Hier au Téléphone Rouge, c'était le troisième passage à Sherbrooke du groupe dont tout le monde parle ces jours-ci au Québec, Beast. À mon arrivée, on affichait déjà complet ce qui n'est pas étonnant. Le buzz est immense et pleinement justifié car il y a du talent brut au sein de cette formation. Betty Bonifassi a une voix qui marque au fer rouge et Jean-Phi Goncalves s'avère le roi des bidouilleurs (il se débrouille aussi pas mal lorsqu'il prend le micro). Avec un seul disque, le répertoire du groupe est limité et comporte quelques pièces plus faibles, mais sur scène, ce n'est pas un gros problème. On regarde Betty chanter avec une aisance remarquable et ça fait notre bonheur. Beast réussit même à nous faire apprécier le trip-hop, style duquel on ne s'ennuyait aucunement. Faut le faire.
Un détail: j'aime cette idée d'un des musiciens de Beast qui a fixé un clavier directement sur sa basse. Ça fait un keytare-basse! Yah!