Il était une fois, 3 petits comptables. En fait, ils étaient non seulement comptables, mais aussi des frères. Le premier, Charles-Mathieu Arcand aimait moins l’effort à long terme ou ne voulait pas nécessairement avoir le parement le plus solide sur sa maison. Pourquoi payer plus cher et travailler plus fort quand il existe des solutions plus faciles et plus rapides ? Voulant une maison correcte et relativement durable, il la recouvrit de parements préfinis (communément appelé CanExel). Donc, relativement sans embûche, il compléta sa maison et put rapidement vaquer à d’autres occupations, comme la pêche durant les week-ends.
Le deuxième, Charles-Gaétan Arcand, avait toujours rêvé d’une maison en briques. Pas toujours facile d’atteindre ses buts. Il avait essayé à plusieurs reprises de se construire une maison en briques, mais le mortier n’adhérait jamais. Après 2 tentatives, il baissa les bras, et décida de se construire une maison avec un recouvrement de bois. Bien que moins solide que la brique, elle était tout de même résistante aux intempéries. Il était tout de même fier d’avoir une maison, les visiteurs ne faisant pas réellement la différence entre la brique et le bois comme qualité de matériaux lorsqu’ils venaient visiter sa maison.
Le troisième, Charles Arcand, voyait plus grand que les deux autres. En fait, le pensait-il? Dès le début de la construction, il avait décidé d’investir plus de temps dans la fondation, dans les murs porteurs et dans le parement extérieur. Il voulait une maison à l’épreuve de tout. Il savait à l’avance que la construction serait plus longue et plus difficile, mais que le résultat final lui apporterait plus de satisfaction. Cela faisait plus d’un an que ses deux frères allaient à la pêche, alors que lui n’avait pas encore la certitude d’avoir la capacité de terminer sa maison.
Quelques années après, les trois frères vivaient en harmonie. Chaque frère avait sa clientèle, chacun ayant développé une expertise dans un recouvrement différent.
Mais un jour, l’Office des professions du Québec décida que les maisons devaient être bâties de façon plus uniforme. Ainsi, chaque comptable aurait maintenant une maison à recouvrement mixte, un tiers de parement préfini, un tiers de bois et un tiers de brique. Cette mesure sera effective en 2015.
Charles-Gaétan Arcand était fou de joie, il avait toujours voulu avoir de la brique sur sa maison. Charles-Mathieu était quant à lui étonné, il ne voulait pas vraiment de brique et de bois sur sa maison puisque le parement de préfini, bien que relativement simple à installer, lui avait permis de développer une expertise pour les amateurs de ce recouvrement.
À partir de 2014, chaque apprenti apprendra rapidement la pose du parement de préfini, du bois et de la brique. Dès 2015, l’examen pour passer son titre de comptable sera potentiellement allégé si l’on veut attirer le même nombre d’apprentis des trois spécialités sous une même gouvernance.
Voilà, c’était l’histoire de la fusion des ordres comptables pour les nuls. Il parait que cette fusion n’aura aucun impact sur la qualité de la formation et sur la protection du public. Personnellement, je n’ai jamais cru qu’une formation sur le parement de préfini, le bois et la brique étaient parfaitement interchangeables. En fait, il est difficile de croire que quelqu’un qui a toujours posé du parement de préfini soit à même de poser du mortier et de la brique, ou vice-versa (donc, expertises différentes) du jour au lendemain. Il est impossible de couper dans la formation sans penser qu’il n’y aura pas d’impact sur la qualité de cette dernière. On ne coupera pas dans la formation ? Si on accepte la prémisse que la loi normale définisse les exigences, il ne fait aucun doute que nous ferons fasse à du nivellement par le bas au niveau de la formation universitaire. Je ne demande pas mieux que de me faire démontrer le contraire… Si l’on fusionne les trois ordres, il faut s’assurer de garder la même rigueur de formation que l’ordre le plus exigeant. Personnellement, je ne m’oppose pas à cette fusion, mais je me questionne sur le processus présent et futur d’amalgamation des titres, de la formation éventuelle et de la reconnaissance des compétences.
Mais bon, personne ne fait la différence et tout le monde s’en fout il parait. N’empêche, la maison en brique vient de perdre de la valeur sur le marché.
Tiens, une boîte de Cracker Jack… un titre de CPA à l’intérieur ?
Je dois admettre qu’il m’est encore difficile de se faire une idée à partir de votre chronique. Il manque de substance pour qu’un enfant puisse comprendre ce qui distingue les fondements de votre analogie. J’aimerais en savoir d’avantage sur les raisons qui vous permettent de qualifier les notions de »fondation » et de »pré fini ». Pour les profanes comme nous, la fusion des ordres professionnels est vu comme une bonne chose car elle nous permettra d’y voir plus clair. Je ne pense pas que la majorité des gens pouvaient expliquer la différence entre les 3 types d’accréditations, pour nous, un comptable, c’étais un comptable. Ceci étant dit, je suis convaincu que cette fusion à des conséquences qui valent la peine d’être soulignées. En attendant, j’ai de la difficulté à écarter l’idée qu’une partie du mécontentement des CA se fondent sur le fait que certains d’entre-eux de devoir partager et perdre par le fait même, le caractère prestigieux de leur titre.
Suggestion pour mieux saisir les tenants et aboutissants de cette négociation quelque peu litigieuse: Décrire les différences entre les 3 titres, expliquer les gains recherchés par l’Office des professions du Québec en forçant cette négociation, les problèmes inhérents au fait d’exiger une mise à niveau pour les propriétaires de maison en »pré-fini » et peut-être votre avis sur les pistes de solution proposées pour limiter les effets négatifs d’une telle fusion
En début de carrière, le titre comptable peut p-ê faire une différence. Par contre, un professionnel ayant plus de 5 ans d’expérience devrait avoir eu le temps
de se forger un CV ne tournant pas strictement alentour de quel titre comptable il a choisi. C’est ainsi qu’il y a des CGA ou des CMA qui peuvent se payer des maisons de briques plus grosses que celles de plusieurs CA. J’ai donc vu des CA, des CGA ou des CMA présidents de compagnie mais j’ai aussi vu des CA frustrés qui ne pouvaient rien faire de mieux que de bloguer sur internet en attendant de se têter une vraie job de journaliste. C’est habituellement ces derniers et autres insécures professionnels qui se sentent dévalorisés par la fusion de leur ordre.
Prendre des exemples précis est un sophisme….
Mon point ici, c’est que le droit de pratique sera moins rigoureux au moment de l’obtention. Moins de rigueur au début est indubitablement synonyme de baisse de valeur de la profession sur l’ensemble …
De plus, je préciserais que la maison de brique n’est pas en lien avec la richesse dans mon analogie… Car c’était évidemment une métaphore…
L’examen CA avait déjà été facilité à la fin des années 90 car les taux de passage désastreux de l’époque décourageait candidats. Avec les taux de passage actuel dépassant les 80% on ne peut plus parlé d’un programme si exigeant que cela surtout que l’obligation de faire un stage en cabinet a été abolie. Les nouveaux CA vivaient donc sur le prestige acquis par ceux qui ont obtenu leur titr dans les années 80 et 90. Faque on respire par le nez pcq ta maison en brique avait déjà perdu de sa valeur.
Chers Robert et Annie,
Je comprends que vos commentaires proviennent du même ordinateur (adresse IP) donc je conclus que je peux vous répondre conjointement, puisque vos propos sont en symbiose.
Donc, voici ma réflexion, avec laquelle vous n’êtes pas obligés d’être en accord, ni de lire ce blogue d’ailleurs s’il produit en vous, le réflexe d’attaquer l’individu en particulier:
1) Le DESSCP, le diplôme de deuxième cycle présent depuis les années 90 améliore grandement la formation et la préparation des CA à l’examen. Voilà pourquoi les taux de passage ont augmenté à cette période: la barrière à l’entrée se situe avant l’examen.
2) Le CGA, que l’on dise publiquement ou non, est en fait un chemin plus facile que le CA. La preuve en étant que les candidats incapables de compléter le cheminement CA finissent parfois par faire le cheminement CGA. Par contre, l’avantage de ce titre, est qu’il permettait à des gens sur le marché du travail de compléter une formation comptable à temps partiel, ce que le CA ne permettait pas. Cela ne fait pas du CGA un moins bon comptable que le CA, cela ne fait que dire que le cheminement (niveau de difficulté) du programme est inférieur, point.
3) Le cheminement CMA est une expertise complètement différente. D’ailleurs, le CA est plus faible en allocation des coûts, en coût de revient, etc… car ce n’est pas sa spécialité de base. Même chose du côté d’un spécialiste de budgets et d’écarts, souvent il n’a pas de formation poussée au niveau des IFRS. Ainsi, le préfini et la brique, sont deux choses différentes.
4) Vous avez bien raison, le fait de ne pas faire d’audit, enlève une expérience très pertinente au CA. C’est une période extrêmement formatrice et stressante qui apportait une expertise intéressante à tous les CA.
5) Annie, cette attaque personnelle au niveau du journalisme est décevante. On ne fait pas de blogue si on veut être journaliste, le journaliste rapporte que des faits, il ne fait pas des contes pour enfants, ne raconte pas d’histoire, ne fait pas d’analyse, etc. Oui, j’ai une formation journalistique, mais ce n’est que pour le plaisir que je l’ai complétée et pour développer des compétences connexes. Donc, soyez rassurée, je suis très heureux dans ma situation actuelle et je ne vis aucune frustration professionnelle. Mais merci de vous inquiéter de ma situation professionnelle. Sachez que je vis les plus belles années de ma carrière présentement, donc les frustrations sont bien loins de ma pensée.
Je suppose donc que Robert et/ou Annie, vous êtes CGA ou CMA pour réagir avec tant de vivacité ? Sachez que je réfléchis à l’avenir de la profession et non à des cas en particulier. Donc, si vous vous êtes sentis attaqués personnellement, ce n’était pas mon intention. Mes excuses si je vous ai blessés, c’était bien involontaire. Cordialement,
80 % c’est une fois arrivé à l’EFU. Plusieurs étapes précédent cela. Il faut d’abord être admis au deuxième cycle, certaines personnes sont donc dans l’obligation de refaire certains cours pour être admis au programme. Puis, il faut avoir une moyenne cumulative suffisante pour pouvoir continuer le programme de DESS. D’autres personnes devront reprendre certains cours. Par la suite, il faut réussir l’examen de stage pour par ensuite accéder à l’examen EFU. Donc, des étudiants ayant commencé le DESS et ayant réussit leur EFU du premier coup, le pourcentage est très loin d’être 80%. Et si étudier plus de 60 heures par semaine un peu plus d’une année ne constitue pas un programme exigeant, j’aimerais savoir ce que constitue un programme exigeant selon vos critères ?
Voilà qui est bien dit.
Cher monsieur,
Je crois que vous n’avez aucune idée du nombre d’heures d’étude que les étudiants font avant de passer leur examen de C.A. Votre message les dénigre… Au fait, avez-vous étudié le français?….
Premièrement il ne faut pas perdre de vue la raison d’être de l’ordre professionnel; un ordre professionel est établi pour protéger le public des pseudo-comptables qui s’aventurent dans des domaines qu’ils ne connaissent pas nécéssairement… Donc le public sait que quand il voit des lettres ça veut dire que c’est pas un pseudo-comptable…
Mais je ne vois pas le problème avec la fusion la profession est vaste tout le monde peut et va se spécialiser par la suite la formation ne s’arrête pas en sortant du monde universitaire et ne dois surtout pas s’arrêter là…Certains vont être aller en évaluation d’entreprise, d’autres en fiscalité, en juricomptabilité sociétés publique, privée OSBL, en entreprise coût de revient etc etc…. Tous les avocats font partie du même ordre professionel pourtant certains font du droit familial, d’autre du droit criminel, corporatif, fiscal, de l’environnement, minier.
En effet, un seul ordre comptable n’est pas le problème, ce sont les critères d’admission et la rigueur du processus qu’il faut conserver. Mais, lorsqu’on dilue, on perd parfois l’essence.
Je suis favorable à la création d’un seul ordre comptable. J’énonce ici simplement le fait que cet ordre viendra diluer la valeur du titre antérieur si la rigueur du processus d’admission se dilue.
Considérant le fait que les CA, CMA et CGA vont garder leurs titres en devenant des CPA, CA, CPA, CMA et CPA, CGA, il n’y a aucun besoin de réapprendre à faire des maisons en 3 matériaux différents et les maison déjà construites ne vont pas se transformer du jour au lendemain pour les personnes qui vont avoir déjà construit leurs maisons. De plus, la capacité de signer des états financiers sera gardée aux CPA auditeurs, CA ainsi qu’aux CPA auditeurs et les accords de réciprocité avec les autres pays entre ordres ne seront pas transférés, donc les privilèges des CPA, CA ne seront pas donnés aux CPA,CMA et CPA,CGA et ainsi de suite.
Si on ne considère pas le fait que l’analogie est un peu difficile à comprendre car Mr. Mcsween parle de personnes qui construisent leur propre maison et par la suite, sans aucun lien, il dit que ces personnes là vendent des maisons selon leur expertise à d’autres personnes, je vais tenter d’expliquer pourquoi je considère que les métaphores présentées ne représentent pas la réalité.
Le programme qui est conçu présentement n’est pas un programme beaucoup plus facile que l’ancien programme de CA. Pour avoir un titre de CPA, il va falloir faire un programme de 2e cycle comme pour devenir CA auparavant, comprennant le fait de faire un cas intégrateur en équipe avec une présentation devant un conseil d’administration comme les CMA et faire un examen final uniforme comme pour le programme CA, ce qui n’est pas exactement comme acheter une boîte de Cracker Jack. Pour plus de détail, les intéressés peuvent aller sur le site http://cpa-unis.ca/.
De plus, pour les personnes qui voulaient passer moins de temps à construire leur maison et qui ne veulent pas nécessairement un titre professionnel mais simplement plus d’expertise, un autre programme sera créé, le programme passerelle accélérée. Ce programme permettra à des gens d’améliorer leurs connaissances, mais sans avoir un titre, ce qui n’affectera pas à la baisse le titre de CPA.
Chaque membre à droit à son opinion, mais la vision simplifiée et pessimiste de la fusion présentée ici n’est pas nécessairement la réalité.
Monsieur Lapointe, dans un premier temps, je voudrais vous exprimer un bonjour cordial. Je vois que vous avez conservé votre oeil critique, ce qui est un signe d’intelligence selon moi. Permettez-moi par contre de faire preuve d’un peu de répartie…
1) Vous semblez avoir de la difficulté avec l’analogie présentée. Est-elle imparfaite? Bien sûr! Une analogie par défaut est une comparaison, aucune comparaison ne peut être parfaite si l’on tente d’imager un tant soit peu un propos. Sans quoi, on ne parlerait pas d’analogie, mais bien de description exhaustive d’éléments. Par contre, dans le Voir.ca, lire un texte sur les détails d’une fusion des ordres, c’est peu pertinent et sûrement très monotone. Voici donc la raison pour laquelle j’ai utilisé une version des trois petits cochons. Histoire que nous avons pour la plupart lue durant notre jeunesse. Donc, si vous avez mal saisi l’idée du peu de profondeur de cette analogie, j’en suis désolé. Le but était de saisir l’idée générale, ce que vous avez sûrement fait.
2) Vous affirmez que « les métaphores présentées ne représentent pas la réalité. » Voici une affirmation assez grave. En tant qu’adepte de la rigueur intellectuelle dans l’argumentation, je suis un peu déçu de celle-ci. La « réalité » par définition, c’est ce qui « existe ». Par contre, l’existence d’une idée est une question de perception. Ainsi, comme chaque acteur a une perception différente d’une réalité, affirmer tout haut que votre argumentaire représente une quelconque forme de réalité absolue ou de hiérarchie supérieure de la réflexion me laisse perplexe. Mais, ceci étant dit, regardons les points que vous énoncez.
Affirmation # 1 : « Le programme qui est conçu présentement n’est pas un programme beaucoup plus facile que l’ancien programme de CA. »
Bon avant de déterminer si un programme est rigoureux, il faut d’abord analyser l’intrant et l’extrant. Peu importe si le programme « semble » aussi rigoureux que l’ancien, regardons tout de même les conséquences.
Dans les années antérieures, les candidats n’étaient pas tous acceptés au programme CA, certains se dirigeaient vers les programmes CGA et CMA en compensation. Le jour où les barrières à l’entrée acceptent un nombre équivalent de candidats de façon regroupée, comment pouvez-vous affirmer que le « nouveau programme » CPA, sera aussi rigoureux que le programme CA en acceptant des intrants qui ne l’étaient pas autrefois? C’est une question de loi normale. Logiquement, on ne voudra pas modifier drastiquement la quantité d’extrants. Si l’on ne scinde plus le programme en trois, il faut automatiquement niveler par le bas les critères moyens de réussite. C’est mathématique…
Affirmation # 2 : « Pour avoir un titre de CPA, il va falloir faire un programme de 2e cycle comme pour devenir CA auparavant ».
Voici un bel exemple de sophisme. Ce n’est pas parce qu’il y a encore un deuxième cycle que ce deuxième cycle est équivalent.
Affirmation #3 : « Faire un cas intégrateur en équipe avec une présentation devant un conseil d’administration comme les CMA »
Wow, faire un travail d’équipe d’avance et en faire une présentation orale. Je suis étonné, ça, c’est difficile. J’aimerais bien avoir le nombre de candidats ont déjà échoué ce type d’épreuve… Vraiment pas facile. En équipe ?
Affirmation #4 : « Faire un examen final uniforme comme pour le programme CA ».
Un autre sophisme bien sonnant. Ce n’est pas parce qu’il y a encore une épreuve uniforme qu’elle est aussi difficile et/ou aussi longue. N’oublions pas la fameuse loi normale…
Affirmation #5 : « Ce qui n’est pas exactement comme acheter une boîte de Cracker Jack »
La boîte de « Cracker Jack », c’était une hyperbole… une figure de style cherchant à « exagérer l’expression d’une idée ou d’une réalité afin de la mettre en relief.» C’est comme une sortie de texte. C’est un procédé, de la couleur et de la saveur à un texte. De plus, c’était un rappel à l’enfance de plusieurs: une tournure rigolote, de l’humour quoi…
Affirmation #6 : « Chaque membre a droit à son opinion, mais la vision simplifiée et pessimiste de la fusion présentée ici n’est pas nécessairement la réalité. » (Note : ce n’est pas votre citation exacte, j’ai corrigé la faute d’orthographe.)
Encore une fois, vous revenez avec le concept de « réalité » : voir plus haut pour explication. J’ajouterais que je ne suis pas pessimiste, je ne fais que vouloir décrire un constat personnel.
Conclusion : M. Lapointe, je suis en accord avec la fusion des ordres. Sur ce point, nous nous rejoignons. Personnellement, la fusion ne me touche pas, car la valeur d’un professionnel ne se limite pas à son titre. Après quelques années, notre valeur marchande se définit par elle-même. Par contre, ce que le texte sous-entend, c’est que le titre CA sera dilué avec l’application de la loi normale.
Il y a une chose de sûre dans la vie, le nivellement par le bas n’est jamais une bonne idée. Souvent un chemin facile, mais jamais une bonne idée. Dans ce cas-ci, une formation moins rigoureuse serait, pour tout comptable ainsi que le public, une mauvaise idée.
En effet, vous ne pouviez mieux résumer l’essentiel de mon propos.
Merci de dire tout haut ce que l’on dit tout bas. S’il te plaît n’arrête pas.
Aussi, je suis fortement déçu du fait que l’OCAQ n’a pas tenu un vote pour ses membres.
Si la fusion est si bonne, pourquoi ne pas nous laisser voter?
À mon avis, un membre de l’OCAQ = 1 vote. 1 vote = 1 voix.
Si 50% et + des membres veulent la fusion lors du vote, cela devrait être accepté sinon, on ne fusionne pas. Car franchement nous ne sommes pas en Allemagne en 1933 ici.
L’article rédigé par Pierre-Yves McSween est rempli d’émotion,car la section la plus importante de son »histoire » est tintée de fausseté…
Les conseils d’administration des 3 ordres CA, CGA et CMA ont pris la décision ensemble de se fusionner. L’Office des professionnels du Québec a plutôt jouer le rôle de »facilitateur » dans le dossier pour qu’il soit déposé convenablement à l’Assemblé Nationale.
À noter que le changement se produira aussi à l’échelle nationale. Par contre, CGA Canada ne semble pas vouloir se fusionner avec CA et CMA Canada pour le moment. CGA Canada ne devrait pas refuser cette fusion, car ils auraient beaucoup à perdre.
merci
Vincent Belzile-Verreault
Candidat à la profession CPA
Vous avez raison, c’est un commun accord…. après une demande qui date de 39 ans: http://www.lesaffaires.com/archives/generale/fusion-des-ordres-comptables–ca-y-est-/545021
« tintée de fausseté »…. Ne dites pas n’importe quoi avant de valider…
« rempli d’émotion »… Cela fait 10 ans que j’entends parler de cette fusion annuellement, donc quand vous dites de telles inepties, cela me fait sourire. Aucune émotion, je dresse seulement un portrait de ce que les CA perçoivent ou pourraient percevoir. Personnellement, le résultat ne changera rien à ma vie.
Je suppose que vous êtes candidat CPA, CGA ou CPA, CMA pour réagir avec « émotion » comme cela ?
Pourquoi ne pas faire voter les membres?