Vendredi, Tricot Machine était au Granada avec sa fanfare (jusqu'à 11 musiciens sur scène). J'étais bien curieux de constater l'impact de la troupe lorsqu'elle donne vie aux chansonnettes du duo duquel je ne me suis pas tanné au cours de la dernière année (contrairement à beaucoup d'autres).
Chose certaine, le groupe n'a pas perdu sa candeur et sa capacité de toucher les gens par une interprétation qui contredit toutes les règles «académiciennes». Les nouvelles chansons sont intéressantes (tout particulièrement 25 décembre, qui n'est pas nécessairement un air de noël). Toujours aussi charmant.
Et la fanfare dans tout cela? Ça a donné lieu à des moments intéressants, mais la piètre qualité du son a gâché un peu la «plus-value» de tout ce beau monde. On n'entendait presque pas le banjo, la guitare slide, les cuivres… Dommage.
De toute façon, une part du charme de Tricot Machine réside en cette simplicité que le duo incarne. Pourquoi vouloir complexifier une recette gagnante?