Retour sur la journée d'hier… À la sortie du bureau, direction Université de Sherbrooke pour ce qui s'annonçait comme le plus gros vernissage que Sherbrooke ait connu. La Galerie d'art de l'U de S et la Galerie Foreman de l'Université Bishop's inauguraient la méga-exposition À la croisée de l'art et de la médecine. Il y avait là plusieurs bonzes des milieux artistique, médical et politique. C'était tellement bondé qu'il était difficile d'y apprécier les œuvres d'art. J'y retournerai. Surtout pour les cœurs modifiés de Joey Morgan et les clichés de nouveau-nés de Philippe Bazin.
J'ai ensuite pris le volant pour continuer le vernissage à Bishop's. Je fus étonné de voir que les œuvres y sont tout aussi intéressantes et de calibre. J'ai adoré les affiches de la sherbrookoise Tanya St-Pierre (là aussi, ça mérite une deuxième visite). J'ai eu un petit sourire en coin en constatant que son message en français se retrouve dans la galerie anglophone. Une provocation de plus. J'ai trouvé l'installation d'Annie Thibault tout particulièrement pertinente. Il est fascinant d'observer comment l'artiste en arrive à concocter ses sinueux petits dessins.
Un peu plus tard, je me suis rendu au Téléphone Rouge (qui a vraiment une belle programmation ces temps-ci) pour le spectacle de The Stills. Sherbrooke m'étonnera toujours: le show de ce groupe montréalais d'envergure internationale n'affichait pas complet. C'est donc devant un peu moins d'une centaine de personnes que ces musiciens ont donné un sacré bon show rock alternatif comme on en a rarement vu dans le coin (ce n'est pas pour rien qu'ils ont fait fureur en première partie de Paul McCartney cet été). Je ne connaissais pas le dernier album. Je suis donc reparti de là avec le vinyle de Oceans will rise sous le bras.
J'ai conclu ça au Théâtre Granada avec le performance tardive de Misteur Valaire. Ce sont les cinq sherbrookois qui ont attiré la plus grande foule. La plancher de danse était rempli et ça dansait joliment. C'est évident: les gars ont travaillé fort. Leur show a pris du galon. Ils ont même un costume de scène chacun! On ne rit plus…
Les misteur Vallaire: WoW! En tant que Granbyenne, ex-centrée par rapport à Sherbrooke,_et excentrique aussi_je n’ai pas été au Granada l’autre soir mais attention, ces gars-là m’ont renversé lors d’un show au lac des Nations. Comme j’avais pas lu le programme c’est en entendant leur musoique de loin vesr lal fin des ex-CCR, que j’ai pénétré sous la tente attirée par les sons et lumière. très vite j’ai été emportée par une transe irrésistible, énergique subtile et éclatée. Ces gars -là sont géniaux et même si on est pas forcéement adepte de l,electro jazz, notre corps, cerveau compris se laisse emporter par leur « vibe »,irrésistible et ma foi unique.
J e vous avais vus, il y atrois ans au festival d e jazz de Mtl , mais à l’époque vous cherchiez encore votre style alors un peu hermétique. Mais là, le plaisir était contagieux et tangible.
Chapeau les gars, une quinqua, pas gênée ni rouillée et nouvelle fan , de ces gars et » musicos »de grande » Valeur », OK, trop facile celle-là. …