Le gouvernement du Québec fait une offre ridicule aux employés de l’État. Ceux-ci exigent une augmentation déraisonnable. Le fameux jeu de la négociation s’amorce. De chaque côté, on perdra du temps et de l’énergie pour en arriver à un accord mitoyen. Le gouvernement du Québec offre un gel de deux ans et une augmentation de 1 % par la suite en plus de modifier à la baisse les conditions de retraite. En somme, on propose d’appauvrir les employés de l’État puisque l’inflation risque de dépasser cette augmentation. De son côté, le Front commun exige 13,5 % d’augmentations sur 3 ans : une demande ridicule dans les conditions actuelles.
Voici un accéléré de ce qui arrivera durant les prochains mois :
Le gouvernement maintiendra la ligne dure en affirmant que ce n’est pas aux contribuables de payer pour les conditions exceptionnelles des employés de l’État et que ceux-ci doivent faire leur part. Le Front commun répliquera avec des mots comme : acquis, membres, précarité, appauvrissement des familles, classe moyenne, combat, etc. Le bras de fer se perpétuera, les représentants syndicaux se lanceront dans une mobilisation sans précédent. Un appel au débrayage sera lancé. Des milliers d’employés déferleront dans les rues et le quidam assis devant son téléviseur n’aura aucune sympathie.
Après deux ou trois jours de débrayage, une loi spéciale sera votée et on imposera une entente. Les représentants syndicaux crieront au scandale et les représentants du gouvernement parleront de justes conditions. Cynique?
Gagnons un peu de temps. Chers leaders syndicaux et chers membres du gouvernement du Québec, peut-on simplement reconduire les conditions salariales actuelles avec une augmentation au rythme de l’IPC (indice des prix à la consommation)?
En tant que professionnel, je me vois mal aller faire du piquetage dans la rue et perdre du salaire qui ne sera jamais recouvré en fin de compte. Soyons un peu logiques, signons une entente raisonnable pour toutes les parties et passons à autre chose. Le Québec a plus que jamais besoin de collaboration. La confrontation est un luxe qu’on ne peut plus se permettre. Alors, on signe où ?
Depuis toujours, il y a une chose qui m’échappe lorsqu’il est question de conditions de travail. En particulier de conditions salariales.
Ainsi, qu’il soit normal qu’une personne étant promue à un échelon supérieur, ou cumulant davantage de responsabilités, touche désormais plus pour le travail qu’elle devra désormais accomplir va de soi.
Mais pour l’employé qui poursuit son train-train habituel, pourquoi faudrait-il une augmentation supérieure à l’indice des prix à la consommation? Qu’est-ce qui pourrait justifier pareille incongruité?
Accorder des augmentations alors que la tâche ne change pas, ça ne tient tout simplement pas la route.
(Il pourrait être utile de se pencher sérieusement un jour sur cette considération relevant – à mon avis – d’une évidence… qui devrait être évidente.)
Justement, La tâche ne cesse d’augmenter, c’est le facteur que vous ignorez il me semble.
Croyez-vous vraiment que la tâche ne change pas, que ce soit dans le secteur de l’éducation ou celui de la santé?
Il n’y a pas de train-train quotidien dans un hôpital, j’y travaille depuis 36 ans et laissez-moi vous dire que la charge de travail s’est considérablement alourdie avec le temps et que ce n’est pas en gelant les salaires qu’on remplacera le personnel expérimenté qui sera tenté de prendre sa retraite plutôt que de continuer à donner tout ce qu’il peut pour la clientèle, sans reconnaissance de la part de l’employeur qui lui retire de plus en plus le temps de soigner les gens de façon décente.
Comme on doit souvent demander beaucoup pour obtenir peu, les demandes syndicales peuvent paraître démesurées à première vue. Mais y a-t-il un autre moyen de faire comprendre à l’état que nous valons plus que les miettes qu’on nous offre? Nous savons toutes que la loi sur les services essentiels nous prive de toute action. Et que notre professionalisme nous empêcherait de nuire à nos patients.
J’aime beaucoup mon travail et je crois être utile à la société. Mais la perspective de voir mon salaire gelé jusqu’à ma retraite ne m’enchante guère. Êtes-vous dans la même situation?
Merci beaucoup à Lydia et à Suzanne Trottier d’être d’accord – sans apparemment s’en être rendues compte! – avec mon commentaire.
Car j’ai écrit en toutes lettres ceci: «(…) pour l’employé qui poursuit son train-train habituel (…)», ce qui se traduit par aucun changement – ni en plus ni en moins – à la tâche, et aussi « (…) des augmentations alors que la tâche ne change pas, ça ne tient tout simplement pas la route.»
Par contre, si les responsabilités augmentent, mon deuxième paragraphe est très clair en indiquant que cela va de soi qu’une personne touche alors davantage pour le travail que celle-ci devra désormais accomplir.
Écrit noir sur blanc. Sans ambigüités. On travaille plus, on doit gagner plus.
Dommage qu’on m’ait lu en triple vitesse, en présumant que je disais le contraire de ce que j’ai pourtant clairement écrit…
Enfin, en réponse à l’interrogation de Suzanne Trottier concernant ma propre situation, voici: en raison d’un cancer ayant été diagnostiqué fin 2003, et après des mois de traitements (chimio et radiothérapie), culminant en 2004 avec une opération de 14 heures et 10 jours d’hospitalisation (Hôpital Notre-Dame), je me retrouve depuis avec un œil en moins, le côté droit du visage étant devenu une greffe prélevée de mon abdomen, et des tas de séquelles dont un bruyant et insupportable acouphène – ne me laissant pas une seconde de répit – dans l’oreille droite. À devenir dingue.
Par conséquent, je ne travaille plus depuis, en étant aujourd’hui incapable. Que de petits trucs occasionnels depuis la maison, pour des miettes. Qui viennent s’ajouter aux quelques autres miettes reçues de la RRQ.
J’ai presque toujours été à mon compte, ne pouvant donc compter que sur moi-même. Sans avantages sociaux autres que ceux offerts à tout le monde, collectivement. Voilà.
Et merci de m’avoir lu.
Monsieur Perrier, c’est votre raisonnement qui est tordu. Lorsqu’un employeur accumule les profits, les employés qui ont participé à son succès devrait aussi avoir droit à leur part du gâteau avec ou sans tâche supplémentaire, comme c’est à eux, que l’on demande de faire des sacrifices lorsque l’entreprise est en difficulté.
correction : devraient aussi avoir droit …
Dans le cas où certains employés auront effectivement permis – de par leurs contributions s’étant avérées remarquables et allant au delà de qui est normalement attendu de leur part – à une entreprise de se surpasser, tout employeur le moindrement conséquent verra à ce que les dits employés soient promus à des postes supérieurs et/ou mieux rémunérés.
S’il s’agit là d’un raisonnement «tordu», signifiant apparemment que tout le monde (et notamment les employés n’ayant accompli que le travail normal pour lequel l’employeur les compense déjà) devrait être payé davantage parce que d’autres se seront foulés un peu plus, j’avoue peiner à voir de quelle manière ce raisonnement pourrait être «tordu».
Ce qui serait très contre-productif néanmoins, tant pour les employés que pour l’employeur, et paralysant côté motivation, ce serait que l’engagement accru des uns ne soit pas reconnu à sa juste valeur et que tout le monde soit traité indifféremment peu importe l’apport réel au succès de l’entreprise. Ça, ce serait «tordu».
@ Claude Perrier
Les salaires ne fonctionnent pas aux mérites, vous êtes d’une grande naïveté.
Un certain malaise me vient à vous lire, Monsieur Sauvageau. Et ce malaise va en augmentant plus vous rajoutez à vos commentaires.
Tout d’abord, vous ne donnez aucunement l’impression de vraiment lire ce que j’écris ou de le comprendre minimalement. Sinon, vous ne pourriez que commenter différemment.
Mais, pour demeurer dans le même ton que vous paraissez tout particulièrement affectionner, avec un petit brin de condescendance (quoique à bien plus faible dose que celle utilisée dans votre recette), je noterai que vous laissez à tout le monde ici la désolante impression qu’il ne sert à rien de faire des efforts au travail et que la fainéantise + des augmentations de revenu (que d’autres auront permises de par leur engagement et leur implication au mieux-être collectif) seraient tout ce qu’il y a de plus correct et normal.
Parce que, pourquoi se fouler quand tout nous est dû. N’est-ce pas?
Vous avez parfaitement raison. On voit venir le train à grande distance.
Note aux fonctionnaires qui se sentiront frus et qui déchireront leurs chemises: venez travailler dans le privé où il n’existe aucune sécurité d’emploi et aucun « acquis »…juste pour voir.
Nous vous attendons…
Je travaille dans le privé et ma conjointe aussi. Nous pouvons témoignez que dans les grosses entreprises la « sécurité d’emploi » existe de facto dans bien des cas (sauf délocalisation)
Et pas seulement dans le sens où il existe pour 70% des employés de l’État (l’autre 30% étant à temps partiel et n’en bénéficiant pas): un emploi plus ou moins équivalent trouvé quand le poste est supprimé (ex: profs enseignant une autre matière ou envoyés en disponibilité pour des remplacement quand il n’y pas a assez de groupes dans leur matière). Mais même des incompétents notoires restent en place.
L’explication a été donnée il y a longtemps par Laurence J, Peter et Raymond Hull (dans « Le principe de Peter »): Un haut dirigeant ne vouda pas admettre publiquement s’être trompé en engageant ou en donnant une promotion à un « incompétent » et la hiérarchie craint l’effet démoralisant du renvoi d’un employé.
‘ nous vous attendons « …
expression qui pue l’arrogance .
Ah…bon…inviter quelqu’un qui se sent lésé et frustré de travailler dans un environnement hostile à remettre en question son emploi et son employeur comme le font des centaines de gens à tous les jours est devenu de l’arrogance?
Je dirais plutôt que c’est une invitation à une prise de conscience parfaitement habituelle et normale que tout individu fait durant son existence et qui pourrait mener à une vie plus valorisante et gratifiante.
Allez les fonctionnaires technocrates englués dans vos routines sans fin, insatisfaits et déçus de votre despotique patron et des conditions de travail inhumaines et infâmes qu’il s’apprête à vous imposer…venez vous dégourdir dans le privé.
Nous vous attendons avec optimisme mêlé d’un certain intérêt…
PY,
excellents commentaires.
je regarde aller Martin Coiteux et je pense à cette citation de Buffon ( et non… Bouffon ) :
Le style c’est l’homme…
Croit-on que dans une convention collective, on négocie seulement les salaires ? Ce qu’on n’est pas capable d’aller chercher en salaire, on essaie d’obtenir le maximum en congés de vacances, congés de maladie, congés pour événements familiaux, congés pour affaires judiciaires, congés pour les jours fériés et chômés, congés pour responsabilités familiales et parentales etc. Et je passe les négociations sur les régimes collectifs comme les régimes de retraites, assurance vie, assurance maladie.
P.Y McSween connaît trop bien ces « facteurs impondérables », je soupçonne beaucoup d’ironie dans son billet.
Monsieur (le professeur, chroniqueur, consultant, conférencier, MBA, CPA, CA) Pierre-Yves Mc Sween, n’a pas le temps »en tant que professionnel » et il se voit mal aller faire du piquetage et perdre son argent et son image dans les rues de Montréal. Pourtant, cela fait partie de notre entente de travail que de défendre une amélioration de notre convention collective. Tout le monde sait à peu de choses prêt, ce qui risque de se passer à ce sujet durant la prochaine année. Le gouvernement Couillard a une idée bien accrochée en tête. Nous, les travailleurs syndiqués, n’avons nullement à signer au plus vite une convention, sous prétexte que nous savons d’avance comment les choses pourraient se dérouler. Nous croyons à notre travail, à notre apport social et devons défendre l’objectif optimal pour nous permettre de continuer à faire les choses au mieux de notre capacité et de notre conscience. Si Couillard a le culot de nous offrir ce qui semble être ce qu’il nous proposera, alors allons-y de plus belle et montrons lui que nous ne nous laisserons pas écrabouiller par son pseudo-réalisme du déficit zéro ni par sa rengaine sur l’austérité. Sous prétexte d’être réaliste, votre discours se présente comme une espèce de reddition sans combat bien triste pour un jeune enseignant de votre génération.
Monsieur Mongeau, nous sommes loin de « Coton 46 » (http://coton46.com/wp/?page_id=77).
Je vous cite:
« Nous croyons à notre travail, à notre apport social et devons défendre l’objectif optimal pour nous permettre de continuer à faire les choses au mieux de notre capacité et de notre conscience. »
Jugez-vous réellement que votre rémunération haussée en fonction de l’IPC n’est pas adéquate pour le service que vous offrez ? Si oui, je vous invite à envoyer votre CV à des organismes et entreprises et de constater ce que l’on vous offre comme conditions de travail et de rémunération. Je serais même curieux de voir le résultat…
Espérons que le gouvernement se mette enfin à revoir le contenu de la formation collégiale et non seulement la rémunération.
Monsieur McSween,
Pour faire suite à votre réponse à mon commentaire, je vous remercie, avec Coton 46, de nous remémorer une pièce importante de notre mémoire historique et syndicale. Il s’agissait d’une grande bataille, emblématique d’une époque où les travailleurs devaient confronter une bonne partie du clergé, les autorités politiques et patronales, sans oublier la lutte qu’ils avaient aussi à livrer contre leurs propres frères et soeurs travailleurs, qui refusaient, aliénés, de défendre leurs propres intérêts. Mais, en marge de tels événements épiques, il y aussi de plus petits combats qui comptent autant si on daigne les rattacher à une histoire de luttes syndicales plus globale. Présentement, au Québec, nous nous confrontons à deux paliers de gouvernements qui cherchent à diminuer nos acquis, nos services et nos conditions de travail, au nom d’une vision étroite de la prospérité économique et du devoir politique.
Ce n’est pas la première fois que vous avancez l’idée de comparer nos salaires avec le privé, afin de mieux déterminer la justesse de nos rémunérations. Ce n’est pas un procédé honnête sur le plan intellectuel car un avocat, un comptable, une ingénieure ou une psychologue, peuvent peut-être comparer le système de rémunération au privé avec celui qui est en vigueur au niveau de l’enseignement collégial public. Ce qui n’est pas tout à fait le cas avec moult professionnels de l’enseignement collégial qui ne peuvent pas, à proprement parler, comparer leurs revenus avec le privé, parce qu’il y peu ou proue d’équivalent dans ce secteur. Est-ce à dire qu’il faut dévaloriser tous ceux et celles qui ont des diplômes avec lesquels ils ne peuvent dénicher du travail dans le secteur privé?
De plus, je connais des enseignants (es) du niveau collégial qui pourraient gagner davantage au privé, bien qu’ils (elles) préfèrent exercer leur profession dans l’enseignement auprès des jeunes. Devrait-on leur signifier qu’ils doivent s’abstenir de défendre leurs conditions de travail au collégial? N’y a t-il pas derrière vos commentaires une petite pointe de manque de respect pour ceux qui ne peuvent, avec leur diplômes, qu’enseigner au public?
Quand vous écrivez: » Espérons que le gouvernement se mette enfin à revoir le contenu de la formation collégiale et non seulement la rémunération. » Que doit-on ici entendre? Ne peut-on pas y déceler, encore une fois sous votre plume, l’espérance d’un gouvernement qui osera enfin débarrasser la formation collégiale de tous ces cours de philosophie et de littérature et de les remplacer par des formations plus utiles à monnayer sur le marché du travail? Vous seriez surpris, en dépit des apparences, combien moult de vos étudiants de TCG, apprécient avoir des cours qui les font réfléchir et enrichir leurs conceptions de la condition humaine. Vous écriviez naguère que vous aimez ce travail et ce milieu de vie collégial. Alors, défendez le au lieu de jouer les personnages mi figue mi raisin! Joyeuses vacances de prof, en passant!
je connais mieux le domaine privé que François , le matamore, dit ‘ la grande yeule ‘,
Je ne te donnerai pas mon CV mais – brièvement- homme du mois- Revue Commerce, pdg de 3 entreprises , administrateur de plus de 15, marié à une sociologue , prof en Education à l’université ,père de 5 dont une c.a. à l’emploi du gouvernement provincial et pépé de 12.
François déchu, arrête de nous prendre pour des 2 de pique.
,,, et je signe
: Yves Graton, 82 ans, encore un tantinet lucide qui s’exprime à visières levées contrairement à des pseudo-rois de France
incroyable le nombre d’imbéciles utilisant l’anonymat pour faire des affirmations gratuites, s’exprimer de façon ex-cathedra , de traiter de minus habens celui qui ose penser autrement .
Le respect de l’autre serait pour plusieurs un concept démodé .
Comme dirait Bernard Landry :
» quousque tandem abutere patiencia mea ‘,,,, ah ah
patientia et non patiencia,,,, !
Le François déchu,
» nous vous attendons vous les fonctionnaires technocrates englués , venez vous dégourdir dans le privé… »
Hey, Charly Brown , ce n’est pas de l’arrogance , c,est du MÉPRIS…
mon petit-fils de 11 ans dirait :
» pépé , ce monsieur manque de classe… »
VOUS me traitez de « grande yeule », imbécile, déchu, arrogant, méprisant, et j’en passe (bref, vous m’insultez carrément!) et vous vous permettez du même souffle de me donner des leçons de respect et de bienséance? Eh ben… On manque pas d’air chez vous. Un peu capricieux et excentrique (je demeure poli, MOI…) le « jugement » non?
Et tout ça parce que j’ai osé tout simplement refuser d’être un autre mouton servile du troupeau de la go-goche bien pensante? Ce qui m’emmène à l’anonymat que je pratique allègrement tout simplement parce que j’ai vu de quelle façon les gens de la gauche socialiste québécoise traitaient les personnes qui osaient remettre en question leurs dogmes. En fait, que je sois anonyme ou non, les idées que je défends sont exactement les mêmes et j’en suis fier.
Honnêtement, votre âge? votre CV? M’en fous. J’ai également une certaine expérience de la vie et un certain parcours professionnel mais je ne tente pas de m’en servir pour apporter plus de poids à mon argumentation, aussi prestigieux soit-ils. Mes arguments se résument ici à peu de choses. Je dis aux fonctionnaires la chose suivante: pas contents de vos conditions de travail et des salaires que votre employeur vous propose? Foutez le camp et allez travailler ailleurs, l’ailleurs en question étant le privé. Vous y trouverez toute la gratification et la reconnaissance qui semble faire défaut dans votre travail actuel MAIS je sous-entend également que les incroyables privilèges associés à la job de fonctionnaire auront disparus (sécurité totale d’emploi qui vaut au bas mot 25% à 30% du salaire, innombrables congés de toutes sortes et années sabbatiques, stress au travail plutôt clairsemé, aucune compétition à laquelle le privé doit constamment faire face, fonds de pension payé ET SÉCURISÉ en grande partie par l’employeur dont on sait qu’il ne fera jamais faillite, ajustements salariaux automatiques sans regard aux conditions économiques réelles, frais de toutes sortes payés par l’employeur, etc…). Dans le secteur privé, le travail d’un individu est évalué par sa capacité à répondre de façon satisfaisante aux besoins d’autres individus. Parce que les transactions y sont volontaires, elles ne peuvent s’y concrétiser qu’à la satisfaction de TOUTES les parties en cause. Le travail des fonctionnaires n’obéit pas à la même logique car il n’est pas évalué sur la base de transactions volontaires. En effet, peu importe la pertinence ou l’efficacité du travail des employés de l’État, leur rémunération repose sur le pouvoir de ce dernier de percevoir des impôts. Si plusieurs employés de l’État ont des tâches qui contribuent directement au bon fonctionnement de la société, on ne peut nier que d’autres font sans doute plus de tort que de bien.
Pour terminer, voici quelques statistiques. Le secteur public, toutes catégories confondues, compte pour 20% de l’emploi total au Québec, contre 16% en Ontario et en Alberta. Parmi les pays du G-7, le Québec n’est dépassé à ce chapitre que par la France où ce ratio est de 24%, tandis qu’il n’est que de 13% aux États-Unis, 14% au Royaume-Uni et 6% au Japon.
Voilà. La simple logique. Et je vous assure que nous ne manquerons pas de fonctionnaires et que cette espèce n’est pas en voie de disparition.
Le probleme des salaires est reel et on voit meme pas les impacts qui sont diffuse ici et la.
Le cas des medecins qui travaillent moins quand tu les augmentes est une anomalie bien visible, et avec le fait que leur salaire constitue une large part des couts on comprend que ca cree une pression sur les finance, mais c’est tellement insidieux comment les salaires que ce soit dans le public ou le prive
cree des problemes structurels ici et la.
—
(1)
Mais combien on gagne … c’est en meme temps un aspect tabou … et c’est ce qui fait qu’il n’y aura pas de discussion raisonable sur le sujet. Le monde ont cette idee un peu narcissique et frivole que leur talent ou leur effort explique ceci ou cela tient leur train de vie …
(a)
D’une part c’est incroyablement absurde car on peut profiter d’heritage, d’inegalite initiale,
(b)
Mais de plus les salaires sont arbitraires, relie au prestige de certaines professions, rarete de ressources, inegalite entre les hommes et les femmes et le fait qu’on valorise dans notre societe ceci plutot que cela.
(c)
Le plus triste c’est que le monde en viennent a penser qu’ils valent ce qu’ils ont, qu’ils le meritent … qu’ils valent plus que chose qui gagnent moins ou a moins …. tellement
de la laideur socio-psycho-economique dans les raisons qui font que les gens pensent valoir tel ou tel salaire ou meriter tel train de vie.
—-
(2)
Autre aspect tabou pourquoi le monde ils veulent plus de tunes ….
(a)
Parce que monsieur pis madame chose ont toujours plus d’affaire a acheter ….
Il faut plusieurs de television, plusieurs laptop ou ordinateur, il faut des tablettes ou telephone intelligent … toujours plus de cossins utile et inutile a acheter …
(b)
Ensuite les restos, les sorties, le monde consomme plus de vino ….
voyage dans le sud …. combien par annee …
(c)
Et puis le gros fun … l’atelier pour monsieur, le coin bricolage … et puis madame le spa avec le jardinage et l’amenagement du terrain a n’en plus finir ….
(d)
Et donc les desirs, depenses, etc … sont la source de pourquoi on veut un plus gros salaire ….
Il y a une telle laideur que je pas sur qu’on veulent vraiment sonde cet aspect la.
(3)
Ensuite, le monde sont calculateur toujours a chercher a faire de l’argent en revendant plus cher leur maison, a calculer s’ils peuvent prendre leur retraite plus tot,
s’ils ont les moyens d’un projet de triplex, d’immeuble a revenue pis d’enfin vivre du fait que du monde plus pauvre qu’eux habitant un loyer de leur immeuble …
L’argent devient le moyen, une fin, un projet de vie ….
(4)
C’est l’occasion de donner une plus en retour a nos enfants, leur faire gravir les echelons de la belle grande echelle sociale …
l’ecoles privee, les activites parascolaire cher etc … tient le voyage en Europe pour d’autres …
(5)
On a rit de clotaire rapaille mais je pense que dans le fond on veut juste pas voir du monde sonder notre inconscient malpropre ….
Je propose de vous faire gagner un peu de temps … pas des mois mais des siecles ….
(0)
« Allez les fonctionnaires technocrates englués dans vos routines sans fin, insatisfaits et déçus de votre despotique patron et des conditions de travail inhumaines et infâmes qu’il s’apprête à vous imposer…venez vous dégourdir dans le privé. »
(a)
Comme si le travail dans le prive pouvait pas etre routinier ….
Travail de bureau dans le prive c’est similaire, dossier x, dossier y, classe ceci, classe cela …
Vendeuse … un client par ci par par la qui vienent pour le meme linge …
Coiffeuse coupe ici coupe la …
Et puis que dire des chaines de montage, des usines ….
Que dire tient d’etre agent de securite, ronde ici , ronde la …
Chauffeur de taxi …. conduit dans les memes rues, la meme ville. Durant x nombre d’annees … des transport frequent dans certains hotel, certains lieux, areoport …
Grosso modo le travail de tout le monde est essentiellement routinier et faire de la job de bras sur le public parce que c’est routinier c’est niaiseux a sa face meme.
C’est a se demander si du monde ont la faculte de s’impreigner du reel …..
(b)
Comme si le prive donnait pas de bonne conditions avec formation equivalente …
Du monde se servent d’emploi mal paye comme vendeuses, coiffeuses, serveuse … pour en faire le paradigme du prive. Comme si on pouvait pas se faire payer des voyages, des repas, compte de depense dans tel ou tel compagnie … comme si on pouvait pas avoir un bureau avec belle grosse fenetre de laquelle on regarde en eguisant des crayons.
(c)
Mais avant de revenir sur la nature et pourquoi des augmentations de salaires « at large » au dela de preserver un pouvoir d’achat et du cout de la vie qui sont des aspects reel de la patente ….
Je dirais que les salaire peuvent constituter un probleme reel … dont on voit meme pas les impacts qui sont tellement diffus ici et la tant dans le public que le prive. Le cas des medecins qui travaillent moins quand tu les augmentes est une anomalie bien visible, et le salaire important est lui meme une limite au nombre de medecins, et avec le fait que leur salaire constitue une large part des couts du systeme de santé on comprend que ca cree une pression sur les finances, mais c’est tellement insidieux comment les salaires structure que ce soit dans le public ou le prive cree des problemes structurels ici et la.
Par exemple c’est evident que les couts de l’heure de nos avocat sont un probleme clair d’acces au systeme de justice. C’est evident qu’un citoyen fortune a en retour acces plus facilement a la justice qu’un autre . Et pourtant cette anomalie concerne particulierement le secteur prive. Dans le fond la regle divine voulant qu’un avocat soit plus payer que tel ou tel emploi vient de longue tradition de surevaluer le travail de ceux qui oeuvre dans ce contexte la.
(d)
Structurelement il n’y a aucune raison que les salaires venant d’une mecanique du marche, de tradition, d’idee sur ceci ou cela concorde d’une quelconque facon avec la viabilite du systeme …
Anyway ca va rester de meme parce que du monde sont trop heureux d’etre content d’aller chercher plus que leur part du gateau tant dans le prive que le public et pensent qu’ils la meritent.
—
La nature du pourquoi des augmentations … la vraie affaire …
(1)
Combien on gagne, combien on a … c’est en meme temps un aspect tabou … et c’est ce qui fait qu’il n’y aura pas de discussion raisonnable sur le sujet. Le monde ont cette idee un peu narcissique et frivole que leur talent et\ou leur effort explique ceci ou cela et pourquoi ils meritent ( « deserve » … )leur train de vie …
(a)
D’une part c’est incroyablement absurde car on peut profiter d’heritage, d’inegalite initiale,
(b)
Mais de plus les salaires sont arbitraires, relie au prestige de certaines professions, rarete de ressources, inegalite entre les hommes et les femmes et le fait qu’on valorise dans notre societe ceci plutot que cela. Ca aucun rapport avec le l’apport reel a la societe et quand bien meme on tenterait on verrait toute sorte de paradoxe et d’anomalie.
(c)
Le plus triste c’est que le monde en viennent a penser qu’ils valent ce qu’ils ont, qu’ils le meritent … qu’ils valent plus que chose qui gagnent moins ou a moins …. tellement
de la laideur socio-psycho-economique dans les raisons qui font que les gens pensent valoir tel ou tel salaire ou meriter tel train de vie.
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(2)
Autre aspect tabou pourquoi le monde ils veulent plus de tunes ….
(a)
Parce que monsieur pis madame chose ont toujours plus d’affaire a acheter au dela du cout de la vie ….
Il faut plusieurs de television, plusieurs laptop ou ordinateur, il faut des tablettes ou telephone intelligent … toujours plus de cossins utile et inutile a acheter …
(b)
Ensuite les restos, les sorties, le monde consomme plus de vino ….
voyage dans le sud …. combien par annee …
(c)
Et puis le gros fun … l’atelier pour monsieur, le coin bricolage … et puis madame le spa avec le jardinage et l’amenagement du terrain a n’en plus finir ….
(d)
Et donc les desirs, depenses, etc … sont la source de pourquoi on veut un plus gros salaire ….
Il y a une telle laideur que je pas sur qu’on veulent vraiment sonder cet aspect la.
(3)
Ensuite, le monde sont calculateur toujours a chercher a faire de l’argent en revendant plus cher leur maison, a calculer s’ils peuvent prendre leur retraite plus tot,
s’ils ont les moyens d’un projet de triplex, d’immeuble a revenue pis d’enfin vivre du fait que du monde plus pauvre qu’eux habitent un loyer de leur immeuble …
L’argent devient le moyen, une fin, un projet de vie ….
(4)
C’est l’occasion aussi de donner un plus en retour a nos enfants, leur faire gravir les echelons de la belle grande echelle sociale …
l’ecoles privee, les activites parascolaire cher etc … tient le voyage en Europe pour d’autres …
(5)
On a rit de Clotaire Rapaille et ses observation dans le dossier de la ville de Quebec, mais je pense que dans le fond on veut juste pas voir du monde sonder notre inconscient malpropre ….
Cher Ian,
Qui trop embrasse mal étreint! Le focus et la concision vous serviraient davantage!
Avant la grève d’Asbestos, il y a eu « Rerum novarum et « Quadragesimo anno « …
Et avant ces 2 encycliques, il y a eu Thomas d’Aquin avec :
» il faut un minimum de confort pour pratiquer la vertu ‘ .
Et depuis ?
Des abus…..
D’un côté, on défend des incompétents…
d’un autre côté., On se bourre la face avec des » stock options’
Je reviens à Bernard Landry :
in medio stat virtus
Ti-Jos Connaissant ,
À L’IEDM, tu te ferais tasser à droite.
Joyeuses fêtes à tous
Messieurs, je compte sur vous pour garder des rapports respectant l’autre. La divergence d’opinion n’a pas à être marquée de superlatifs faisant référence à l’attaque personnelle. Merci de votre intérêt pour ce blogue.
Pour plus d’équité salariale
Constat
Selon moi, le meilleur moyen de diminuer l’écart entre les salariés riches et pauvres serait de changer le système d’augmentation salariale au pourcentage ; on comprend bien que 2 % pour un cadre à 80 K$/an correspond à 5 % de hausse pour un travailleur à 32 K$/an et pour rencontrer les besoins de la vie je pense que le plus jeune qui a de jeunes enfants et une maison à payer à plus de besoins que le quinquagénaire dont les enfants sont autonomes et dont la résidence entièrement payée.
Solution
Supposons qu’une entreprise compte 40 travailleurs dont le salaire moyen est de 40 K$/an et 5 cadres qui gagnent en moyenne 80 K$/an pour une masse salariale totale de 2 M$/an. Sans discuter des avantages sociaux et de leurs couts, on sait que la hausse indexée aux couts de la vie [IPC] coutera 40 K$ à l’entreprise si on a établi avec les employés un principe d’équité sociale pour aider tous les travailleurs à payer la hausse régulière de leurs factures, que les plus méritants pourraient changer de classe d’emploi ou auraient accès un régime de bonus aux performances exceptionnelles.
Alors, on accordera des hausses à la semaine ou à l’heure, pour faciliter le calcul on supposera que l’entreprise est prospère et décide de consacrer 45 K$ pour les hausses de ses 45 employés ce qui fera 1000 $ à chacun pour environ 2000 heures reconnus travaillées. Ce régime donnera 2,5 % aux travailleurs et 1,25 % aux cadres.
Résultat
Si ce principe s’applique sur un contrat de travail de 5 ans les employés seront à 45 K$ et les cadres à 85 K$ ce qui diminue progressivement l’écart qui était 2 X est maintenant 1,88 X.
Les 15 plus méritants pourront se partager 5 K$ au mérite exceptionnel chaque année.
L’autre point est d’implanter au Canada un régime de rémunération comme au Japon ; ne JAMAIS payer les pdg et chefs plus de 50 fois le salaire moyen des travailleurs de l’entreprise qu’il possède ou gère. ( ici c’est 200 et même 250 fois )
Jean-Paul
St Bruno
Ps ; Selon moi quand on est jeune, entre 18 ans et 40 ans on devrait avoir plus de vacances
que lorsqu’on a plus de 50 et 60 ans quand on en a moins besoin… mentorat horaire réduite etc.
mon petit-fils de 11 ans :
» pépé, si tu gardais tes énergies pour des dossiers plus importants….te battre contre des moulins-vent, c’est une perte de temps »
On a toujours besoin d’un plus petit que soi,