Il n’y a rien de plus invisible que les finances personnelles d’une personne. Si bien que c’est l’endroit dans la vie où on peut être le plus « fake » et où il est difficile de changer de route.
Depuis quelques mois, je suis éberlué de voir à quel point les gens ont des revenus élevés, ou plutôt, des apparences de revenus élevés. Rien de ce que vous voyez n’est vrai. En fait, pas très souvent vrai. Tout est un peu faux ou sur du temps emprunté.
Prenons les photos de voyage. L’ami que vous voyez sur ses photos de voyage dans un endroit paradisiaque est une personne moyenne. Statistiquement, elle a donc des milliers de dollars de dettes, sa voiture est financée à près de 100%, elle a près de 30 ans et n’a aucune épargne digne de ce nom. Qui plus est, elle se demande parfois comment elle va payer ses impôts non retenus à la source à la fin de l’année. Elle travaille en moyenne moins de 40 heures par semaine. Voilà, cette personne est un Québécois tout ce qu’il y a de plus normal. Statistiquement, elle est dans la course folle des remboursements de dettes. Elle n’a pas encore frappé un mur, mais ça s’en vient. Tranquillement, le mur ne bouge pas, mais on s’en rapproche. Cette personne vit au jour le jour comme si rien n’était à prévoir.
Je serais surpris de calculer le véritable coût d’un an autour du monde à 25 ans. Je sais, vous allez me dire que c’est l’expérience d’une vie. Mais le fait de la faire à 25 ans génère des coûts importants : perdre un an de salaire, dépenser durant cette année, retarder la carrière d’un an, ne pas cotiser à sa retraite, etc. Le coût de renonciation est significatif. Vous pouvez en rire tant que vous voulez, c’est mathématique. J’accepte même les critiques de « y’a pas juste l’argent dans la vie », si ça peut déculpabiliser certains. Pourtant, c’est majeur. Surtout pour une personne qui a étudié ou qui attend une croissance significative de ses revenus.
Comme contribuable, oui, je dois avouer que ça me choque un peu. Pourquoi? Nous avons tous une responsabilité sociale implicite de contribuer. Cela évidemment à la hauteur de nos capacités et de nos chances. Se fier à la société pour prévoir ses vieux jours ou même les prochaines années, c’est demander à son voisin de travailler pour deux. Pourquoi ? Parce que tout le filet social doit se financer par les autres. Je suis de ceux qui croient qu’on doit tout faire pour aider son prochain. Tant de gens sont malchanceux, frappés par des épreuves, par la maladie, etc. Alors, ceux qui ont la capacité de contribuer ont un devoir implicite. On est en mode survie collective. Pourtant, on semble tellement l’oublier. On n’a pas de marge de manoeuvre collective. Pourtant, on fait comme si l’oisiveté financière était bien correcte. Comme si c’était à la mode d’être irresponsable et désinvolte financièrement. Oui, j’avoue être déçu. Dans un milieu purement sauvage, il faudrait faire des efforts quotidiens pour manger et survivre. L’organisation de la société a créé le sentiment du droit de vivre de repos. C’est quand même impressionnant. Tous ces combats et ce travail acharné de nos ancêtres pour finir à passer ses fins de semaine à magasiner au Costco. Toute cette évolution de survivants et de battants pour aboutir à une génération qui se repose. D’un point de vue anthropologique, c’est fascinant. De voir qu’une société arrive maintenant à s’engrosser par ennui. Quand on y pense, ce côté-ci de la planète meurt à trop manger, pendant que l’autre vit l’inverse. Ironique, n’est-ce pas ?
Les choix individuels sont méprisés par la société en général. On entend trop souvent que l’on a peu de contrôle sur ce qui nous arrive. Que l’on est une victime de la société. Jean-Marc Léger l’a d’ailleurs constaté dans son livre Code Québec: le Québécois se perçoit comme une victime. Pourtant, personne ne force personne à signer pour une voiture neuve, à acheter une résidence trop grande, à faire un voyage annuel, à arrêter de cuisiner, etc.
D’un côté, on ridiculise ceux et celles qui sont responsables financièrement. D’un autre côté, on crie au fait qu’on est égorgé par les charges sociales. Le monde dans lequel on vit est inégal. Par contre, avec la marge de manoeuvre que l’on pourrait générer, on joue à la roulette russe.
Pourtant, au Québec, les propriétaires de concessions automobiles deviennent multimillionnaires. Pourquoi ? Parce qu’on pense en « cassés ». On ne veut pas être un cassé, mais on pense comme un cassé. Attention, ici, je ne tente pas d’être méprisant, je tente de dire que financièrement, on réfléchit comme des gens qui ne comptent pas.
Un exemple : une voiture de 35 000$.
Si on gagne 45 000$, selon le calcul grossier d’EY, cela représente un salaire après impôts de 35 855$. En somme, même en finançant à 0,9% (un taux artificiellement bas, car le financement est inclus dans le prix de base de la voiture), on vient de se payer une voiture équivalant à une année de salaire net. Attention, la réalité est bien pire, parce que les retenues à la source et autres génèrent un revenu disponible à la consommation bien inférieur.
Tout de même, un an de salaire. Si on garde sa voiture 10 ans (qui n’est pas la norme, on s’entend), cela veut dire que sur une carrière de 40 ans, 4 années au moins auront été dédiées à la voiture. Quatre années de travail pour se payer une voiture. Un couple avec deux voitures neuves aux dix ans aura donc passé huit années au travail (4 + 4 = 8 années en revenus, mais 4 années de travail) pour payer lesdites voitures. Huit ans ! Huit à suer à temps plein pour un tas de tôle. Juste à y penser, c’est déprimant n’est-ce pas ?
En 2016, LaPresse+ publiait un article intéressant : on consomme des VUS et des voitures de luxe à crédit. Le cassé joue au riche. Il se pavane comme un paon, pourtant, il a beau avoir un beau plumage, il est cassé. Il vit à crédit.
Certains me diront que le financement n’est pas cher, c’est normal de se financer à crédit. D’accord, mais quand la moyenne de dette de consommation est de plus de 18000$ par personne, que l’encours des prêts sur cartes de crédit est à des niveaux record, que l’endettement des Canadiens atteint plus de 167% et que tout est à la hausse, ça sent déjà le mortier du mur. Je ne veux pas être alarmiste, mais le financement à faible coût a complètement biaisé la perception du crédit.
Et puis après ?
Après, on affirme que l’on n’a pas de contrôle. Que notre vie entre 15 ans et 40 ans n’était pas de notre faute. Que nos choix sont dictés par les autres. Qu’il faut bien vivre ! Que de chanter à La Voix débouche vraiment sur une carrière en chanson. Certains affirment même rencontrer des licornes de temps à autre.
Il y a quatre réactions possibles à ce texte :
- Être en %$?%?%$?%$ contre l’auteur;
- Être indifférent;
- Être préoccupé de ses finances personnelles;
- Agir.
Alors, êtes-vous du type 1, 2, 3 ou 4 ? Peut-être un heureux mélange de tout cela. Peu importe, si vous êtes rendus ici, vous l’avez lu. La suite est entre vos mains.
NB: Ce texte s’adresse à ceux qui auraient pu avoir une marge de manoeuvre. Si vous avez été victime de malchance, de pauvreté, de carences, ou autres, comprenez que le but n’est pas de frapper sur ceux qui survivent. J’espère que tous sont capables de faire la part des choses.
oui moi j’avoue que je trouve ça difficile de voir toutes les personnes qui vont dans sud et toi qui travaille pour arriver OK j’ai de petite économie pour les kassou et un petit REER je roule ma boss mes une foi que ton loyer paye ta voiture tes cartes de crédit qui finie plus a 19,99% il reste plus grande chose pour mange et se vêtir le vortex du crédit m’aspire petit peux par petit peux mes avec toi je vois un peut plu claire merci
Claude
Très bon texte,ça fait mal mais c’est la réalité.Je suis 100% en accord avec votre point de vue.
Très belle analyse et constat.
Remettre le mot « responsabilité » ou « personne responsable » au goût du jour.
Tout est bien dit et bien pesé dans cet article.
Merci de l’avoir écrit: « Nous en avons vraiment besoin »!
Sans compter les coûts de la dépendance et des abonnements à vie à Internet, IPhone, cable et autres.
Très bon texte, un regard conscient de notre société actuelle…..celle des voisins gonflables et de l’importance du regard des autres….qui malheureusement est biaisé par la même volonté d’épater la galerie….
Bravo
Daccord a 90% il est certain que cette article donne matière à réflexion. Cette génération à décider de s’opposer à la précédente, sans envisager les réels conséquence, mais elle nest pas prête à y faire face .
facile à dire
Et facile à comprendre.
drôle quand les générations précédentes et entre autres les boomers qui ont grandit dans une société où l’économie était à son meilleur, avec placements à taux d’intérêts a 7-9% crachent sur les jeunes générations en leur disant que tout est de leur faute quand c’est eux-même qui les ont mal élevés.
Je ne cracherais pas site vite sur les boomers, ils ont peut-être eu des taux d’intérêts élevés sur leurs placements, mais ça implique aussi des taux élevés sur l’hypothèque. J’ose pas imaginer une hypothèque à 15-20% par an!
Et je suis assez d’accord que la maladie actuelle de se payer le dernier téléphone, la récente voiture et les voyages dans le sud 2x par an c’est assez exagéré.
Excellent article! Je suis: EN ACCORD AVEC L’AUTEUR!
Sauf que… l’an prochain sera ma 4e année sabatique pour voyager. Les 3 autres années ont été prises durant mes études. Ces années de folies sont les meilleures de toute ma vie! Je devrai en payer le prix plus tard, mais ma conjointe et moi avons de bons salaires et nous n’avons pas d’enfant. Étant dans la « upper-middle class », nous payons généreusement nos impôts et nous ne sentons pas que l’on est en dette envers la société.
Ca fait maintenant 6 ans que je travaille en banlieue pour une grosse companie aéronautique (hu-hum); la taux de burn-out, dépressions et d’ennui chronique (oui oui) est inquiétant. Peut-être que si mes collègues avaient vu autres choses que Blainville et Mirabel dans leur vie, ils auraient découvert que la vie ne s’arrête pas à leur grosses maisons, leur BMW et à leur REER? La curiosité, l’engagement et l’ouverture d’esprit sont de bonnes qualités pour de bons citoyens! De plus, si on dit que la dépression est la maladie du siècle, ça doit avoir un coût énorme pour notre société, n’est-ce-pas? A-t-on vraiment besoin de ça?
Dans la vie, TOUT est question d’équilibre. 1 année sabatique, ca ré-équilibre l’esprit! Bon voyage!
Pleinement d’accord avec vous! On s’est permis aussi quelques sabbatiques, Et on ne regrette pas.
Et vous ne correspondez pas au « profil moyen » décrit dans l’article non plus. Vous avez de bons salaires, vous n’avez pas de BMW, vous ne jouez pas aux voisins gonflables…. Vous avez fait vos choix. Bin oui, vous pouvez ainsi vous permettre des sabbatiques….
Amen! Tout est dit Antoine. Je n’aurais pu exprimer mieux ma pensée.
Excellent article! Je suis: EN ACCORD AVEC L’AUTEUR!
Sauf que… l’an prochain sera ma 4e année sabbatique pour voyager. Les 3 autres années ont été prises durant mes études. Ces années de folies sont les meilleures de toute ma vie! Je devrai en payer le prix plus tard, mais ma conjointe et moi avons de bons salaires et nous n’avons pas d’enfant. Étant dans la « upper-middle class », nous payons généreusement nos impôts et nous ne sentons pas que l’on est en dette envers la société.
Ca fait maintenant 6 ans que je travaille en banlieue pour une grosse compagnie aéronautique (hu-hum); le taux de burn-out, de dépressions et d’ennui chronique (oui oui) est inquiétant. Peut-être que si mes collègues avaient vu autres choses que Blainville et Mirabel dans leur vie, ils auraient découvert que la vie ne s’arrête pas à leur grosses maisons, leur BMW et à leur REER? La curiosité, l’engagement et l’ouverture d’esprit sont de bonnes qualités pour de bons citoyens! De plus, si on dit que la dépression est la maladie du siècle, ça doit avoir un coût énorme pour notre société, n’est-ce-pas? A-t-on vraiment besoin de ça?
Dans la vie, TOUT est question d’équilibre. 1 année sabbatique, ca ré-équilibre l’esprit! Bon voyage!
« pas d’enfants »… les mots clés de votre réponse 😉
Que vous ayez ou pas des enfants, que vous preniez ou pas de sabbatique… l’important est de vivre sous ses moyens! Vous avez bien compris… L’argent la plus facile à ramasser est celle que l’on depense pas. Chaque dépense doit être réfléchie tant le choix du logement que de la canne de petits pois ou le café du resto! Les abonnements et frais mensuels dis normaux… Et le pire de tout les intérêts! Qui a dit que nous devions vivre à 100% de nos revenus ? (120% et plus pour certains). À partir d’un certain seuil de revenu on atteind une autonomie et une sécurité financière. Cette autonomie est très relative. Pour moi un loyer potable à 625$ par mois en banlieue près de mon travail dans un quartier correcte. Un bon bazou à 2000$ propre et pas trop de milage. Mon ménage acquis sur les petites annonces ( payé). J’étais logé proprement et véhiculé sécuritairement pour aller travailler avec 3500$. J’étais riche je venais de décrocher un travail à plein temps à 14$ de l’heure… J’aurais pu me payer plus , mais pourquoi? aujourd’hui j’ai toujours la même philosophie je peux me payer un vol classe affaires, mais pourquoi je ferais ça? Je suis quand même en vacances… siège normal vas à la même place! Je pourrais m’acheter une voiture neuve qui pourrait me coûter 50 000$ plus financement et taxes soit 75000$ minimum ( mais je suis content de me promener dans ma berline luxueuse propre et confortable payée 10 000$ usagée… La clef est d’ajuster ses dépenses selon un budget inférieur de 20 à 50% de ses revenus réels ( on s’entend que plus les revenus augmentent plus la marge peut augmenter). Vous savez quoi…malgré mes revenus actuels de plus de 50$ de l’heure, mon café je le prépare à la maison au lieu du resto, je n’ai toujours pas le service de cablodistributeur, je n’utilise le crédit que pour récupérer la ristourne et remboursant le solde tous les mois et j’ai remboursé en moins de 10 ans l’hypothèque de ma jolie petite maison qui abrite sécuritairement la petite famille qui a poussée entre-temps… Nous vivons très bien sûr environs 50% de notre salaire minimum quarantaine et nous voyageons en famille 2 fois l’an dans des périodes moins achalandées pour des voyages incroyable à rabais!….Rien de compliqué, juste pas faire comme les autres et calculer!
Salut m.McSween. J’apprécie beaucoup votre jugement et votre analyse dans vos chroniques. Je suis parfaitement en accord avec votre point de vue. Je suis un travailleur d’usine et j’ai perdu mon emploie en 2010 à l’âge de 46 ans, perdant ainsi un salaire avantageux depuis 24 ans. Notre modestie financière m’a longtemps frustrée au cours des années si je me comparais avec certains de mes collègues. Mais j’étais dans une bien meilleure santé financière lors de la mise-à-pied que la majorité de mes dis collègues. J’ai réintégré le milieu du travail depuis et je peux maintenant planifier une retraite décente….félicitation pour vos textes et chroniques.
Félicitations à nous!
Peut être faudrait-il s’attaquer au banques et au paradis fiscaux!? C’est bien ça le plus gros problème dans ce pays.
Ah oui? Quittez les banques ou devenez actionnaire;-)
Si vous les utilisez, c’est que vous y voyez un avantage. Sinon, vous retiriez votre salaire cash à chaque paye.
Enlève les banques et s’en est fini de notre société de consommation les paradis fiscaux ne sont que des bas de laine pour ne pas finir nu pied . Les états ne font que dicter des lois pour déshabiller Paul pour habiller Jean et eux ne font que profiter de la période de nudité lors du transfert (quitte )
Non, la soif de consommation serait là quand même. Vous accusez l’outil d’être le coupable de la construction d’une maison trop grande … c’est l’humain qui manipule le marteau.
Au lieu de déposer tes économies a la banque et recevoir 2% a la fin de l’année tu n’as qu’a acheter les banques : ry,to bns,to td,to et a la fin de l’année tu vas faire 10% , (année après année après année ) P/s bon épargne , du gars qui se promène en Olds 2004.
Je vois dans ce texte les propos d’un auteur courageux, qui ne tente pas d’être alarmiste, ni de dénigrer les gens. Mais bien de sensibiliser à une réalité statistiquement prouvée, l’endettement. Bravo !
Ps. Au sujet du Québécois « victime » : je pense que nous sommes capable de nous prendre en main, comme société. Réfléchir à nos options, assumer nos choix, devenir des citoyens et des humains responsables. C’est possible et ça commence par chacun d’entre nous.
Chacune de vos chroniques sont tellement pertinentes, tranquillement votre travail fera son chemin et vous réussirez à force de patience à nous ouvrir à la bonne façon de gérer nos finances. Un grand merci.
C’est le grand paradoxe.
En faisant attention à ses finances : on passe pour une personne plate.
En étant désinvolte financièrement : on passe pour un adulescent, un irrespondable.
Dieu sait que la chose la plus chère à entretenir en tant qu’humain, c’est notre égo. Et qu’il se nourrit malheureusement dans le regard des autres. Si j’avais quelques conseils à donner aux gens, ce serait d’abord de bien choisir ses amis. Des amis qui gagnent 2-3 fois notre salaire, ça coûte cher. Car chaque activité est malheureusement liée à une dépense. Un souper au restaurant qui aurait pu couter 25$ en coûtera 80$, par exemple.
Par ailleurs, ayez donc de la répartie, développez-vous une carapace. La voiture à 35 000 $, comme dirait McSween, en as-tu vraiment besoin. J’ai une vieille Echo qui fait la job, mes collègues ont des chars à crédit. Je suis mort de rire quand je vois ça mais quand eux rient de mon char, je les envoye chier et je ris d’eux. Ils sont pognés dans les mêmes bouchons que moi et encaissent les mêmes nids de poule. Sauf qu’eux payent des mensualités écoeurantes pour faire ça. Lâchez votre petit personnage princier et arrêtez de jouer les presti-putes. C’est plate mais tout le monde s’en criss que vous conduisiez une Audi.
Ensuite, faites attention aux petites dépenses récurrentes. Comme on dit « small leaks can sink a great ship ». J’illustre : vous allez au Tim Hortons chaque matin pour prendre un café et un muffin et ça vous coûte un modeste 5$. Au bout de l’année, vous avez perdu 1250$ en café. Avec ça vous auriez pu vous payer une machine espresso Rancilio avec un grinder de première qualité ou cotiser dans votre CELI. L’exercice peut se faire avec les cigarettes ou n’importe quelle somme récurrente.
Après, lâchez les criss de médias sociaux. C’est pas une manière de connecter avec vos amis, c’est de la pollution sociale. Vous voyez, comme l’illustre McSween, du « fake » et vous pensez que c’est vrai. Plusieurs études commencent à sortir sur les effets néfastes des médias sociaux sur l’indice de bonheure et de contentement des gens.
J’en aurais long à dire là dessus mais je dois retourner travailler. Pour ceux que ça intéresse, allez sur Google pis tappez « Mr Money Mustache ». C’est le meilleur cadeau que vous puissiez faire à votre compte de banque.
Wow, Votre commentaire est aussi judicieux que le texte de m. McSween. Bravo, commentaire très adapté et qui dépeint bien de triste réalité.
JP.
+1 pour Mr Money Mustache. C’est l’extension logique de M. McSween.
Merci Guillaume!
J’aurais tellement aimé avoir la capacité de profiter d’un article du genre y a 10 ans… mais ce n’était pas le cas. Ça m’aura pris 34 ans à réaliser la différence entre avoir et être, et entre avoir ce dont j’ai besoin et avoir tout le reste à crédit. Je ne sais pas pourquoi ni comment, dans les derniers 6 mois, j’ai réalisé à quel point ma vie était ridicule et fait les changements nécessaires. J’ai réduit drastiquement ma consommation, mes dettes, la quantité de déchets que je produis… et pour la première fois depuis sacrément longtemps, je commence à me sentir libre.
Merci pour votre article, j’espère qu’il en inspirera plusieurs
Bravo et bonne continuité ?
Je ne suis pas complètement en désaccord avec ce texte. Il est vrai que notre génération a clairement un problème de consommation et je suis d’accord sur le fait qu’on nous le rappelle si ça peut faire agir certaines personnes avant qu’elles frappent le mur. Mais je suis un peu en désaccord sur la section voyage et amusement. Pour ma part, j’ai appris dès l’âge de 14 ans à travailler et sauver des sous pour aller en voyage 1 ans pour apprendre l’anglais. Non seulement je suis revenue Bilingue, mais j’ai appris à me connaître, à développer une confiance en moi, et à me construire un budget avec l’argent que j’avais.Je suis revenue au pays avec l’ambition d’accomplir mes projets de carrière et la confiance pour les accomplir. Ce que je n’avais pas en secondaire 5. J’ai l’impression qu’on se fait constamment faire la morale de nos jour sur notre mode de vie, ce qu’on devrait faire ou ne pas faire, ce qu’on devrait boire et en quelle quantité, ce qu’on devrait dépensé et ne pas dépensé. Il ne faut pas oublié qu’on est tous différents et qu’on a tous un mode de vie propre à nous. Il y a ceux qui ont une petite famille et qui concentre leur budget sur cette vie. D’autres qui ne veulent pas d’enfants et vont au restaurant à toutes les semaines. Je pense qu’en bout de ligne c’est qu’on soit heureux à faire ce qu’on aime autant dans notre travail que dans notre vie personnelle. Si certaines personnes manquent d’informations ou de support au niveau de leur finance, c’est à ce moment que votre article peut être intéressant, mais ne tomber pas dans le jugement.
Tout à fait d’accord avec vous! Je suis aussi partie à 19 ans apprendre l’anglais. Un an plus tard je décrochais un poste de fonctionnaire bilingue au fédéral! J’y suis toujours. Aussi, Il faut quand même s’amuser, l’important est de comprendre où ira cet argent et où il n’ira pas si on réalise ce type de projet.
Enfin un commentaire qui
Laisse un peu de place à l’intelligence… tout le
Monde ne peut et ne veut pas être aussi strict… moi je travaille . Je paye des impôts. Je cotise à mon reer (un peu car j’aurai une pension de la Carra) j’aime aussi ne pas être toujours en mode privation pour mes vieux jours…..car je ne sais aucunement si mes jours seront si vieux… je suis riche de ma maison, de mes enfants et amis … et je profite de la vie sans exagérer.
Le pire dans tout ca , c’est que la majorité des gens ne paie pas assez d’impôt c’est à dire qu’il utilise plus de services que le montant quil cotise. C’est pourquoi 25 % de la population paie pour 75% des impôts . C’est dire comment , en tant que société, on est pauvre
Cher PY.
Tu m’a convaicu!
Plus jamais je n’achètrai de voiture neuve,plus jamais!
C’etait a peu près le seul point où j’étais en désacord avec toi.
Pour le reste,vas y,fesse dans le tas,dis leur leurs 4 véritées.Jamais personne n’a eu le culot de dire les vrai affaires avant toi.
Tous les petits épargnants qui ont été traités de » cheaps » par leurs voisins et amis,voila leur revanche!!!
J’ai acheté2 voitures neuves dans ma vingtaine…quelle erreur! Ma troisième est usagée et si c’était à refaire je n’aurais pas acheter un char neuf à 20 ans…
Excellent article! On entend de plus en plus parler du mur, de la falaise fiscale, du crach total de l’économie mondiale qui approche par insouciance de tous les gens qui la conposent , que ce soit les gouvernements qui dépensent sans compter ou encore de nous tous qui dépensent comme s’il n’y avait pas de lendemain. Que pensez-vous de ce crach annoncé qui serait tres près de nous…?
Article intéressant, voir choquant mais ce n’est pas 8 ans sur 10 mais 8 sur 20! (2 personnes qui travaillent)
Wow! Vraiment je vous AIME! Merci de trouver les mots justes pour décrire ma propre vie et mes propres choix.
Il est grand temps que j’allume et me prenne en mains pour moi et ma famille. Encore une fois MERCI!
Dite moi, avez vous créer un outils pour m’aider dans cette démarche de changement que j’entame immédiatement?
Passez voir l’ACEF la plus proche de chez vous. C’est gratuit, sauf membership à vie à 5$.
Merci pour ce texte qui pousse à la prise de conscience. . . . Dans mon cas un peu tard mais trop réaliste!!
Je passe souvent pour un cheap, sauf que j’ai zéro dette que ma voiture est finie de payer depuis longtemps, et que meme si je pouvais en acheter une neuve je m’en abstiens…Ou est l’utilité de montrer du cash qu’on a pas ?
Hors sujet:
Qu’est ce que le gouvernement attends pour simplifier le système d’impot ? , il coute une fortune a administrer, est d’une complexité monstrueuse (comment demeler sans en oublier les deductions possibles ?), quand un individu moyen a de la difficulté a remplir sa déclaration sans erreur il y a un problème …
Excellent cet article sur notre statut de » cassé »
Tellement vrai !
…Mais pas important.
Ce qui inquiète VRAIMENT. c’est de savoir si Price sera devant le filet ce soir ?
Pathétique…
Les gens se suicident et consomment des antidépresseurs en grande quantité. On a besoin de plus de divertissements, pas de moins de Canadiens. Vous pouvez parler de votre façon de dépenser sans juger la façon que les autres ont trouvé pour se changer les idées.
J’adore! Des faits réels que l’on refuse, malheureusement de reconnaître?
Excellent Pierre-Yves McSween, comme toujours ! Merci de continuer à nourrir ma réflexion sur un sujet encore si tabou ! « Détaboutissons » l’argent afin que nos réflexes de consommation et d’épargne se portent beaucoup mieux !
C’est tout de même bizarre qu’il n’y est pas encore de commentaires…. Peut-être parce qu’il y a beaucoup de paon qui font l’autruche….
Le problème n’est pas de faire le tour du monde à 25 ans.
C’est de vouloir ensuite, idéalement avant ses 35 ans, la grosse maison avec les comptoirs en granit, les deux gros chars, les deux enfants, le voyage annuel dans le sud, les soupers au resto, les soins esthétiques, les 36 outils pour la cuisine ou les rénovations…
Le problème n’est pas de travailler moins de 40 heures.
Le problème c’est d’utiliser ensuite son temps libre pour dépenser au lieu de s’enrichir l’esprit ou le cœur ou d’entretenir sa santé. Personne n’a trop de temps. Y’a juste des gens qui l’utilisent mal.
Travailler 32 heures, voyager à 25 ans… avec le coût de la vie minimum…. c’est pas mal oui un problème. Ça fait moins de ressources collectives, moins de travail, moins de capitalisation des intérêts, etc…. Oui, il y a un coût de renonciation à faire chaque choix. Au niveau personnel et collectif. C’est pas subjectif, c’est mathématique.
En terme de responsabilité sociale, est-ce que ça fait du sens que les employés du secteur public aient un fonds de pension énorme payé par nos taxes et qu’ils partent vivre leur retraite à l’étranger? Devrait-on faire en sorte que la majeure partie de leur retraite soit investi dans notre société à défaut de pénalité? Faire rouler l’économie locale devrait être un devoir de chacun…
Je regrette, mais nous payons notre fond de pension! Je le vois chaque deux semaines sur ma paye…c’est pas un petit montant!
J’espère que vous mettez au moins 7% de votre revenu brut dans vos REER comme le font obligatoirement tous les employés du secteur public dans leur fond de pension. Le fond de pension ne sort pas simplement des taxes des contribuables.
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/398042/les-regimes-de-retraite-des-employes-de-l-etat-sont-ils-des-cadillac
Anouk….. oui vous contribué au fonds de pension…. votre employeur aussi. Si votre employeur est le gouvernement…. le gouvernement eux leur revenu proviennent des contribuables. Donc les contribuables contribue à votre régime. Les régimes de pension du gouvernements sont plus avantageux que beaucoup de régime de pension du secteur privé (quand il y en a dans le secteur privé…) les syndicats ont contribués à ces régimes généreux. Donc affirmé que les contribuables ne paie pas une portion de votre régime de pension….
Je n’ai pas dit que les contribuables ne le payaient pas. Mais une bonne partie est quand même payée par nous-même, fonctionnaires. Ce n’est pas gratuit. Et c’est au privé de relever le niveau quant aux avantages du fond de pension…
J’etait un fan de toi, mais la tu trouves pas que le succès commence à te monter un peu à la tête ? Parle de tes choix pour inspiré les autres qui veulent les suivre ! Mais tes jugements sur la façon de vivre des gens Bof ! Qui a payé pour tes études de comptable ? C’est pas tout le monde qui ont la chances d’avoir des études Superieur ! À mon avis un changement de mentalité collective serais plus efficace que de juger les gens qui fautes d’éducation, ne savent même pas ce qu’est un actif !! C’est trop facile de juger celui qui se paie une voiture neuve ! Il en a besoin pour gagner sa vie et le taux d’intérêt d’un used est deux fois plus élever ! Ils doivent faire quoi prendre l’autobus et le métro ? Ca marche en ville et encore !! Non je pense que tu choisi mal tes batailles et ce depuis ta chicane publique. Mon avis ! Mais je continu à aimer tes chroniques finance avec paul !!
Mes parents n’avaient pas d’argent pour moi. J’ai tout payé seul. Chaque dollar… quel préjugé vous avez.
Je ne comprendrais jamais logiquement pourquoi on se paye une voiture neuve. Le financement est inclus dans le prix… C’est un syndrome marketing généralisé…
Qui a parlé de tes parents? Un peu susceptible le monsieur!!
Dit moi donc quel sont les possibilités pour le père de famille qui doit s’acheter une voiture 10000$ @ 9.9% ou 35000$ @ 0,9% marketing ou pas c’est le paiement qui parle ! Le mieu serais de l’acheter cash mais avec quel CASH ?
En fait, je viens d’acheter un char à 3000$ cette semaine: pourtant je suis à l’aise financièrement. Très bonne voiture et si j’avais été dans le besoin, j’en aurais trouvé une à 1500$. Il faut y aller avec sa capacité de payer tout simplement et éviter les taux excessifs.
Alors là, j’aimerais mettre mon grain de sel…
1 : Acheter une voiture neuve, c’est aussi acheter une certaine sécurité. Il n’y a pas que BMW et Audi qui font de bonnes voitures. Il y a moyen d’avoir un véhicule neuf d’une qualité intéressante sous la barre des 30K, voir sous les 20K. Par expérience très personnelle, j’ai beaucoup apprécié avoir une valeur à neuf sur mon véhicule… C’est aussi ça savoir se protéger et planifier… non ?
2 : Il existe d’autres façons de contribuer à la société qu’en cotisant aux impôts… J’ai vu des gens sur l’assurance sociale qui contribuait davantage à la vie communautaire par leur implication que des gens avec des salaires autour des six chiffres. La contribution n’est pas toujours monnayable… ou rémunérée.
3 : Comme le décrivait le groupe Radiohead à travers leur album Ok Computer (1997), nous vivons dans une société aliénante, de plus en plus individualiste ou la consommation occupe une place beaucoup trop importante. Il est difficile de travailler 40h semaine que pour «arriver serrer» et d’avoir une routine monotone et répétitive. Cela amène plusieurs personnes à vivre une importante perte de sens. Le but du voyage, ce n’est pas toujours pour «faire le show of et avoir du fun» ou «vivre des expériences inoubliables», c’est plus que ça. Pour des gens, c’est une façon comme une autre de donner un sens à leur vie, une raison valide pour continuer à travailler… L’humain, en ce qui à trait au travail, n’est malheureusement pas une fourmi.
Mais bon, ça vaut quoi mon opinion, j’suis juste un ptit étudiant en travail social d’à peine 27 ans… Le travail social, ce n’est même pas une vraie science, tsé.
Vous avez le droit à votre opinion.
Sachez que peu importe le prix de la voiture, l’acheter neuve est un mauvais choix financier. Point final. C’est démontré, c’est présenté, c’est analysé. Une voiture entretenue est une voiture entretenue. Qu’elle ait 22 km ou 50 000 km au compteur….
Et c’est quoi votre point ? Mon article ne dit pas qu’il n’y a qu’une façon monétaire de contribuer. Mais il affirme que ceux qui ont les moyens de le faire le font pour ceux qui ne peuvent pas. La preuve, le chèque qui paye l’épicerie n’est pas le fruit du bénévolat, c’est autre chose.
Justement, ce que vous dites est vrai. Voilà pourquoi tomber dans un monde de consommation ne fait qu’ajouter un tour de chaîne à celles que l’on a déjà. Être enfermé dans des paiements est la pire des prisons. Je ne veux pas que mon voisin soit obliger de vivre comme ça. En même temps, il faut arrêter aussi de penser que le monde doit travailler à notre place. Un moment donné, l’humain étant ce qu’il est, il finit pas de plus vouloir aider son prochain à force de le voir se nuire à lui-même. Quand un couple sans enfant reçoit entre 70 000$ et 90 000$ brut par année à la maison et plus et trouve le moyen de ne pas avoir un rond, c’est que quelque part, il y a quelque chose qui cloche.
Merci pour cet excellent texte mais surtout pour ce très bon conseil.
Je trouve le message un peu sévère: étant une baby-boomer récemment retraitée, j’ai travaillé très fort de 22 à 59 ans et élevé trois enfants que j’ai encouragés à voyager après leurs études avant de foncer dans leur carrière et fonder une famille. On peut tout faire sans négliger nos devoirs de citoyens et économiser pour nos vieux jours. Il y a, il est vrai, des personnes qui choisissent de vivre avec peu car le 40 heures-semaine les rebute, mais ils se condamnent eux-mêmes à la pauvreté, je ne peux que les plaindre. Ce qui me scandalise beaucoup plus, ce sont les gens qui font de l’évasion fiscale, les fraudeurs en cravate, les enveloppes brunes et le gaspillage de fonds publics dû à de mauvaises décisions. Réglons ces quatre derniers problèmes et le fardeau fiscal de tous s’en trouvera considérablement allégé. Quant à ceux qui se ruinent pour impressionner la galerie ou qui engloutissent tout dans la surconsommation, ils finiront par comprendre ou souffriront toute leur vie.
Merci Pierre Yves pour tes textes toujours pertinents. J’adore le point sur les autos. D’ailleurs, mon conjoint et moi avons decidé de vendre notre BMW et pour s’acheter une civic usagé, meme si on a de tres bons revenus. Cette epargne va aller directement dans les REEE et les REER ! Ce qu’on veut c’est la liberte financiere et puis tant pis pour l’impact social de conduite une auto de luxe !
Deux choses
1- On peut voyager pour pas cher à 25 ans en mangeant mal, en dormant dans des taudis et en travaillant au noir. Je l’ai fait. C’est vrai que c’est l’expérience d’une vie, mais c’est parfois dangereux. Je ne le recommande pas, c’est juste pour dire que la plage paradisiaque tient parfois de la débrouillardise et non de l’endettement.
2- C’est vrai que les gens vivent au dessus de leurs moyens, mais la situation est périlleuse au Québec. Les bonnes jobs disparaissent à vue d’oeil et les salaires n’augmentent pas. On jurerait que quelqu’un essaie de vider la province.
Je suis rendus à la veille de ma retraite dans 2 ans, j’ai été de la cohorte des drop-out à la fin des années 70. A 23 ans, j’ai terminé mon secondaire, puis le cegep, puis l’université. J’ai planté des arbres dans les nuées de moustiques, fais des petits boulots pour payer mes études et mon appartement minable. J’ai toffé mes emplois tant que j’,avais pas trouvé mieux. J’ai acheté une maison confortable qui vaut maintenant 300, 000$ Mais je suis pas mal sûr que les jeunes couples lèverais le nez sur son âge (1967). J’ai résisté à l’achat de voitures luxueuses et encore toffé plus de dix ans mes bagnoles. Mais cela au moins 10 ans que je sais que ma retraite est sans tracas. Je voyage, suis capable de payer les études de mes enfants, inviter ma gang au resto…etc… Ah oui, en passant, je suis convaincu qu’il y a un grand appauvrissement dans tous ces divorces. Finalement, Oui cela me fais penser à la cigale et la fourmis, mais il n’y a pas 36 façons d’y arriver. Parce que la vie, de toute façon, ca coûte cher. Quand je pense à mon ado qui ne m’aide même pas à pelleter, je suis inquiet pour lui….l’ennemi #1 est la paresse….bonne chance à tous!
… et cliquez sur le lien ici pour faire l’achat du livre « en as-tu vraiment besoin »..
Même pas…. empruntez-le à la bibliothèque ou un ami, ça me fera autant pLaisir 🙂
Merci pour la claque dans face, le coup de poing au ventre et La savate dans les parties 😉
…j’ai reçu ces mêmes coups de mon comptable un peu plus tôt aujourd’hui!! Je suis KO pour le reste de 2017 🙂
Vous connaissez sûrement cet autre blogueur (en anglais), mais vos propos le rejoignent et cela me réjouit profondément ! Car le discours de victime est tellement incohérent avec les décisions que certains prennent !
Mrmoneymustache.com
Pourriez-vous éclaircir un point qui me tarabuste soit l’équilibre entre la responsabilité individuelle sur ses finances et la solidarité économique. Pour mettre des sous dans un REER, il faut une marge de manœuvre donc un salaire supérieurs à ses besoins minimaux. Toutes ce sommes retirées du bas de laine collectif pour ceux qui auraient les moyens d’épargner sans l’aide fiscale de l’état ne constituent-elles pas ce qui faudrait pour s’assurer collectivement des retraites acceptables? S’il est vrai que certains font des sacrifices pour épargner, j’ai comme l’impression que cela favorise ceux qui peuvent cotiser les maximum. Je paye tout en impôt pour le bien commun alors je trouve étrange de me faire dire que je suis irresponsable.
J’ai mis et je met plus de la moitié de revenu de côté pie ca me fait chier de payer 600$ par mois de taxes foncière pour des services farfelus et du luxe. Je fait le choix de rouler dans un vieu char mais j’ai pas le choix de payer pour des arénas et des piscines que je n’utiliserais jamais. Faudrait un jour que l’on évalue le coût admistratif des impôts fonciers. Avez une idée de ce coût PIERRE-YVES MCSWEEN? Une taxe de vente ou plus d’impôt serait moins coûteux et les évaluations municipals sont remplis d’erreures.
P.S dans ce coût il y a aussi les commissions scolaires (pourquoi deux factures?), les remboursements pour les agriculteurs et les producteurs forestiers.
Ce n’est pas inintéressant ce que vous dites, mais partir ce débat distrait les lecteurs de ce sur quoi ils ont un réel contrôle immédiat: leurs finances personnelles. Je pense que c’est vraiment le but de ses articles.
Je viens de me départir de ma fourgonnette qui a promené mes deux filles de leur naissance jusqu’à aujourd’hui. Elles ont 17 ans. Avant même McSween j’avais appris à calculer. Quant à mon tour du monde, je le fais en côtoyant mes voisins. J’habite BROSSARD! :)))
Il Y a épargné et il
Y a séraphin. Je n’aurai jamais d’orgasme à voir grossir mon compte en banque. Je ne ferai jamais 4 épiceries par semaine pour profiter des rabais. Je ne ferai jamais la file pour me faire rembourser une peccadille annoncée dans une circulaire et que je ne trouve pas dans ledit magasin . Mais Oui je suis économe quand même. Et pas voisine gonflable . Par contre chaque fois que je te lis j’me dis que je me fais faire la
Morale. j’aime pas . j’assume mes choix de liberté et de vivre pendant que je suis vivante !!!
Ouais, monsieur McSween est le nouveau curé de paroisse qui moralise les bonnes gens mais qui ne crache pas sur celui qui le nourrit. Saine gestion des finances personnelles mais certaines pas saines gestions des entreprises et réglementation de celles ci par l’État. Oh que non. C’est de NOTRE faute si on est pauvre selon lui.
Je ne dis pas ça… Je dis qu’on a une responsabilité individuelle dans nos choix, avec les paramètres dans lesquels on vit. On a beau vouloir changer ces paramètres, souvent avec raison, il faut aussi savoir jouer ans les limites de ceux qui existent pour l’instant.
Donc, si je comprends bien Monsieur Courcy, vous faites des attaques personnelles. J’imagine que vous êtes touché par ce blogue parce que vous avez mal joué?
Je ne parle jamais de faire 4 épiceries ni de gratter ses sous. Je ne vis pas comme ça.
Ce que je dis, c’est qu’il y a des orientations de finances personnelles faisables facilement.
J’ai un conseil pour vous: ne me lisez pas si vous n’aimez pas. C’est très efficace.
Excellent article. Mon auto fonctionne très bien même si elle a 19 ans et je peux faire des investissements payants que je n’avais prévus en début d’année. D’ailleurs, quand on désire un bien, on est toujours un peu fébrile, pensant que l’on aura du bonheur une fois que l’on a acheté le bien en question. Et 6 mois après avoir acheté le bien convoité, on n’est pas plus heureux dans la vie que ce qu’on l’était l’année d’avant.
Et si on s’y attardait que ce ne soit qu’une minute sur le regard que nous portons notre richesse individuelle, sa constitution?
C’est ça vivons selon nos moyens – ne vivons pas ! Mais bavons devant ce que les médias (pubs en tous genres) nous présentent constamment. Voyez ce que les riches ont – cela souvent en ne travaillant même pas ou en bougeant de l’argent. Vivez puis faites faillite!
C’est un point de vue très intéressant. La problématique ne viendrait-elle pas du fait que plus nous consommons, plus heureux nous sommes ?
Cordialement.
Je n’ai pas pu m’empêcher de constater votre plaidoyer en faveur des impôts et des taxes. Sur ce fait j’aimerai avoir votre son de cloche sur ce sujet.
Oublions deux secondes toutes les supposés « bonnes » raisons pour taxer et imposer le citoyen et ragardons purement l’étique de la chose. L’impôt et les taxes sont une contribution imposé de façon coercitive à l’état. La coercition par définition c’est l’utilisation de la force et une contribution est un paiement. Donc les impôts et les taxes sont un contibution forcé pour des services que l’on utilisera ou que l’on utilisera pas. Le vol est de prendre les avoirs de quelqu’un par la force et contre son gré ou sont consentement avec l’intention d’en priver la possessions à son véritable propriétaire.
Ce qui par définition qualifie l’impôt et les taxes de vol purement et simplement. Un acte immoral.
Ce qui m’amène à vous dire que si il n’y avait pas d’impôt et le taxes le citoyen aurait beaucoup plus dans ses poches pour prévoir….. blâmer le crédit facile est une chose louable, mais deffendre une des cause principale de l’apauvrisement des individus en est une autres. Vous trouvez ça normal qu’en 2017 la famille moyenne se fasse prendre 50% de ses revenues pour financer un panier de service inefficace qu’ils n’utiliserons probablement pas?
Sans redistribution ? Vos droits n’existent plus. Le jour où il n’y a plus de partage des revenus,il n’y a plus de respect des actifs … le riche a besoin des impôts…
Deux choses qui me font tiquer.
1) Ces voyages-année sabbatique avant d’avoir 25 ans, ce goût d’explorer et de reporter ses études parce qu’on ne sait pas quoi faire supposément, ça commence à l’école avec les voyages organisés un peu partout dans le monde parce que ça forme la jeunesse, ces voyages dit » HUMANITAIRES » où ils passent 1-2 journées dans un village de pauvres fermiers écrasés par de grosses compagnies et le reste sur la plage à se dorer et manger ces fruits que les fermiers font pousser justement mais ne goûteront jamais.
Ces jeunes qui nous regardent travailler 60 hres / sem et nous disent qu’eux, ils ne sont pas matérialistes. Tout ça pour justifier dormir le matin pendant que nous on se lève à 6:00 pour aller bosser.
Ils s’endettent, ne veulent pas travailler n’importe où et pas à n’importe quelle condition.
Je n’ai jamais accepté que mes enfants voyagent à l’école secondaire. Pas d’argent pour ce luxe. Rendus au Cegep, là ils sont majeurs et on me fait comprendre que je n’ai rien à dire. Ils travaillent pour y aller mais éternise le Cégep.
À quand la vraie vie adulte avec les conséquences de ses choix et la paix aux parents.
2) M. Mc Sween, Je n’ai pas manqué de discipline.
J’aimerais bien avoir fait des économies, mis assez d’argent en banque pour une retraite plus que modeste. Mais pas moyen avec les augmentations de salaire faméliques et tout l’argent de la province qui va aux médecins, pour des travaux payés trop chers, la collusion …
Comme tous les autres, Je n’ai pas pu avoir la parité avec les autres provinces. On nous l’a fait gober celle- là !!!
En plus, l’impôt et autres taxes et tarifs dans le plafond, pas d’évitement d’impôt possible, pas de paradis fiscaux, pas de compagnies, pas de fiducie familiale…
Je serai pauvre à ma retraite pas parce que je n’ai pas voulu mettre de l’argent dans un REER. IL N’Y A JAMAIS EU ASSEZ D’ARGENT une fois tout payé.
Le crédit pas pour vivre au dessus de mes moyens mais pour ne pas avoir à débourser l’argent avant le mois suivant. Pour faire réparer l’auto ou autre dépense imprevue au budget. Et oui, on se fait prendre et on se monte un compte sur une carte qu’on espère payer le mois prochain ou le suivant.
Quand on parle du salaire moyen au Quebec, je n’y crois pas. Il faudrait regarder le prix moyen des maisons et se demander le salaire réel des personnes qui vivent dans de tels maisons. Ils ne déclarent pas leur salaire réel.
Cette société qui valorise la découverte de la planète et la dépense, l’endettement n’a pas fini d’en Chier.
Il faut repartir du début.
Je suis curieux de savoir comment vous évaluer qu’un backpacker est un coût pour la société, on est pas ici, donc on utilise pas les services de santé ni le réseau routier?
Dans mes 10 ans de vie de nomade, la RAMQ m’a retiré ma carte d’assurance -maladie malgré que je payais des impôts ici . Je payais pour une assurance-maladie que je n’avais pas le droit d’utiliser, quel coût représentais-je?
Mais, malgré que je n’avais pas de domicile fixe, j’ai quand même mis 100 000$ de coté durant ces années que j’ai utilisé pour m’acheter un immeuble à revenu quand j’ai voulu avoir un vrai pied à terre. (oui tout était légal avec des T4 pour ceux qui se pose la question)
Parce que les revenus étaient possiblement inférieurs à ce qu’ils auraient pu ou dû être.
Oh là là! L’estime de moi-même…plutôt de ma vieille Hyundai 2012(!) vient de remonter avec votre article! C’est moi qui se sentais cassée dans les stationnements bondés de véhicules neufs! Dans 2 semaines, je terminerai 5 années de paiements sur ma voiture achetée flambant neuve. Depuis décembre, je reçois des appels et des lettres de mon concessionnaire quasi chaque semaine pour me convaincre que mon bonheur perdurerait si je profitais de leur offre généreuse pour une voiture neuve aux mêmes versements. Non merci! Je passe mon tour.
Josée: mon dealer GM quand j’était plus jeune faisait la même chose… plusieurs fois par semaine des téléphone (même sur mon cellulaire)… je leur ai dit que je ne changerai jamais pour un GM et continuait….. après un an de harcelement…. j’ai appeler GM canada et faite une plainte comme quoi le dealer me harcelait et ne m’enlevait pas de la liste d’appel… et que maintenant je faisais une publicité très très très négative de GM….. GM Canada a contacter le concessionnaire et GM canada m’a rappeler pour me confirmer que je n’aurai plus jamais d’appel…. ca fait plus de 9 ans que j’ai une Toyota et que je n’ai reçu aucun appel de GM…. (et Toyota… aucun appel en 9 ans…. une lettre par année environ mais aucun appel…)
Pourquoi avoir refuser de publier ma question sur les reer?
On ne refuse rien.
Il vient d’être publier. Merci. 2 heures plus tard , de là ma question.
En 1996 j’ai fait l’achat d’une voiture flambant neuve dans sa boite au prix de 24 k$. Rutilante, performante et de m’y voir dedans me rendait fier. Jusqu’au jour ou le verglas de 1998 ma fait perdre mon emploie. Solution simple revendre la voiture en pensant avoir des pétro dollars pour. Erreur, on m’offrais que 7k$ deux ans et 41 milles kilomètre plus tard.
C’est a ce moment précis que j’ai compris qu’un char ça vaut pas grand chose en bout de ligne même si le vendeur te dit que la valeur de revente est élevé. Oh! en passant, cette valeur de revente est elle a notre avantage ou a celle du concessionnaire qui lui voudras t’en revendre une autre avec la même salade de valeur a la revente.
Aujourd’hui je suis en bonne vielle Caravan 2007 qui roule encore très bien même a -30 °C et qui part au quart de tour et qui est payer.
Si avoir une maison n’est pas une dette en soit, j’approuve la petite phrase qui dit que nous somme riche quand nous n’avons pas de dette.
Dany
Bravo pour cet excellent rendu de la réalité. La Fontaine l’avait jadis exprimé a’ sa façon dans sa célèbre fable. Pour ma part, j’ai toujours considéré la vie comme un jeu où il faut miser, prudemment, mais sûrement. Sans quoi on risque de se retrouver ´a la fin avec une belle poignée de billes dans ses mains moites en attendant fébrilement la chaise roulante! Après 60 années de vie, je constate que j’ai pris la chance de jouer au millionnaire 4 ou 5 fois dans les plus grands hotels (quelques jours de folie bien senties) foulé les verts les plus chers au monde golf… (3 ou 4 fois mémorables), osé l’Europe à deux reprises (à 40 ans, un peu besucoup cassé, c’est idiot mais thrillant!), roulé la côte californienne de bas en haut et en zigzagant au retour puis à Vegas et retour (ouch, j’avoue que celle-là?) … enfin, tout ca pour dire qu’il me reste quand même un bon lot de billes dans ma pochette pour les ‘vieux jours’ car le secret, dans mon cas bien sûr, est une recette un peu drue et improvisée qui ressemble à ceci:
– j’ai toujours (toujours!) mis une somme de côté mensuellement (lire: religieusement) 50$ au début, puis 75$, 100$ et ainsi de suite en fonction du revenu gagné, cassé ou pas, tanné ou pas
– j’ai toujours pris le pari que la vie était Maintenant (Seize the Day) depuis qu’un bon ami est mort à 45 ans d’un ACV quelques jours après avoir dit après une virée folle qu’il venait engrangé un souvenir pour la chaise roulante
– le travail -quel qu’il fut et wuel qu’il soit en ce moment- est mon meilleur ami et je lui dois amour et respect tant que la santé me sourira
Voilà! Carpe Diem Mr McSween! ?
Encore de la morale économique vide…
Je suis, et :
– en colère ( très douce, comme un avant-midi de camping à Old Orchard sous une pluie très très fine)
– indifférent (je ne saisis toujours pas la pertinence de vos textes : sont-ils commandités par une firme comptable ou le ministère du revenu; mieux, un Dieu-syndic ?)
– Aucunement préoccupé par mes finances (ni celle des autres, encore moins…)
– Et, plus que jamais loin d’agir (pourquoi ?)
Plus la confiance vous habite, plus vous vous dévoilez, plus on peut saisir l’ampleur de votre insignifiance…
La banlieue vous a donné votre minute de gloire, maintenant, retournez compter les bouts de chandelles ici et là, cessez de vous commettre sur les finances des autres, ca sonne vieux curé de merde.
Michael Lachance:
1) Merci de ce fiel gratuit montrant à vos amis votre côté troll.
2) Ça m’inquiète les finances des autres parce que c’est un impact collectif qui nous attend.
3) Si lire ce blogue vous dérange, vous pouvez aller lire ailleurs.
3) Je ne compte pas les bouts de chandelles, je compte les montants significatifs.
Michael Lachance, vous montrez publiquement votre haine gratuite. Michael Lachance, Michael Lachance… Michael Lachance.
@ Michael
Aaaaah! voila un bel exemple de notre société distingue, l’individualiste a son meilleurs. Me, Myself and I. Mon rêve Mr. Michael, de voir un tremblement de terre qui détruiras tous ce vous possédez et de voir comment le monde autour de vous vous aideras….pas certain que vous en survivrez sans la BMW et le condo (appartement ) a 400.000$
Je suis l’une de celle qui a été frappée par la « malchance » (maladie dégénérative) et qui doit vivre de l’invalidité depuis ses 30 ans. Je vie au crochet de la société et bien que ce ne soit pas une honte pour moi (je n’ai vraiment pas demandé à être malade!) je m’assure au moins de vivre selon mes moyens et ne pas m’endetter d’avantage. Je vie avec 12,000$ par an (!!!) et je n’ai aucune dette. Mais je n’ai pas de voiture ni télé non plus. J’ai un vieux iPhone 3 refilé par un ami. Je m’habille chez Old Navy. Tout le peu d’argent que je gratte (500$ par an en moyenne) sert à un billet pour aller en « vacances » en Europe chez une amie qui me loge et me nourrit. Ma vie semble misérable pour certains, mais pas pour moi. Mis à part la maladie, je suis parfaitement contente de ce que j’ai parce que quand je regarde autour de moi, presque tous mes amis ont le gros char, la baraque avec piscine, le voyage dans le sud, les vêtements griffés et ILS PLEURENT littéralement chaque année au temps des impôts. « J’ai déjà 30,000$ de dettes et le gouvernement me réclame un autre 4,000$! » ….. bah oui. Assume ton mode de vie, merde.
L’endettement est réelle. Le taux de crédit est à la dérive. Les marges, les cartes de crédit, même les intérêts demandé par le gouvernement… trop, trop, trop. Ma première maison en 1984 le taux était 14%. Ma troisième maison le taux est de 2.5% mais le prix demandé est 3 fois le prix de ma première maison. Il nous reste un an pour finir de la payer. On l’aura payé dans moins de 14 ans. Prendre des REER, des fonds pour les études de notre fils, un fond pour les rénovations…les broches recommandé par l’orthodontiste non couvert par les assurances. Nous avons deux voitures. Notre fourgonnette n’a pas été acheté neuve. L’auto de mon épouse a déjà 7 ans avec moins de 70,000 km qu’on va probablement garder le plus longtemps possible. On aimerait voyager plus mais on est limité dans nos dépenses. On a deux bons salaires. La retraite pour moi à 61 ans n’est pas une option. On nous faisait miroiter la retraite Freedom 55. Une belle illusion. Ce qu’on peut se souhaiter c’est la santé et l’autonomie à faire des choix responsables pour se donner une bonne qualité de vie qui correspond à nos valeurs personnelles et de couple.
Bravo, tu n’as pas à t’excuser assume tes idées, elles sont bonnes et çe que tu dit est vrai. J’ai hâte de te regarder à la télé.
J’aime votre franchise, votre courage de dire tout haut ce que plusieurs pensent mais n’osent pas exprimer de leur de déplaire. Bravo pour ce texte et tout le reste… vous ouvrez les yeux à bien des gens, et c’est tant mieux.
La constatation est effectivement désolante. Le clou sur le cercueil est qu’effectivement cette tendance tire l’ensemble d’une société vers le fond.. Ma génération, 32 ans, a le choix. Vivre sa vie, ou prendre une chance et suivre le modèle plate d’économiser. D’un côté un groupe cigale qui chante sur Facebook et Instagram… De l’autre côté un groupe fourmis qui saisi chaque opportunité d’amasser un coussin. Qui seront les vrais gagnants en bout de ligne, c’est toutefois incertain. L’endettement élevé du groupe cigale cré une baisse des taux d’intérêt sur l’emprunt. Merveilleux. Cependant les rendements sur placements suivent la même tendance. La fonction publique est également rémunérée davantage que le privé. Couple de deux ingénieurs avec maitrises travaillant au privé, nous en sommes venu à la conclusion que nous devions apporter des changements. Ma conjointe est à présent employé de la fonction publique municipale. Ses heures sont réduites à 35, ce qui est génial pour la vie familiale. Sont salaire a grimpé de 5%, sont fond de pension dépasse mes rendements de placement des 5 dernières années… En fait elle aurait pu prendre des vacances et mettre des photos sur Facebook et nous serions nez-à-nez en terme de placement … Et son emploi est garanti. Après 5 années à suivre ce nouveau mode de vie, il est à présent à mon tour de penser à faire le saut… Cible parfaite pour un ingénieur… Hydro Québec… Constation désolante vous en conviendrez…(payer avec de l’argent comptant ou une carte de crédit ? Tant et aussi longtemps que ma banane va me coûter le même prix des 2 côtés, je n’ai pas le choix de payer crédit… On me donne des points… Quand le système se réveillera et apportera des changements qui ne sont pas en faveur des banques, nous pourrons envisager retrouver un équilibre logique…)
Je suis d’accord avec cette réalité, que l’endettement est beaucoup trop présent dans nos vies. De mon côté, j’ai aussi une vie simple, pas de dettes et pas de paiement d’auto depuis plus de vingt-cinq ans. En allant dans le même sens que Pierre-Yves Mc Sween, je désire créer un mouvement pour faire baisser le ratio d’endettement des Québécois qui est présentement de 167%. Alors, si vous avez le goût de joindre ce Mouvement, il est sur Facebook et il s’appelle « Mouvement Les économes du Québec ». J’ai pas trouvé de nom significatif plus Olé Olé que ça. Ça dit tout. Vous voulez agir, payer une dette, faire de l’épargne. Cela aura un impact à long terme sur le taux d’endettement des Québécois – sur la partie consommation. Pierre-Yves veux-tu être membre invité?
La constatation est effectivement désolante. Le clou sur le cercueil est qu’effectivement cette tendance tire l’ensemble d’une société vers le fond.. Ma génération, 32 ans, a le choix. Vivre sa vie, ou prendre une chance et suivre le modèle plate d’économiser. D’un côté un groupe cigale qui chante sur Facebook et Instagram… De l’autre côté un groupe fourmis qui saisi chaque opportunité d’amasser un coussin. Qui seront les vrais gagnants en bout de ligne, c’est toutefois incertain. L’endettement élevé du groupe cigale cré une baisse des taux d’intérêt sur l’emprunt. Merveilleux. Cependant les rendements sur placements suivent la même tendance. La fonction publique est également rémunérée davantage que le privé. Couple de deux ingénieurs avec maitrises travaillant au privé, nous en sommes venu à la conclusion que nous devions apporter des changements. Ma conjointe est à présent employée de la fonction publique municipale. Ses heures sont réduites à 35, ce qui est génial pour la vie familiale. Son salaire a grimpé de 5%, sont fond de pension dépasse mes rendements de placement des 5 dernières années… En fait elle aurait pu prendre des vacances et mettre des photos sur Facebook et nous serions nez-à-nez en terme de placement … Et son emploi est garanti. Après 5 années à suivre ce nouveau mode de vie, il est à présent à mon tour de penser à faire le saut… Cible parfaite pour un ingénieur… Hydro Québec… Constatation désolante vous en conviendrez…(pour être gagnant il semble qu’il faut jouer selon les règles du jeu, payer avec de l’argent comptant ou une carte de crédit ? Tant et aussi longtemps que ma banane va me coûter le même prix des 2 côtés, je n’ai pas le choix de payer crédit… On me donne des points… Quand le système se réveillera et apportera des changements qui ne sont pas en faveur des banques, nous pourrons envisager retrouver un équilibre logique…)
Perso, depuis deux ans, je viens de me réveiller.
J’ajuste mon mode de vie à mes revenus. Je diminu mes dépenses de plus en plus. J’organise ma vie en conséquence.
Ma santé ne me permet plus de travailler 5 jours, alors je déménage dans plus petit, moins neuf, moins cher.
Ma voiture a 10 ans, 264 000 km et je continue à bien l’entretenir. Elle va bien et me sert bien. Pourquoi changer ?
Ma santé m’a fait faire une saucette dans la réalité. Donc, organisation, planification, simplicité et épuration.
J’y travail !
Toujours en train de basher sur le contribuable moyen. Jamais on t’entend critiquer sur les inégalités sociales grandissantes et sur la avidité d’une certaine classe sociale. Jamais. Les riches peuvent ben faire ce qu’ils veulent, ils ont bien gérés leurs avoirs c’est ça? Ils ont surtout pas exploités personne pour se rendre où ils ont. Eux peuvent étaler leurs richesses mais pas le contribuable moyen c’est ça? À chaque fois que je vous lis, je vois une inidignation à 2 vitesses monsieur McSween, chaque fois.
Si vous lisiez tout ce que j’écris et tout ce que je fais comme chronique radio, vous auriez une autre réaction que cette dissonance cognitive Monsieur Courcy. Lisez tout ce que j’ai écrit depuis 6 ans, écoutez toutes mes chroniques et après vous aurez un tout autre raisonnement.
Je vois qu’en lisant mon texte, vous avez la réaction 1). Alors, vous allez blâmer les autres? Si c’est votre réaction, que puis-je faire? Rien.
Promouvoir un autre mode de vie, c’est justement ne pas être esclave de cette société. C’est justement être libre. Promouvoir la saine gestion financière, ce n’est pas taper sur la classe moyenne, c’est tenter de changer son comportement pour le mieux. Si vous y voyez une analyse à deux vitesses, c’est peut-être que vous lisez aussi à deux vitesses.
Bonne journée Monsieur Vincent Courcy.
« Ne pas être esclave de notre société »
Comme si il était possible de se marginaliser au point de ne pas en faire parti. Non seulement vous en faites parti mais vous en faites la promotion. Impossible de ne pas être esclave du système, le système vous tient justement en esclave. Vivre en totale autarcie c’est impossible. Il vous faut un loyer, une place oour vous loger et ce n’est pas avec vos carottes que vous avez fait pousser que vous allez vous le payer.
Votre analyste est réductrice à l’individu, comme si l’individu avait autant d’emprise sur la société. On vit en société pas en vase clos individuel.
« Promouvoir la saine gestion » pour l’individu labda oui selon vous. Mais aucune mention sur la saine gestion des fonds publics et des entreprises. Aucune mention sur l’abus, sur l’exploitation, sur le désir malsain de l’ultra-profitabilité. Aucune mention sur l’immoral mais légal échappement fiscal. Aucune mention sur les salaires qui stagnent pour les classes moyennes. Aucune mention sur la bafouage des droits des travailleurs à négocier, loi baillon après loi baillon. Saine gestion vous dites? J’imagine qu’en tant que simple comptable, ce n’est pas votre tasse de thé. La seule saine gestion que vous connaissez est celle des finances personnelles. Loin d’être une attaque personnelle mais plutôt une demande de responsabilisant ion face à la tribune que vous avez. Alors un peu d’ouverture. Je n’attends pas moins d’une personne qui a une tribune et qui se prend le droit de moraliser les autres comme ça. À quand un article un article sur ce que je viens de mentionner? Après on pourra parler de ma lecture à 2 vitesses.
Ouf, pas fort comme argument M. Vincent… S’il est vrai que l’auteur n’évoque pas souvent les innombrables injustices fiscales, financières et autres dont la classe moyenne est victime, c’est peut-être parce que ces dernières sont incalculables, insaisissables (partout et nul part à la fois…) et pour lesquelles nous n’avons aucun pouvoir décisionnel concret ! En ce sens, quelle serait l’utilité immédiate pour le commun des Québécois que de se faire rappeler, chronique après chronique, encore et encore, toutes les situations où ça ne tourne pas rond au Québec et ailleurs ? Il existe plusieurs plateformes sur ce sujet, du type Québec solidaire, éditoriaux, etc. Est-il besoin de rappeler que l’utilité d’une telle chronique est de servir dans l’immédiat les intérêts des citoyens en suscitant leur esprit critique sur leur choix de consommation de tous les jours ? Il s’agit d’éveiller la conscience des gens sur l’esclavage financier généré par des habitudes de consommation qui les enchainent à des mensualités dont ils ne voient jamais l’aboutissement… D’ailleurs, si les gens s’adonnaient à une consommation plus réfléchie, peut-être que certaines instances et injustices que vous reprochez à Mc Sween de ne pas dénoncer auraient moins d’emprise sur la destinée des gens ? Enfin, libre à vous de dénoncer la supposée arrogance de l’auteur, mais force est d’admettre que vous faites cavalier seul et que votre vision bornée vous mène à dénoncer un objectif tout simple de l’auteur : conscientiser les gens sur leurs habitudes de consommation. Passez une belle journée et arrêtez de voir le mal partout, vous irez mieux !
C’est parfois saisissant la différence d’interprétation d’un même texte d’une personne à l’autre.
Moi je vois son texte comme ayant un sujet précis, celui de la gestion financière et de la consommation personnelle des individus.
Pourquoi ajouter des arguments sur la gestion gouvernementale ?
On le sait tous que bien des choses publiques sont mal gérées. Maintenant, à partir de là, comment devons nous, s’occuper de nos affaires le plus « constructivement » possible pour améliorer notre situation ?
Même si je fais la crise du bacon pour crier haut et fort sur les autres, ça ne change rien à mon budget à moi et en je perds du temps et de l’énergie.
Alors bon, moi, dans ma situation, que puis-je faire pour améliorer mon sort ?
Du moment où je l’aurai amélioré, cela va ensuite se verser sur les moyennes et réalités de toute la société.
On appelle ça se responsabiliser.
Très bon texte qui nous amène à réfléchir sur le crédit et l’endettement.
Faudrait savoir à quel distance est le fameux mur de nous…
Chaques consommateurs devrait avoir droit à son bilan économique annuellement.
Le paraître est devenu trop important…
Est-ce que retourner en arrière et limiter de façon plus sévère l’accès au crédit serait une solution envisageable ? Au détriment de ne pas stimuler l’économie…?
Vous avez oubliez le point 5. Être informé du pourquoi nous sommes tous, personnes et gouvernements, aussi endettés.
Et ça ne date pas d’y il a des siècles mais seulement de 1974. Puisque c’est à cette époque très rapprochée que PETrudeau, a remis notre souveraineté de création monétaire par la Banque du Canada, notre banque, entre les mains des banques privées. C’était pour soi-disant contrôler la planche à billet et stabiliser l’inflation versus le chômage. Avant cette datte, les intérêts perçus retournaient au peuple parce que la Banque du Canada c’est à nous. Mais, c’est à partir de 1974 que la dette du Canada, des provinces et par ricochets de tous les individus a commencé à exploser. Nos impôts servent en très grande proportion non pas à se payer des services publiques mais bien à rembourser la MÉGA dette – fédérale et provinciale. Il est maintenant rendu impossible de rembourser les intérêts de cette dette, même si ça fait quelque chose comme huit fois qu’on rembourse le montant de l’emprunt de base.
Oui il faudrait donner une formation à nos jeunes, non pas de gestion financière mais de compréhension de qu’est-ce que la vraie prospérité et comment, collectivement, s’auto gérer par quelque chose qui ressemble à la « démocratie directe ».
Encore un texte très pertinent!
Quelque chose que je remarque souvent, en regardant les habitudes de consommation des gens, est qu’ils ne regardent que les grosses dépenses dans leur budget. Cependant, si on prend 2 café Tim Hortons à chaque jour travaillé, ça fait plus ou moins 1000$ après impôt dépensé par année. En cumulant plusieurs dépenses similaires, on arrive à un beau montant d’argent qui pourrait servir à bien plus!
Aujourd’hui âgé de 47 ans j’ai eu la chance d’étudier en finances donc d’avoir un niveau de préoccupation au-dessus de la moyenne sur le sujet et une mère qui m’a inculqué l’épargne rapidement dans ma jeunesse. Ceci étant, rendu à mon âge je regrette souvent de ne pas avoir faire le tour du monde avec un packsack dans ma jeunesse, j’en aurais été transformé. Aujourd’hui je suis chanceux. revenu familial au-dessus de la moyenne, maison payée, voitures (2) payées, REER pleins et j’essaie de rattraper les expériences de jeunesse manquées.
J’ai deux fils, un qui suivra sans doute mes pas au niveau financier, et un autre qui fera sans doute plus dans la simplicité volontaire.
A chacun ses choix. Je souligne cependant le mérite que tu as de discuter de ces sujets longtemps escamotés. Vive l’arrivée d’un « vrai » cours d’éducation économique au CEGEP.
5. Voir les choses d’une façon différente.
Donc, 2) être indifférent.
Difficile de ne pas être d’accord avec vous. Le québécois moyen est surendetté, et de surplus, ne dispose pas généralement d’un patrimoine qui pourra lui permettre de vivre une retraite en toute dignité et sans casse-tête! De plus, le québécois moyen est jaloux de son voisin, rien pour aider!!
Le choix de vie est propre a chacun. Et lié à sa réalité de tout les jours. Pour un habitant de Montréal, on peut plus facilement parler de la voiture qui représente une dépense de 4 ans de salaire (vous avez omis les coûts d’utilisations, d’assurance et cie dans votre calcul.), celui qui habite en région vous parlera d’une nécessité dans son cas, le transport en commun et même le taxi n’étant souvent même pas un projet dans leur communauté.
Au problème de l’endettement, il n’existe pas de solution magique mais plutôt une multitude de solution. Et aucune fiable a 100%. En avez-vous besoin? C’est a vous d’y penser. Fixez ses priorités et vivre selon ses moyens, sans vous vouloir épater la galerie, c’est le défi de tous. Et personnellement, je vous avoue que c’est facile à dire, mais difficile à faire. Mais cela s’apprend! Un jour à la fois!
Article intéressant, ceci dit d’entendre que les jeunes semblent irresponsables par rapport aux vieux qui se sont défoncer au travail ça me choque un peu (pas mal) … Se défoncer pour nous léguer des aéroports Mirabel, des stades olympiques, portes-avions, sous-marins, etc. Merci pour tout, je vais continuer à rouler dans ma Honda fit 2007 mais sûrement pas m’empêcher de faire 2-3 tours du monde si j’en ai l’occasion !
Messemble que y’a pas vraiment de contenu ni d’arguments dans cet article. J’ai juste l’impression de lire « je suis faché/déçu du comportement de cette génération là là. Ouan, bin déçu qui cotisent pas plus dans leurs réer. » Pis c’est quoi ca les 4 facons possibles de réagir à cette article ? J’pense que je suis dans la catégorie 2 mélangé avec un peu de wow que stait insignifiant comme lecture.
Nous ne naissons pas éduqués. L’un des problèmes, les parents sont comme entre l’arbre et l’écorce vis-à-vis de l’évolution des enfants vers l’âge adulte, ils n’aiment pas leur déplaire et penchent souvent plus à vouloir plaire à leurs enfants. Sur la balance, ça risque souvent de ne pas faire des enfants forts à bien des points de vue.
Sous un autre aspect, on dirait que vous pensez que les gens sont ainsi juste à partir d’un point de vue qui sous-entend qu’ils sont irrationnels. J’ai bien peur que d’avoir un point de vue de ce genre, c’est pour ainsi dire vraiment très peu connaître les humains. La comptabilité a été ajouté à l’arbre, dans lequel vive les humains. Par conséquent, c’est un point de vue vraiment très étroit.
Agir
Peut-être utile pour certains…
En plus c’est gratos!
http://blogue.uqtr.ca/2017/02/22/saison-des-impots-luqtr-offre-un-cours-en-ligne-gratuit-sur-les-finances-personnelles-et-la-fiscalite/
Metro dodo boulot impot – vous dites aux québécois de payer leurs impots et de ne pas vivre!
Je dis, si vous avez 25 ans, allez dans un paradis y vivre et y travailler, dans l’industrie de l’hospitalité avec des pourboires en $ US, sans impot, et jouissez de la vie. Vous reviendrez au QC dans 10 ans, peut-être 20 ans, avec un compte en banque bien garni et une expérience de vie inestimable.
Le sujet est sans contredit au coeur de la vie de la majorité des québécois de notre époque. Toutefois, certains exemples sont questionnables. Faire le tour du monde à 25 ans peut être fiscalement vu comme une perte, mais holistiquement comme un investissement également. L’expérience et la maturité acquises, le réseau de contacts développé, l’ouverture sur le monde, tous ces éléments peuvent contribuer à faire de ce citoyen une personne plus éclairée, mieux outillée pour accroître sa contribution à la communauté et surtout, plus consciente au moment le plus important de notre vie citoyenne… soit celui de voter. Définitivement, si nous pouvions inclure 1 an de voyage autour du monde dans le cursus scolaire des jeunes, le monde ne s’en porterait que mieux!
Excellent texte. Par contre, j’ai de la misère avec la façon d’apporter les huits ans au travail pour deux voitures. Vous faites référence qu’une voiture est 4 ans pour une personne et après vous passez qu’un couple ( 2 salaires que l’on extrapollera égaux) avec deux voiture égale huits ans. En fait ce n’est pas tellement vrai. Oui c’est huit ans de salaire au total mais non sur 40 ans mais bien 80 ans. Comparer un couple et une personne célibataire ce n’est pas la même chose puisque c’est deux salaires. Vous exagérez le tout en doublant l’actif sans « en apparence » doubler les revenus. Ce sera huit ans pour payer seul deux voiture mais proportionnellement à vous calculs d’un célibataire, cela fait encore 4 ans. Oui cela donne un effet de plus à votre texte, mais il ne faudrait pas tomber dans le ridicule. 1 personne 4 ans 2 personne 8 ans 10 personne 40 ans? Non, chacun ses 4 ans.
M. McSween,
Vous êtes d’une patience et d’une rigueur qui vous honorent. Répondre à ceux qui tronquent le débat en se posant en victime-qui-se sent-jugée-dès-qu’on-la-responsabilise (« j’ai pas le choix ») ou en champion(ne) de l’exception-qui-démontre-que-t’as-pas-raison (« oui, mais moi… ») n’est pas une mince affaire. Dommage, ces personnes qui font un Sisyphe de vous sont les mêmes qui vont frapper le mur au-dessus duquel vous les invitez à regarder. Merci d’avoir tenté de les sensibiliser.
Bonjour M. McSween, je suis un sexagénaire qui depuis deux ans a finalement compris que la vrai liberté c’est de ne pas avoir de dettes, donc nous avions deux voitures neuves nous en avons vendu une, nous venons de terminer de payer une marge de crédit qui a largement engraissé en intérêts une banque très connue, ce que nous achetons à crédit nous le payons à la fin du mois, la maison est payée depuis bien des années et assez grande pour deux maintenant, tout ça pour vous dire que ça fait du bien de ne pas être stressé et de mal dormir en pensant aux dettes à rencontrer à la fin du mois, c’est ça je crois la vrai liberté…
Quand je travaillais, je gagnais un salaire nettement au dessus de la moyenne. Pourtant, je n’ai jamais eu les moyens financiers pour acheter une voiture de luxe ou une grosse maison. Mais je n’avais pas de dettes. Quand je vois le nombre de voitures de luxes sur les routes, et le prix des maisons qu’achètent de jeunes couples, j’espère pour eux que les taux d’intérêts ne monterons pas au niveau de ce que j’ai déjà connu par le passé. Je me rappelle d’une année où les taux hypothécaires étaient de 17%.
Je suis tout à fait d’accord avec vos propos. Mais tout cela reste un sujet encore trop tabou, malheureusement. Il faut beaucoup de détermination pour changer ses habitudes de vie. Je l’ai fait, seule, à contre-courant, et j’en retire les bienfaits aujourd’hui. Si de multiples groupes de soutien existent pour plein de choses, AA (alcooliques anonymes), WW (weight watchers), etc., serions-nous prêts pour les BB (braves budgéteurs) ou les DD (dépensiers disciplinés)?!! 🙂 En parler, se soutenir, suivre nos bons et moins bons coups… Pourquoi tant de réserve à parler de finances personnelles??…
En accord avec vous, mais je metterais aussi le blâme aux banques et cartes de crédit qui accorde des prêts ridiculement élevé pour des revenus très bas! C’est comme de mettre un sac plein de bonbons devant la face d’un enfants et de lui dire d’en prendre juste un par semaine! Bravo ?? à ceux qui s’abstiennent, mais faut être honnête l’homme étant ce qu’il est si tu me l’offre aussi facilement s’est évident que je vais me laisser tenté…. faut être vraiment discipliné! Les banques et les gouvernements sont des hypocrites! le gouvernement nous demande de mettre de l’argent de côté, mais nous demandent aussi de dépenser pour faire rouler l’économie, et les banques nous disent la même chose, mais aiment bien nous accorder de bons prêts avec des beaux taux d’intérêt pour leurs intérêts bien sur! En résumé, on se fait bombarder quotidiennement par des pubs, les banques nous finances tout super facilement sans trop de restriction et de vérifications, dans le fond c’est eux qui nous font miroité que l’argent n’est pas important, c’est trop facile pis si t’es pu capable de payer, tant pis tu feras juste une faillite, c’est pas grave ?. En tout les cas, c’est pas facile de ne pas succombé, c’est pas tout le monde qui on un intérêt pour les finances et je tiens à dire bravo encore à ceux qui résistent et qui ont cette conscience…
J’aimerais que tu ecrives un article sur les etudes faites à credit… tu sais les banques qui offrent des marges de credit etudiante aux jeunes qui ne savent rien de l’implication à long terme de ce genre d’outil financier… Obtenir une marge de 80 000$ c’est tres facile à obtenir quand tu planifies des etudes en genie, comptabilité, medecine, etc… la rembourser… c’est une autre paire de manche… finir les etudes vers la fin vingtaine, vouloir des enfants, rembourser les dettes d’etudes… Meme avec des revenus significatifs, c’est difficile! Je crois qu’il y a beaucoup de sensibilisation à faire sur ce sujet! Ceci dit, tu fais un excellent vulgarisateur. Bravo pour ton implication 🙂
Je comprends pas le lien avec nos ancêtres? Oui ils ont travaillés: pour survivre. Aux travers des générations, les ancêtres ont légués une meilleure vie à leurs descendants… jusqu’aux boomers. Pas mal certain que mes arrières-arrières grand-parents seraient contant que je ne travail pas dans une usine ou bûche du bois 6 jours semaines avec une espérance de vie de 55 ans, 8 enfants et une éducation de 3e année.
En 1950, les Américains ont inventé un appareil « révolutionnaire » que l’on appelle « télévision ». Cet appareil est arrivé en 1952 chez nous, deux ans plus tard faute de diffuseurs. Pour alimenter et financer les diffuseurs, des compagnies ont pris l’initiative de propager leurs produits et ou services au moyen de la publicité. Ainsi est née une étroite relation entre la télé et la pub. Le même genre de relation étroite qui existe entre les fabricants automobiles et les pétrolières.
Bien sûr, la publicité existait déjà à la radio. Mais la télévision s’adressait aux téléspectateurs en jouant sur un autre stimuli: la vue, la perception oculaire. Ainsi après les chansons et les descriptions orales, les gens pouvaient VOIR les produits annoncés.
Au fil des décennies, cette petite boite carré n’a cessé d’améliorer les techniques de persuasion envers les téléspectateurs. À la fin des années 60, la couleur est arrivée et l’American Dream a pris une nouvelle ampleur. Durant lez années 70, les maîtres de la pub ont fréquemment eu recours à la publicité subliminale pour convaincre les gens de consommer certains produits.
Arrivent les années 80 et les phénomènes YUPIES (Young Urban Professionnals) et DINKS (Double Income No Kids). Les séries télés telles DALLAS et DYNASTY font l’éloge de la richesse et du pouvoir. Tom Selleck dans son rôle de MAGNUM P.I. ne roule pas en Renault 5! Il roule en Ferrari 308 GTS.
La télé-réalité des années 90 nous invite à jouer au voyeurs. On suit quotidiennement des familles riches et souvent disfonctionnelles comme les Osbournes. Aujourd’hui c’est le même principe mais avec les Kardashians. Et tout cela en HD 4K, bien sûr. Les gens regardent les Super Bowl mais ils salivent devant les publicités, qui souvent, représentent le clou de la soirée.
Tout ça pour dire ceci: tant que la petite boite carré (et j’inclus là-dedans les film blockbusters du cinéma avec leur placement de produits), la radio, les évenements corporatifs tels le Grand-Prix de F1, les Internationaux de tennis, et autres sollicitera Jo-Bleau, le phénomène de l’endettement continuera de croître.
Tant que le Canadien de Montréal exoitera son passé pour nous vendre du rêve, les gens continuerons à acheter des chandails à $200 fabriqués par des enfants en Chine et payer un billet à $280 pour un match poche de 1-0 contre Columbus, $4 pour un hot-dog et $5 pour une bouteille d’eau.
Tant qu’il y aura des billboard sur le bord de l’autoroute qui nous montrera en février des pitounes en bikini, Corona en main, vantant les plages de Cuba, il y aura explosion du crédit.
La vérité est simple: l’être humain est vulnérable devant tant de sollicitation. Il n’a pas la « force morale » de contrôler ses pulsions car il est CONSTAMMENT sollicité à consommer.
Le combat est tout simplement inégal. Il l’est depuis les débuts de la société de consommation et il le sera de plus en plus car les moyens pour le séduire sont de plus en plus sophistiqués. Alors arrêtons svp de se mettre la tête dans le sable. Il n’y a qu’une seule chose à dire concernant les comportements de Joe-Bleau: ils sont NORMAUX.
Le jour ou les banques et les sociétés de gestion de patrimoine trouverons une façon d’être plus « sexy » que les deux pitounes sur la plage de Cuba ou du mec viril au volant de sa nouvelle BMW, alors là, peut-être, que les comportements des consommateurs changerons. En attendant, slack un peu la condamnation. Consommer est un trait de caractère beaucoup plus important et naturel de la condition humaine que d’épargner…
Bizarre quand même. J’ai formulé une réponse articulée au texte de monsieur McSween il y a de cela deux jours et elle est toujours au stade de vérification/approbation. Je trouve cela déplorable…
Je n’ai pas juste ça à faire de ma vie…
Je suis un très vieux « X » (53 ans), naître quelques mois plus tôt, je tombais dans la catégorie des Boomers. J’ai subie 4 récessions. Mon métier à été réformé deux fois technologiquement. Les plus vieux en entreprise ne m’ont laissé ma place que vers la quarantaine. Selon eux j’ai eu le nombril vert jusqu’à ce que les poils gris commencent à investir ma gueule. J’ai, presque, toute ma vie eu les salaires qui allaient avec le vert supposé de mon nombril, sans compter les affectations à contrat déterminé, les clauses « Grands-Pères » dans les convenions collectives et les fonds de pensions juteux qui n’étaient que les plus vieux…
Oui je suis endetté comme un con. À 155% de mon revenu de 80 000.00 par an. Depuis peu j’occupe des postes cadres avec des responsabilité. Manque de main d’œuvre oblige : Les Boomers à la retraite, il ne reste que nous. Et je ne suis pas si compétents que ça ; ayant été relégués à des fonctions très subalternes pendant la majeure partie de ma carrière, j’ai maintenant un peu de « broue dans le toupet » avec toutes ces responsabilités lourdes dans un univers du travail en constant changement technologique.
Je n’ai pas de fond de pension. J’ai utiliser mes REER pour éduquer ma fille. J’habite une maison modeste (mais très jolie) de 1959, située dans les contreforts des Laurentides. Je l’ai rénovée doucement au fil des ans et de mes moyens. Je roule un 4Runner de 13 ans (qui a encore fière allure).
J’ai peur. Peur de perdre ma maison : Les jobs stables et les montres en or à 65 ans, ça fait très longtemps que c’est fini.
J’ai peur de devoir travailler jusqu’à ma mort.
J’ai peur d’une subite hausse des taux d’intérêts.
Comment je fais ?
Je fais mon possible et j’essaye de ne pas trop y penser.
Benoît.
Très bon texte qui dépeint une réalité drôlement inquiétante. Combien de personnes payent le minimum dû d’une carte de crédit avec de l’argent provenant d’une autre carte? Et certaines stations de radio font de la pub pour des prêts à haut taux d’intérêt du genre « on vous prête dans l’heure sans poser de question!!! ». Merci M. McSween, c’est juste dommage que le « NB » à la fin soit nécessaire, ça me semblait implicite.
C’est fou comme je n’arrive jamais à être d’accord avec vous. Pourtant j’essaie de voir le côté pragmatique de votre texte, j’vous assure. Mais de dire que le commun des mortels entre 20 et 40 ans ne devrait pas voyager et se contenter d’un régime de disette pour espérer peut-être obtenir la retraite dorée que la société n’arrive plus à promettre, c’est un peu vivre dans une réalité parallèle. Les voyages forment la jeunesse, et je me dis bien qu’il vaut mieux découvrir le monde à crédit à 25 ans que de le faire à 65 avec de l’arthrite. Entre ces deux périodes, n’en plaise aux banquiers et à nos créanciers, il y a une chance de décès. Et même si le couplet sur la voiture est assez justifié, peu de gens avec un revenu de 40 000 se paient une BMW. Une voiture neuve, plus chère sur le papier, est dispensée d’une tonnes de réparations qui viennent plus souvent qu’autrement avec une voiture usagée. À force de dresser un portrait sombre de la société, vous devriez penser à dédramatiser parfois. Live a little, M. McSween.
D’accord majoritairement avec le contenu de l’article. On est dans un context social de la fable la cigogne et la fourmi. La cigogne gagne! C’est poche à dire mais on a créer cette environment. Je lit quelque commentaires et je trouve qu’on essaie de rationaliser quelque chose qu’on a aidé a construire. Les quebecois ne sont pas les victimes..ils sont les participants.
Excellent texte! C’est toujours intéressant de voir les choses en perspective.
Ma question: quelle est l’alternative? Réduire le financement?