Citation #1 : « Mes interventions étaient peu nombreuses, mais allaient droit au but et étaient toujours reliées au mandat de la Commission ».
Traduction libre : La Commission déviait parfois de son mandat original.
Citation #2 : « Pendant les années où j’ai occupé cette fonction, personne n’a dit que les vérifications que j’ai faites étaient tendres ou peu critiques envers la gestion gouvernementale, bien au contraire. Elles ont mené à des changements importants dans la gestion publique et dans la comptabilité gouvernementale. »
Traduction libre : Durant son mandat en temps que Vérificateur général du Québec, le gouvernement a cessé de jouer avec la constatation des revenus. Il fut une époque pas si lointaine où le gouvernement jouait avec la présentation des informations financières. Le Vérificateur général du Québec a fait adopter les principes comptables généralement reconnus pour que le gouvernement en place dresse un réel portrait des comptes publics. Voici un article publié à l’époque pour illustrer l’impact sur les finances du gouvernement libéral.
Citation #3 : « Malheureusement, à cause de la maladie terminale dont il était atteint, notre collègue n’a pas pu nous accompagner longtemps dans nos travaux, mais ses pensées et ses réflexions ont toujours été présentes dans mon esprit. Il a été décidé de ne pas le remplacer. Maintenant, je peux dire que ce remplacement aurait changé bien des choses.
Traduction libre : Le professeur Roderick McDonald de l’Université McGill aurait aidé à recentrer les travaux de la Commission à l’intérieur des limites de son mandat et de garder une certaine objectivité. Surtout, la troisième voix aurait aidé la Commission à ne pas devenir une confrontation entre deux professionnels ayant une analyse distincte de la réalité.
Citation #4 : « J’ai vérifié la gestion publique pendant sept ans de manière rigoureuse et en respect de mes normes professionnelles. Au gouvernement du Québec, l’octroi de contrats est bien différent de ce qui se fait au niveau municipal. La quasi-totalité des contrats reliés à la construction est octroyée par des fonctionnaires et non par des élus. »
Traduction libre : Pour que certains contrats soient accordés grâce à des contributions politiques, il aurait fallu qu’il y ait collusion entre le gouvernement et les fonctionnaires. Cela n’a pas été démontré à la Commission.
Citation #5 : « Les élus peuvent intervenir dans l’octroi de ces contrats, mais aucun témoin n’a dit devant la Commission qu’il avait reçu indirectement un tel contrat en retour d’une contribution politique. À cause de l’absence d’un tel témoignage et de la rigueur inhérente à ma profession, il me fallait exprimer mon désaccord quant à l’affirmation sur l’existence d’un lien indirect entre l’octroi d’un contrat public et une contribution politique.
Traduction libre : Voici ce que j’exprimais dans un récent blogue. La rigueur intellectuelle dépasse le spectacle désiré.
Citation #6 : « Je savais très bien qu’un tel lien, direct même, aurait pu se matérialiser. D’ailleurs, loin de le nier, la Commission a fait des recommandations visant à empêcher une telle possibilité et à améliorer le contrôle sur le financement des partis politiques. »
Traduction libre : Voici la raison pour laquelle on avait besoin d’un CPA auditeur sur l’équipe de la Commission. Proposer des contrôles pour empêcher la collusion qui pourrait éventuellement exister. N’est-ce pas le but d’une Commission ? Aboutir à un résultat permettant de comprendre une situation et de corriger les lacunes ?
Citation #7 : « Un échange de courriels est un peu comme un roman. Prenez une phrase ici et là et vous pouvez en changer tout le propos. Moi je le connais dans son entièreté. Je connais aussi les échanges verbaux qui y sont reliés. Mais il n’est pas question que je les commente, car je veux respecter mon serment de confidentialité.
Traduction libre : Le reportage d’Enquête est biaisé selon Renaud Lachance. Les extrapolations faites ont une lacune majeure : on n’a pas l’intégralité du contexte ou des discussions. En bon français, on appelle cela, un travail bâclé. À l’école, on appelait cela une extrapolation hâtive.
Citation #8 : Parlons maintenant de mes commentaires écrits sur une des nombreuses versions préliminaires du chapitre sur le financement politique. Je reconnais leur ton franc et direct dont je n’avais pas l’exclusivité à la Commission. Tous mes commentaires ont toujours fait l’objet d’explications et de discussion. C’est un processus habituel dans la finalisation du contenu d’un chapitre d’un rapport.
Traduction libre : Un professionnel ayant déjà révisé un rapport avec ce genre de commentaires ou d’annotations n’est pas surpris du ton direct. Peut-être que ceux qui l’interprètent autrement n’ont pas déjà fait partie d’un tel processus.
Citation #9 : « Maintenant, plutôt qu’une chasse aux sorcières dont je semble être la principale cible, ne serait-il pas plus utile de parler des choses plus sérieuses comme les stratagèmes frauduleux identifiés par la Commission et les recommandations faites pour y remédier. »
Traduction libre : La population a payé pour la Commission dont un des mandats est de se concentrer sur des recommandations pour éviter le plus possible la collusion. Est-ce que le sensationnalisme journalistique dépasse l’objectivité à laquelle les membres de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) se gargarisent ? Dans un congrès de la FPJQ des dernières années, on avait fait un exercice pour tester l’objectivité des médias durant la crise étudiante. Il serait intéressant de refaire un tel exercice pour analyser le traitement fait avec la dissidence de Renaud Lachance.
Citation #10 : « Je ne ferai aucun autre commentaire concernant la Commission et ses travaux. Mon devoir de confidentialité l’exige. »
Traduction libre : Il y a un membre de la Commission, possiblement une personne ayant accès au processus de la rédaction, qui a enfreint son devoir de confidentialité en coulant une information partielle à l’équipe d’Enquête. Cette personne a fait preuve de malveillance.
Commentaire de l’auteur du blogue: À ceux qui m’accuseront d’être biaisé ou de tenter de protéger ma profession, je répondrai que mon but demeure de présenter l’angle mort (la zone grise) non couvert par les autres médias. Ceux-ci n’ayant peut-être pas l’expérience de la rigueur intellectuelle de la profession comptable. Parce que dans ce dossier, je ne reconnais pas un travail journalistique de qualité que l’on m’a enseigné à l’Université de Montréal et je trouve cela bien dommage.
Effectivement, nous avons connue la rigueur intellectuelle et professionnelle de M. Renaud dans ses annotations au rapport….
Je travaille à HEC Montréal et j’ai eu oeuvré avec une dizaine de professeurs. Ce genre d’annotations est la norme. Le « professeur » se prend une note pour commenter verbalement un passage. Ceux qui croient que les arguments de M. Lachance se limitaient à ces quelques mots sont cruellement naïfs ou ils n’ont pas eu d’étude universitaire!
Maintenant le coeur du problème, quand une institution (elle le prétend) comme la SRC fait une job de cochon sur un individu où va ce dernier pour rétablir sa réputation? À TVA (pro-PQ)? Au Journal de Montréal (pro-PQ)? Au Devoir (Michel David qui reprend les lignes du PQ)? On parle du quatrième pouvoir mais quand ce dernier devient le complice d’une vendetta qui police les journalistes fautifs?
Bonjour M.Mc Sween,
Je ne vois absolument rien de biaisé dans votre blogue ,ce que j’ai perçu dans cette « crisette » c’est qu’au Québec on a la crise facile,surtout lorsque M.Drainville a fait sa montée de lait à la SRC,ça m’a rappelé la dernière campagne électorale et le débat sur la charte .un petit coulage avant une présentation officielle et le tour est joué…Pour moi le journalisme et la politique sont d’étranges compagnons de lit et parfois comme tout le monde peuvent faire « patate ».Sommes-nous si naïfs ?Ou est-ce encore une fois le syndrome du gros titre sans utiliser notre faculté d’analyse ?…
Richard Côté
Alors , donc , Michel David du quotidien Le Devoir est biaisé et pro-PQ , selon ce monsieur travaillant aux HEC et qui a eu » des études universitaires » .
J’ai étudié aux HEC et suis heureux de ne pas vous avoir eu comme prof.
Vous vous rappelez de François-Albert Angers , de Pierre Harvey , de Jacques Parizeau et de son paternel Gérard ?
Ils avaient de la classe , ils étaient racés ,
Monsieur Graton,
1) On commence à le savoir que vous avez étudié à HEC en 1955, pas obligé de le rappeler à chaque commentaire.
2) Si vous avez tant de haine à déverser, je vous invite à le faire gratuitement ailleurs et à prendre la vie avec le sourire.
3) On ne dit plus « aux HEC », mais à HEC Montréal depuis très longtemps. http://www.hec.ca/normes/marque_hec/
Pouvez-vous me définir » une crisette » ?
Pouvez-vous me souligner- dans ce cas-ci- c’est quoi » la crisette » ?
C’est qui ça » « au Québec, on a la crise facile ‘ ?
Mon vieux père dirait : » écris -moi lentement pcq je ne lis pas très vite . »
Il disait aussi : ‘ les affirmations gratuites sont le propre de,,,’ ouf, je n’ose pas le citer au complet .
Je sais depuis longtemps que tu es aux HEC et je sais depuis longtemps que tu ne souffres pas du complexe d’infériorité et que tu considères celui qui ne pense pas comme toi comme un imbécile .
Ben oui, gradué des HEC, pdg de plusieurs entreprises , homme du mois Revue Commerce décembre 73 – il y a 47 ans , père de 5 , pépé de 12 , arrière de 1 .. pas trop sénile encore, et demeure peu impressionné par ces CPA qui possèdent la vérité
1) Non, je ne travaille pas à HEC.
2) Non, c’est juste que vous utilisez souvent un langage agressif. Un moment donné, on a le droit d’expliquer à une personne qu’on l’a entendue.
3) Merci, encore une fois, pour nous donner une partie de votre CV pour ajouter de la valeur à votre propos…
Monsieur Gratton ,
« Crisette et crise facile » C’est quoi ?C’est Qui ? Au HEC vous saviez calculer mais il est vrai qu’en 55 Le Petit Robert n’existait pas et il aurait pu améliorer votre faculté de lecture.Vous auriez pu oser qualifier mes affirmations gratuites j’en ai vu d’autres…Nous vivons au Québec,une dictature d’opinion et à la lumière de vos écrits et de plusieurs,cette même dictature semble vous affecter comme La grande majorité de nos concitoyens .
» Le dialogue relation de personne,a été remplacé par La propagande ou la polémique qui sont deux sortes de monologues » (Camus).Et j’ajouterais que « le journalisme n’est jamais aussi utile que dans sa plus élémentaire fonction: nommer les choses »
Je vous salue bien bas et vous souhaite de tres Heureuses Fêtes .
Richard Côté
J’ai écrit 47 ans au lieu de 42 ans pour te donner une chance de me souligner que -aux HEC – on ne savait pas calculer comme à HEC ..
On avait déjà compris.