Hier, je suis allé voir le film Sex and the City. Je connaissais la télésérie. Je ne suis pas un fan, ni un détracteur; j'ai toujours trouvé cette émission plutôt sympathique. Au risque de perdre toute ma "crédibilité masculine" (dans le fond, ça ne veut pas dire grand chose…), je peux dire que je n'ai pas détesté ma séance de visionnement. Il faut dire que j'étais accompagné d'une ultimate fan et que son enthousiasme (aucunement rationnel) était contagieux. Si mon rationnel l'emporte, j'avoue que le drame au coeur du film est traité de façon (trop) traditionnelle et prévisible, que l'avalanche de marques et de logos est des plus agressantes, que la musique est nulle à mourir, que les intrigues parallèles n'ont pas le mordant qu'on pouvait espérer… mais bon… reste que les personnages de ce film sont tellement bien typés qu'il est intéressant de les voir (et surtout de les entendre) interagir. Cependant, j'ai surtout apprécié entendre les commentaires des filles qui se trouvaient dans la salle; elles réagissaient fortement (et émotionnellement) lors des moments forts du film. J'étais un intrus dans la belle "bulle rose" de fans finies de la série. C'était rigolo… et traumatisant.