moi, et un bon de surcroît! Voilà ce qui compte le plus…
laisse-moi deviner, claude… hum… du pipeau?
Votre billet s’est muté en terrain de jeu, Monsieur McSween…
Contrariant? Déplacé?
Au contraire: une chance inouïe de «lire» un peu l’opinion. Celle qui se veut discrète, qui se taît généralement. Une lecture d’autant plus fiable lorsque l’opinion qui se taît habituellement se taît effectivement.
Un bon billet de votre part, tout compte fait, dans la mesure où l’on apprécie le déclenchement des réactions les plus diverses…
vrai que l’on s’amuse, ici! mais claude, il faut bien le dire: avec un boute-en-train comme toi, on s’amuserait même dans les écuries d’augias!!
pierre-yves!
lis ça! une étude de l’université de toronto qui confirme que les riches sont plus malhonnêtes que les pauvres:
http://tinyurl.com/854rczo
Encore une fois, vous semblez ne pas comprendre…
Ici, on ne cherche pas à dire qu’un groupe est pire qu’un autre.
non, j’ai compris ça, pierre-yves.
je ne te propose pas cette étude pour te contredire, mais bien parce que je crois que le sujet t’intéresse. un complément, quoi.
comme tu concluais que « ce pourcentage (taux de fraudeurs chez les travailleurs autonomes de la classe moyenne) est plus élevé que l’on pense » et que, selon cette étude, les « riches » sont encore plus malhonnêtes, essaye seulement d’imaginer le pourcentage analogue chez les « riches »!!!
Désolé, votre avatar fait toujours en sorte qu’on se sent en confrontation avec vous ;-). Merci pour le lien.
Il me semble que votre texte M. McSween manque beaucoup d’objectivité et de philosophie, car bien que la personne que vous nommer «Jean» fait 25 000 $ de travaux non déclarés par année cela ne signifie pas pour autant que la plus part des de la classe moyenne fraude en ne déclarent pas tout leurs revenu. Votre phrases «L’évasion fiscale de la classe moyenne, bien que rarement dénoncée, représente un coût important pour la part de la société qui compense.» Devrais plutôt ressembler à : L’évasion fiscale, bien que trop peut dénoncée, représente un coût important pour la part de la société qui compense. Parce que être riche ou pauvre ne défini pas n’autre façon d’être (Honnête ou Voleur) Je crois que la Commission Charbonneau nous le démontre de plus en plus. Et mon petite calcul/remarque très peux objective a moi ressemble plus a (Classe moyenne= 45 000+25 000 V.S Riches= 100 000 + 200 000) Oups oui des pommes pourries il y en a dans tous les couche de la société….
Je ne prétend pas régler l’ensemble du problème. Je souligne seulement qu’il y a des gens qui vivent un train de vie de « riche » sans le réaliser… Nuance.
Moi c’est une question. Si un couple touche comme revenu familial net 150 000$ de revenu total net est -il considéré comme riche?
Ça dépend… la richesse n’est pas une question de salaire annuel ponctuellement. Dépend de facteurs relatifs…
riche
Comment cela peut dépendre des facteurs relatifs? C’est quoi les facteurs relatifs?
Parce que 150 000$ à Montréal … Ce n’est pas nécessairement riche… Mais en Gaspésie….
Parce que vous pouvez avoir 20 000 000$ d’actifs et n’avoir aucun revenu annuel…
Voilà ce qu’on appelle relativiser….
oui, mais si ces personnes ne vivent pas à Montréal et Ils vivent plutôt près du quartier 1030, à Brossard. Est-ce aisé?
Merci pour votre réponse!
La classe moyenne fait-elle partie de la bourgeoisie?
Oui mais avec ses 25000$ en noir, le travailleur moyen galère avec plus d’heures, donc aucune conciliation famille-travail! Pendant que le riche, il ne travaille que ses 40 heures et profite pleinement de sa famille…
Il demeure un fraudeur aux yeux de la loi et ne paie pas sa part en fonction de ses revenus. Il demande donc au reste de la population de subventionner sa fraude.
bravo chasseur d epais !