Je l’avoue, depuis quelque temps, mes yeux s’abîment. Les fautes d’orthographe, d’accord, de syntaxe ou de conjugaison les font saigner. Celles-ci sont nombreuses et se multiplient dans mon univers. Des fautes, nous en faisons tous. Avec la vitesse des réseaux sociaux, il m’arrive d’en faire. Heureusement, Facebook nous permet parfois de nous corriger, mais dans ma tête, j’ai un certain sentiment de honte lorsque cela se produit. Pour certains, cela peut paraître banal, mais la qualité de la langue écrite et parlée, c’est aussi le reflet d’une société.
Ma langue écrite, je l’ai apprise à l’ancienne : dictées, exercices, rédactions, copies de textes, apprentissages de listes de mots, etc. Je me rappelle toutes ces années où mes enseignantes (les hommes étaient rares dans l’enseignement de la langue de Molière) nous faisaient encercler les compléments d’objet direct, souligner les subordonnées conjonctives, relier les verbes aux pronoms à l’aide d’une flèche, etc. À force de répétitions, la mécanique de la langue s’est incrustée dans l’ensemble de mes réflexes de rédaction.
Les étudiants de la réforme ont-ils les mêmes réflexes? Je ne sais pas. Mais, nous sommes forcés d’admettre de multiples changements dans leur réalité par rapport à celle des générations précédentes :
1) Les textes sont souvent écrits numériquement de nos jours. En fait, aux études supérieures, c’est une obligation. Ainsi, faire un brouillon, le corriger et le rédiger dans une copie finale relèvent d’une autre époque. L’étudiant n’a plus l’obligation de travailler son texte. Il peut simplement imprimer sa première version. Cela se fait souvent sans relecture.
2) Les étudiants développent une langue parallèle : celle des messages en format texte. À force d’écrire des mots dans une forme plus courte et incorrecte sur leur téléphone mobile, ils finissent par calquer cette façon de faire dans les autres situations.
3) Certains étudiants avouent candidement ne jamais avoir fait de dictée au secondaire. La réforme avec ses nouvelles méthodes pédagogiques a fait ses preuves semble-t-il.
4) Les correcteurs automatiques permettent de ne plus connaître les mots. L’effort de chercher dans le dictionnaire est, pour certains étudiants, une logique de l’époque de la règle à calculer. Pourtant, la langue, c’est à force de recherches, de répétitions et de visualisations qu’on finit par la maîtriser. Sans l’écrire à la perfection, cela permet d’en avoir une connaissance de base adéquate.
Voici quelques perles retrouvées dans des textes ou communications d’étudiants postsecondaires:
1. « Quesse qui arrive […]
2. « Cela augmente la paprace […]»
3. « Bonne soirer […] »
4. « En fessant la même procédure que l’an dernier […] »
5. « Chu pas certain de cette affirmation […] »
J’explique fréquemment aux étudiants que la qualité de la langue fait partie de leur professionnalisme. Plus tard, peu importe l’emploi, ils devront avoir une maitrise minimale de celle-ci. On en doute? La personne responsable de la publicité pour Pétro-Canada aura sûrement sa leçon. Un de mes anciens étudiants a publié cette photo sur Facebook ce matin : une image vaut mille mots ! Quelqu’un perdra-t-il son emploi ce matin? L’OQLF devrait s’en mêler…
Mais, réjouissons-nous, les taux de réussite s’améliorent…
Pendant longtemps, j’ai cru que de mal maîtriser la langue française (dans le cas d’un francophone) ne l’empêchait que de bien s’exprimer. Tant à l’oral qu’à l’écrit. Mais, il y a tout juste quelques jours, je me suis rendu compte que les ravages d’une méconnaissance de son idiome propre débordent également sur la compréhension-même de ce qui est dit ou écrit par les autres.
Autrement exprimé, Monsieur McSween, les textes les mieux écrits, les plus limpides, demeurent souvent un épais brouillard pour quiconque ne possède pas suffisamment bien sa langue. Bien au delà des accords ou des conjugaisons, c’est le «sens» même du propos qui échappe aux peu aguerris, entraînant du coup une communication déficiente.
Soit, je suis un vieux dinosaure. Issu de la vieille école.
J’ai appris le français en grande mesure par le biais du latin lors d’un ardu cours classique plein de thèmes et de versions. Dans les années soixante au Collège Saint-Laurent où plusieurs des enseignants étaient des pères de Sainte-Croix.
Depuis, j’ai constamment à ma portée immédiate – je tends simplement la main – deux livres indispensables auxquels je me réfère à chaque fois que j’écris: un dictionnaire Petit Robert et un Bescherelle (L’Art de conjuguer). Au besoin, je consulte aussi le Grevisse, et quelques autres ouvrages de référence. Sans ces appuis, je me sentirais parfois bien démuni.
Mais, à l’évidence, je suis d’une autre époque…
Vos exemples sont sans doute assez révélateurs de la piètre maîtrise du français de certains étudiants (aux HEC? dans un CEGEP? le billet ne nous le dit pas). Mais sont-ils représentatifs du français de toute la génération de la réforme? Et ce genre de fautes n’existait-il pas aussi à l’époque de M. Perrier et de son cours classique?
L’article ne dit en aucun temps que c’est une généralisation à l’ensemble des étudiants. Par contre, on y présente des éléments qui pourraient expliquer certaines différences entre les générations. Mais, un système permettant à des universitaires d’avoir une si pauvre compréhension de leur langue écrite est inquiétant.
Aaaah, c’était tellement mieux avant. Le Frère Untel disait la même chose dans les années soixante, foudroyant l’ignorance de ses élèves vis-à-vis des paroles de l’hymne national.
Ne vous en faites pas, messieurs les nostalgiques. Les choses ne changent pas. Les jeunes ont toujours été fainéants et les vieux ont toujours été cons.
Et les commentateurs de blogues toujours aussi anonymes…
Vraiment pathétique, mais pourtant vraiment réel. Même sur Radio-Canada, le 10 octobre dernier, on pouvait lire:
« Panne chez Rogers : retour graduelle du service »
Ils l’ont ensuite changé pour « reprise graduelle ». Il faut dire que le français n’est malheureusement plus aussi minutieusement évalué dans les institutions académiques et que même les enseignants des divers niveaux font souvent des « fôtes ».
Qui est en cause? Les textos? Internet? La langue anglaise?
Non.
Simplement les gens eux-mêmes qui souvent crient haut et fort qu’au Québec ça se passe en français, mais qui ne savent pas maîtriser la langue de Molière.
Dommage, mais le français en perd son latin.
(1)
C’est qu’au dela des « fotes » qu’on evoque dans le texte.
L’aptitude la plus importante est celle de « comprendre » un propos complexe.
Les idees, la richesse … elle se retrouve pas dans des regles arbitraires de placer une virgule ici plutot que la … elle se trouve ailleurs …
Je serais bien bien surpris de voir qui ici pourrait lire sans se casser les dents … un bouquin de philosophie de 800-900 pages et capable d’absorber la substance …
Je pense que bien des gens meme scolarises evitent les textes difficiles … meme ceux qui se pensent ben ben bon en francais ….
—-
(2)
Ensuite au dela de la comprehension d’un propos complexe …
Il y a l’aptitude a soi meme pouvoir construire des idees complexes, des idees riches, avec nuances, … sur un sujet.
Etre au fait des perils des sophismes et des erreurs de raisonnement.
Ben beau parler comme Denise Bombardier en disant des conneries l’une apres l’autre sur ton d’autorite qui s’inspire meme pas du reel …. mais au dela de la forme …. il y a le fond …
—
(3)
» Certains étudiants avouent candidement ne jamais avoir fait de dictée au secondaire »
(a)
La fixation sur les « dictees » …
Alors que les dictees … sont a la langue ce qu’est au mathematiques le par coeur et le type qui a le talent inutile de multiplier deux nombres de 15 chiffres dans sa tete …. alors que la calculette le fait sans mal …
(b)
Faire des textes originaux, faires preuves mathematiques … c’est ca utiliser la langue et les raisonnements mathematiques de maniere complexe … c’est ca etre un humain …
(c)
L’ecrivain, le mathematicien, le philosophe … ca c’est agir en etre humain …
Apprendre de mots par coeur a l’infini sans but autre que celui la pour une dictee un concours, multiplier des grands nombres c’est de l’ordre d’etre gagnant d’un quiz televise et de l’insignifiance …
(d)
Etre capable de lire un bouquin de philo, un propos complexe c’est de l’ordre de ce qui fait de nous un etre humains …
Savoir une regles inutiles avec l’exception de l’exception c’est de l’ordre d’etre champion de scrabble ou de boggle ou de candy crush ….
(e)
Cet eloge de la superficialite se retrouve partout …
Pour bien des gens savoir une langue c’est savoir des regles pas faire de « fotes »
Alors que la connaissance d’une langue c’est etre capable de lire des textes varies, aborder des niveaux difficiles ….
(f)
Je brode autour du sujet … mais …
Ben des gens evoquent etre bilingue alors que si je leur garoche critique de la raison pure dans leur langue maternelle pas sur s’ils auront pas des mots de tetes apres quelques pages …
Ca veut dire quoi etre bilingue si t’es pas capable de lire un texte d’un niveau avance dans ta langue maternelle …
(g)
Et on le voit sur les blogues … les gens lisent a peine les textes et sont pas capable de gerer des
textes de plus de 4-5 lignes … moi cela me tape plus sur le nerds que faire de « fotes » ici et la ….
—-
(4)
Si on peut s’inquieter de ce que vous dites dans le texte .. moi je dirais qu’il est encore plus inquietant de voir des gens analphabetes de la science autour d’eux … et donc du monde autour d’eux …
(a)
Ils sont etudiants en science humaine, en comptabilite, politique … ils ont en 2013 … dans une societe de haute technologie, avec un grand savoir et pourtant …
Aucune idee de comment fonctionne un ordinateur ( ses principes, composantes , la physique, semi conducteur, circuit logique ) …
(b)
ils sont un peu comme des gens des annees 1800 qu’on aurait amene en 2013 …
Des gens d’autistes capable d’utiliser des outils qui fonctionnent un peu avec des principes magiques …
(c)
Combien de gens ici sur le blogue sont dans cette situation ?
—-
(5)
Galile disait que le monde etait ecrit en langage mathematique …
Qui ici a des acquis qui depasse le secondaire en terme de mathematiques ?
Qui est capable de comprendre les equations de Maxwell de l’electromagnetisme ? Faire du calcul differentiel et integral ?
Qui est capable de comprendre les equations d’Einstein de le relativite generale ?
Non , personne ?
Elles sont ecrit dans une langue dont vous etes meme pas a meme de reconnaitre l’alphabet …
(6)
Serieusement entre hesiter ou mettre une virgule pis etre autisme de la science autour de moi et avoir des acquis pauvre en mathematiques …
Pas sur lequel qui handicape le plus …
Combien d’autiste de la science ici ? d’analphabete des mathematiques ?
Vous comparez des pommes avec des bananes. L’apprentissage de la science n’est pas généralisé dans la formation de base comme l’est la langue.
J’ai personnellement connu l’époque où les gouvernements avaient abolis les dictées en invoquant des raisons similaires.
Pour se rendre compte quelques années plus tard que ne pas développé l’habitude de bien écrire, sous prétexte de spontanéité, avait des conséquences aussi sur la qualité de la réflexion.
Ne pas donner d’importance à l’orthographe et la grammaire conduit souvent aussi à des textes confus et incompréhensibles. Parce que vouloir écrire « à l’oreille », pour être « vrai » et « spontané », signifie aussi écrire ce qui nous vient en tête, au fur et à mesure. Et refuser de se relire pour corriger ses fautes mène aussi à ne pas relire la structure de ses phrases et la qualité de sa pensée. La syntaxe a aussi son importance.
Remettre le premier jet, sans relecture, ne se reflète pas seulement sur une virgule mal placée ou un ‘s’ manquant à un pluriel. Cela signifie aussi des phrases boiteuses, souvent incompréhensibles, et une texte pouvant pouvant être confus, imprécis ou donnant une idée différente de l’intention originale.
« Je l’avoue, depuis quelque temps, mes yeux s’abîment. Les fautes d’orthographe, d’accord, de syntaxe ou de conjugaison les font saigner. Celles-ci sont nombreuses et se multiplient dans mon univers. »
Dans mon univers également, monsieur McSween, les fautes de français écrit et parlé, suscitent une sorte de découragement.
Je suis de la très vieille école, celle des couvents que je fréquentais en externe et où sévissaient des religieuses très à cheval sur la réussite académique de leurs élèves. Je ne parle pas ici de religion, ni de « charte », non, je parle d’enseignantes dévouées qui ne laissaient rien passer en matière de langage et/ou d’écriture.
Je suis, évidemment, de l’époque des dictées quotidiennes, des rédactions hebdomadaires, de la correction de nos fautes et des retenues pour recopier nos textes. Ah! Comme je les ai détestées, ces femmes à cornettes qui, sourdes à mes récriminations, m’ont inculqué le souci du bien écrire et du bien parler! Et, comme je les remercie, aujourd’hui! Grâce à leur ténacité, j’ai pu gagner ma vie en écrivant et en parlant.
Je ne prétends pas maîtriser la compréhension d’un bouquin de philosophie de 800-900 pages, ni être capable d’en absorber la substance (mots que j’emprunte à Ian), mais je crois pouvoir au moins me faire comprendre quand j’écris. Ce qui, de toute évidence, n’est pas le cas dudit Ian. Peut-être est-ce ma capacité de comprendre les subtilités de ce qu’il écrit qui fait défaut… c’est possible.
Enfin, si j’ai mentionné plus haut le langage écrit et « parlé », c’est pour ajouter à votre commentaire que mes oreilles, de plus en plus souvent, saignent autant que mes yeux. Quand j’entends des chroniqueurs-télé s’exprimer, j’imagine, comme ils écrivent, je ne peux m’empêcher de les corriger à haute voix, sachant que je le fais juste pour mon écran.
J’aimerais faire la liste de mes propres perles, mais elles sont trop nombreuses. Je ne vous en cite que deux, entendues à TVA et à LCN :
1. « Il a été incapable de » collaborer » les dires de son collègue… »
2. « Leur tâche » constituait » à réviser le système… »
Merci, monsieur McSween, vous m’avez fait du bien et, sans le savoir, vous avez peut-être différé de quelques semaines l’hémorragie visuelle et auditive qui menace de me noyer dans un avenir plus ou moins rapproché.
Salut ,Ian écrit beaucoup pour dire peu.Il est vrai que les Québécois font beaucoup de fautes(moi ,le premier).Mais ce qui me fâche encore plus que les fautes c’est le fait que le joual et la langue Anglaise prennent de plus en plus de place dans nos vies.Ce qui me fâche encore plus c’est de constater que des individus( comme Ian )ignorent l’importance de la langue Française.Ian nous parle de l’importance de l’informatique ,de la philosophie,de la science.Je suis d’accord pour dire que ces matières sont très importantes. Mais si les Québécois ne maîtrisent pas bien la langue Française ,comment vont -ils bien comprendre un bouquin au sujet de l’informatique,de la philosophie ou de la science?Les matières ne sont pas compartimentés comme le pense Ian.Et oui ,il y a du français en informatique,de l’informatique dans la science,de la science dans les mathématiques,et des mathématiques dans le Français.
Je me rappelle qu’un professeur de mathématique m’avait dit que certains élèves ont de la difficulté en mathématique car ils ne comprennent pas bien les questions dans les examens.Leurs lacunes en Français nuisaient pour l’apprentissage des mathématiques!
En effet, la difficulté d’exprimer une idée sur papier et d’en comprendre une autre est une suite logique à ce texte.
@Pierre Yves Mc Sween
(-1)
« Et les commentateurs de blogues toujours aussi anonymes… »
Je vois pas ce que ca enleve au propos de « Mouton Marron » ou il dit
» Le Frère Untel disait la même chose dans les années soixante »
…
Anyway … les blogueurs sont toujours a servir le sophisme … de monsieur vous etes anonyme ….
Note: Des gens ont des pages professionnels, on veut peut etre pas qu’en tapant notre nom ici ou la ca donne nos opinions sur ceci ou cela.
(0)
Je sais pas si les perles dans le texte de blogue viennent de textes qu’on vous a remis pour correction. Si c’est le cas, je pense que c’est delicat pour des professeurs d’utiliser des extraits (ici que quelques mots ) dans un texte de blogue.
Les etudiants a quel moment ils donnent un consentement, il me semble que la relation professeur-eleve devraient tout de meme etre considerer avec un
peu plus de soin.
Anyway ….
(1)
@Pierre Yves Mc Sween
» L’apprentissage de la science n’est pas généralisé dans la formation de base comme l’est la langue. »
En quoi ca change au fait que je pense qu’il est plus problematique de ne pas avoir d’acquis en science et en mathematiques que de ne pas avoir une connaissance fine de toutes les regles de la langues ?
Moi je vous evoque que bien des citoyens ont meme pas les outils pour comprendre le monde autours d’eux et ce que l’on en sait en 2013.
Voir du monde assis devant un ordinateur ou un laptop et que ceux ci ait une vision magique de l’outil comme l’aurait quelqu’un ne en 1723 … je trouve ca innocent.
(2)
Vous evoquez la formation de base ….
Peut etre que si on arretait de parler du superficiel en ce qui concerne les enfants … on pourrait discuter d’elements comme les mathematiques et les sciences.
Une fixation malsaine sur le superficiel de la langue et meme des langues. Fixation sur les dictees, fixation sur les regles.
Bien des parents sont concernes par les concours d’entree au secondaire, cours de langue, cours de musique, activite parascolaire, sport etudes …
Mais les math et la science c’est bien loin dans les priorites ….
Anyway …
(3)
@Michel Lacroix
J’evoue moi meme en (1) et (2) l’aptitude a comprendre un propos complexe. J’evoque la philosophie ….
Et donc oui la science et les mathematiques contienne oui des enonces complexe avec des mots qui entre dans ce cadre la.
Par contre reduire les difficultes a cela c’est il me semble une erreur.
Et donc
« Et oui,il y a du français en informatique,de l’informatique dans la science,de la science dans les mathématiques,et des mathématiques dans le Français. »
Je vois pas ou j’evoquais le contraire de ca ….
J’ai evoque qu’a mon sens les acquis en science et math sont plus problematiques que ce qu’evoque le blogueur.
Anyway … chacun est libre d’etre ignorant de domaine de la connaissance au complet … tout en chipotant sur l’exception de l’exception d’ou on place une virgule …
(4)
@L.Morin
« Je ne prétends pas maîtriser la compréhension d’un bouquin de philosophie de 800-900 pages, ni être capable d’en absorber la substance (mots que j’emprunte à Ian), »
Anyway chacun est libre d’aller au dela de sa propre turpitude.
Moi je dis que si on devait viser un objectif c’est bien plus la capacite de lire des textes complexes que de simplement discuter de regles et de forme.
@Ian
« Anyway », j’ai bien compris, quand vous parlez de turpitude, que vous parlez de la vôtre. Cela dit sans vouloir vous offenser.
« Moi je dis que si on devait viser un objectif c’est bien plus la capacite de lire des textes complexes que de simplement discuter de regles et de forme. »
Je ne crois pas que la capacité de lire des textes complexes confère automatiquement celle d’en absorber la substance. Ce n’est pas parce qu’on peut lire la bible qu’on peut en saisir toutes les nuances.
Les règles et les formes sont souvent chiantes, elles n’en sont pas moins indispensables pour la compréhension d’un texte, complexe ou non. Et quoi que vous en pensiez, même et, surtout, dans une ouvrage philosophique, une virgule bien placée peut changer tout le sens d’une proposition.
Je suis entièrement d’accord avec vous, cher monsieur!
Hum… D’accord avec qui, Mme Bombardier?
Avec M. McSween bien entendu.
(1)
@L.Morin
« « Anyway », j’ai bien compris, quand vous parlez de turpitude, que vous parlez de la vôtre. Cela dit sans vouloir vous offenser. »
« Cela dit sans vouloir vous offenser »
Je vous crois …
—-
(2)
» Ce n’est pas parce qu’on peut lire la bible qu’on peut en saisir toutes les nuances. »
Pour la bible au dela du fait que c’est pas tres bien ecrit, pas interessant, un mauvais livre tant sur la forme que le contenu …
Qu’on y lit rien d’interessant en terme de code pour regir une societe ni sur le plan de la science ou meme du monde …
Disons que je me dis quand je lis votre propos que j’ai peut etre pris la Delorean sans le savoir et que je suis en fait en l’an 802 …
Ca me semble expliquer le peu d’interet pour les sciences, les mathematiques, la philo …. et l’amour des regles arbitraires des langues de certains.
—-
(3)
« une virgule bien placée peut changer tout le sens d’une proposition. »
Factuellement c’est vrai qu’on peut trouver des exemples ( il y en a des fameux ) ou une virgule peut changer le sens … mais sur le fond la langue est tout de meme plus souple que ce que votre propos evoque.
Anyway chacun est libre d’approfondir ou non les domains de la connaissance qui lui plait …
Pour certains l’art de placer une virgule, pour d’autre les nuances de la bible … alors que pour d’autre la nature du monde autour d’eux.
Puisque vous semblez imperméable aux conséquences – pourtant évidentes – d’un manque de maîtrise de la langue, Monsieur IAN, préférant resservir à répétition votre argument relatif à l’importance prioritaire des sciences, permettez alors que je soumette à votre attentive considération des faits. Une illustration – dans la réalité – des conséquences.
En plus d’être musicien auteur-compositeur depuis les années soixante (certaines de mes chansons ont été jouées ici, aux États-Unis, en Europe, au Moyen-Orient et plus récemment à la radio au Vietnam…), j’ai au cours des années porté quelques autres chapeaux. Dont celui de directeur des communications d’une grande association de professionnels, ainsi que d’un important groupe actif dans le secteur privé (localement et internationalement).
J’ai aussi été chroniqueur régulier de diverses publications spécialisées et même rédacteur en chef de certaines. Sans oublier un livre publié en 1988 chez Transcontinental ou des émissions-radio dont j’ai été l’animateur. Si ce n’était d’un très grave problème de santé (un cancer passé près de m’annihiler en 2003), je ne serais certainement pas depuis une dizaine d’années contraint à subir une retraite obligée…
Tout ça – toutes ces informations que vous pourrez trouver superflues – pour clairement établir (j’ose l’espérer) que mes propos ici concernant la maîtrise de langue ne sont pas exprimés ex cathedra. Bien au contraire.
Donc, les sciences. Vous considérez leur importance plus grande que de bien connaître la langue. C’est bien votre opinion, non? Ainsi, considéreriez-vous que l’actuariat, une branche avancée des mathématiques, puisse servir de base crédible pouvant être présentée en relation avec la langue? Chiffres vs mots?
À quelques reprises, il m’est arrivé de me retrouver en présence d’un conflit (non-intentionnel) où des carences linguistiques sont venues mettre en pièces de belles colonnes de chiffres de la part d’actuaires qualifiés. Ceux-là même qui calculent et établissent les conditions fondamentales des contrats d’assurance. D’un côté un travail mathématique impeccable et de l’autre un triste «sabotage» à l’étape du libellé des contrats, une rédaction pourtant le fait du département juridique d’un assureur.
De la sorte, en raison de la rédaction boiteuse de certaines clauses contractuelles, j’ai pu démontrer (sans le moindre doute possible) que des clients m’ayant confié le mandat de faire valoir leurs droits ne pouvaient accepter le déni de la part d’un assureur. Noir sur blanc, mes clients avaient raison à l’encontre des prétentions de l’assureur. Et ces clients ont en bout de ligne eu gain de cause parce qu’une police avait été mal rédigée.
Les assureurs ont dû se résigner à consentir pour des centaines de milliers de dollars à verser à des assurés. Tout bêtement parce que quelqu’un ne maîtrisait pas assez bien la langue pour adéquatement refléter l’intention des actuaires.
(En espérant que ceci vous incite à un peu de réflexion…)
@Ian
Nous sommes d’accord sur le fait que la bible ne gagnera jamais un prix littéraire. Vous semblez croire que j’en ai fait mon livre de chevet, alors que je la considère à peu près sans intérêt. Je vous soupçonne, cependant, de très bien comprendre mon propos. Je ne m’y étendrai donc pas davantage.
« Ca me semble expliquer le peu d’interet pour les sciences, les mathematiques, la philo…. et l’amour des regles arbitraires des langues de certains. »
Très gratuit comme analyse puisque vous ne savez pas qui je suis, ce que je sais, ce que je connais et sur quoi se porte mon intérêt.
@ Claude Perrier
10 sur 10 pour votre commentaire. J’espère, comme vous, qu’il incitera à la réflexion et pas qu’un peu!
Merci!
Des remarques en passant de meme ….
@CLaude Perrier
(1)
« Puisque vous semblez imperméable aux conséquences – pourtant évidentes – d’un manque de maîtrise de la langue »
» Vous considérez leur importance plus grande que de bien connaître la langue. C’est bien votre opinion, non? »
J’inviterais les internautes a aller voir mon premier commentaire …
7 novembre 2013 · 20h58
Aspect (1) et (2) ….
J’evoque en premier l’importance de comprendre et emettre des propos complexes vs l’amour des regles ….
J’ai plaide pour qu’au dela des dictees il faut que les etudiants soient en mesure de comprendre des propos complexes et d’en faire eux meme.
Pour moi la langue est importante mais c’est pas juste une question de « fotes » c’est une question qui va au dela de la forme.
Et puis j’ai donne l’exemple d’un bouquin de philo de 800-900 pages … qui me semble devrait etre la cible , et pas simplement l’exception de l’exception, car la richesse reside pas dans les regles.
Alors qu’on vienne pas me faire dire ce que je dis pas …. %?&* de saint $%?&
(2)
Par contre j’ai aussi evoque des lacunes importantes en science et en mathematiques et l’importance pour comprendre le monde qui nous entour.
Dans le fond …ce qui est manifeste c’est que les gens ici qui minimisent l’importance de la science et des mathematiques ….
Je pense que c’est revelateur ….
—-
(3)
« libellé des contrats, une rédaction pourtant le fait du département juridique d’un assureur »
Et donc votre exemple entre parfaitement dans mon propos de comprendre un propos complexe.
…..
(4)
Par contre quand vous dites …
» pièces de belles colonnes de chiffres de la part d’actuaires qualifies »
Je me demande si les gens ont une idee des mathematiques en terme simplement de chiffre et de +/x- … et peu etre racine carre …
alors que c,est beaucoup beaucoup plus vaste que ca ….
Je pense que ca illustre combien on est ignorant meme de « l’alphabet » des mathematiques …
Si je vous dit une equation differentielle ? … si je vous en montre une ?
C’est probablement comme du Klingon …
Le faites-vous exprès d’être aussi peu compréhensible dans vos propos?
Je vous lis et vous relis… mais rien de clair n’en ressort.
Et puis, comprenez vous au moins un peu de ce que les commentaires relatifs aux vôtres expriment? On ne dirait pas.
Êtes-vous un «Klingon», comme vous l’avez écrit? Si tel est le cas, svp dites-nous c’est quoi un «Klingon». Peut-être cela aiderait-il enfin à comprendre vos interventions.
http://en.wikipedia.org/wiki/Klingon
http://en.wikipedia.org/wiki/Klingon_language
—-
Ma definition a moi …
Star Trek serie populaire des annees 60, avec multiples series suplementaires dans les annees 80 et 90 , films …. de nombreux fans a travers le monde … pour toute sortes de raisons ….
Klingon … race d’extra terrestre qui est au coeur de la serie et des films…. avec une langue aussi appele de Klingon (que des fans apprennent meme pour leur propre plaisir) … ou qu’on
evoque dans d’autres contextes comme Sheldon dans la serie Big Bang theory … meme le site Bing offre une traduction dans la langue Klingon.
Pour moi ca semblait etre quelque chose au dela de la culture des amateurs de science fiction et du savoir « geek » et qui s’inscrivait un peu plus largement dans un espece de melting pot de la culture populaire.
J’etais donc dans l’erreur.
J’avais probablement oublie que j’etais dans le journal voir …
—-
Pour ceux que ca interesse parce que ca aussi c’est de l’art …
http://en.wikipedia.org/wiki/Gene_Roddenberry
—–
Remarques de meme …
J’evoquais la science et les mathematiques.
Je pense aussi que la culture scientifique est pauvre chez beaucoup de citoyens, mais c’est aussi de grands aspects de la litterature et du cinema dans le genre science fiction qui sont mis de cote.
Combien de chroniqueur culturels … voit le genre de science fiction comme une espece de truc etrange (preferant un film russe sous titre en bulgare d’un realisateur japonais-hongrois qui raconte l’histoire d’un gars dans une hutte pendant 3h de temps …) alors que c’est un cinema riche et a l’avant garde des techniques de l’image.
Pour les livres … quand on produit des listes de livre a faire lire aux enfants, etudiants … dans divers medias bien rare sont les livres de science ficiton qui vont se glisser dans une telle liste alors que des ouvrages d’Asimov et des classiques comme Frankeinstein sont des livres a lire.
note de meme: Bien beau les livres que le monde suggere dans ces listes sans trop savoir pourquoi en autant que ca ait l’air d’un gros livre comme Anna Karenine ( je me demande encore comment elle est tombe enceinte … probablement en touchant la main de l’autre lors d’un bal … ou en soupirant) … mais la grosseur d’un livre enleve pas l’insignifiance des personnages, de leur propos et de leur motivation. Anyway …
http://en.wikipedia.org/wiki/Klingon
http://en.wikipedia.org/wiki/Klingon_language
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Ma definition a moi …
Star Trek serie populaire des annees 60, avec multiples series suplementaires dans les annees 80 et 90 , films …. de nombreux fans a travers le monde … pour toute sortes de raisons ….
Klingon … race d’extra terrestre qui est au coeur de la serie et des films…. avec une langue aussi appele de Klingon (que des fans apprennent meme pour leur propre plaisir) … ou qu’on
evoque dans d’autres contextes comme Sheldon dans la serie Big Bang theory … meme le site Bing offre une traduction dans la langue Klingon.
Pour moi ca semblait etre quelque chose au dela de la culture des amateurs de science fiction et du savoir « geek » et qui s’inscrivait un peu plus largement dans un espece de melting pot de la culture populaire.
J’etais donc dans l’erreur.
J’avais probablement oublie que j’etais dans le journal voir …
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Pour ceux que ca interesse parce que ca aussi c’est de l’art …
http://en.wikipedia.org/wiki/Gene_Roddenberry
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Remarques de meme …
J’evoquais la science et les mathematiques.
Je pense aussi que la culture scientifique est pauvre chez beaucoup de citoyens, mais c’est aussi de grands aspects de la litterature et du cinema dans le genre science fiction qui sont mis de cote.
Combien de chroniqueur culturels … voit le genre de science fiction comme une espece de truc etrange (preferant un film russe sous titre en bulgare d’un realisateur japonais-hongrois qui raconte l’histoire d’un gars dans une hutte pendant 3h de temps …) alors que c’est un cinema riche et a l’avant garde des techniques de l’image.
Pour les livres … quand on produit des listes de livre a faire lire aux enfants, etudiants … dans divers medias bien rare sont les livres de science ficiton qui vont se glisser dans une telle liste alors que des ouvrages d’Asimov et des classiques comme Frankeinstein sont des livres a lire.
note de meme: Bien beau les livres que le monde suggere dans ces listes sans trop savoir pourquoi en autant que ca ait l’air d’un gros livre comme Anna Karenine ( je me demande encore comment elle est tombe enceinte … probablement en touchant la main de l’autre lors d’un bal … ou en soupirant) … mais la grosseur d’un livre enleve pas l’insignifiance des personnages, de leur propos et de leur motivation. Anyway …
Comme vous dites: anyway…
Heu… vous n’auriez pas la traduction klingonne de votre propos? Peut-être que certains érudits s’y retrouveraient…
Note de même: je crois bien que tout le monde, ou à peu près, connaît la série Star Trek.
Aujourd’hui; Il y a des analphabètes dans tous les milieux; peu importe leur niveau de scolarité!!!