Tous ceux qui s'initiaient à la danse contemporaine hier en allant voir Daniel Leveillé Danse au Théâtre Centennial sont sûrement ressortis avec un petit traumatisme… Disons que c'était un show de danse plutôt difficile d'accès, très intello. Dans le solo Démonstration no. 1 de Martin Bélanger, celui-ci discutait de son art de manière didactique avec le public tout en dansant à l'aide de mouvements répétitifs. Le solo Traces no. II de Daniel Léveillé fut le summum du bizarre avec une danseuse qui alternait de longs moments de spasmes et des pauses vécues de manière intense. Quant au Sacre du printemps de Daniel Léveillé, la pièce maîtresse de la soirée, il était frustrant de voir quatre danseurs interpréter de manière tribale une chorégraphie lors de laquelle il n'y a aucune interaction concrète.
Malgré tout, ce spectacle m'a mis un sourire dans la face. Je sais trouver mon compte dans le bizarre… Et il y avait cette musique, si belle lors de Démonstration no. 1. Ainsi, pas de traumatisme pour moi, mais plutôt le souvenir d'une soirée intense… et ça, c'est sans considérer le résultat des élections américaines! Héhé!
J’aurais voulu y être.