Hier, deux des membres de la scène Sherbrooklyn nous ont offert l'une des plus belles soirées musicales de l'année. Retour sur ce spectacle où régnaient le bonheur et la fierté:
Tout a débuté avec La Patère Rose en première partie; surprenant, mais il est vrai la pop-électro du groupe était de circonstance pour entamer les célébrations. Premier constat: la performance qu'offrent les trois membres de cette formation est vraiment pro; on comprend facilement pourquoi ils ont remporté les dernières Francouvertes. Je m'attendais à aimer le son live du groupe, mais pas à ce point. C'était subtil et frais! De plus, Fanny Bloom est une "front lady" charismatique; elle est drôle, à l'aise, allumée… Sa voix m'a beaucoup impressionné. Je crois grandement en le potentiel commercial (dans tout ce que cela peut avoir de noble) de La Patère Rose. J'espère que le groupe envahira prochainement les ondes des radios québécoises. Après les duos (Tricot Machine, Alfa Rococo…), voici l'ère des trios…
Le Roi Poisson a aussi réussi à m'impressionner. J'étais sur le jury du Festi Rock de Richmond lors de son passage là-bas l'hiver dernier (selon mon évaluation, c'est ce band qui a obtenu le plus de points). Hier, le groupe avait une aisance déconcertante à nous balancer leur folk-rock parfois rural, parfois funk (imaginez un mélange de Malajube et de Fred Fortin, mais en même temps, ça n'a rien à voir…). La troupe de Jérôme Dupuis-Cloutier a tellement de hits en banque qu'on lui souhaite un album complet bien vite.
Sherbrooklyn n'est définitivement pas un mythe. Le mot se passe et je ne suis plus le seul média à en témoigner. Hier, j'ai croisé des gens de BangBang, TQS, Énergie, La Tribune… Je n'avais jamais vu autant de journalistes à un show de la scène locale. C'est bon signe…