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Ma dose de slam

J'ai raté les deux premières soirées de slam au Tremplin, cette petite salle sur la rue Wellington. Je m'étais donc donné le devoir d'aller faire un tour à la troisième édition qui se déroulait hier. Cette fois, aucun "slameur vedette" de Montréal, que des locaux. Ce fut pourtant la plus grosse foule à ce qu'on m'a dit (plus de 100 personnes). Il n'y avait plus de chaise et on se tenait debout à l'arrière. Le message est clair: Montréalais, restez chez vous!

C'était un public un peu étrange qui se trouvait à cette soirée… Ce ne sont pas les gens qu'on voit habituellement dans les shows de musique ou les matchs d'improvisation qui étaient au Tremplin hier. On aurait très bien pu croire qu'il s'agissait d'une convention de Dungeon & Dragon… Hé hé! Sans blague, le constat est qu'il y a vraiment un public pour ce type d'événement, pour le slam. Bonne nouvelle pour l'endroit.

Au cours de la soirée, on a eu droit au bon comme au mauvais. Ça allait du freak au timide, du slam didactique au slam bien senti… Ça a nettement besoin d'être resserrée (de 20h à 23h, c'est long longtemps). L'animation de Frank Poule est intéressante, mais à mon avis, un peu plus de professionnalisme serait bénéfique (il devrait conserver une certaine distance avec les participants).

Quant aux slameurs, j'ai bien apprécié la fille qui portait une cravate (désolé, je n'ai pas pu saisir son nom) et le gagnant de la soirée (Lénième, je crois…). Une mention F-R-E-A-K au gars qui criait et qui portait une fausse barbe.

Bien content que le slam fonctionne à Sherbrooke. Je ne serai pas un fidèle de ces soirées, mais je risque d'y retourner lors des finales…