Hier, le Sam Roberts Band était en ville pour offrir son rock mélodique aux sherbrookois. Ils étaient plusieurs à avoir répondu à l'appel; environ 500 personnes s'entassaient au Théâtre Granada. Belle foule pour un lundi soir, considérant que l'Université de Sherbrooke est en semaine de relâche (les étudiants sont chez papa & maman)… Une chance, ce n'est pas le cas pour l'Université Bishop's (d'autant plus que Sam Roberts est surtout connu des canadiens anglophones). Ainsi, l'anglais était de mise en ce lundi soir de rock.
Surprise: une première partie était au programme. Il s'agissait d'un groupe de Madrid en Espagne qui chante en anglais à la manière des Black Crowes. Ça a réchauffé le plancher de danse.
Quand Sam Roberts et ses musiciens ont pris le relais, l'ambiance a monté d'un cran. Ils ont enchainé les chansons sans trop se perdre dans le bla-bla ou la dentelle. C'était du rock bien efficace qui mise sur des hooks mélodiques. Les pièces de Love at the End of the World étaient appréciées du public qui a envahi l'espace à l'avant de la scène, mais ce sont les succès de We Were Born in a Flame qui ont eu le plus d'effet.
…et que dire du son au Théâtre Granada? Le technicien semble avoir eu de la difficulté à maîtriser la bête. Si le son était du vin, je dirais qu'il était un peu trop rond et pas assez sharp. Dommage, mais ça n'a pas gâché la soirée.