Des critiques, j’en essuie souvent. C’est l’envers de s’exprimer publiquement. Il y en a souvent des bonnes, et parfois des mauvaises. Faire de la vulgarisation économique, c’est aussi confronter des idées préconçues bien ancrées dans l’imaginaire collectif. Peu importe le sens, j’ai « la couenne dure » comme on dit. Par contre, ce qui me désole toujours, c’est quand cette critique est exprimée de mauvaise foi, avec l’utilisation soutenue de sophismes ou en déformant mes propos. L’article de Madame Petrowski « J’aurais voulu être PDG » est un parfait exemple. Comme je suis professeur en plus d’être comptable, je vous propose un petit cours d’auto-défense intellectuelle : apprendre grâces aux faiblesses argumentaires d’un texte d’opinion.
D’abord, pour bien comprendre ce cours, je vous propose deux lectures préalables :
– L’article « J’aurais voulu être un artiste »
– La réplique « J’aurais voulu être PDG »
Pour bien structurer ce cours, je vous propose l’approche par cas. Nous allons étudier l’article de Madame Petrowski par extrait pour l’analyser. Avant de lire mon analyse, je vous propose de tenter d’en trouver les faiblesses en exercice pédagogique préalable.
Début de l’exercice pratique
Extrait #1 : « Mais pas tout à fait le même refrain que ce comptable devenu, au fil du temps, une vedette médiatique, pour ne pas dire une vedette tout court, grâce à ses airs de gars cool et grâce aussi à un premier ouvrage dont le titre évocateur – En as-tu vraiment besoin ? – a séduit des milliers de lecteurs cherchant la recette miracle pour faire de l’argent »
Réponse : Madame Petrowski, je n’ai jamais été un gars cool. Même pas à l’école, même pas maintenant. J’ai toujours été ce gars qui fait preuve de rigueur intellectuelle. Je suis ce nerd de service un peu désinvolte et sans filtre, toujours prêt à débattre au nom de la quête de faits et de vérité. Me donner le statut de « vedette tout court », sous-entend que ça ne tient à rien. Je tiens à vous rassurer, je ne suis pas une vedette. On ne m’invite pas à des fêtes de club sélect, je fais mon épicerie en toute tranquillité et je ne suis pas invité dans les soirées de vedettes où l’on prend des autoportraits sur Instagram. Vous ne me verrez pas faire des confidences personnelles dans le 7 jours. Donc, je ne suis pas une vedette. Je suis un comptable professionnel agréé et diplômé en journalisme de l’Université de Montréal. Humblement, je crois être présent dans les médias pour la pertinence de mes propos et de mes vulgarisations économiques. On ne m’a pas offert tout cet espace par simple courtoisie. Je suis aussi chroniqueur économique au 98,5 FM et professeur. Depuis 7 ans, je participe au débat public dans divers médias. Au bout de tout cela, je suis en effet un auteur publié depuis septembre. C’est un plus, une carte de visite et non la source de ma situation. Oui, mon livre est un grand succès et j’en suis très fier. Vendre plus que tout autre livre alors qu’on parle de finances personnelles, ce n’est pas peu dire. Aussi, je constate que vous n’avez pas encore lu ce livre. Ceux qui le lisent comprennent une chose : ce livre ne propose pas de « recette miracle pour faire de l’argent ». Non, ce livre est un essai sur les finances personnelles responsables. Ce livre se veut une réflexion sur une façon d’éviter la précarité financière, la pauvreté et les mauvais choix financiers. En aucun cas, ce livre se présente comme un autre « How to become rich? ». Si vous en voulez une copie, cela me fera plaisir de vous la faire parvenir sans aucuns frais, avec une belle dédicace personnalisée en prime.
Erreurs argumentaires utilisées :
– S’exprimer sur un livre qu’on n’a pas lu
– S’avancer sur le cheminement de carrière d’une personne sans en avoir pris réellement connaissance.
Extrait #2 : « Passons sur l’ironie d’écrire une chronique sur les trop généreux avantages fiscaux accordés aux artistes au moment où la grosse nouvelle économique du jour est le salaire annuel des PDG les mieux payés du pays. Selon le Conseil canadien des politiques alternatives, cité par La Presse canadienne, les PDG les mieux payés du pays avaient déjà empoché le salaire moyen annuel d’un Canadien travaillant à temps plein, à peine 48 heures après le début de la nouvelle année. C’est dire qu’à minuit le mardi 3 janvier, ces PDG – dont le salaire annuel moyen est de 9 millions – avaient gagné 49 510 $, et cela, sans lever le petit doigt, sauf peut-être pour commander un mojito bien frappé au bord d’une piscine turquoise sous un ciel tropical. Sachant cela, je vois mal comment on peut avoir envie de chanter « J’aurais voulu être un artiste ».
Réponse : Ici, n’importe quel diplômé de cégep peut détecter le sophisme. Tenter de détruire ou réduire la pertinence d’un propos en l’opposant à une autre situation est une faiblesse argumentaire. On pourrait dire que c’est un peu le sophisme de la double faute : diminuer l’importance d’une réalité ou d’une iniquité en tentant d’en présenter une plus choquante.
Autre point, où dans mon texte voyez-vous que j’affirme que les avantages fiscaux accordés aux artistes sont trop généreux? Ce que je souligne dans celui-ci, c’est le traitement préférentiel accordé aux artistes par rapport aux autres contribuables de même revenu. C’est factuel : il existe des mesures fiscales favorables aux artistes non pas en fonction de leurs revenus comme c’est le cas pour la majorité, mais en fonction de la nature de leur statut.
Erreurs argumentaires utilisées :
– Utilisation du sophisme
– Déformation du propos du texte critiqué
Extrait #3 : « […] de la part d’un comptable, ce n’est pas étonnant. Celui que j’ai consulté pendant 20 ans et qui officiait dans une cellule austère au-dessus d’un salon funéraire à Verdun n’arrêtait pas de m’exhorter à faire comme lui et à apporter mon lunch au bureau pour économiser et m’offrir une retraite dorée – retraite que mon comptable n’a jamais connue, ayant succombé à une crise cardiaque à 50 ans.
Réponse : Encore le sophisme ? Décidément, Madame Petrowski adore cette erreur.
Évidemment, ici c’est le sophisme de la généralisation hâtive. Extrapoler toute une population sur un échantillon d’un seul comptable qu’elle a connu à Verdun, c’est un peu faible. Les CHSLD sont remplis de gens qui ont survécu à leur cinquantaine. La population au-dessus de 65 ans a franchi une étape importante de son histoire. Pour la première fois au Québec, il y a plus de retraités que de jeunes dans la population québécoise. La formation comptable ne fait pas d’une personne un tout à catégoriser. Il serait temps que la société passe à autre chose quand vient le temps de sortir des préjugés, parce qu’on est en 2017 comme dirait l’autre.
Erreurs argumentaires utilisées :
– Utilisation du sophisme
– Préjugés envers un groupe ayant une caractéristique commune (un diplôme en comptabilité)
Note : Madame Petrowski, je vous invite à lire mon chapitre « Cuisiner : en as-tu vraiment besoin ? ». Vous ne deviendrez pas riche après sa lecture, mais vous allez faire la paix avec votre comptable de Verdun.
Extrait #4 : «Mais où vit-il ? Ne sait-il pas que les chanceux comme lui ou comme Ricardo se comptent sur les doigts de la main et que malheureusement, la vaste majorité des écrivains québécois ne vivent pas de leur plume et encore moins de leurs droits d’auteur ? »
Réponse : Les auteurs sont peu nombreux à vivre de leur plume. Donc, prenons le cas d’un auteur qui ne vivrait que de sa plume et pauvrement. Disons qu’il n’a que 15 000$ de revenus au total dans l’année. Alors, pourquoi lui donner une déduction de 15 000$ s’il a déjà droit de ne pas payer d’impôts avec les diverses mesures fiscales existantes pour tous les contribuables? Une déduction n’est logique que lorsque le revenu génère de l’imposition. C’est un principe fiscal de base. Ainsi, la déduction pour droit d’auteur favorise davantage ceux qui ont un taux d’imposition élevé. Cette mesure fiscale ne remplit donc pas son mandat. Qui plus est, elle crée une discrimination entre la coiffeuse à 30 000$ par rapport à l’auteur/acteur à 30 000$. Pourquoi octroyer à un revenu équivalent une imposition inférieure sur la base de la « noblesse de l’art ». C’est non seulement inéquitable, mais incohérent. Et le droit d’auteur ne s’applique pas seulement aux auteurs de livres. Plusieurs artistes ont droit à ce crédit pour livrer une performance d’autres natures. Madame Petrowski, si vous vouliez dire que vous croyez qu’il faut encourager plus les artistes que les autres contribuables au nom de l’art, vous auriez pu l’affirmer. Non, vous avez préféré mettre les « chanceux » de ce monde en opposition avec les artistes. Comme si c’était une réalité binaire sans nuance.
Erreurs argumentaires utilisées :
– Argumenter sur un concept fiscal en ne comprenant pas son utilité ou sa mécanique.
– Déformer le propos de l’auteur du texte critiqué pour en déduire un autre sens que celui qui était présenté.
– Utiliser le populisme pour mettre en opposition les hauts et faibles revenus.
NB : Merci pour la comparaison avec Ricardo, mais me comparer à celui-ci, c’est comme comparer Marie-Mai à Céline Dion. Je ne suis clairement pas dans sa ligue à tous les niveaux.
Extrait #5 « Pense-t-il sincèrement que ces mesures fiscales ont été adoptées pour constituer un club de millionnaires de la littérature ? Si c’est le cas, disons que le gouvernement québécois a raté son coup. »
Réponse : Je n’ai en aucun cas sous-entendu cela dans mon texte. Les mesures fiscales ne favorisent principalement que ceux qui n’en ont pas réellement besoin par rapport à leurs pairs d’autres milieux. Ce que je souligne, c’est la double lorgnette en fonction que l’on soit un artiste ou non.
D’ailleurs, voici quelques statistiques à ce sujet.
Le rapport de la commission d’examen sur la fiscalité québécoise proposait d’éliminer plusieurs mesures fiscales dont l’étalement du revenu pour artistes (qui n’a profité qu’à 32 personnes en 2011) et la déduction pour artiste de droit d’auteur. Des experts ont jugé que ces mesures étaient à revoir pour leur efficacité, mais surtout pour leur cohérence.
Erreurs argumentaires utilisées :
– Déformation des propos de l’auteur
Extrait #6 : « Or, s’il est vrai qu’un comptable ou qu’un consultant peut difficilement rencontrer un client tout nu ou en gougounes et robe de chambre, ces travailleurs autonomes ne vivent pas sous les projecteurs ni dans l’œil intransigeant du public. La dernière fois qu’une artiste s’est privée de sa déduction fiscale et a enfilé les premiers jean et t-shirt qui lui sont tombés sous la main, elle s’appelait Safia Nolin et elle a été crucifiée sur la place publique. »
Encore une fois, on aime le sophisme. Prendre le cas de Safia Nolin qui a fait un « statement public volontaire » dans un gala pour justifier une déduction fiscale aux artistes est une forme de généralisation hâtive. Madame Petrowski oublie aussi de préciser certaines choses. Les artistes sous les projecteurs bénéficient souvent de commandites, de prêts, d’achat à prix avantageux, de dons, etc. Prendre le cas unique d’une situation de gala est malhonnête.
Regardez les génériques d’émissions. Le commanditaire vestimentaire est souvent mentionné. Soyons honnêtes un peu. C’est une déduction fiscale illogique pour les vêtements qui se portent dans la vie de tous les jours dans beaucoup de cas.
Erreurs argumentaires utilisées :
– Utilisation d’un sophisme
– Présentation biaisée et partielle d’une réalité
Extrait #7 : « McSween a beau être stagiaire à l’Union des artistes, il n’a aucune idée du quotidien d’un travailleur autonome qui passe audition sur audition sans jamais obtenir le premier ni même le dernier rôle. »
Réponse : de Pierre-Yves McSween (travailleur autonome) :
Bien sûr, ce ne sont pas tous les artistes qui ont la chance de vivre de leur art. Encore une fois, aucun lien avec le propos de mon texte. Mon texte souligne que les mesures fiscales sont plus avantageuses pour les artistes que pour les autres travailleurs autonomes ou salariés ayant le même niveau revenu. Il souligne aussi que ces avantages fiscaux favorisent ceux qui tirent leur épingle du jeu. En aucun cas, il ne minimise la difficulté de faire sa place dans ce milieu.
Erreurs argumentaires utilisées :
– Déformation du propos de l’auteur du texte
Extrait #8 : « Il faut être comptable pour ne rien comprendre à la précarité d’un métier où vous êtes continuellement soumis à la volonté d’un scénariste qui veut se débarrasser de votre personnage ou d’un metteur en scène qui rêve de vous congédier pour vous remplacer par un acteur plus jeune, plus hot, plus à la mode. »
Réponse : Cette réalité de perdre son emploi au profit d’un autre, c’est aussi le cas pour beaucoup de salariés, de pigistes, de temporaires et de travailleurs autonomes offrant leurs services. Les contrats sont de courte durée pour plusieurs et sans certitude. Par contre, si je signe un contrat de 2 ans avec un producteur, j’ai beau avoir d’autres sources de revenus, suis-je vraiment un travailleur autonome pour ce contrat? Dans les faits, pas vraiment. Par contre, on confère à l’artiste le statut de travailleur autonome automatiquement, c’est ça mon point. Sans égard à la nature de la relation entre les parties impliquées. Vous savez Madame Petrowski, quand je fais une chronique à la SRC, je suis salarié. Quand je suis chargé de cours à l’université, je suis salarié. Croyez-vous vraiment que je n’ai pas d’autres employeurs? Croyez-vous vraiment que je n’ai pas d’autres sources de revenus? Le fait d’avoir plusieurs employeurs ne fait pas de vous un travailleur autonome pour toutes les sources de revenus, même si elles sont précaires. C’est la nature et le lien d’emploi selon certains critères qui doivent le déterminer selon la logique fiscale. Je vous invite à les consulter.
Erreur argumentaire utilisée :
– Sophisme de l’attaque personnelle (« Il faut bien être comptable »)
Extrait #9 : « Quant à leurs acteurs, il n’y a que Chantal Fontaine qui a travaillé pendant 10 ans et de manière exclusive sur Virginie. Tous les autres acteurs avaient tous des contrats ailleurs : au théâtre, en pub ou dans une autre série sur un autre réseau. Tous se fendaient en quatre, se dédoublaient et couraient après leur queue pour avoir l’immense privilège de pratiquer leur métier, de boucler leurs fins de mois et de payer leur 10 % à leur agent et éventuellement à leur comptable. »
Réponse : Encore une fois ici, Madame Petrowski, je suis désolé de vous contredire, mais vous ne savez pas de quoi vous parlez. Virginie a été une série très payante pour plusieurs acteurs qui y avaient un rôle régulier. Demandez à ceux-ci, ils vous diront qu’ils ont bénéficié d’une rémunération très intéressante durant cette période. Je sais que vous n’avez pas droit d’accès à leurs données fiscales, mais si vous les aviez appelés avant d’écrire votre coup de gueule du jour, ils vous l’auraient sûrement confirmé. Je vous confirme aussi qu’ils ont reçu un énorme chèque de droits de suite récemment parce que Ici Radio-Canada repasse la série en après-midi et tout cela sans travailler une seule minute. Je ne parle pas de centaines de dollars. Plusieurs acteurs, autres que Chantal Fontaine, ont reçu des dizaines de milliers de dollars récemment pour des droits de suite. Imaginez le salaire de l’époque, ce n’est pas ce que j’appelle « courir après sa queue ». Donc, votre affirmation est tout simplement fausse. La prochaine fois, avant d’écrire « tous », validez votre propos. Malgré tout, le sujet de mon texte n’a aucun lien avec la richesse des acteurs de Virginie, mais plutôt de la nature de leur lien d’emploi. Encore une fois, vous avez déformé mon propos.
Erreurs argumentaires utilisées :
– L’intuition et les préjugés au détriment des faits.
– Déformation des propos de l’auteur.
Extrait #10 : « Ce qui existe, par contre, ce sont les chiffres. À l’heure où j’écris ces lignes, les PDG les mieux payés du pays sont à 1000 $ de leur premier 100 000 $ de l’année. Combien on parie, mon cher Pierre-Yves McSween, qu’il n’y a en pas un seul qui chante « J’aurais voulu être un artiste » ? »
Réponse : Encore l’utilisation du même sophisme pour une deuxième fois dans le même texte. Mon titre était simplement utilisé dans le but de souligner le fait qu’on traite les artistes différemment des autres contribuables au niveau fiscal (au Québec). En aucun cas, je n’ai lancé une phrase laissant croire qu’ils vivaient tous dans l’opulence.
Erreurs argumentaires utilisées :
– Utilisation du sophisme
– Déformation du propos du texte critiqué
Conclusion :
Madame Petrowski, j’ai perdu beaucoup de temps à vous répondre aujourd’hui. Je l’ai fait parce que votre texte manquait de rigueur, déformait mes propos et surtout tentait de jouer au populisme avec un article qui se voulait avant tout un exercice de vulgarisation fiscale et non une attaque envers le milieu artistique. Je vous souligne que je suis très déçu de votre texte, autant par sa rigueur intellectuelle que par ses attaques gratuites et sans profondeur. Vous auriez pu argumenter sur le principe, sur votre vision de la culture et sur votre biais favorable envers celle-ci. Tout cela aurait pu se défendre d’un certain angle. Vous auriez pu soulever les arguments de Jean Campeau. Non, vous avez préféré attaquer le messager, plutôt que les propos. Vous auriez pu être au-dessus de la mêlée… vous avez préféré jouer à la Bande des six.
Monsieur McSween, avez-vous vraiment passé de longues heures à rédiger une réponse à une AUTRE attaque de madame Nathalie Petrowski? Ça lui fera surement un petit velours mais nous (et vous), en avions-nous vraiment besoin? 😉
Mon propos est sans lien avec votre riposte, mais j’aimerais bien lire une explication sur les règles comptables qui régissent les organismes religieux. Pourriez-vous faire le même genre d’exercice de vulgarisation sur ces organismes?
Encore du sophisme… définitivement…
Bravo pour le cours!
J’ai lu votre livre et c’est loin d’être un livre pour devenir riche. Mais plutôt réaliser comment je peux mieux gérer mon quotidien financier. ?
moi aussi j’ai lu votre livre et ce n’est vraiment pas un livre pour devenir riche, mais bien pour payer moins pour des choses qui deviendront désuètes le temps de le dire. ce livre devrait être présenté à tous les étudiants qui ont l’âge d’avoir de l’argent à gérer. merci M. McSween.
Et vlan dans les dents! Excellent réponse.
Très bons commentaires.
D’accord à 100%
Bravo
Continuez votre bon travail.
Les 2 articles sont bons. Vous devriez garder vos petites argumentations personnelles dans vos courriels. Ça ferait un tantinet plus professionnel.
Au contraire, Maxime, il faut remercier des deux chroniqueurs de nous sensibiliser à la réalité fiscale…les pour et les contre qui émanent de ces textes nous en apprennent, n’est-ce pas? Suis très heureux d’apprendre encore.
À l’ère de la vérité post-factuelle, voici un exemple plus qu’éloquent nous démontrant qu’à une opinion se basant sur des faits vérifiables on puisse répondre avec des arguments dignes des lignes ouvertes. Si Mme Petrowski voulait défendre les artistes, et c’est fort louable, il aurait été préférable d’avoir un argumentaire plus étoffé. Et aussi, des idées pour faire-valoir avancer la situation de ceux qui en on vraiment besoin. M McSween aurait peut-être été d’accord… et voulu être un artiste !
Marie-Mai va être en crisse manne.
You rock!
Bravo. Madame a sombré dans la facilité. Elle a eu sa réponse.
1- Je ne suis pas un fan de M. McSween. 2- – Mme Petrowski ne connait manifestement rien du livre du comptable: «un premier ouvrage dont le titre évocateur – En as-tu vraiment besoin ? – a séduit des milliers de lecteurs cherchant la recette miracle pour faire de l’argent.» Ce livre n’indique pas à ses lecteurs comment FAIRE de l’argent mais plutôt comment en ÉCONOMISER. Ça prend bien une artiste pour ne pas comprendre cette nuance… :) 3- Dans son article, M. McSween remettait en question les déductions que reçoivent certains artistes versus les travailleurs autonomes. Et il a bien raison. Pourquoi un statut fiscal particulier pour l’artiste? Argument de Mme Petro: bien des artistes gagnent mal leur vie. Bien des travailleurs autonomes aussi. Mais il faut croire qu’elle l’ignore… Autre argument: «ces travailleurs autonomes ne vivent pas sous les réflecteurs ni dans l’oeil intransigeant du public.» Ah bon. Et les éventuels clients, ils se moquent de la tenue vestimentaire d’un avocat, d’un notaire? Sofia Nolin est-elle une véritable artiste alors avec son chandail de Gerry? 4- Le lien avec les salaires des PDG n’a rien à voir avec le sujet ici et est purement démagogique. 5- Sa façon de dénigrer les comptables est mesquine. Des comptables, elle en a sûrement eu besoin dans sa vie quand elle a travaillé dans le merveilleux monde du cinéma… 6- Bref, on peut ne pas être d’accord avec M. McSween, mais la réponse de Mme Petro est de la schnoute pétrie de préjugés et de lieux communs.
Elle est cassé en mille morceaux.
Bien fait M. McSween. Je me faisais le même genre de réflexion à la lecture de la chronique de Mme. Petrowsky, teintée de mauvaise foi et de parti pris, sans véritable analyse votre propos. Bravo.
Trés bien répondu. » Ont vous aime ben à maison » ?
1. Échec et mat
2. Nathalie Petrowski : En a-t-on vraiment besoin?
Excellente réplique ! J’aurais voulu l’écrire ! 😉
Ouais… à première vue votre réplique semble des plus convaincantes. Il est vrai cependant qu’à la lecture de votre article il était tentant de tomber dans le fameux « pourquoi donner de l’argent aux artistes », sentiment fort répandu malheureusement… Mais ce n’était visiblement pas votre propos ni de près de loin… J’ai l’impression que Mme Petrowski n’a pas fait cette lecture…
M. McSween, j’ai lu les deux textes et je vous lève mon chapeau. Une réponse qui ne laisse place à aucune réplique. Il est clair que Mme Petrowski a lu votre premier texte tout en rédigeant sa réponse, sans recul. Être populiste, je dirais 《Vlan dans les dents, madame!》
J’adore!!! J’ai eu un plaisir immense à vous lire déconstruire intelligemment un article dit journalistique qui était tout sauf intelligent!!! J’aimerais avoir votre éloquence écrite!!
Les sophismes de N. Petrovsky ont ete bien relevé dans votre réponse. Ceci dit votre article de la presse + n’illustre que le cas de l’artiste. Il serait intéressant de voir les autres contextes qui démontre l’incohérence de notre système de répartition de la richesse
Bravo M. McSween, c’est exactement ce que je me disais en lisant ce texte ce matin. J’ai travaillé 35 ans et jamais je n’ai reçu de déductions d’impôts pour me rendre au travail, pour mon habillement et pour mes lunchs.
C’est une injustice fiscale pour tous les autres travailleurs autonomes ayant aussi plusieurs emplois pour rejoindre les deux bouts.
Continuer votre beau travail ! J’aime vous lire
Bof, moi, sérieux… je n’ai pas tout lu ton billet, mais je me dis que c’est donner beaucoup, mais là beaucoup trop d’importance aux articles délirants de Petrowski. Remarque que je comprend très bien, pour avoir déjà été concernée, par ricochet, par un article écrit par elle, comment tu t’es senti de voir déformer tes écrits, mais la prochaine fois, fait juste écrite: » Oui, oui, bin oui, Petrowski! », pis on va toute comprendre. 😉
Excellente réplique .Texte argumentaire très bien structuré. Vous n’avez pas perdu votre temps.J’espère que vos élèves pourront en débattre.
Programme de français de 4e et 5e secondaire: le texte argumentatif.
Le texte de Nathalie Petrowsky et votre réponse » magistrale » sur le manque de rigueur et d’honnêteté de ses arguments feraient la joie des enseignants et des élèves…
Hélas, on dirait que…l’éthique…tant recherché chez les politiciens manque aussi à certains journalistes.
Je trouvais également que son argumentation était boiteuse ce matin et sans fondement. Il n’y avait aucun lien logique avec votre article. C’était vraiment du commérage de village. Je pense que lorsque des chroniqueurs reconnus font de la désinformation , il est important de remettre les pendules à l’heure. Félicitation pour cette réponse à la chronique de Mme Petrowski et merci d’avoir pris le temps de faire. Cordialement.
J’adore!! 😉
Malheureusement, Mme Petrowski a encore tourné les coins ronds. Son torchon est simplement malhonnête…. j’ai pitié pour cette artiste ratée.
JE suis entièrement d’accord avec vous et ravie que vous ayez décortiqué ses propos ainsi
Des propos à la saveur populiste qui fait foi de son ignorance et manque d’information sur le sujet
JE vous dis bravo pour cette réponse étoffée et difficilement contestable
C’est une bouffée d’air frais pour moi qui ne suis pas une travailleuse autonome et qui paie ses impôts sans grandes déductions possibles
Un salaire moyen et un travail qui exige des achats de vêtements pour rencontrer les clients.
Une très belle année à vous.
j’ai pas lu ton commentaire en entier, mais je suis convaincu que c’est super pertinent
Tu as bien raison Josée, mais en même temps, j’apprécie le temps qu’a pris M. McSween pour écrire sa réponse. Après tout, c’est sans doute ce que ça prend pour vraiment combattre le N’importe quoi .
J’imagine que Monsieur McSween s’adresse autant sinon davantage aux lecteurs qu’à l’auteur du texte, Nathalie Petrowski.
Soyons honnêtes, elle délire. Mais elle délire bien, des fois, et avec raison. Les arts n’intéresse aucun gouvernement, alors les Petrowski de ce monde sont utiles pour les défendre et en faire la promotion. Peut importe la façon…
Bravo pour votre rigueur intellectuelle. Je suis totalement en accord avec le contenu de votre premier article ainsi qu’avec celui de votre » cours d’argumentaire 101″.Toutefois, au niveau du ton et de la forme, était-il nécessaire d’utiliser les mêmes armes que Mme Petrowski soit une bonne dose de mépris et de condescendance? Ce ton risque fort de nuire au contenu et de transformer ce débat en une simple bataille » de gros égos », occultant ainsi la pertinence de vos propos. Dommage, vous auriez pu être, vous aussi, au-dessus de la mêlée.
Bravo pour votre rigueur intellectuelle. Je suis totalement en accord avec le contenu de votre premier article ainsi qu’avec celui de votre .Toutefois, au niveau du ton et de la forme, était-il nécessaire d’utiliser les mêmes armes que Mme Petrowski soit une bonne dose de mépris et de condescendance? Ce ton risque fort de nuire au contenu et de transformer ce débat en une simple bataille , occultant ainsi la pertinence de vos propos. Dommage, vous auriez pu être, vous aussi, au-dessus de la mêlée.
Bravo pour votre rigueur intellectuelle. Je suis totalement en accord avec le contenu de votre premier article ainsi qu’avec celui de votre » cours d’argumentaire 101″ .Toutefois, au niveau du ton et de la forme, était-il nécessaire d’utiliser les mêmes armes que Mme Petrowski soit une bonne dose de mépris et de condescendance? Ce ton risque fort de nuire au contenu et de transformer ce débat en une simple bataille « de gros égos », occultant ainsi la pertinence de vos propos. Dommage, vous auriez pu être, vous aussi, au-dessus de la mêlée.
Bravo!
Madame Petrowsky devrait tranquillement songer à la retraite. Ses textes sont de plus en plus vides.
Parlant de retraite, connait-elle un bon conseiller? ( un gros LOL)
1 mot: Boooooom ??
Merci pour cette analyse!!! J’y ai appris beaucoup sur le décryptage d’un texte critique. Merci encore pour votre rigueur et bonne année 2017
Amen
Bien répondu!
Wow. Bravo monsieur McSween pour cette joute intellectuelle qui permet de remettre à sa place l’auteure d’un texte populiste et mal travaillé. Son argumentaire ressemble selon moi à un chialage de matantes au foyer conduisant de grosses BMW payées par leur mari qui sont trop envieuses de l’élite intellectuelle qui a travaillé fort et fait de nombreux sacrifices pour gagner honnêtement cet argent (pas juste avoir cette richesse sans se salir les mains et seulement grâce à un mariage favorable). Pourquoi toujours frapper sur ceux qui réussissent plutôt que d’encourager le travail que ces gens font? Pour ma part en tout cas je suis conscient de l’énorme travail que vous accomplissez au quotidien Monsieur McSween et je vous remercie de travailler à ouvrir les yeux des Québécois en leur apprenant à faire simplement de meilleurs choix dans la vie. Un texte comme le vôtre permettra aux mauvais auteurs qui n’ont aucun contenu de vous attaquer gratuitement sur un coup de tête. J’ai bien hâte paradoxalement à une attaque en règle des autres grandes plumes démagogues du Québec pour lire votre prochaine réplique. Let’s go Richard Martineau, attaque toi aussi à Monsieur McSween avec ta « rigueure intellectuelle » et nous aurons droit à un nouveau cours sur les sophismes.
Sacha
1-un artiste a la responsabilité de vivre en société à égalité avec les autres
2-il y a longtemps que madame Petrowski que la rigueur importe moins que l’importance pour elle de faire faire de l’argent à ses employeurs.
3-j’en assez du discours des artistes qui font pitié
Drette dans les dents à la Pétrowski. Bravo McSween, tu la ramènes à sa place cette hautaine.
Un seul point, lorsque tu compares la coiffeuse à l’artiste, je crois que ces derniers amènent un volet culturel et identitaire à notre francophonie québécoise et qu’il peut être pertinent de leur apporter un support fiscal différent des travailleurs en général. C’est mon humble avis, qui peut être très discutable.
Encore une fois BRAVO.
« Je suis ce nerd de service un peu désinvolte et sans filtre, toujours prêt à débattre au nom de la quête de faits et de vérité. »
On te croit!!!
Excellente réponse, j’adore!
Seulement un mot peut d’écrire ce texte.
Bravo.
Un peu fort comme réaction. J’ai arrêté la lecture de votre texte qui me semblait empreint d’une grande émotion au point d’oublier le véritable enjeu sur cette question. Neanmoins, je ne prétends pas que vous avez tort, au contraire, mais vous « beurrez un peu épais » ?.
Excellents arguments, basés sur des faits et non des déformations de propos.
Ca fait quand même drôle de lire une critique défendre les artistes et le fait qu’ils travaillent si fort pour obtenir un rôle, même un petit. Les critiques sont tous connus pour leur soutien légendaire envers les artistes!
Je n’ai pas encore trouvé le temps de lire votre livre mais le titre est déjà une preuve évidente d’un bon contenu selon moi, car c’est un des quelques points les plus importants à la base de nos problèmes économiques, mais plusieurs préfèrent mettre TOUTE la faute sur les autres, les gouvernements, les PDG etc.
Les Posca et Lanctôt inclus. Pourtant, la faute doit être partagée et corrigée.
La consommation excessive fait partie des problèmes économiques et environnementaux.
Félicitations Pierre-Yves, j’ai trouvé ta réponse instructive et très juste! Continue ton bon travail…
Bravo M. McSween,
Plus de faits et d’arguments, moins d’opinion, oui, voilà ce que nous avons besoin en 2017, même dans la Presse. Malheureusement, les journalistes devont travailler plus pour prendre cette route… J’espère que cet article sera publié dans le quotidien. J’ai hâte de voir comment Madame Petrovski pourra défendre l’indéfendable.
Peut-être auriez-vous dû explicitement proposer que le crédit d’impôt pour les auteurs soient à tout de moins « non-accumulable » avec d’autres sources de revenus pour éviter d’avoir une passe-passe fiscale qu’un travailleur autonome ne pourrait avoir droit. Pourquoi un salarié ou travailleur autonome qui gagne 30 000$ annuellement payeraient différents impôts?
Bonne année M. McSween, sans doute après avoir lu l’article de Madame Petrovski, vous vous êtes dit: Est-ce que j’en ai vraiment besoin?
Enfin, quelqu’un qui a de la rigueur dans ses argumentations.
Mme Petrowsky passe souvent, selon mon opinion, pour une personne intellectuelle qui en fait n’en est pas une. Ons l’entend souvent « crier » ou donner son opinion dans ses chroniques. Fait elle seulement toujours le minimum pour vérifier et corroborer ses dires.
Finalement, je crois que M. McSween a bien fait de remettre les pendules à l’heure dans ce cas ci. Parce qu’après tout, Mme Petrowsky fait elle même partie de l’UDA, est journaliste « chroniqueuse », auteur et j’en passe. Elle a droit a tout ce que M. McSween a décrit dans sont précédent article. Même si, elle, fait partie des privilégiés de ses collègues de l’UDA, elle nous laisse déduire qu’elle n’en fait pas partie en montant aux barricades pour défendre les moin chanceux de ses compères. En fin de compte, qui d’après vous profitera le plus de cette escarmouche, je vous laisse décider par vous-même.
M. McSween, vous n’avez pas perdu votre temps, vous l’avez utilisé de façon judicieuse. Je crois que Mme Petrovski est capable de beaucoup mieux. Votre mise au point est très à propos, nous vivons un « virage au populisme » inquiétant. Que les médias sociaux soient envahis de conneries sans fondement est désolant mais que des gens abusent de leur prestige et de leur crédibilité de cette façon est tout à fait inacceptable. Merci, cette intervention devrait être utile à plusieurs communicateurs.
Cours de médias 101 Ignorer Nathalie Petrowski.
Tu ne comprends pas le gars pour répondre ça.
C’est normal qu’il réagisse comme ça.
Personne à haut potentiel, impossible pour lui de ne pas analyser et décortiquer.
L’important c’est que Madame P le lise.
Je suis bouche bée
Toute la journée, j’ai eu envie de réagir à la chronique de madame Pétrowski, avec en tête le mot diversion plutôt sophisme, sans doute plus judicieux. Les crocs de celle-ci n’ont même pas réussi à vous égratigner l’épiderme. Tant mieux. Votre réplique est fine, ferme, et incontestable sur le plan des faits. J’entretiens de mon côté un cynisme de mauvaise foi qui me fait dire que la montée de lait de madame Pétrowski est attribuable aux privilèges fiscaux dont elle bénéficie elle-même. Ils ont d’ailleurs nombreux à La Presse dans la même situation, et parmi eux les ténors qui pourfendent toute forme d’iniquité fiscale. Jamais dans ma cour !
Moi j’ai lu ton livre Pierre Yves et j’ai demandé à mes deux enfants de 24 ans de lire ton livre et ils l’ont fait et ont apprécié la lecture . Très bien ta réplique à Mme Pétrowski que je mets dans la même catégorie de : André Arthur, Jeff Filion , et P J Stock aux sports, souvent du négatif . Bravo pour ton livre car il a changé la manière de penser finance chez nous.
Mme.Petrowski n’en est pas à ses premières utilisations de sophisme exemple :Critique de la série de Netflix « The Crown » dans La Presse, aucun intérêt dans la Royauté,beaucoup de figurant comparé à ce qui se fait ici ,deux ou trois figurants par ci par la et à 35 millions l’émission d’une heure il ont les moyens .Une chance que vous n’avez pas parlé du remboursement fiscal pour les cravates de Bernard Derome pour son télé journal ou de la belle chemise de Guy A dans votre livre.LOL!Merci et Bonne année vous la commencez bien .
PS : Petrowski et le nombrilisme redondant ne riment pas mais…
Richard Côte
Bonjour à vous, je suis 200% d’accord avec vos propos et si j’osais être plus cinglant que vous dans votre réponse à Madame Petrovski, je vous dirais que son texte était complètement incompatible avec la fonction de journaliste. Signé: d’un travailleur autonome en informatique.
Je ne prendrai qu’un exemple. Votre article dit « Par contre, l’auteur n’écrit pas ou l’acteur ne performe pas pour bénéficier de l’avantage fiscal. » Quel est votre message? Que l’avantage fiscal n’a pas lieu d’être. Cela devrait répondre à votre propre question « où dans mon texte voyez-vous que j’affirme que les avantages fiscaux accordés aux artistes sont trop généreux? ». Mais c’est vrai, vous enchaînez en expliquant que ce que vous dénoncez « c’est le traitement préférentiel accordé aux artistes par rapport aux autres contribuables de même revenu. »
Et vous parlez de sophisme?
Je crois que vous avez un problème de compréhension de lecture Etienne. En quoi dénoncer l’inéquité entre les artistes et les autres travailleurs autonomes du point de vue des avantages fiscaux signifie qu’il trouve les avantages fiscaux des artistes trop généreux? C’est vous qui l’interprétez de cette façon. Moi je peux bien l’interpréter comme « les avantages fiscaux des autres travailleurs autonomes sont trop bas. Élevons les au niveau de celui des artistes. » Mais vous savez quoi? Mon interprétation est peut-être erroné car l’auteur n’exprime jamais explicitement qu’il trouve que les avantages fiscaux des artistes sont trop ou pas assez généreux. Il dénonce l’inéquité entre les artistes et les autres travailleurs autonomes, rien de plus. Est-ce le mot « préférentiel » qui vous permet de dire qu’il trouve que les avantages des artistes sont trop grands? Je crois que ce mot est utilisé pour illustrer la disparité entre les différents groupes de travailleurs.
Nathalie Pétrowvki est à l’honnêteté intellectuelle ce que la litière est pour nos chats.
Je suis tres souvent choquée par les props de N. Petrowski. Je ne comprends pas pourquoi la Presse la publie. On dirait qu’elle fait partie des meubles. Quand Lise Payette a dérapé avec l’affaire Jutra, il y a eu une reaction.
De grâce monsieur Crevier, remplacer cette journaliste sans rigueur et sans éthique. À une époque ou nos journalistes compétents sont « violés » par nos policiers, vous tolérez Madame Petrowski dans votre équipe, une journaliste à qui vous devriez offrir une « paye de separation ». Cette dame dévalue votre équipe.
Je me souviens d’un matin où Franco Nuovo avait tout bonnement expliqué qu’il avait compris sa lassitude de s’exprimer chaque jour sur un sujet donné. Écrire pour écrire: pu capable…Madame Petrowski gagnerait à relire sa chronique. En lisant cette chronique, même mon examen de CEGEP ( classique « pour ou contre la peine de mort ») passerait pour un chef d’oeuvre! La réponse valait le coup, si ce n’est que pour éveiller quelques gens sur les principes d’argumentation. Discuter au travail demain sans déceler de sophisme: impossible! Mais venant d’une pro…gênant !
Bravo. Avec ca, elle devrait etre au plancher! Du moins, je l’espere. Cette dame a accumulé plusieurs propos incoherent ou mensonger durant sa carriere.
Moi je t’ai lu au complet. Un moment donné, il faut se défendre contre la méchanceté gratuite et tu l’as fait avec éloquence.
Le succès peut en déranger certains! Tu parles d’argent..ça aussi ça dérange.
Si en plus tu as une binette cool…tu t’aides pas bin bin.
C’est dommage, car j’aime bien Petrowski. Mais des fois, elle est crinquée solide comme dirait l’autre! (ooops! attaque personnelle gratuite ici…)
Lâche pas, tu fais une vraie bonne job de comptable-enseignant-journaliste-gratteux-de-guitare. Et tout ça en étant hyper intéressant.
Enfin, quelqu’un qui a de la rigueur dans ses argumentations.
Mme Petrowsky passe souvent, selon mon opinion, pour une personne intellectuelle qui en fait n’en est pas une. Ons l’entend souvent « crier » ou donner son opinion dans ses chroniques. Fait elle seulement toujours le minimum pour vérifier et corroborer ses dires.
Finalement, je crois que M. McSween a bien fait de remettre les pendules à l’heure dans ce cas ci. Parce qu’après tout, Mme Petrowsky fait elle même partie de l’UDA, est journaliste « chroniqueuse », auteur et j’en passe. Elle a droit a tout ce que M. McSween a décrit dans sont précédent article. Même si, elle, fait partie des privilégiés de ses collègues de l’UDA, elle nous laisse déduire qu’elle n’en fait pas partie en montant aux barricades pour défendre les moins chanceux de ses compères. En fin de compte, qui d’après vous profitera le plus de cette escarmouche, je vous laisse décider par vous-même.
Je pense qu’elle n’aura pas le cran de répondre et je crois que lorsqu’on est attaqué de la sorte comme elle l’a fait, il faut mettre son pied à terre. Bien fait Monsieur!
Et v’lan la matante…
Elle a aussi dit que les profs c’étaient des moumounes dans l’temps…
Je suis un prof retraité..
Merci de l’avoir varloppé correct!
Jean-François Laferté
M. McSween, j’ai apprécié votre premier article, mais votre réponse ci-haut est tout simplement sublime! Les opinions d’un journaliste ne peuvent rejoindre 100% des lecteurs, mais les vôtres le font admirablement bien.
En tant que contributeur au système de fiscalité québécoise, non plus important que le journalier d’usine, mais pas moins que le PDG de la même usine, je suis un défenseur de l’égalité fiscale, à conditions égales bien sûr.
Je suis d’accord avec votre propos quand vous soulignez que certains avantages fiscaux accordés aux artistes ne sont pas équitables, quand d’un point de vue objectif, les autres contribuables québécois ne peuvent en bénéficier! Et j’apprécie le fait que vous l’ayez souligné dand votre article original!
Je crois qu’au Québec, beaucoup de contribuables triment dur, qu’ils soient artistes ou non…
Continuez votre excellente vulgarisation économique!
Bref, continuez de vulgariser
Moi, J’adore votre rigueur et votre justesse!
Je pense que tu fais bien de remettre Mme Petrowski à sa place. C’est juste dommage qu’elle soit payée par La Presse pour gruger ton temps…
Ce texte est tout simplement exquis.
Bonjour M. McSween,
Les faits, toujours les faits c’est la base d’une analyse. Vous parlez d’un « petit cours d’autodéfense intellectuelle » , j’aurais aimé que vous rendiez à César ( Normand Baillargeon) ce qui lui appartient, vous seriez plus crédible d’offrir à Madame Petrovski son livre » Petit cours d’autodéfense intellectuelle » plutôt que de vous instituez en maître du sophisme.
En passant, les PDG ( 100 mieux rémunérés) ont mît non pas 48 heures mais un avant midi à réaliser le salaire moyen des canadiens.
De toute façon, il faut pas sans faire Monsieur McSween, ne sommes nous pas à l’ère du post-factuel, alors qui se préoccupe des faits?
Bonne année.
Marc Dumont
P.s.: si vous cherchez des sujets de chronique, écrivez moi.
M. Baillargeon n’a pas » inventé » les sophismes. Les souligner dans les textes et les dénoncer peut être fait par tous ceux qui savent les détecter…depuis des siècles…
Pour moi tu ne t’es pas demandé si tu avais vraiment besoin d’écrire ce texte là 🙂 Sérieux personne n’a besoin de perdre son temps pour répondre à Nathalie Petrowski! Ses opinions rejoignent celles de ceux qui pensent comme elle et personne n’a besoin d’avoir ces gens là de son côté, ni de tenter de leur faire changer d’idée, convaincu qu’ils sont d’avoir la science infuse.
J’ai lu les deux textes parus dans La Presse + avec grand intérêt ainsi que cette réponse. Je partage tout à fait le point de vue de M. McSween qui s’appuie sur une analyse factuelle et non des perceptions. Le statut de travailleur autonome, peu importe le domaine, comporte de la précarité, s’exerce dans un milieu compétitif où pour se démarquer, celui-ci doit faire preuve de talent et de compétence pour tirer son épingle du jeu et se bâtir une réputation sur le plan professionnel. Il n’a pas d’acquis, ses revenus, tout comme ceux de l’artiste, peuvent varier de façon importante d’une année à l’autre. Toutefois, il ne peut étaler ses revenus dans le temps comme peuvent le faire les artistes. Pourquoi le statut d’artiste confère-t-il à ces derniers des droits particuliers sur le plan fiscal? Les mesures fiscales doivent viser l’équité et non créer des iniquités. Ce n’est pas la seule iniquité fiscale qui existe, mais ça en est une et il faut la corriger.
Wow! Quelle superbe réponse! Vous n’auriez pas également voulu être avocat par hasard?
Un grand Merci à monsieur à Pierre-Yves McSween pour cette réplique intelligente, rigoureuse intellectuellement, respectueuse des faits. C’est un rafraîchissant de lire un article bien ficelé, clair et qui met en évidence une réflexion cartésienne à un article de madame Petrowski écrit sous le coup de l’émotion et faute impardonnable pour une journaliste sans avoir compris le sens de l’article de monsieur McSween.
Un véritable air frais dans ce monde médiatique pollué.
Merci et bravo McSceen !
BURN.
et vlan dans les dents
de la rigeur svp c est ce qui manque aux mediatique,politique, journalisme, pharmaceutiques ect
mais pas aux rigoureux cpa bravo et merci m mcsween de mettre les pendules a l heure scrupuleusement
Monsieur McSween,
Ce soir, en lisant ma Presse +, je voulais répondre à Mme Pétrowski mais je ne l’aurais jamais aussi bien fait que vous.
Quelle démagogue! Aucune rigueur, aucune logique, aucune profondeur de réflexion. Désolant pour une journaliste « professionnelle ».
Elle a tout joué sur le populisme, faut dire que c’est très à la mode …
Mme Petrowski peut, à l’occasion (rare en ce qui me concerne) être pertinente, mais des textes comme celui d’aujourd’hui vient effacer le soupçon de sérieux dont elle aurait pu se prévaloir.
Je suis d’accord que les artistes méritent un statut fiscal avantageux, comme pour les autres travailleurs ayant des revenus et un statut similaire. Je ne reviendrai pas sur votre argumentaire, il est trop éloquent.
Merci d’avoir pris le temps de répondre, c’est tout à votre honneur, et cela concrétise ma vision.
S. Brière
Bonjour M McSween après avoir lu votre chronique (j’aurais voulu être un artiste) et celle de Nathalie Petrowski (J’aurais voulu être un PDG), pas besoin d’avoir été au cegep car avec mon secondaire V j’ai pu détecter la plupart des déformations de votre texte et je pourrais même dire qu’il faut faire preuve de la malhonnêteté. Par contre cela m’aura été instructif d’apprendre ce qu’est un sophisme. Merci
J’ai bien pris le temps le temps de tout lire et j’ai bien apprécié la lecture. Trop souvent on voit passer des textes populistes et qui ne sont basés sur aucun fait en particulier. Seulement du sensationnalisme pour attirer des lecteurs. Ce qui est dommage dans cet situation c’est que la plupart ne se donneront jamais la peine de lire les 2 points de vue et vont avoir une idée complètement biaisé de vos propos. Bref felicitation pour vos articles.
J’adore !
C’est tout ce que j’ai à dire à ce sujet ?
Bien répondu, monsieur McSween. La rigueur devrait toujours avoir sa place et permettre au lecteur d’apprendre plutôt que de lui mettre des idées préconçues et surtout non fondées sur la réalité. Merci de continuer à nous expliquer les règles fiscales et comptables qui nous permettre de mieux comprendre les lois qui nous régissent. L’ignorance ne devrait pas être la nourriture du peuple.
Merci M. McSween pour votre article, j’ai beaucoup apprécié vous lire!
J’ avais bien lu ! Merci Mr McSween ! Vous me rassurez : je sais encore lire !
Merci de nous expliquer !
Je crois personnellement que c est l affrontement entre 2 univers
Le journalisme d opinion de mme petrowski
Et celui un peu plus scientifique de vs meme
Mme petrowski est surannée , tente des grosses envolees. Mais n y arrive plus;)
Tres agreable de vs lire et vs entendre au 98.5
J’approuve totalement… dommage d’etre obligé de perdre un temps fou pour devoir justifier nos propos, mais bravo ??
J’ai lu les deux articles.
Excellente réponse M. Mc Swen. J’aime les faits et non les propos teintés de biais personnels.
Bravo et sachez que malgré la perte de temps requis pour élaborer vôtre réponse, celle-ci est pleine d’enseignement pour moi.
Merci M. mcSween,
Je me suis senti mal aussi ce matin en lisant ce texte de Mme Petrowski, ce n’était pas respectueux et surtout ça se sentait que c’était écris avec la rage et non de façon réfléchie avec un argumentaire défendable. Que son opinion diffère , il n’y a aucun problème , mais en effet il y a une manière de l’écrire et surtout quand votre chronique était basée sur des faits et ne dénigrait personne…
C’est tout à votre honneur d’avoir repondu de la sorte , en gardant votre sang froid. Bravo.
Mme a pondu un article rapide, dans la veine de Martineau. Désolée si j’offense quelqu’un.
Lorsque j’ai lu cela ce matin, mes yeux, malgré 2 cafésb n’en croyaient rien.
Votre réponse est parfaite et résume (longuement, mais vous n’aviez pas le choix) ce que j’en ai pensé.
Je n’ai pas lu votre livre, mais je vous écoute à la radio et JAMAIS je n’ai eu l’impression que vous dénigrez qui que ce soit pour assoir votre argumentaire.
Je vais partager cet article.
Bonne année 2017 et bon succès!
Encore une fois, Nathalie surf sur pas grand chose….triste!
Sublime réponse.
Et vlan dans les dents !! Comme dirait MC Gilles … RIGUEUR ! RIGUEUR !!
Monsieur Mcsween,
D’abord, sachez que je vous considère bien plus sympathique et intéressant que La Petrowski. Toutefois, force est d’admettre que votre texte manque pas mal de cette rigueur qu’il semble vouloir défendre, à commencer par son titre qui, en français correct, aurait dû être « Cours d’argumentation 101 » et où vous auriez soulevé des «faiblesses argumentatives ». Je pense que votre texte manque de rigueur, mais aussi de modestie. C’est pourquoi je vous écris ce soir. Par sympathie.
1) Petrowski écrit: «une vedette médiatique, pour ne pas dire une vedette tout court». Vous répondez: « Me donner le statut de « vedette tout court », sous-entend que ça ne tient à rien. » He bien, non, pas dans cette phrase, pas dans ce contexte. Dire, par exemple «Paris Hilton n’est ni une vedette de la chanson, ni une vedette de cinéma, elle est … une vedette tout court » ce n’est pas la même chose que de dire « Golwater, cette vedette du droit, pour ne pas dire vedette tout court ». C’est simplement que la catégorie « vedette du droit » ou « vedette médiatique » a été subsumée par la catégorie plus générale de « vedette ». S’il y a sans doute un peu de malice dans la formulation (mettre l’accent sur votre statut de vedette à part entière), votre interprétation n’est pas fondée. Il n’y a pas là de sous- entendu concernant vos états de fait.
2) Petrowski écrit: « grâce à ses airs de gars cool ». Et vous lui répondez « je n’ai jamais été un gars cool. Même pas à l’école, même pas maintenant. » Mais quel est le rapport ? Elle dit que vous avez l’air d’un gars cool, pas que vous l’êtes. Est-ce que, dans notre société, à notre époque, dans notre culture, votre apparence et vos cheveux (votre gestuelle, votre sourire, que sais-je ?) peut-être oui ou non connoté au lexème « cool » ? C’est de cela qu’il faudrait débattre. Et c’est donc vous ici qui déformez les propos du texte critiqué.
3) Petrowski écrit que le titre de votre ouvrage a séduit «des milliers de lecteurs cherchant la recette miracle pour faire de l’argent ». À quoi vous répondez «Aussi, je constate que vous n’avez pas encore lu ce livre. Ceux qui le lisent comprennent une chose : ce livre ne propose pas de « recette miracle pour faire de l’argent » Encore une fois, elle ne dit pas que votre livre offre une recette pour faire de l’argent, elle dit qu’il a séduit un public qui cherche des recettes miracles pour faire de l’argent. Même si aucune donnée factuelle ne lui permet de faire une telle affirmation, il n’en demeure pas moins qu’elle ne parle pas de votre livre, mais du public qu’elle suppose être le votre. Encore une fois, donc, vous déformez les propos du texte critiqué. D’ailleurs, rien dans ce qu’elle dit dans cet extrait, de manière explicite ou non, ne permet d’affirmer qu’elle n’a pas lu le livre en question.
4) Vous pouvez bien dire, par exemple, que Mme Petrowski ne se conforme pas, dans son argumentation, aux impératifs de la logique formelle, ce qui est vrai. Mais il faut bien comprendre qu’argumenter, c’est chercher à convaincre. Et si l’on convainc par des sophismes ou des contre-vérités, nous ne commettons pas d’ « erreurs », nous convainquons, c’est tout . Une erreur argumentaire, comme vous dites (il faudrait dire «erreur d’argumentation » ou « erreur argumentative ») serait le fait d’énoncer un propos qui fortifie la position de l’adversaire et, par incidence logique, qui contredit celle de celui qui l’énonce. Déformer les propos de l’auteur, c’est mentir, c’est être de mauvaise foi, c’est bâtir un homme de paille, mais ce n’est pas commettre une erreur (surtout pas dans une chronique artistique ou dans un texte d’opinion).
Je pense que vous auriez pu relever les plus gros sophismes du texte de Pétrowski et en faire une synthèse efficace, au lieu de quoi vous avez été bien trop pompeux et quelque peu malhabile, ce qui est ironique dans la situation. Je vous souhaites encore bien du succès et du bonheur, mais, la prochaine fois, laissez les petits cours d’auto-défense intellectuelle à… Baillargeons.
Belle réplique! N’eût-elle été en réponse à un texte moins pompeux, je l’aurais jugée excessivement pointilleuse, mais dans ce cas-ci, l’ironie de vos remarques est agréable à la lecture.
Cher Marc Antoine,
Sans doute ne pourrais-je vous donner de leçon sur la qualité de votre français et la richesse de votre langage, je n’en dirais pas autant sur votre capacité à saisir l’objectif et les nuances de certains passages de Mme P. Ainsi lorsqu’elle écrit : »grâce à ses airs de gars cool »; ceci réfère à une expression populaire : »il se donne des airs de gars cool » donc, par cette tournure de phrase, elle cherche à dénigrer M. McSween en sous-entendant que ce dernier est focalisé sur son apparence, est artificiel, ce qui vise donc à lui enlever de la crédibilité.
Plus loin concernant l’utilisation du terme »vedette » vous indiquez : »S’il y a sans doute un peu de malice dans la formulation (mettre l’accent sur votre statut de vedette à part entière), votre interprétation n’est pas fondée’‘ ; je vous demande donc : si cette affirmation n’est pas qu’uniquement malicieuse, en quoi vient-elle enrichir le propos ?
Encore plus loin vous tentez l’explication suivante : »elle ne parle pas de votre livre, mais du public qu’elle suppose être le vôtre ». Encore une fois, donc, vous déformez les propos du texte critiqué’‘ ; mais comment pouvez-vous ne pas comprendre que cette formulation appuie la même fausseté à savoir que M. McSween a écrit un livre pour les lecteurs cherchant la recette miracle pour faire de l’argent.
En conclusion vous me permettrez d’ajouter que le ‘’manque de modestie’’ que vous reprochez à M. McSween est selon moi assez présent via le ‘’donnage’’ de leçon dans vos propos ; sans doute me reprocherez-vous la même chose…
Monsieur Louis F,
D’abord, merci pour votre réponse qui témoigne de votre savoir vivre. Toutefois, si je manque de modestie (ce qui peut être vrai, mais cela reste sujet à appréciation), il me semble que vous, vous manquez carrément le coche (ou le bateau, ou le tgv, vous choisissez votre époque). Vous me reprochez une incapacité à saisir l’objectif et les nuances de certains passages de Mme P. Mais, monsieur, je me fous de l’objectif de Mme P. Je m’intéresse à ce qui se lit. Je ne fais pas de procès d’intention, ni de psychanalyse. Quant à vos objections, elles me semblent hors de propos.
COOL: D’abord, « il se donne des airs de gars cool » n’est pas une expression populaire. Et non, « avoir des airs » n’est pas « se donner des airs », ni syntaxiquement, ni sémantiquement. Ensuite, considérez la phrase suivante: « Grâce à ses airs de gars cool, Kennedy a remporté son débat télévisé contre Nixon ». Est-ce que cette phrase sous-entend que Kennedy « est focalisé sur son apparence », qu’il est « artificiel » et que la phrase « viserait donc à lui enlever de la crédibilité » ? Non. Cela ne fait que souligner le fait que, dans le débat télévisé, Kennedy s’est démarqué de Nixon (et de la plupart des politiciens américains des débuts des années 1960, d’ailleurs) du fait que, contrairement à Nixon et aux autres vieux bougres, lui avait l’air d’un gars cool. Était-il meilleur ? Était-il pire ? Rien, dans la remarque, ne permet de le dire. Tout ce qu’on peut affirmer, c’est que par ses « airs de gars cool », il s’emble s’être démarqué de son adversaire, ce qui se traduit dans le champ politique par un gain de sympathie de la part du public. De même, Monsieur Mcween se démarque très certainement de la plupart des comptables (du moins, tels qu’on se les imagine, gris, vieux, en costume trois pièces). Et c’est par opposition à ces vieux comptables (du moins, tels qu’on se les imagine) que ses « airs de gars cool » viennent apporter à Monsieur Mcsween un gain de sympathie de la part du public. Je rappellerai au passage que le terme «cool», lorsque associé à « comptable » est nécessairement synonyme de «accessible», «décontracté», «sympathique». Arguer du fait qu’il n’a jamais été cool ne constitue pour monsieur Mcsween ni un moyen de faire valoir ses compétences et son sérieux ni une réfutation des propos de Madame Petrowski (qui parlait de ce qui se voit et non de ce qui est).
VEDETTE: Vous me demandez en quoi la mention «vedette tout court» vient enrichir le propos de madame Petrowski concernant le statut de monsieur Mcsween. Elle vient l’enrichir de deux manière: d’abord, comme je l’ai dit, elle fait entrer monsieur Mcsween dans une catégorie anglobante et, en deuxième lieu, comme je l’ai dit, elle vient ajouter un peu de malice. La question portait sur l’équivalence sémantique de « vedette tout court » et de « vedette pour rien, sans talent et parvenue », équivalence qui a été affirmée par monsieur Mcsween, mais pas qu’il n’a pas démontrée, ni vous, d’ailleurs.
RECETTE: Dans la phrase «…grâce aussi à un premier ouvrage dont le titre évocateur – En as-tu vraiment besoin ? – a séduit des milliers de lecteurs cherchant la recette miracle pour faire de l’argent », ce n’est même pas le livre qui a séduit, mais bien son titre. Et de dire que le titre a séduit tel type de personne devrait signifier que le livre a été écrit pour ce type de personne? Si je suis votre raisonnement, il faudrait convenir qu’en parlant d’un « livre sur la physique subatomique, dont le titre évocateur – The god particle – a séduit des milliers de lecteurs cherchant à prouver l’existence de Dieu », j’insinue que Lederman (prix nobel) a écrit son livre pour un public de créationnistes. Cela est complètement absurde.
Je vous ferai remarquer que je n’ai aucunement chercher à attaquer le texte de monsieur Mcsween de manière particulièrement pointilleuse, et que je voulais seulement soulever l’ironie apparente du texte (en tout cas, elle l’est pour moi). Alors, vous me permettrez cette dernière démonstration.
Après l’analyse du premier extrait du texte de madame Petrowski, monsieur Mcsween synthétise ainsi :
«Erreurs argumentaires utilisées :
– S’exprimer sur un livre qu’on n’a pas lu
– S’avancer sur le cheminement de carrière d’une personne sans en avoir pris réellement connaissance.»
Seulement, voilà: un argument est un ensemble de propositions dont certaines sont censées être justifiées par les autres. Il se compose de prémisses (au moins deux pour un syllogisme bien formé, un seul pour l’enthymème) et d’au moins une conclusion. Or, ce premier extrait du texte de madame Petrowski ne contient justement aucun argument: il ne contient aucune proposition venant en justifier une autre, aucune prémisse, aucune conclusion. Par voie de conséquence, parler ici d’ « erreurs argumentaires », c’est déjà montrer qu’on ne maîtrise pas les notions qu’on se propose d’enseigner.
Soumis à formalisation on a
1ère prémisse : un argument se définit par X et Y
2ème prémisse : L’extrait no1 ne contient ni X ni Y
Conclusion: Donc, l’extrait no1 ne contient pas d’argument
Corolaire: On ne peut donc pas parler d’erreurs argumentaires au sujet de l’extrait no1.
Bon, voilà, j’arrête, là.
Au plaisir, monsieur
M
J’ai lue les deux, comme c’est souvent le cas le chemin que prendre le cerveau de Mme. petrowski, me laisse songeur, vos comparaisons sont juste et équitable, ne pas le comprendre, y’a qu’un nom. Je souhaite que le gouvernement produise une analyse comparative et corrige la situation pour des milliers de travailleurs.
Je comprends Monsieur McSween de vouloir rectifier une situation, mais personnellement je n’aime pas ce genre d’échanges. Même si c’est pour donner la réplique au ton provocateur de Mme Petrowsky. On se sent comme des « voyeurs » dans une situation qui ne nous appartient pas. Mon commentaire est le suivant: je trouve que le titre de votre article « j’aurais voulu être un artiste » n’est pas approprié. Le titre nous amène ailleurs dans l’imaginaire alors que l’article se veut, tel que vous l’expliquer à Mme Petrowsky, une chronique pour vulgariser des informations économiques pas toujours faciles à saisir pour le citoyen « ordinaire ». En résumé le titre ne convient pas à votre article.
Merci de votre « argumentaire » 101.
C’est important de remettre les gens à leur place lorsqu’ils déforment les textes.
Ceci permet aussi de se rendre compte que Mme Petrowski fait du populisme plus souvent qu’elle ne le devrait. Alors ses écrits sont à prendre avec un grain de sel et vous le démontrez clairement
A l’avenir, une chronique de Mme Petrowski …. passons à autre chose …. pas de temps à perdre.
Bravo M. McSween pour cet exercice de rigueur intellectuelle. Ça nous change des textes de rectitude politique tels ceux de Mme. Petrowski qui abondent chez SRC et leurs partenaires.
J’ai ete moi aussi surpris de la faiblesse de l’article de Mme Petrowski. Dailleurs, je lui ai ecrit ce matin a ce propos. Je suis entierement d’accord avec votre reponse , sauf que vous ne faisiez pas ressortir autant dans votre article votre opposition à l’avantage fiscal pour les artistes plus pauvres, comme par exemple ceux qui gagneraient entre 15 000 $ et 40 000 $. Bref, ceux qui ne tirent pas beaucoup leur épingle du jeu justement. Je ne suis pas contre une certaine forme d’aide fiscale à leur égard considerant qu’ils sont très nombreux pour le peu d’offre et qu’ils travaillent souvent pour moins que le salaire minimum en realité. De plus, une industrie culturelle forte profite à l’ensemble de la population, à son identité etc. Ce n’etait pas l’argumentaire de Mme Petrowski qui, elle, semblait defendre les artistes aux revenus plus élevés, ce que suis en total desaccord. Elle a vraiment manqué le bateau et je ne suis surement pas le seul à l’avoir remarqué.
Voyons, il faut la comprendre, elle s’est sentie visée car elle en profite de la déduction fiscale en tant qu’auteure alors qu’elle est fort probablement déjà bien rémunérée comme chroniqueuse établie à La Presse. C’est pour cela qu’elle se lance dans une attaque personnelle à défaut d’être capable de débattre sur le fond d’un sujet qu’elle ne maîtrise visiblement pas.
Bonjour M McSween
Madame Petrowski , essaie de se faire du capital politique sur votre dos en vous discréditant, je pense, qu’il aurait été plus facile de vous demander d’étayer votre opinion sur le sujet. Il est évident qu’il est plus facile de jeter de la poudre aux yeux aux lecteurs qui est peu familier avec le sujet.
Merci et ne lâchez pas votre excellente vulgarisation
Mon dieu que j’aurais aimé écrire ce texte, bravo Mr Mc Sween.
Cette Mme Petrowski elle elle sait et sur tout les sujets.
J’espère que madame Pétrovski aura l’humilité de lire jusqu’au bout la leçon servie avec rigueur d’un bon prof de CÉGEP. C’est sûr que Pierre-Yves aurait pu aller jouer dehors et laisser passer. Ça lui aura sans doute fait du bien.
Quand j’ai lu votre texte j’ai rapidement compris qu’il y avait un gros POURQUOI? POURQUOI le gouvernement donne des avantages fiscales vs d’autres personnes dans de même conditions… c’est l’idée de base non? Je crois que la madame n’a pas compris. Bravo encore une fois pour une vulgarisation qui nous donne enfin une vision différente que ce qu’on reçoit d’habitude.
Moi au contraire de Josée, j’ai tout lu.
Par contre je pense comme elle. Avec les années, vous prendrez de l’assurance comme M. Foglia et vos réponses seront beaucoup plus courtes.
En vieillissant, le temps nous est trop précieux.
M. McSween vous oublier la principale erreur argumentaire de Madame Petrowski ; le prêchi-prêcha d’intérêts….
Excellente réponse monsieur McSween.
Bravo!
Tout simplement bravo ! Elle ne méritait pas cette atttention mais les lecteurs oui !
Ouais… à première vue votre réplique semble des plus convaincantes. Il est vrai cependant qu’à la lecture de votre article il était tentant de tomber dans le fameux « pourquoi donner de l’argent aux artistes », sentiment fort répandu malheureusement… Mais ce n’était visiblement pas votre propos ni de près de loin… J’ai l’impression que Mme Petrowski n’a pas fait cette lecture…
Petrovski est une personne en manque totale d’amour. Laissez-la mourir de honte et de solitude.
Merci McSween de dénoncer la malhonnêteté intellectuelle de cette richissime « chroniqueuse », car elle récidive souvent de la sorte… Sa plume est pour moi un fiel, et la vôtre un antidote. Let’s make intellectualism great again!
Ayant moi-même lu et relu les deux articles, je suis surpris que vous ayez perdu votre temps à répondre à Madame Petrowski. Je ne suis cependant pas étonné de la teneur de ses propos. Il existe au Québec un bon nombre de crieurs public dont la couleur du jupon dépasse un peu trop lorsque vient de temps de s’exprimer. Par pur populisme, ce genre de commentaires gratuits et sans fondement me donnent la nausée. Privilégié, je paie ma juste part d’impôt. Je fais parti de ces PDG dont les revenus sont importants et il m’arrive de me dire : j’aurais voulu être un artiste !
Monsieur McSween,
Merci pour votre rigueur.
Vous avez été clairement dardé par l’article de Mme Pétrowski. Votre réponse est cinglante. Plus que la sienne, non?
En tout cas, je trouve dommage qu’il manque de nuances des deux côtés.
Selon vos propos, vous avez « perdu beaucoup du temps » à analyser l’autre texte. J’en ai passé pas mal à lire les 2, puis votre analyse. Peut-être auriez vous dû focusser sur 7-8 extraits plutôt que 10, mettre plus de nuances et possiblement analyser un peu le vôtre, au cas où il charriait un peu lui aussi?
En passant, vous êtes pas mal plus cool que nerd.
De la lumière en 2017.
Bravo M. McSween pour la rigueur de votre analyse. Mme Petrowski défend, comme bien d’autres « amis » des artistes au Québec, les indéfendables avantages économiques qu’on donne aux artistes par rapport aux autres salariés du Québec. C’est vraiment particulier de penser qu’un acteur, un chanteur, un peintre ou un écrivain mérite plus d’avantages pour ses efforts qu’une coiffeuse, un fleuriste, un cuisinier, un informaticien, etc. Et comme vous le souligner si bien, l’utilisation de sophismes, de déformations de propos, d’attaques personnelles semble toujours permis par ces gens. Merci de l’avoir si bien souligné, il est temps qu’on est un débat rigoureux et factuel sur le sujet. Car ces combattants de la religion artistique sont des maîtres dans l’art de générer l’intensité émotionnelle parfaite pour faire dévier le débat… Et garder ces acquis qu’aucune autre profession non-artistique ne pourrait avoir!
100% en accord avec vous, Stéphane!
Monsieur Mc Sween, continuez votre bon travail. Il y a, dans cette société, des gens qui s’identifient plus à vous qu’à madame Petrowski, et ce, même si vous êtes tous deux travailleurs autonomes et membres de l’Union des artistes (stagiaire ou non)!
80% de l’UDA ne gagne pas 20000$ , alors on se calme !
Impossible: ne comptez pas que les revenus UDA, mais aussi les autres types de revenus. Je comprends que vous soyez actrice, mais il ne faut pas répondre de fausses données incomplètes non plus.
M. McWeen, pour les autres types de revenus vous savez comme moi qu’ils ne permettent pas les mêmes déductions que ceux UDA, on s’entend j’espère ? Concernant les déclarations de revenus, les règles sont les mêmes pour tout l’monde , artistes ou pas. Si votre statut est « travailleur autonome » et à contrat, vous avez donc des revenus d’entreprise avec les déductions accordées par les deux gouvernements, non ? Et si l’artiste ou autre travailleur autonome se retrouve cette fois avec le statut de « salarié », alors pour cette portion de travail, les retenues se font à la source comme tout l’monde avec les mêmes calculs prévus par la loi. On peut donc porter les deux statuts mais les revenus se déclarent différemment. Où est donc le problème ?
Ce genre de réponse m’indique que vous n’avez pas compris le propos de l’article de PIerre-Yves…
Et encore, s’ils ne gagnaient que 20 000$, ils ne paieraient à toutes fins pratiques aucun impôt sur le revenu. Comme l’a expliqué M. McSween, à ce revenu, la déduction d’impôt est donc caduque. Elle ne s’appliquerait qu’à ceux qui gagnent plus et qui n’en n’ont pas nécessairement besoin créant du coup, une injustice avec les autres « genres » de travailleurs autonomes.
Le propos n’est pas : combien gagne un membre de l’UDA et si c’est justifié ou honteux de gagner si peu, mais de comprendre pourquoi ce travailleur « autonome » ou dit autonome a des avantages auxquels n’ont pas droit les autres travailleurs de même type.
Selon l’enquête menée par le Ministère de la Culture (chiffres de 2001) http://www.mcc.gouv.qc.ca/publications/portrait-socioeconomique.pdf
le revenu (total) annuel médian des musiciens (GMMQ) était 20,660$ (2001) et des artistes de l’UDA de 24,700$
Actualisé en 2016 ça ferait respectivement 27,334$ et 32 680$ – pas de quoi fouetter un chat effectivement.
On constate aussi dans cette étude que les revenus d’emploi salarié sont la principale source (50%) de revenus des artistes , pas les revenus venant de l,exercice de leur art.
Très bien ISAF ! Alors racontez-moi ce que j’aurais dû comprendre, selon vous, du propos de Pierre-Yves ?
Et vlan!
Dans les dents…
Quelle réponse monsieur McSween! Avant de reprendre un de vos mots, je m’engage à vérifier plusieurs fois mes sources… J’ai bien lu votre article dans La Presse d’hier. Étant, moi-même artiste, cela m’a interpellé et pincé au coeur. J’apprécie grandement vos chroniques à la radio et vos analyses économiques qui sont toujours bien recherchées, justes et parfois crues! Lorsque vous parlez d’une sortie culturelle avec vos enfants ou de l’achat d’une nouvelle automobile à travers le prisme: « En as-tu vraiment besoin? » Ça créer des questionnements et des fous rires à la maison. Souvent, les sujets ne me touchent pas de près ou plutôt, je ne suis pas impliqué émotivement avec ceux-ci. Lorsque j’ai lu l’article d’hier, parce que je suis un artiste, la justesse de vos propos m’a pincé et j’étais soudainement impliqué émotivement à cause de mon art de chanteur. Pourtant, vous n’attaquez personne, vous ne rapportez que les faits. Mais, les artistes, dont moi, avons de la difficulté à départager entre notre personne et notre art. À chaque fois que quelqu’un parle de l’une de mes chansons, j’ai l’impression que c’est moi qu’il critique. Lorsque vous parlez de la déduction vestimentaire, moi aussi, j’ai eu l’impression que vous attaquiez les artistes. À travers mes lunettes d’artiste, mon prisme me disait: « Est-ce une critique de mon art et de son utilité? Est-ce qu’on remet en question cet acquis fiscal pour les artistes qui gagnent très peu d’argent et qui ont de la difficulté à joindre les des bouts? » Je n’ai doc vu qu’une attaque. Pourtant vous n’avez raporté que la simple réalité. Je comprends donc à la fois le point de vue de Nathalie Petrovski à travers son prisme d’artiste, qui ne laisse parler que son émotivité ainsi que du vôtre qui analysez simplement avec vos lunettes de comptable les avantages fiscaux d’une profession.
Je ne suis pas comptables mais si vos revenus sont très bas vous ne payer pas d’impôt de toute façons . donc les déduction d’impôt ne sert à rien elle servirons plus à ceux qui gagne plus 38500$ et encore plus ceux qui gagne 100000$ et plus .
Pour aider les artiste pauvre les crédit d’impôt ne sert à rien il serais mieux qu’il ait des aide financière différente
Tres bonne réponse Monsieur Savoie. C’est agréable de lire ou d’entendre une personne capable de ‘voir’ les differentes nuances des couleurs d’une réalité selon les ‘lunettes’ qu’il porte. J’ai adoré votre réponse. Bravo pour votre lucidité.
Je crois que la situation des médecins qui ont les privilèges de travailleur autonome alors que leur seul employeur est le gouvernement mériterait d’être révisée en priorité…
Bravo Steve…tout à fait raison!!
Totalement d’accord!!!
Le problème est surtout l’incorporation des médecins qui coûte des dizaine de millions à l’État.
Steeve, vous avez entièrement raison!
Très bon point!
M. McSween pourrait rédiger un article sur ce sujet.
Brillant Mr.Mcsween!
Très bien répondu M. McSween, mais qui lit les propos de cette journaliste………?(Je me garde d’être plus explicite, mais on peut lire entre les lignes)
Cordialement,
Raymond Couture (lecteur de chronique intelligente)
Vraiment dans l’champs Mme Petrowski. Ces PDG qui gagnent 9M$ sont combien au juste? Des centaines? Des miliers? J’en doute. De plus s’ils font 9M$ en salaire annuel j’imagine qu’ils le méritent sans quoi il y a vraiment une gagne de morons qui se fait arnaquer. Vos artistes chéris Mme Petrowski ne sont-ils pas payés par les pubs de ces grandes sociétés dont les PDG gagnent des millions… du moins ceux qui travaillent. Mais ceux qui ne travaillent pas et qui se font virer ont-ils le talent? Devrait-on les assister socialement pour leur venir en aide? Et ces joueurs de hockey et sportifs qui gagnent des millions, vous n’en parlez pas? Qu’ont-ils fait pour tant mériter? Ont-ils hypothéqué leur maison, leurs avoirs comme certains PDG pour démarrer leur entreprise? On comprend de votre article que vous n’avez rien compris car ces millionaires comme vous dites sont à la tête d’entreprises qui enrichissent le Québec avec les emplois s’y ratachant…
Monsieur McSween,
Un prit mot pour vous dire que votre texte est d’une rigueur.
Je juge important, tout comme vous, de clarifier la situation quand une personne déforme tout vos propos!
J’apprécie vos chroniques et vos textes, continuez votre bon travail.
Absolument les mesures fiscales doivent avoir des objectifs, il faudrait voir les débats des législateurs. Mais c’est politique et ce n’est pas forcément toujours efficace ni équitable pour tous. Il faudrait aller voir et quelles étaient leurs intentions . Bien les arts et les cultures et le domaine du savoir aussi génèrent des externalités positives. Le livre vient enrichir le patrimoine culturel ou du savoir même s’ils n’ont pas tous la même valeur . La personnalité gagne déjà bien sa vie ? Oui mais combien d’heures il a mis sur son livre qu’il se vende ou pas ? On espère que cela a une certaine valeur et on veut encourager les gens à écrire.
Écoutez tout le monde peut avoir son opinion sur la loi, les avantages aux agriculteurs eux ? Ils sont trop grands ? Les religieux ? Et pour les petites sociétés par actions ? Les prêts aux actionnaires, les roulements ?
On est comptable ou on veut faire de la politique aussi ? On veut mesurer l’efficacité des politiques économiques et fiscales ? On refait notre cours de PPE aussi ? Un programme électoral pour être rentable politiquement doit être axé sur l’achat de votes et avec des mesures à bénéfices concentrés et à coûts diffus.
Ensuite cela dépend du parti au pouvoir afin de déterminer les votes qui peuvent être achetés.
Si ma mémoire est bonne, l’organisme d’alphabétisation ALPHARE évaluait que 54% de la population québécoise serait analphabète (fonctionnelle et non-fonctionnelle inclusivement). Cela signifie que ces 54% de citoyens sont incapables de saisir le sens d’un texte d’une seule page et d’en faire le résumé. J’ai cru que le chiffre était exagéré, mais plus je lis plus ma croyance tend à l’opposé.
Ici, nous avons le texte de McSween qui met à l’avant-plan l’incohérence de mesures fiscales pour favoriser la communauté artistique. D’une part, les déductions d’impôt n’avantagent que quelques riches puisque les “pauvres” ne gagnent pas assez pour payer de l’impôt. D’autre part, concernant le travail autonome, plusieurs mesures d’allègement fiscales propres aux artistes sont attribuées pour des conditions qui ne sont pas exclusives aux artistes seuls.
Qu’en est-il des propos de Mme Petrowski? De toute évidence elle site un texte et en commente un autre. Ou peut-être s’agit-il d’une forme d’analphabétisme galopant, si l’on ne veut pas parler d’une absence de rigueur. Peut-être est-ce une nouvelle forme d’art; Le cri du cœur d’une femme qui aurait voulu être une artiste et susciter l’émotion au mépris de toute logique.
J’ai longtemps travaillé à la technique sur différents spectacles et, du point de vue fiscal, j’étais bien placé pour m’apercevoir qu’au Québec on fait souvent d’un poids deux mesures. En tournée, techniciens et artistes subissent les mêmes contraintes, mais seuls les artistes ont droit à des privilèges fiscaux.
Une piètre tentative pour vous défendre et lui donner encore plus de visibilité, voire de crédibilité. La prochaine fois, essayez donc de réfléchir un peu avant d’écrire.
Donc tout le monde (que vous lisez) est con mise à part vous ! Sans doute réfléchissez-vous beaucoup, quant à exprimer votre point de vue…
Nathalie Petrowski a toujours voulu choquer les gens pour faire parler. C’est sa signature. C’est dommage, mais si vous prenez le temps de lui répondre, vous êtes tombé dans le piège, vous lui donnez alors plus d’importance et c’est ainsi que tout le monde connaît Nathalie Petrowski. Cela dit, j’ai trouvé votre article instructif et rien dans votre texte pour soulever toute cette histoire. Voyez tout le talent de Mme Petrowski!
Et vlan dans les dents !
Bravo M. Mcsween belle réflexion, comme toujours. Votre livre est un *****.
Je sais à quel point c’est révoltant de constater autant de gratuité aussi mal intentionnée. De toute évidence, elle semble ressentir une grande frustration pour ceux qui connaissent un certain succès trop rapidement à son goût. Mais je crois que tu lui accorde un peu trop d’importance… Ta réplique est excellente mais trop exhaustive, elle n’en vaut pas la peine. C’est un piège que tu dois t’efforcer d’éviter à l’avenir car il risque de t’entraîner vers le bas. Tu as une belle fraîcheur et plusieurs t’apprécient, tu n’as qu’à continuer de faire ce que tu fais aussi bien au risque de faire réagir d’autres envieux comme elle.
Accorder autant d’importance à Petrowski, ça vous honore.
La réaction habituelle à un énième délire de cette dame se résume généralement à un roulement de yeux suivi d’un désintéressé « Bon, encore partie sur une ‘chire’ celle-là »… avant de rapidement retourner à ses occupations habituelles.
En d’autres mots, vous venez d’accorder à Nathalie Petrowski un niveau d’attention qu’elle a probablement pas reçu depuis des mois et des mois. Je redoute même qu’elle développe quelque chose se rapprochant du syndrome de Stockholm après un KO du genre.
Mme Petrowski ne mérite vraiment pas toute cette attention mais votre réplique est absolument savoureuse. Bravo!
Et vlan dans les dents….plus qu’une réplique……
Bravo. Vous êtes intègre et courageux. Le genre d’homme que le Québec a besoin. Longue vie !
Bravo pour cette réplique. Un bijou qui a une valeur didactique pour tous nos internautes qui opinent sur les réseaus sociaux. D’ailleurs, les journalistes à la Petrowski qui prennent des congés avec les faits et versent dans l’hyperbole devraient se regarder dans le miroir quand ils déplorent la place que prennent les réseaux sociaux au détriment des journalistes de carrière. Quand ceux-ci s’abaissent au niveau des propos des réseaux sociaux, pas surprenant que le public peine de plus en plus à faire la différence entre l’opinion documentée et l’opinion spectacle. Au final, on se retrouve dans société où on élit des Donald Trump parce que les opinions « pas rapport » avec une forte charge émotive ont plus de valeur que celles appuyées sur les faits.
En ce qui a trait à l’essence de votre propos, je crois qu’il est temps de revoir la notion fiscale de travailleur autonome. Il y a une inéquité fiscale entre ce dernier qui peut déduire toutes ses dépenses raisonnables pour gagner ses revenus et le salarié qui est restreint à déduire les dépenses nommément prévues dans les lois fiscales. Pourquoi les artistes et certains autres travailleurs sont-ils considérés d’emblée des travailleurs autonomes pour fins fiscales? Quelle est la logique d’accorder automatiquement le statut de travailleur autonome à un médecin qui a l’État comme seul employeur et ainsi de lui permettre de déduire une variété de dépenses? Personnellement, j’aurais voulu être un artiste mais je me contenterais d’être médecin….
Après avoir lu cette réponse ainsi que les 2 articles en question; je me demande s’il ne devrait pas y avoir une sorte de version journalistique du serment d’Hippocrate. Dans le cas de Madame Petrowski, on pourrait le désigner sous l’appellation de sermon d’hypocrite. C’est avec une grande déception que je constate que son article réponse est effectivement une attaque sur la personne et non sur le contenu de l’article lui même. Il ne semble pas y avoir de recherche journalistique, c’en est bien dommage venant d’une journaliste. Belle tentative pour se donner le bon rôle, « La protectrice des artistes ».
Je pense que les journalistes ont un devoir vis à vis de leurs lecteurs. C’est malheureux mais il y a encore du monde qui prennent pour argent comptant ce qu’ils lisent dans les médias; le « Mongrainisme » en est le parfait exemple. Dans cette situation la comparaison est boiteuse car à mon humble avis, cela fait trop d’honneur à notre protagoniste N. Petrowski.
À bon entendeur salut.
Si Nathalie Petrovski était un homme, auriez-vous écrit qu’il bande mou? Ce commentaire sexiste est inacceptable.
C’est drôle de lire un texte de Petrowski défendant les artistes alors qu’elle a passé sa vie à les planter dans ses articles…
J’ai cessé de la lire depuis longtemps. Ceci ne fait que confirmer mon choix.
Maintenant M. McSween si la rigueur vous incombe, comme vous le dites, vous allez porter votre regard et votre analyse sur le cas des médecins aux Québec. Vous considérez que les artistes sont des privilégiés j’ai très hâte de lire votre analyse du cas des médecins. Vous savez que les médecins d’accaparent 7% (7 milliards) du budget québécois (100 milliards) pour leur rémunération seulement. Que certains se constituent des compagnies afin de payer moins d’impôts. Qu’ils utilisent le statut de travailleur autonome même s’ils travaillent toujours au même endroit et n’ont qu’un seul client, la régie d’assurance maladie du Québec. Vous êtes un homme perspicace vous saurez trouver les avantages accorder et les dénoncer avec rigueur.
Tenez voici un autre sujet auquel vous pourriez vous attaquer: les banques et les compagnies d’assurances. Je vous lance sur une piste. En 2011, la contribution de ces dernières au PIB du Canada était de 6,4% et elles ont générés des bénéfices nets de 63 milliards soit 24,6% du total des bénéfices réalisés par les entreprises canadiennes cette année – là. Elles sont quoi une dizaines qui se partagent un marché volontairement fermé par nos lois afin de protéger notre économie. Est-ce normal que la ponction effectuée par ces dernières soit aussi importante? Je pense que poser la question c’est y répondre. Et je ne parle pas ici des salaires faramineux que se versent les dirigeants de ces banques et compagnies d’assurances. Notre système favorise leur stabilité en limitant le nombre de joueurs. Ne serait-il pas approprié de contrôler le pouvoir que nous leur accordons afin de limiter les gains et avantages qu’ils en retirent? Vous êtes pour une répartission équitable des richesses. Choisissez bien vos combats.
Au plaisir de vous lire.
Bravo Monsieur McSween! Vous n’avez certainement pas perdu votre temps avec cette brillante analyse. En plus de former Madame Petrowski en regard de la rigueur lors de la rédaction d’un article, vous avez formé un nombre incroyable de lecteurs dans la façon de décortiquer et relever les différentes erreurs dans des rédactions. Merci
Haaaa monsieur McSween, je vous adore! Je veux saluer le courage que vous avez eu. Remettre en question la fiscalité de la rémunération des artistes (non la critiquer), c’est du bonbon. Et à voir la réaction de madame Petrowski, c’est comme si c’était illégal de soulever des questions sur le sujet.
Pourtant, je trouve qu’un médecin, un conseiller en ressources humaines, un comptable et un caissier de supermarché sont aussi utiles à la société (parfois même plus) que les artistes et méritent un traitement fiscal égal.
Et l’artiste dont parle madame Petrowsky qui fait des auditions mais qui n’obtient pas de rôle, n’a-t-il jamais prévu de plan B? N’a-t-il jamais penser qu’il pouvait contribuer à la société autrement qu’avec son art? Un employé(e) qui travaille sur une chaîne de montage contribu énormément à la société. Nous avons juste à analyser la valeur des biens produit par cette personne pour se rendre compte de son apport à la collectivité. Mais bon, probablement que plusieurs artistes, dont madame Petrowski, trouvent que cette contribution n’est pas assez noble.
On dirait que madame Petrowski nous parle comme si elle avait compris quelque chose que la populasse inculte n’a pas encore compris.
Encore une fois, merci monsieur McSween!
Excellent texte, j’espérais tellement que vous lui répondiez à cette démagogue, ça fait ma journée. Merci au nom des contribuables non artistiquement reconnus.
Quelle bassesse!
Cher M. McSween, je viens de lire votre réponse à la réponse de… et j’ai bien ri! Cette façon de démonter l’argumentation de quelqu’un en jouant les professeurs est cynique à souhait, ou à tout le moins ironique sans être machiavélique!
Je suis aussi un artiste qui a un autre emploi bien rémunéré mais je vais tout de même perdre un peu de mon temps pour vous répondre puisque votre texte m’a interpellé. Et en plus j’aime débattre et déconstruire ce que les autres disent!
Bref, professeur (vous permettez?), je suis complètement d’accord avec votre texte initial. Beaucoup d’incitatifs fiscaux ratent leur but mais sont plutôt discriminatoires également. J’ai toujours cru à l’égalité. En fait, tout devrait être simplement basé sur le salaire et le type d’emploi (employé ou autonome) et on simplifierait bien des choses.
Pour l’exemple, le droit d’auteur, qui ne s’applique pas aux employés salariés. Si un ingénieur invente la bébelle du siècle alors qu’il est à l’emploi pour l’entreprise XYZ, le droit d’auteur appartient à XYZ. Il en va de même pour le dessinateur de BD qui travaille pour Marvel, sa création de super-héros appartient à Marvel.
(C’est pourquoi Goscinny est revenu en Europe après un bref séjour au sein d’une entreprise de BD américaine, mais je m’égare…)
Il devrait en être de même pour tout: la voiture (% d’utilisation pour travail ou personnelle), les vêtements, le cellulaire, etc. Mais alors, pourquoi puis-je déduire une partie de mon auto en tant que représentant alors que ma comptable de conjointe ne le peut-elle pas? Bien sûr, mon bureau est à la maison ce qui est mon point de départ mais elle doit aussi utiliser sa voiture pour se rendre au bureau… ou déménager à la porte à côté! Bref… Notre système est mal foutu… Probablement parce que la plupart des artistes contribuent à notre « bien être collectif » sans en vivre.
(Il faudrait définir ce qui contribue ou pas à ce bien-être collectif, mais ce serait trop long…)
Et c’est là où il faut faire la nuance, ce que, ni vous, ni Mme Petrowski ne faites. Même mal foutus, ces « avantages » ont été conçus en pensant aux créateurs qui ne réussissent pas mais contribuent… Gros débat n’est-ce pas? Je m’insurge moi-même contre les Pierre Lapointe, Marie-Mai ou Denis Arcand qui reçoivent toujours des subventions alors qu’ils pourraient prendre un risque comme le restaurateur du coin qui doit tout miser sur son rêve, et ainsi réserver ces subventions à ceux qui en ont réellement besoin. Je dirais même que le métier de producteur, n’existe pas au Québec. Ce sont des gestionnaires de subventions… Mais ces subventions sont donnée qu’à certaines conditions, qui incluent être dans la « business » sauf pour recevoir des miettes… Tant pis pour les indépendants! Re-bref…
Je m’égare encore et le professeur me le reprochera.
Je crois que vous êtes tous deux aux extrêmes. Vous défendez une ligne simple, juste, équitable, sans voir les nuances. Approche très comptable. Même si tous les acteurs de Virginie étaient grassement payés, ils ne représentent que 1% du bottin de l’UDA. Mais un comptable répondrait aux autres: « Get a hair cut, get a real job. »
Mme Petrowski de son côté défend un monde idéaliste du créateur tourmenté qui fait pitié alors que je rencontre plutôt des créateurs qui voudraient tous être des Scorsese, Stephen King ou Paul McCartney. Ils voudraient aussi vendre leurs oeuvres comme des saucisses sans penser au lendemain mais sans faire de compromis, bien sûr. Le succès les intéresse tout autant que le PDG.
Et en conclusion, oui vous êtes une vedette dans la mesure ou vous êtes médiatisés et sur plusieurs tribunes. Pas comme Céline Dion, même pas Marie-Mai encore (ma mère ne vous connaît pas…) mais peut-être quelque part entre Valaire et Mononcle Serge!
P.S. Je n’ai jamais demandé de subvention, je paies tout moi-même mais je déduis tout ce qui est permis par rapport à mon salaire. 🙂
Sur ce, bonne journée!
À Éric Gaudry: Délirer avec raison. C’est possible? C’est pas mal contradictoire comme énoncé, ça.
Ouch!
Très intéressant et pédagogique votre réaction M. McSween.
Tout comme vos commentaires quotidiens au 98.5.
Bien hâte de lire votre livre.
Bonne continuation!
M. McSween, vous n’avez pas perdu votre temps. Vous avez donné un brillant cours d’auto-défense intellectuelle. Merci d’avoir rappelé à ma mémoire mes cours de philosophie où nous étudions les sophismes. En 2017, je nous souhaite à tous une plus grande rigueur intellectuelle.
GÉNIAL !
Bien répondu, monsieur McSween. Peut-être, comme d’autres le remarquent, auriez-vous pu mieux clarifier votre intention, soit entre autres de distinguer les déductions qui favorisent les artistes, comparativement à des travailleurs autonomes gagnant des salaires comparables. Ce qui aurait peut-être refréné les ardeurs indignées de madame Petrowski et son avalanche de sophismes, qui reflètent surtout combien sa forte émotivité l’emporte sur sa capacité de réflexion face à votre propos. Si elle affiche sa solidarité face à la précarité financière de certains artistes, son indignation aurait pu être titillée par son propre statut d’artiste, ayant commis quelques livres, dont un porté à l’écran, en plus de son statut confortable de journaliste salariée.
De toute façon n ait elle pas celle qui avais dit que Rock Voisine ne serait qu un feu de paille.
M. Mcsween,
Tout d’abord félicitations pour votre bon travail, vous avez définitevement gagné votre place dans le paysage culturelle québécois.
J’ai lu avec amusement votre billet aujourd’hui. Étant moi-même jadis un élève intéressé par ses cours de philo au cégep, j’ai adoré vous voir répondre à l’argumentaire de Mme Petrowksi en mettant en lumière les nombreux sophismes employés. J’avoue qu’au bout de cinq ou six extraits, je trouvais que ça commençait à resembler à de l’acharnement. Pas besoin de dire que dix extraits, c’est un peu lourd. Tout de même, les points sont justes.
Là où j’apporterais une nuance, c’est que la culture québécoise, dont l’artiste est un des principaux « intervenants », est un peu notre marque de commerce. À Montréal, on attire entre autres des gens car c’est un terreau fertile de création. C’est un choix de société d’encourager les artistes, et peut-être qu’on pourrait améliorer la façon, mais j’espère qu’on continuera longtemps à encourager notre culture. Parce que faire le choix de continuer à écrire, faire de la musique, des films, lorsqu’on a aussi d’autres talents, c’est prendre un risque. Et la pression est souvent forte pour se « caser » dans un domaine moins risqué.
Finalement, dans le combat des avantages fiscaux inéquitables, est-on vraiment dans le prioritaire lorsqu’on met le projecteur sur les artistes? Je ne suis pas du tout un expert en la matière, mais il me semble que cela doit représenter des miettes comparativement aux avantages fiscaux des medecins qui eux n’ont qu’un seul employeur À VIE, le gouvernement…. Pourtant ceux-ci sont aussi travailleurs autonomes ayant droit de s’incorporer….
Salutations,
Mathieu P
Très bel exercice d’analyse argumentaire et de formation à la lecture critique de texte. Nécessaire à cette époque de « je peux dire n’importe quoi »parce que moi « chuis quelqu’un ». Comme de quoi les « j’ai mon voyage ! » peuvent vraiment former la jeunesse !
merci de prendre le temps de repondre a ce genre d’article
Vraiment, M. Boisvert, vous êtes mal baisé et vous voulez dire n’importe quoi? Est-ce un cri du coeur de ne l’annoncer ici publiquement? Avez-vous songer aller parler à un professionnel?
Ca fait des années que Mme Petrowski vit au dessus de ses moyens intellectuels. La rigueur dans l’argumentation n’est clairement pas dans ses cordes ou ses priorités. Merci de le rappeler.
Peut-être que le but de sa chronique » Mme Petrowski » était justement de laisser Monsieur McSween expliquer de long en large le pourquoi de sa critique . Comme il se définit comme un homme de rigueur , il allait de soi qu’ il ne passerait pas à côté de ce besoin de s’ expliquer . Sait-on jamais ;o)
Aberrant. Le seul mot qui me vienne à l’esprit à la lecture de cet exercice de style et de tous les commentaires publiés à la suite dudit exercice.
Est-ce que QUELQU’UN ici à, ne serait-ce qu’une parcelle d’idée du quotidien d’un artiste? Du fait qu’un comédien puisse investir des centaines d’heures pour monter un spectacle qu’il jouera à ses frais pendant deux semaines au bout de quoi il en retirera environ 1000$?
Ne pourrait-on pas se saint-ciboiriser du fait que ledit comédien puisse profiter d’un petit répit fiscal pour le vestion acheté en vente dans un magasin à rayons?
Québec, tu m’exaspères…
Encore une fois déviation de propos.
Avec tout mon respect, en quoi est-ce une déviation de propos monsieur McSween?
Si le coeur vous en dit, il me fera plaisir de discuter de mon quotidien et des embûches reliées à celui-ci.
Ce que je trouve malheureux dans votre propos est le fait que vous donniez des arguments à tous ces gens qui voient les artistes comme des BS de luxe alors que 95% des membres de l’UDA vivent sous le seuil de la pauvreté et sont incapables de subvenir à leurs besoins les plus basiques sans avoir à travailler 2, voire 3 boulots alimentaires… .
En bout de ligne, le fait que je puisse déduire mes lames de rasoir parce qu’un spectacle me demande d’être rasé de près change la vie de qui exactement? Que vous ayez l’envie de jouer à Don Quichotte soit mais il me semble bien humblement qu’il y a de beaucoup plus gros moulins à vent à chasser…
Personne n’est obligé de devenir artiste professionnel.
M. McSween, bravo pour votre rigueur. Votre livre est un succès certainement parce qu’il comble un besoin d’information et de connaissances. (Je viens de le commander et j’ai bien hâte de le lire) Même si vous prétendez ne pas être cool, j’espère ne pas vous insulter en vous disant que vous l’êtes, peut être malgré vous. Cela vient de votre rigueur et de votre « mission » d’informer et renseigner les auditeurs et lecteurs.
Des donneurs d’opinions, il y en a tout un lot sur les tribunes. En a t-on vraiment besoin ?
À ce niveau d’acharnement, le fait que vous ayez tort ou raison devient presque hors de propos. Votre prose suinte la pédanterie à chaque phrase tapée. Vous déguiser en inquisiteur des sophismes ne fait pas de vous l’égal de Socrate, hélas, mais plutôt celui d’un professeur de philo frustré qui digère mal la critique. Madame Petrowski fait un peu fait dans le sensationnalisme, mais si cela était un péché il n’y aurait plus grand monde pour garnir les journaux de chroniques. Un terme que vous semblez d’ailleurs associer avec vigueur à la dissertation philosophique, ce qui me semble être une comparaison douteuse en soi.
David, je vous souhaite une bonne année 2017 sans haine ou jalousie. Aussi, je vous souhaite le courage d’utiliser votre vrai nom au complet dans la vie.
Lorsque l’on s’oppose à Goliath, l’anonymat est un bouclier qui se passe d’explications (humour). Je vous rassure sur le fait que je ne suis pas dupe en entrant mon adresse courriel personnelle avant d’écrire. Ceci dit, qualifier mon commentaire de haineux ou jaloux est peut-être un peu audacieux lorsque l’on lit le nombre épatant d’attaques outrancières qui sont tempêtées sur Mme Petrowski et qui sont étrangement approuvées par les modérateurs. Mais bon, nul besoin de rajouter du sel sur cette histoire qui fait déjà couler beaucoup d’encre. Une bonne année 2017 à vous, sans aucun sarcasme.
Je pensais que M. Petrowfcouille écrivait dans un journal
sérieux , finalement c est toujours des coups de gueule qui
seraient plus à leur places dans le la feuille de choux de PKP.
Monsieur,
Laissez-moi souligner que vous manquez aussi de rigueur. Comparer une coiffeuse qui peut rentrer au travail tous les jours sans avoir à chercher du travail après chaque contrats et ce après un difficile secondaire 5, avec un artiste (Tous arts confondus d’ailleurs.), qui est passé à travers une formation pointue (Dont le diplôme ne lui garantit aucune condition de travail particulière ni seulement de trouver du travail.) et qui doit continuer de se former pour ne pas rater les rares occasions de travail, est pas fort, fort.
Vous parlez d’un sujet que vous ne connaissez visiblement pas très bien à votre tour.
Je veux bien croire que les mesures fiscales consenties aux artistes ne sont peut-être pas efficaces, mais vous acharner sur leur cas n’apporte rien de concret et ne sert qu’à alimenter la pensé populaire qui dit que les artistes vivent aux crochets de la société. Dans le populisme et la démagogie, vous êtes champion. Limite « Bully ».
J’attends impatiemment votre article sur l’évasion fiscale et celui sur l’aberration d’une loi sur l’aide sociale comme celle qu’on vient de nous enfoncer dans la gorge.
Voulez-vous d’autres propositions de sujets?
-Trouvez-moi un travailleur de la construction qui n’a jamais travaillé au noir.
-Explorez le système de subventions qui permet à des employeurs d’obtenir de la main d’oeuvre à moindre coût. Calculer, comme vous l’avez fait pour les artistes, le coût et les revenus qui reviennent dans les coffres de l’état.
-Et puis tient. Vous semblez avoir beaucoup de temps à perdre. Calculer dont le bilan du plan nord de notre bon gouvernement.
Ça, ça serait utile et constructif et ça toucherait plus que 32 personnes.
Bonne étude et n’oubliez pas d’encourager vos étudiants à travailler leur sens critique.
Parlons-en de Jean Campeau. Dans le discours sur le budget de 1995-1996, il écrivait:
<>
Vingt ans plus tard, c’est à 60 000$ que l’exemption disparaît totalement. Qu’est-ce que Mme Petrovsky aurait pu vous dire pour ne pas vous causer l’inconvénient d’avoir à lui faire la leçon? Essayons de l’imaginer.
M. McSween, les arts tels que la littérature et l’interprétation ne peuvent pas être mis sur un pied d’égalité avec ces métiers plus conventionnels auxquels vous faites référence et que vos contemporains n’exerceraient pas s’il n’en retiraient aucun avantage pécuniaire. C’est une des visées essentielles de toute société choyant une vie publique libre de favoriser la diffusion des idées sorties des imaginaires peu importe les sources. Quoi de plus démocratique et juste de ne pas taxer les premiers dollars procurés par l’activité artistique, peu importe ce que peut faire par ailleurs l’artiste pour gagner de l’argent et peu importe la pertinence ou la valeur artistique de ce qui est produit. Il va vous falloir décider si nous avons encore les moyens collectifs de faire connaître de nouveaux auteurs ou s’il faut s’en remettre aux seuls goûts des mécènes. Vous n’avez pas le choix, vous êtes écouté maintenant.
La citation de Jean Campeau semble avoir disparu de mon texte. La voici :
Par leur travail de création , les artistes contribuent à l’enrichissement de notre identité collective. Afin de favoriser la création d’oeuvres originales et l’émergence de nouveaux talents, un artiste qui, à la fin d’une année d’imposition, est un membre en règle d’une association d’artistes reconnue en vertu de la Loi sur le statut professionnel des artistes des arts visuels, des métiers d’art et de la littérature et sur leurs contrats avec les diffuseurs ou de la Loi sur le statut professionnel et les conditions d’engagement des artistes de la scène, du disque et du cinéma, pourra
bénéficier , pour cette année , d’une déduction dans le calcul de son revenu
imposable ayant pour effet d’exonérer une partie de se s revenus qui proviennent des droits d’auteur dont il est le premier titulaire.
Cette déduction ne pourra toutefois excéder 15 000 $ de tels revenus par année et sera réductible à raison de 1,5 fois l’ensemble des revenus de l’artiste, pour l’année, provenant des droits d’auteur dont il est le premier titulaire, qui excèdent 20 000 $. Ainsi, un artiste qui a des revenus pour une année qui proviennent de la diffusion d’oeuvres dont il est le créateur pourra bénéficier de cette mesure si de tels revenus, au total, n’excèdent pas 30 000 $ pour l’année .
C’est pas la première fois que madame fait un article juste pour « Bitcher ». J’en ai vu beaucoup d’autre et c’est déplorable de la publier.
Bon papier. Je suis bien content de voir que pour une fois on a pris le temps de démonter pièce par pièce une intervention de chroniqueur(euse) mal fondée. C’est un peu cela aussi l’ère post-factuelle; des idées « garrochées » sans lien avec des faits avérés et des attaques du messager. Il faut lutter contre cela. Merci.
Félicitations
Une réponse avec de la rigueur
Oui, c’est vrai, la réplique de Nathalie Petrowski était mal fondée. Par contre, ce billet-ci est loin d’être un cours argumentaire. Oui, vous relevez quelques sophismes, mais la plupart de vos remarques relèvent de la simple contre-argumentation.
Une réponse de votre part était appropriée, mais d’utiliser les termes et le ton d’un « cours argumentatif » est d’une condescendance déplacée. Pour utiliser cette forme de discours, il faut être plus blindé rhétoriquement que vous de l’êtes.
Bonne Année M. McSween, et Madame Petrovski, est-ce que j’en ai vraiment besoin !!!
RÉPONDRE
Je vous suggère de relire plusieurs fois le texte ci-haut. Vous avez passé à côté de plusieurs leçons d’argumentation qui vous seraient fort utiles…
Je crois sincèrement que votre réponse M. McSween soulève une question d’une grande importance qu’est la rigueur journalistique. Tout comme le clergé, le journalisme semble dépassé par la vitesse du présent siècle. Au lieu de s’adapter à l’époque actuel, certains, voir beaucoup de journalistes, chroniqueurs et experts semblent vouloir se battre contre les réseaux sociaux ou pire d’en tirer profits avec des faussetés ou du laxisme dans la profondeur des faits. Malheureusement d’avoir le privilège d’être publié ne semble pas être toujours compris. C’est une énorme responsabilité que de s’afficher publiquement et les gens qui le font ne semblent pas toujours avoir conscience que ce n’est pas un DROIT mais bien un privilège. Avant de se montrer la binette sur une grande chaîne ou d’utiliser sa plume pour un grand quotidien le propos utilisé devrait être plus solide que le rock car bien des lecteurs n’ont pas tous un sens d’analyse… En d’autres termes il ne faut jamais oublier qu’une personne publique ne se prononce pas pour sa bande, sa clique, pour faire plaisir à un groupe ou pire à elle-même. Elle le fait en comprenant que même si elle utilise son privilège « d’exposure » pour un certains groupe d’individus, qu’il y aura aussi des « outsiders » qui capterons les propos dans leurs simple apparat et que si les dit propos sont empreint de mensonges ou d’interprétations biaisé certains ne seront pas en mesure de voir le subterfuge ou les nuances. Combien de fois avons-nous vu ou entendu un chroniqueurs planté une personne, un groupe, un livre, une télé série, une situation sans se poser les questions de base ou simplement de poser la question aux intéressés autant de porter un lourd jugement? Et lorsque ce même chroniqueur est juger pour la latitude prise il se met à pleurnicher et bouder dans les médias qu’ils ne font que leurs boulot! Que c’est un boulot difficile et que la compétition est féroce! Dans une meute de loups la compétition est féroce pour le petit dernier, le plus âgé ou… LE PLUS FAIBLE! Avant de me faire lyncher je vous demande de comprendre mon propos. Je n’en ai pas contre le métier mais bien contre ceux qui l’utilise comme un enfant utiliserait une arme en tirant dans tous les sens fier d’avoir vidé un chargeur et laissant sur son passage une masse de dégâts autrement coûteux qu’un simple tir ciblé fait par une personne formé, accréditer et surtout responsable. Pour tous les gens qui prennent la parole publiquement en 2017 n’oubliez jamais que les mots que vous utilisez sont comme des graines que vous plantez. Vous pouvez planter du rosier qui est d’une incroyable beauté mais qui avec ses épines démontre une certains robustesse. Vous pourriez planter des graines de fruits ou légumes qui nourrissent sainement ceux qui consommeront votre produit. Vous pourrez planter de l’herbe à puce qui écorche tous ce qui s’y frotte ou vous pourriez planter de la grande Cigüe qui est une plante hautement toxique! À vous d’en juger même si j’ai des réserves.
Magnifique réponse!
Brillant M. McSween. Vous êtes la voix, le courage et la rigueur que plusieurs de nous n’avons pas. Merci d’avoir pris le temps d’écrire cette réplique. Passez un beau weekend.
C’est la même conne qui dit que les cinémas de la rive sud sont pourrit a cause des fauteuil brun, maudite épaisse du plateau.
oh OH Boy Je serai bien plus bref que vous (Car après avoir tout lu) et Vlan dans les dents madame Petro/dollars 😉
Je suis parfaitement d’accord avec vous. Pour la première fois de ma vie (72 ans), j’ai fait parvenir un commentaire à Mme Petrowski pour lui reprocher » son style hautain et méprisant. »
« vous avez préféré jouer à la Bande des six. »
Quelle conclusion ! Quelle synthèse ! Quel À Propos !
J’espère sincèrement que N. P. va prendre le temps de le lire votre papier et d’en tirer une leçon de vie.
DC
COMMENTAIRES
Malgré mon hétérosexualité, vous venez de me donner une érection. Je cours à l’instant pour acheter votre livre.
Excellent article.
Non mais quel mépris de la part de Mme Petrowski! Le plus inquiétant fut sa manière de catégoriser et de généraliser… le racisme passe par ce même parcours argumentaire.
M. McSween,
J’adore quand vous déboulonnez les mythes comme vous l’avez magistralement fait avec madame Petrowski. C’est du grand art. Je m’ennuie des chroniques que vous livriez avec humour, à « Samedi et rien d’autre ».
En passant, les seuls qui vivent de leur plume sont les canards et eux, croyez-moi, ils en ont vraiment besoin !
Pour ma part, j’ai toujours trouvé que Mme. Petrowski avait trop d’accès médiatique pour ses propos peu encourageante ni même pertinente. Il serait temps qu’elle laisse la place a quelqu’un qui peu apporter un semblant de justification a ses propos.
Wow, wow et re-wow…
Bien dit…
Wow, wow et re-wow… bien dit…
Selon moi, les artistes, qui effectivement ont du mal à tirer leur épingle du jeu (à part certains privilégiés -et tant mieux pour eux!), ont tous les droits de bénéficier de certains avantages… Et je crois comprendre que votre article a été motivé par votre surprise d’en bénéficier vous aussi alors que vous êtes un salarié bien nanti. Mais j’adhère à la chronique de NP qui dit tout simplement qu’il y a bien plus à s’offusquer des salaires éhontés des hauts dirigeants que des petits «avantages fiscaux» des artistes! Pas de sophisme là-dedans, j’y vois une assez bonne logique!
Superbe réponse . Merci M. McSween pour la qualité de vos propos et votre rôle dans la société Québécoise.
J’ai lu les trois articles en cause ici. Vous êtes plus fort que je le pensais monsieur McSween. Je vous apprécie maintenant davantage. À mon avis, je crois que pratiquement parlant, l’article initial ainsi que la réplique sont tous deux des textes tendancieux. Le commun des mortels lit un journal et ses articles assez rapidement et n’est pas en mesure (par faute de temps, d’intérêt ou de compétence) de faire ses propres analyses journalistiques. De nombreux passages sont donc susceptibles d’être compris au degré le plus facile ou le plus naturel qui soit. Ceci étant dit monsieur McSween, si votre article initial avait été plus nuancé ou explicatif (comme vous venez de le faire), il est possible de croire que la situation entre vous-même et votre collègue n’aurait pas dégénéré à ce point. Longue vie à votre carrière de comptable, de journaliste et de vedette! 😉
Bravo m mcSween. votre riposte est intelligente et sensée comme vos analyses dans livre d’ailleurs. J’adore votre rigueur qui vous sert beaucoup pour répondre à de tels articles.
Cette madame est-elle réellement rémunérée pour écrire avec autant de vacuité ?
M. McSween, Mme Petrowsky a raison, alors Pierre-Yves, couchez tapis!
Wow je lis les commentaires et pas mal tout le monde est pâmé devant l’article de McSween. Pourtant, moi je le trouve plutôt pompeux, fendant et condescendant. Oui, il a sans aucun doute plus de connaissances fiscales que Mme Petrowki, mais ce n’est quand même pas une raison pour être méprisant. Qui plus est, il fait lui-même des sophismes et présente seulement »sa » vision des choses. Ce n’est pas à cause de la »noblesse de l’art » qu’un artiste sera moins imposé qu’une coiffeuse, par exemple (lien causal douteux). C’est simplement parce qu’un artiste n’écrit pas un livre par année. Et même s’il le fait, il ne gagnera pas 30 000$ à chaque année. Une coiffeuse peut rester coiffeuse toute sa vie active si elle le désire! Wow, quelle hypocrisie intellectuelle! Ca fait bien plaisir à plusieurs de dénoncer les »abus » des artistes, car plusieurs sont en fait jaloux et s’imaginent que la vie d’artiste n’est faite que de fêtes et de glam. Ils ne connaissent pas la réalité. Ne savent pas que la majeure partie vivent sous le seuil de la pauvreté (et oui, tu peux être pauvre et quand même payer de l’impôt), n’ont jamais connu le niveau de stress associé à l’insécurité financière constante du travail d’artiste. De plus, je ne vois pas en quoi cela serait injuste pour un artiste d’étaler son revenu sur plusieurs années. Parfois, il peut gagner une grosse somme une année, puis c’est le calme plat. Durant ce temps, il essaie de joindre les deux bouts, pratique, imagine de nouveaux projets, mais manque cruellement d’argent. Vous trouvez que c’est juste vous de lui faire payer plein d’impôt une année, car cette année-là a été fructueuse, si la suivante il n’a même pas assez pour se nourrir? Répartir le tout sur plusieurs année reflète mieux la réalité : car lorsque des artistes ont de bonnes années, ils savent qu’ils doivent économiser pour les moins bonnes. M. McSween, vous devriez vous demander si votre article est vraiment utile. Car qui sert-il après tout? On parle de pécadilles ici. Surtout comparé à toutes les incongruités fiscales existantes et beaucoup nocives pour la société.. Mais bon, vous me direz que je fais dans le sophisme? Libre à vous de choisir vos batailles, mais il me semble que vous tapper sur des mesures qui peuvent faire une grande différence dans la vie de certains artistes qui en ont grandement besoin. Mais ici, votre article ne fait qu’alimenter la délectable relation d’amour-haine que le public aime entretenir avec les artistes. D’ailleurs, c’est évident à la lecture des commentaires. Finalement, félicitations pour votre status de stagiaire.. J’espère que vous en resterez là. Ce n’est pas par méchanceté que je dis cela, mais parce que d’une part ça fera plus d’argent pour les autres (et il n’y en a pas bcp en culture.. En avez-vous vraiment besoin?) et d’autre part, être artiste implique un cheminement, une compréhension de la vie qui prend des années et qui vous est totalement inconnu. Ce n’est pas de votre faute et c’est bien ainsi, car votre truc, vous le dites vous-même, c’est la finance.
Bravo M. McSween.. Bien que les sujets que vous abordez peuvent parfois déranger certaines personnes, il y a toujours quelque chose à apprendre dans vos interventions, ce qui n’est pas le cas de Mme Petrowski. Et de grâce, il ne faut pas la blâmer de ne pas avoir lu votre livre.. Étant membre de l’UDA elle aussi, avec tout les avantages fiscaux dont elle a droit… en a t-elle vraiment besoin?
Je suis tout à fait d’accord avec l’exposé de Monsieur McSween ! J’ai moi-même pu valider les affirmations de Monsieur McSween dans le cadre de mes tâches au quotidien, lesquelles comportent des éléments de comptabilité et d’actuariat !!
Ne sous-estimons pas les messages envoyés par nos «gourous» en la matière ! Bravo à Monsieur McSween !!
100% D’accord avec votre réponse.
Madame Petrowski semblait frustrée dans son texte et déformait effectivement vos propos.
Mais bref, personne n’est parfait et vous semblez avoir touché un sujet qui la passionne aveuglement. J’entend par ici la misère des artistes et non pas la fiscalité! 😛
L’article comporte beaucoup d’éléments d’études pour les planificateurs financiers au Québec. Pour ma part, j’aurai aimé avoir le privilège de faire la planification financière de Pierre McSween pour fin d’étude. J’ai révoqué ma licence de planificateur financier depuis plusieurs années, ne trouvant que des clients orientés produits.
Salut Pierre-Yves bravo pour ton exposer contre la Mme P. Très heureux pour toi ca fait du bien de voir un jeune homme réussir ici au Québec j’ai bien aimer ton live et comme tu disais ce n’est pas un livre de (How to get rich)J’espère que Mme P lira ton livre cela l’aurait aider avant de te critiquer. GO Pierre-Yves Go $$.
-« Déformation du propos du texte critiqué », « l’intuition et les préjugés au détriment des faits », « utilisation du sophisme »; « attaque personnelle », « présentation biaisée et partielle d’une réalité »…ne vient-on pas d’élire un président avec cet arsenal d’argumentaire?
Nathalie Petrowski (forte en gueule, mais faible en journalisme).
Merci pour cette analyse. J’adore votre façon d’expliquer la fiscalité et autre au grand public. J’essaie depuis plusieurs années de faire la démonstration de la désinformation journalistique par manque de rigueur par plusieurs d’entre eux. Un sophisme trop souvent utilisé par manque d’argumentaire ou de recherche me fait dresser les cheveux à tout coup et il est utilisé, hélas, à bien des sauces. Encore merci, pour votre travail et en passant, des jeunes comme vous, impliqués pour nous informer, j’en veux à la tonne.
Surtout, M. McSween, ne pensez pas que vous avez pas perdu votre temps à rédiger cette réponse. Je l’ai lue avec beaucoup d’intérêt. Ça fait du bien de lire les propos de quelqu’un qui fait preuve d’une aussi grande rigueur intellectuelle. Merci.
Réponse très pertinente et juste. Il fallait prendre le temps de la rédiger et, surtout, de la publier. Ceci devrait faire réflechir toute personne avant de prendre la plume pour s’exprimer publiquement.
Mme Petrowski est, à mon avis, la Donald Trump du monde journalistique. Ces deux-là écrivent d’abord et réfléchissent après (même pas). Pathétique !!!
Après tout le cas des artistes ne reflètent-ils pas la société?
Il y a les plus nantis qui représentent le 1% comme dans le civil, et ces derniers biaisent les chiffres surtout quand il est question de moyennes.
Avantageons à l’aide de subventions et de déductions ceux qui ont le plus de difficultés autant dans le milieu artistique que pour le commun des mortelles.
Imposition pour les plus aisés, sorte d’Impôt Sur la Fortune (ISF), et répartition aux plus démunis. Tentative d’établir un équilibre financier. Ça sent le communisme.
Mme Petrowski a l’habitude de baver sur les gens.
Salut Pierre-Yves
Ça se trouve-tu une statistique sur la distribution des revenus à travers les années pour les travailleurs autonomes, par type d’emploi? Si on avait l’écart-type des revenus par personne à travers les années, ça serait une façon de mesurer si, à revenu-vie égal, les emplois artistiques sont plus précaires.
Bonne année! 🙂
Tellement pertinente cette réponse. En plus que Mme petrowski a certainement fait plus de tort aux artistes avec ses critiques… Que vous avec votre article. Je sais , c’est un sophisme …. Mais au nombre de sophismes contenus dans sa réponse… Je peux bien m’en permettre un…..
Quand Mme Petrowski passe son temps à justifier le traitement de faveur des artistes elle prend pour base que c’est dur de trouver un emploi, de le garder et qu’il faut travailler dur parfois même deux emplois et plus. A-t-elle conscience que c’est le cas pour une grande majorités de Québécois qui ne sont pas du tout artistes? Que l’on soit comptable, artiste, coiffeur ou dans une usine, tous vivent des problèmes.
De plus, comme bien expliqué, il est ridicule de comparer un artiste « pauvre » avec la nécessité d’obtenir ces avantages fiscaux, car ces derniers ne profitent qu’à des artistes plus aisés.
Excellente réponse à un article qui a été bâclé et préparé sans rigueur journalistique. J’aimerais savoir pourquoi cette réponse n est pas publié dans La Presse + Est-ce parce que la direction veut protéger sa journaliste ?
M. McSween,
Merci d’avoir pris le temps de répondre aux mesquineries. Votre réponse m’a permis de prendre connaissance de votre premier texte qui grâce à un partage Facebook, s’est rendu. Je ne suis pas un adepte de la simplicité volontaire et je dégaines la carte de crédit un peu trop facilement. Vos propos cohérents et simples ont su se faire un chemin dans mes habitudes. Votre présence sur la scène publique est un PLUS.
Continuez votre démarche et ne vous laissez jamais ennuyer par ces moustiques inutiles.
-Daniel
Très bien répondu. Clair, digne et sans fautes.
J’aime pas Mme Petrovski. Cependant, votre réponse n’est pas une attaque personnelle, mais bien une rectification des faits. Brillamment fait.
Vous êtes sur ma liste de lecture et je sens que je vais aimer comme j’aime votre chronique à la radio.
Lâchez pas.
Si c’est exact, disons que c’est un peu surprenant qu’une journaliste comme Mme Petrowski ait écrit sa chronique sans lire livre au préalable. De mon côté, je l’ai feuilleté et me suis vite aperçu que M. McSwenn est loin d’élaborer des « recettes magiques pour faire de l’argent » mais davantage d’apprendre à mieux la dépenser. Va donc savoir, plutôt que de jouer dans la Bande des six, c’est peut-être simplement que Mme Petrowski a davantage fait parler son coeur de mère que sa plume de journaliste, d’autant qu’elle nous a déjà parlé de son fils qui entame une carrière artistique, c’est aussi ça un coeur de mère… — MCM
Si c’est exact, disons que c’est un peu surprenant qu’une journaliste comme Mme Petrowski ait écrit sa chronique sans lire livre au préalable. De mon côté, je l’ai feuilleté et me suis vite aperçu que M. McSwenn est loin d’élaborer des « recettes magiques pour faire de l’argent » mais davantage de mieux la dépenser. Va donc savoir, plutôt que de jouer dans la Bande des six, c’est peut-être simplement que Mme Petrowski a davantage fait parler son coeur de mère que sa plume de journaliste, d’autant qu’elle nous a déjà parlé de son fils qui entame une carrière artistique, c’est aussi ça un coeur de mère… —MCM
Si c’est exact, disons que c’est un peu surprenant qu’une journaliste comme Mme Petrowski ait écrit sa chronique sans lire le livre au préalable. De mon côté, je l’ai feuilleté et me suis vite aperçu que M. McSwenn est loin d’élaborer des « recettes magiques pour faire de l’argent » mais davantage de mieux la dépenser. Va donc savoir, plutôt que de jouer dans la Bande des six, c’est peut-être simplement que Mme Petrowski a davantage fait parler son coeur de mère que sa plume de journaliste, d’autant qu’elle nous a déjà parlé de son fils qui entame une carrière artistique, c’est aussi ça un coeur de mère… —MCM
Ce qu’on peut faire dire aux mots et aux chiffres….. En bref..je ne lis et écoute que mon cœur…Débattez-vous donc entre vous! C quoi asteure la nouvelle mode?? De se répondre entre journalistes pour devenir le nouveau ECHOS_VEDETTE???
Je n’ai pas lu votre commentaire jusqu’à la fin, tellement je l’ai trouvé ennuyant et terne. Dans votre réponse, indiquez-vous le nombre de mots qu’il y avait dans le texte de Nathalie Petrowski? Je ne sais pas, ça aurait pu vous servir d’argument.
Elle ne faisait que faire allusion aux artistes qui ne l’ont pas toujours facile de se maintenir la tête hors de l’eau dans le système qu’elle opposait aux PDG gras dur, avec leurs rétributions faramineuses. La place que vous occupiez dans son texte,
celle de quelqu’un qui trouve moyen de critiquer les artistes en les mettant sur
un piédestal, comme s’ils étaient tous bien payés et qu’ils profitaient en plus du système. Chose dont vous ne semblez pas trop parlez que vous faites allusion aux PDG et à l’argent qui tombe dans leurs poches, sans trop lever le petit doigt. Pour vous décrire, vous faites bien de vous qualifier simplement de nerd de service?
Bravo Monsieur McSween pour cette oeuvre journalistique magistrale! Presque du journalisme d’enquête pour l’argumentaire, mais aussi d’une prose quasi-poétique sur les notions de comptabilité et de fiscalité. Mme Petrowski a en pris toute une là, là…cela lui fera du bien! Une meilleure année en 2017, il le faut pour nous tous, je le souhaite. -Marc Chénier de Laval
Bravo pour cette explication. Beaucoup de rigueur, un teste qui remet les pendules à la bonne heure.
M. McSween,
Extrait #1 :
“il existe des mesures fiscales favorables aux artistes non pas en fonction de leurs revenus comme c’est le cas pour la majorité, mais en fonction de la nature de leur statut.”
“Pourquoi octroyer à un revenu équivalent une imposition inférieure sur la base de la « noblesse de l’art”
Réponse :
Insinuer que cette “nature” ou “base” se résume à la ”noblesse de l’art” est une allusion hâtive et introduit un sensationnalisme inconvenable dans une argumentation. Un bon exemple de comment amener possibles divisions et conflits par une simple supposition.
On sera porté à dire:
-Quoi? Je n’ai pas droit à ces mesures favorables parce que mon métier n’est pas considéré aussi noble que celui d’artiste?
Il est plus pertinent d’attribuer ces mesures favorables à une situation qu’on pourrait qualifier de marginale, s’en suit une liste exhaustive de ce qui fait de cette situation d’artiste une situation marginale. On calme ainsi le jeu.
Erreurs argumentaires utilisées :
– Déformation de ce qu’implique la nature ou la base du “statut d’artiste”.
– Utilisation des mêmes mécanismes de réthorique malhonnêtes que Jean Charest.
Extrait #2 :
“Elle crée une discrimination entre la coiffeuse à 30 000$ par rapport à l’auteur/acteur à 30 000$”
Réponse : Parlons de cette situation marginale. Combien “la coiffeuse” moyenne aura travaillé d’heures pour ce revenu? Combien l’artiste moyen aura travaillé d’heures pour ce même revenu? Pour cette situation marginale d’artiste moyen – où le fait de gagner l’équivalent d’un salaire minimum avec son art relève de l’exploit – on doit palier d’une façon ou d’une autre quelque part. Est-ce la bonne façon? Il y en aura peut-être une meilleure, en attendant, elle est essentielle. J’espère que vos lecteurs en sont conscients.
Erreurs argumentaires utilisées :
– Enjoliver une situation en l’opposant à une autre situation moins avantageuse, ou même seulement différente.
– Comparer des pommes et des oranges.
Extrait #3 :
“Les artistes sous les projecteurs bénéficient souvent de commandites, de prêts, d’achat à prix avantageux, de dons, etc. Prendre le cas unique d’une situation de gala est malhonnête.”
Réponse : Ceci ne serait pas une “généralisation hâtive” justement?
Les artistes sous les projecteurs et commandités < les artistes sous les projecteurs, mais non-commandités < les artistes sous les projecteurs qui ont à peine les moyens de se payer le 50% non-remboursé d’une tenue de gala < les artistes actifs sur scène, mais dans l’ombre des galas de masse et qui ont un revenu précaire. Vous irez au GAMIQ pour compter le nombre de tenues commanditées.
Bref, les artistes à succès et les vedettes télés ont leurs commandites, les artistes plus obscures ont de l’aide. Par défaut, ceux qui en bénéficient sont ceux qui en ont besoin. Next.
Erreurs argumentaires utilisées :
– Présentation biaisée et partielle d’une réalité
Extrait #4 :
“C’est une déduction fiscale illogique pour les vêtements qui se portent dans la vie de tous les jours dans beaucoup de cas.”
Réponse : Dans la vie de tous les jours, ou pas. “Où dans mon texte voyez-vous que j’affirme que les avantages fiscaux accordés aux artistes sont trop généreux?” Ici en tout cas. Niveler vers le bas.
Erreurs argumentaires utilisées :
– Présentation biaisée et partielle d’une réalité
– Contradiction d’opinion
Votre intention n’est peut-être pas d’enlever aux artistes, mais malheureusement ce n’est pas ce que plusieurs lecteurs en retiendront. Vous y renforcez plutôt un stéréotype avec les mêmes failles argumentaires que vous reprochez à Mme Petrowski. Le sujet en est un très délicat, il faut être particulièrement habile pour en exposer les faits tout en informant adéquatement le lecteur, sans créer de jalousie, sans faire lever la poussière inutilement; pour que la flèche touche franchement sa cible.
Ma lecture à moi: le nombre de conneries, de faussetés, de sophismes et d’erreurs de logique dans ce « Cours d’argumentaire 101 » est de loin plus grand que dans le texte de Pétrowski. McSween erre dès le départ en prêtant à la journaliste l’affirmation comme quoi il est un gars cool. Or elle ne fait pas une telle affirmation; elle écrit « grâce à ses airs de gars cool ».
Quand on prétend dénoncer le manque de rigueur chez quelqu’un d’autre, il n’y a rien de plus important que d’éviter en le faisant, d’en manquer soi-même.
J’ai l’impression qu’elle a lu le titre, le nom de l’auteur, puis élaboré ses propres conclusion…
Quelle excellente réplique M. McSween. Plein de classe et d’humour, sans manquer de respect envers une personne qui mérite bien pire. Bravo et continuez votre excellent travail.
J’aimerais être aussi douée! Bravo!
La plume et le micro viennent avec une responsabilité. Ce n’est pas parce que tu en as un, que tu as accumulé de la crédibilité, que tu as ton audience et tes fans, que cela te rend pertinent. Mme Petrowski écrit comme un adolescent sur Facebook. nous n’avons pas besoin de ses opinions, parfois dépassés, dans le journal. Allez madame, faites le saut technologique, vous fans vous suivrons!
Bravo Mcsween!