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Mercredi dans la cité

Mercredi dernier, je me suis fait une journée Concerts de la cité. Sur l'heure du dîner, je suis allé à l'avant de l'hôtel de ville pour écouter le tour de chant de mon collègue Tristan Malavoy. Première constatation: il est très bien entouré. Son pianiste et son bassiste sont d'excellents musiciens originaires de Sherbrooke. Ils nous ont offerts quelques-uns des Carnets d'apesanteurs (le titre de l'album), une nouvelle chanson, ainsi qu'une reprise de Jean-Louis Murat… mais la pluie a mis un terme à ce (trop court) concert. On pourra se reprendre car Tristan sera d'un spectacle-événement dans le cadre des Correspondances d'Eastman (le 7 août).

Le risque d'averse a déplacé le programme double de la soirée, The Banjo Consorsium et Alexandre Désilets, au Théâtre Granada. Même s'il s'agissait d'un show gratuit, je fus épaté du nombre de personnes présentes. Le 1er étage était plein et on m'a dit que le balcon l'était aussi (un employé de l'endroit parlait de 600 ou 700 personnes). Les sherbrookois du Banjo Consorsium n'ont pas donné leur meilleur spectacle de l'année dû à certains problèmes techniques et quelques faux pas, mais ils ont été impressionnants encore une fois. Beaucoup de gens découvrait le band et l'opération séduction a vraiment bien fonctionné. Une ovation debout a conclu la performance du Banjo Consorsium.

Quant à Alexandre Désilets, il avait la tâche difficile de poursuivre la soirée. J'aime beaucoup son disque Escalader l'ivresse et j'aurais aimé en penser tout autant de son spectacle, mais ce ne fut pas le cas. La musique ne semblait pas au service de sa voix. Certains effets qu'il faisait avec celle-ci tombaient à plat. Je l'ai trouvé un peu trop… maniéré dans sa façon de chanter. De plus, j'avais de la difficulté à croire à l'univers de cet auteur-compositeur-interprète aux allures de bodybuilder. Il y eut tout de même de très bons moments et je suis pas mal sûr que les choses se placeront pour lui. Il s'agissait du premier spectacle de sa "tournée". On lui donnera volontiers une seconde chance.

Alexandre Désilets