Bien pris dans le trafic en allant travailler, vous passez d’une chaîne à l’autre et vous tombez sur un animateur de radio populiste déchirant sa chemise sur l’argumentaire suivant :
« Les fonctionnaires sont des enfants gâtés. Pourquoi est-ce que je payerais leur déficit actuariel passé de fonds de pension avec mes taxes? C’est à eux de payer leur pension, comme moi dans le privé ! »
Un auditeur moyen se dit: « Bien oui, il a raison lui. J’aime ça comment, il pense. Il défend le vrai monde. Lui, c’est mon homme ! » Ah le « vrai monde », comme s’il y avait sur cette Terre du faux monde. Il a le dos large le vrai monde. De fausses personnes nous entourant sont en réalité des quasi androïdes à la Robocop ou Darth Vader ! Mais bon, revenons-en au déficit actuariel.
Qu’est-ce qu’un déficit actuariel passé? Commençons par se demander qu’est-ce qu’un fonds de pension à prestations déterminées ? Donc, un syndicat signe une convention collective avec un employeur. À la place de demander 40 000 $ par an à l’employeur, l’employé signe un contrat lui donnant, par exemple, 36 000 $ par année (le montant peut varier, mais gardons cet écart hypothétique pour des fins de concept). En échange, l’employé consent à verser des cotisations à son fonds de pension (oui, l’employé verse une partie du fonds de pension) et l’employeur garantit la différence entre le rendement promis à la retraite et le rendement généré par la cotisation de l’employé. L’employé accepte donc de transférer du salaire actuel garanti contre du salaire futur garanti.
De son côté, l’employeur consulte un actuaire pour savoir quel montant il devrait mettre annuellement de côté pour respecter le contrat de travail. L’actuaire fait son évaluation en fonction du taux de mortalité, de l’espérance de vie, de l’âge moyen de la retraite, etc. Il arrive avec une cotisation annuelle de l’employeur à investir pour arriver à l’objectif. Donc, chaque année, l’employeur et l’employé contribuent à la caisse pour assurer la rente future promise.
Malgré tout, les marchés ne donnent pas les rendements prévus. Ainsi, les hypothèses de l’actuaire se sont avérées inexactes. Alors, il se creuse un écart entre le montant de la caisse de retraite (Caisse du régime) et le montant que l’on doit aux employés en date d’aujourd’hui (Obligation au titre des prestations constituées). C’est ce qu’on appelle le DÉFICIT ACTUARIEL.
Donc, lorsque les maires Labeaume et Coderre exigent que les employés payent une partie du déficit actuariel passé, ils exigent en somme que les employés remboursent une partie de leur salaire passé non versé ! Pourtant, ceux-ci avaient techniquement accepté un salaire moindre à l’époque pour compenser le fait qu’ils avaient une rente de retraite.
Expliquons cela autrement. Vous êtes un employé du secteur privé et votre employeur vous dit : « Tu sais, on t’a donné 50 000 $ l’an dernier, mais là on aimerait que tu nous rembourses 5 000 $ ». Ici, on ne parle pas d’exiger une réduction future de salaire, mais bien de rembourser du salaire passé. C’est complètement illogique.
Que l’on soit d’accord ou non avec la rémunération ou les conditions de travail des fonctionnaires, cela ne devrait en aucun cas altérer notre jugement sur l’obligation morale et légale de respecter un contrat de travail.
Évidemment, il est possible de renégocier le FUTUR pour permettre aux municipalités d’assumer un plus petit risque de déficit actuariel FUTUR. Par contre, il faut comprendre que la rémunération globale (salaire, fonds de pension, congés, etc.) est un tout. Si l’on réduit les conditions de retraites, les salaires exigés seront plus élevés de l’autre côté… comme dans le privé. Il y a des efforts à faire pour revoir le financement de nos infrastructures et les coûts à engendrer pour nos services. Doit-on tout garder? Quelles sont nos priorités? La productivité est-elle satisfaisante? De multiples questions de choix sont à répondre, mais le chemin tracé jusqu’à maintenant mène au vide logique.
Quand j’entends un animateur radio dire des inepties, je me dis :
« Le vrai monde, vraiment? Qui gagne réellement à créer une polémique en divisant le vrai monde ? Ah oui, l’animateur de radio populiste »
Et puis, j’éteins la radio en me promettant de l’ouvrir en soirée lorsque le jazz recommencera.
félicitations pour ce texte…lucide
Très juste comme argumentaire: il vient mettre en lumière la discipline dont doivent faire preuve les personnes qui n’ont pas de RPD, pour d’amputer elles-mêmes un écart significatif de leur salaire brut afin de se constituer un fond de pension; d’autant plus que très souvent, elles n’ont pas droit à une cotisation de leur employeur.
Ce n’est que la première étape; il faut tout au long de sa vie gérer ce patrimoine dans l’univers (la jungle…) des placements. Les profs en finance et en économie ont un rôle majeur dans la société; ils (elles) sont les médecins de notre santé financière. Je vous souhaite donc une longue et fructueuse carrière.
Merci de ce commentaire très pertinent. En effet, le travailleur sans fonds de pension doit être résistant à un mode de vie qu’on lui vend. Cela prend beaucoup de discipline. Pas toujours évident de résister.
Bonne petite tranche de vie que vous nous servez là, Monsieur McSween. Pas trop épicée ni trop juteuse. Juste cuite à point.
Un commentaire sur la préparation du plat du côté de la cuisine? Balances ou tasses à mesurer utilisées mal réglées. Ou encore, le chef (ou un marmiton) a besoin de lunettes plus «fortes», afin de mieux voir le dosage des ingrédients.
Mais sortons de la cuisine…
Considérons le volet actuariel sans flafla ou métaphores: car c’est en raison d’une évaluation actuarielle déficiente qu’un problème de déficit sera susceptible de survenir. Presque inévitablement d’ailleurs.
Cette évaluation a-t-elle été volontairement ou involontairement déficiente? A-t-on retenu certains critères favorables possibles (quoique sans garanties suffisamment raisonnables) au détriment d’une approche plus prudente, présumant ainsi de rendements plus conservateurs?
Pour avoir passé plus de trente ans dans le domaine des assurances, écrit plusieurs centaines d’articles dans nombre de publications et même un livre sur le sujet (paru chez Transcontinental en 1988), je dirais que le problème des déficits est attribuable à des pratiques actuarielles malavisées. Car les actuaires savaient dès le départ que les bases sur lesquelles ils établissaient leurs projections étaient très optimistes, ne laissant aucune place aux aléas de parcours. Et, de sorte, ce qui devait arriver est… arrivé.
Mais pourquoi y être allé de prévisions si peu terre-à-terre?
Est-ce que cela aura été suite aux pressions de certains employeurs désireux de réduire leurs coûts de contribution en s’appuyant sur des chiffres indiquant un apport requis moindre de leur part? Quitte à ainsi pelleter le problème du côté de lointains lendemains?
Ou un mélange tant audacieux que malsain se serait-il produit, s’étant traduit par un essai créatif combinant actuariat et un vecteur autre tel que du marketing, ou de la psychologie comportementale, ou peu importe quoi susceptible d’exercer un effet sur les chiffres?
Au cours des années 1980, une compagnie d’assurance-vie de type avant-gardiste avait momentanément mis en marché un contrat d’assurance garantissant des valeurs défiant toute concurrence. Lequel contrat reposait sur une appréciation actuarielle très libérale combinée à un taux de maintien en vigueur faible de la part des assurés. La compagnie misait sur l’abandon par plusieurs clients de leurs contrats après les quelques premières années (les plus rentables pour l’assureur) pour ainsi être capable de financer le coût des polices conservées par d’autres clients. Ces polices ont été qualifiées de «lapse subsidized» dans le milieu.
Pour en revenir aux déficits actuariels des régimes de retraite, à défaut de grossière incompétence en matière d’actuariat, il faut chercher l’explication ailleurs. Pressions patronales? Combinaison expérimentale malheureuse de chiffres et de prévision comportementale? Un mélange de tout et un manque de suivi?
Et comment règle-t-on le gâchis à présent? Ça, Monsieur McSween, je n’en ai pas la moindre idée. Mais je dirai toutefois en terminant cette (beaucoup trop longue…) intervention qu’il serait de loin préférable de toujours voir à appuyer sur des bases solides les projections de rendement. Bien faire le travail au départ évite de se retrouver dans un gouffre par la suite.
Les firmes actuarielles devraient être imputables de leurs prévisions ? Sinon, comment leur faire confiance ?
Il ne faut pas oublier qui y a des lois sur le taux de l’étude actuarielle que fixe la régie des rentes donc les actuaires utilise les balises fixés par la régie ainsi que les surplus actuarielle de l’époque (congé de cotisation, utilisation des surplus par l’employeur a d’autre fin) À l’époque ça fessait bien l’affaire au Patronat qui couche avec le gouvernement….. et je pourrais en débattre encore….
Je suis un fiduciaire d’un régime de retraite municipal donc je suis dans les faits…
On devrais peu être commencé a regardé la taille de cette administration avec 19 royaumes et leurs cours connexes qui de plus est réparti sur 3 niveaux et comme le disais si bien Coderre je m’engage a récupéré les sommes de trop payés pour les inepties financières du régime Tremblay, après vous verrez que le déficit ne provient pas des pensions car la dernière convention en a tenu compte pour Montréal du moins.Pour Québec bien Labeaume devrais s’en inspiré au lieux de criés au loup face aux pensions dans le but de dénigrés ses travailleurs et créé une aversion parmi la population face à eux. Dû aux statut privilégié que bénéficie la Capitale vu le nombres de fonctionnaires provinciaux et services connexes créateur de richesse delà le faible taux de chômage de la Capitale je ne crois pas que Québec est aux aboies. Je m’insurge contre l’irrespect que vous avez envers vos travailleurs qui eux veulent négocier de bonne foi, j’en suis sur.Votre dialogue de sourd est incompréhensible dans un monde ou l,écoute est plus que primordial.P,S: L’approche Labeaume me semble dicté par le conseil du patronat, mets ça pire et inévitablement la population te suivras depuis 2008 ceci est la nouvelle façon de gouverner.
Labeaume est tout aussi populiste que les animateurs dont parle M. McSween. De plus, il traite les employés de la ville comme des incompétents. C’est indigne d’un vrai leader. Mais ça fonctionne avec le « vrai » monde…tsé l’vra monde !
Gérard Filion fut un des grands éditorialistes québécois.
Son style était simple, fluide .
Ses phrases : un sujet, un verbe et un complément,
On aimerait bien que se soit ca qui serait dit à la radio, et non des jeux de chiffres pour écoeurer la population…….Bravo!
Une simple précision ici: Bien que je sois d’accord avec l’idée de ne pas permettre aux radios populistes de dire des idioties, je trouve que le texte ci-dessus penche énormément dans le sens de « on veut que les employés remboursent une portion du salaire différé qu’ils devaient avoir ».
Le vrai concept en présence, et ce à quoi on fait référence dans le cas present est: Nous vous avions promis qu’avec votre 5 000$ de salaire différé, vous pourriez avoir une rente fixe garantie de y$ par année. Hors, vues les conditions actuelles des marchés et plusieurs situations imprévues, votre 5 000$ de salaire concédé ne pourra pas acheter y $ de rente garantie (lire: vous ne pourriez pas plus vous le procurer vous-mêmes si vous aviez touché ce 5 000 $ de salaire)
Alors voici les options:
1-) On coupe le montant de la rente fixe promise au montant qui pourra réalistement être acheté avec votre 5 000 $
2-) On vous demande de cotiser davantage pour avoir ce montant de y$ de rente promise.
Le débat vient ensuite à savoir jusqu’où l’employeur doit être responsable des promesses et des changements des marchés car on ne parle clairement pas des résultats des congés de cotisations des années 80 et début 90.
Merci
n fait, si vous voulez entrer dans le technique, je me lance. Le gouvernement est entré dans un instrument financier dérivé implicite. Il a fait le choix de ne pas mettre la somme convenue de côté (attention, les employés cotisent annuellement déjà dans plusieurs cas à 50 %… ce que l’employeur ne fait pas) et de se fier sur des rendements futurs pour compenser la faiblesse de la cotisation… Ainsi, si le gouvernement ne veut plus ce genre de contrat, il doit cesser le contrat et le régler à la « fair market value » immédiatement pour la perte actuarielle latente du passé. Ainsi, il se retrouvera quand même à avoir à payer ce déficit puisque même en utilisation une logique du secteur privé, il faut régler les contrats à la FMV lors de la résiliation…
Prendre des congés de cotisations lorsque les régimes étaient en surplus actuariel a été un choix…. avec de lourdes conséquences… Ne jouons pas au populiste en jouant avec la nature réelle du contrat….
Très bien vulgarisé .
…………. Malgré tout, les marchés ne donnent pas les rendements prévus. Ainsi, les hypothèses de l’actuaire se sont avérées inexactes. Alors, il se creuse un écart entre le montant de la caisse de retraite (Caisse du régime) et le montant que l’on doit aux employés en date d’aujourd’hui (Obligation au titre des prestations constituées). C’est ce qu’on appelle le DÉFICIT ACTUARIEL.
Et je me demande, qui devrait assumer ce DÉFICIT ACTUARIEL?
M. Pierre-Yves McSween dit:
Malgré tout, les marchés ne donnent pas les rendements prévus. Ainsi, les hypothèses de l’actuaire se sont avérées inexactes. Alors, il se creuse un écart entre le montant de la caisse de retraite (Caisse du régime) et le montant que l’on doit aux employés en date d’aujourd’hui (Obligation au titre des prestations constituées). C’est ce qu’on appelle le DÉFICIT ACTUARIEL.
Et je me demande, dit devrait assumer ce DÉFICIT ACTUARIEL.
L’employeur qui a minimisé sa contribution…
Ce qui est injuste c’est que les régimes des employés du secteur public n’ont aucune contrainte fiscale car leur employeur ne paie pas d’impôts. Je m’explique: moi qui a dû mettre de côté dans mon REER car je n’ai pas de régime privé, je suis contraint à un maximum que je peux contribuer à chaque année. Or, même si j’avais eu les moyens de contribuer au maximum à chaque année, jamais ne n’aurai été capable d’accumuler assez de capital pour m’acheter le genre de retraite dont bénéficient beaucoup d’employés du secteur public. Des retraités de Hydro Québec, par exemple, à 57 ans avec 100 % de la pension dûe indexée à vie coûte énormément cher, beaucoup plus cher que ce que le gouvernement me permet d’épargner. Mais l’Hydro peut mettre le montant qu’elle veut dans le régime de ses employés mais moi en tant qu’individu je suis limité. Pourquoi ?
Bonjour M,Beauchesne. Vous vous dites limité dans ce que vous pouvez mettre dans vos REER. Comme les limites sont généralement assez généreuses, vous vous privez donc volontairement de la somme que vous y investissez. Même chose pour le employés municipaux, a la seule différence que la règle est fixée d’avance pour eux. Vous avez toujours la flexibilité d’apporter des changement a votre REER selon votre interprétation des marchés, pas les employés municipaux dont la caisse de retraite est entre les mains d’administrateurs du domaine patronal. On doit faire CONFIANCE. En ce moment le mot CONFIANCE rime fortement avec le mot IMPUISSANCE. Vous n’êtes pas impuissant devant votre épargne retraite. Vous avez un certain pouvoir de décision…
Je ne peux que vous féliciter de rigoureusement contribuer a vos REER. Par contre souvenez vous d’une chose, en pestant contre les limites qui vous sont imposées vous faites aussi partie de ceux que vous appelez « privilégiés »…
« »Évidemment, il est possible de renégocier le FUTUR pour permettre aux municipalités d’assumer un plus petit risque de déficit actuariel FUTUR » »
Bien oui !
Donc, dans le futur, l’employeur va demander qu’on diminue les conditions de travail pour permettre de continuer ou de diminuer le montant au fond de pension et les employé vont comprendre ? NOT
ils vont dire ce qu’ils disent tout le temps : c’est de l’acquis, on ne peut aller plus bas.
Intéressant mais pas totalement neutre comme point de vu non plus.
Dans le privé, les fonds de pension ne sont pas totalement protégés et plusieurs travailleurs ont vu leur prestation de retraite réduite même s’il s’agissait d’un fond à prestation déterminée (même principe où l’employeur devrait combler les manques). Plusieurs d’entre eux ont dus accepter des réduction de rente de -30% une fois rendue à la retraite.
Arrêtons de pointer du doigt. Il y a eu des déficits actuariels partout et il faut maintenant trouver une solution. Tout le monde doit faire son petit effort sinon quelqu’un d’autre paye pour lui.
Malheureusement, le soir, lorsque l’on ouvre à nouveau le radio, ce sont les mêmes animateurs en rediffusion qui émettent les mêmes naiseries, le jazz c’est terminée :s
Juste le fait d’accepter un salaire moindre pour le futur et juste le fait de demander à l’employeur de combler le manque à gagner futur sont 2 mauvaises décisions de calcul.
En fait, le plus juste et le plus équitable pour tous est que :1- l’employé soit payé un juste salaire. (Ce qui est le cas présentement dans la fonction publique) 2- Que l’employé et l’employeur cotisent le même pourcentage pour le fond de retraite de l’employé. Par exemple l’employé met 5% de son salaire annuel et l’employeur met 5% du salaire annuel de l’employé dans le fond de retraite de l’employé. Chaque année comme ça, jusqu’à la retraite. Ainsi toute fluctuation du marché et imprévu du futur ne rentre pas en compte dans les calculs et affecte beaucoup moins les chiffres du futur. Sinon c’est comme faire des prévisions astrologiques. De plus, on est pas sensé s’enrichir à la retraite. Logiquement on vit avec un peu moins à la retraite que ce avec quoi on a vécu lorsqu’on travaillait.
Juste le fait d’accepter un salaire moindre pour le futur et juste le fait de demander à l’employeur de combler le manque à gagner futur sont 2 mauvaises décisions de calcul.
En fait, le plus juste et le plus équitable pour tous est que :1- l’employé soit payé un juste salaire. (Ce qui est le cas présentement dans la fonction publique) 2- Que l’employé et l’employeur cotisent le même pourcentage pour le fond de retraite de l’employé. Par exemple l’employé met 5% de son salaire annuel et l’employeur met 5% du salaire annuel de l’employé dans le fond de retraite de l’employé. Chaque année comme ça, jusqu’à la retraite. Ainsi toute fluctuation du marché et imprévu du futur ne rentre pas en compte dans les calculs et affecte beaucoup moins les chiffres du futur. Sinon c’est comme faire des prévisions astrologiques. De plus, on est pas sensé s’enrichir à la retraite. Logiquement on vit avec un peu moins à la retraite que ce avec quoi on a vécu lorsqu’on travaillait.
Je suis actuaire de formation, et je trouve honteux ce que je lis ici…. wow
Avant de parler que nos « hypothèses » sont hors réalité, comprenez donc un peu comme une évaluation actuarielle est faite (2 bases, capitalisation et de solvabilité).
Merci
Après le fait… Ce n’est pas une critique du travail de l’actuaire… C’est une réalité simplement:-)
Je suis un peu déçu que vous ayez omis de votre explication du déficit actuariel que lorsque les actuaires font leur prévisions ils le font oui avec des niveaux de rendement prévus mais aussi avec un certain nombre d’années de cotisation et un certain nombre d’années de prestations.
Hors entre le moment de la signature des conventions et aujourd’hui il s’est produit 2 choses, les gens prennent leur retraite plus tôt et vivent plus voeux grâce à l’amélioration des conditions d’hygiène et la médecine. On a donc des périodes de cotisations plus courtes et de prestations allongées.
Le part des employeurs était bien volatile mais dans un intervalle de confiance prévu, on peut bien tenir responsable l’employeur pour les congés de cotisations par contre les facteurs personnels qui ont mené a l’allongement du temps de prestation se doit d’être imputé au employés car sinon on se retrouve avec des employés qui ont été payé 45000 au lieu du 50000 de valeur prévu mais qui en valait en fin de compte 60000.
La logique va dans les 2 sens. Si on ajuste pas les déficits passés c’est comme si on forçait les employeurs a payer plus pour de conventions passées.
Voilà, les hypothèses ne se sont pas réalisées… Je ne dis nullement que c’est la faute des actuaires… La réalité a juste changé… Notez le « etc. » dans le texte.
Monsieur Doré… Il y avait un « etc. » qui sous-entendait les autres facteurs.
@M. McSween Lorsque vous dites : « À la place de demander 40 000 $ par an à l’employeur, l’employé signe un contrat lui donnant, par exemple, 36 000 $ par année », est-ce que le 4k de différence entre le 40k et le 36k est la cotisation de l’employé ou est-ce que vous dites que l’employé accepte un salaire moindre et qu’il doit cotiser à son fonds de pension avec ce salaire moindre ?
Il accepte un salaire moindre et cotise sa part. C’est le concept de rémunération globale.
LA VÉRITÉ .LA VÉRITÉ DANS TOUT CA C’EST QUILS PRENNENT TOUJOURS DES PRO POUR GOUVERNER ET GERER SES MONTANT DEPUIS SI LONGTEMPS, ET EUX DANS LA PLUS GRANDE FAUSSETÉE
VEULENT NOUS BERNER ENCORE. QUEL MANQUE DE SAGESSE ET DE TRANSPARENCE ,,NOUS SAVONS TOUS QU IL SONT TOUS DES MANIPULATEURS AU SOLDE DES PLUS GRAND VOLEUR A CRAVATE QUI SE PAIE DES AVOCATS POUR SE PROTEGER DE LEURS MENSONGES ET INIQUITÉS…QUE DES MENTEURS QUI GOUVERNES LEURS BETISSES….PAS FORT …
M. McSween, dois-je comprendre de votre texte que, pour un travail équivalent au privé que celui utilisé dans votre exemple au public, l’employé du privé lui gagnerait 40000$ au lieu de 36000$ pour le même nombre d’heures travaillées et les mêmes conditions autre que le fond de pension?
Si c’est bien ce que vous avancer, j’aimerais que vous fournissiez des références qui prouvent ce que vous écrivez. Si vous ne pouvez documenter ce que vous dites, vous devenez vous aussi un journaliste populiste sauf que vous nous montrer l’autre coté de la médaille de celui que vous décrivez.
Bonjour Monsieur,
Premièrement, ceci est un exemple pour expliquer le concept de rémunération globale. Dans un monde de compréhension parfaite, cela se jouerait ainsi.
Tout dépend des fonctions. Par exemple, à la Ville de Montréal, certains cols blancs, par exemple les avocats, ont un salaire inférieur à celui du secteur privé. Par contre, le fonds de pension existant et les avantages sociaux peuvent compenser l’acteur en question.
Certains postes sont évidemment plus difficiles à expliquer. Par exemple certains cols bleus, policiers ou pompiers ont une rémunération plus difficile à évaluer. Pourquoi ? Parce que les comparatifs du privé sont moins évidents à trouver. Ainsi, tout est un jeu de négociation plus complexe.
Par contre, veuillez comprendre que vous lisez présentement un blogue. Un blogue n’est pas un article. Un blogue est une vue d’un auteur sur un sujet. Ainsi, mon but ici était d’expliquer la logique d’un déficit actuariel et d’expliquer en quoi la négociation d’un déficit actuariel passé était illogique financièrement. Voilà, un journaliste rapporte des faits, que des faits. Ici, je fais davantage une analyse de faits, mais avec la couleur personnelle que l’on retrouve dans un blogue. En espérant que cette précision vous convienne.
Désolé M. McSween, mais je ne suis pas du tout de votre avis. Vous ne faites référence qu’aux emplois avec de hautes études. Si vous prenez une réceptionniste, un commis, un préposé à l’entretien, vous serez souvent mieux payé dans la fonction publique (à prestation déterminé) que dans le privé. Et si on regarde dans le domaine de la restauration? Et si on regarde tous les emplois au salaire minimum,.. combien de ces emplois viennent avec un régime à prestation déterminé? (vous connaissez autant la réponse que moi : nul).
Aussi, lorsque vous dites qu’il est illogique d’avoir à rembourser du salaire pour les déficit passé,… votre raisonnement ne tient la route que parce que vous ne pensez qu’au secteur public encore une fois. Quel serait le raisonnement dans le secteur privé si l’entreprise est en déficit? Les réponses sont « faillite », « réduction des effectifs », « réduction de salaire »,… Dans le secteur privé, tout les employés doivent mettre la main à la pâte pour corriger la situation et si une entreprise au privée qui offrait un régime à prestation déterminée venait qu’à faire faillite, vous savez comme moi que les retraités se verrait du jour au lendemain dans la merde,… ce qui ne pourra jamais arrivé au public, car toutes les erreurs des gens du public sont refilés à nous tous pauvres contribuables, ce qui ne fait aucun sens.
C’est simple, la fonction publique doit être gérée de la même façon que le secteur privé. Vous voulez faire gagner de l’argent au gouvernement? Réduisez la taille de l’état de 20%, faites travailler les employés à 40h semaines comme au privé, supprimer les avantages stupides comme « les congés sabatiques à traitement différé », les « 9/10 (travailler 9 jours mais payé pour 10) », enlever les congés maladie payé et offrir un boni au rendement à tous les employés (si la situation de l’année en cours est meilleur que l’année précédente).