Hier, le premier des deux spectacles de Malajube au Téléphone Rouge de Sherbrooke avait lieu. Je suis arrivé alors que le groupe en première partie jouait ses dernières notes. Le timing est bon car je suis là pour Malajube et rien d'autre. Labyrinthe est un album que j'ai appris à apprécier ces derniers temps; j'y retourne très souvent. Le show a débuté en catastrophe. Julien Mineau a brisé une corde de guitare dès les premiers accords. On recommence sans trop de protocole. Le concert prendra ensuite son envol… mais ça n'aura rien de transcendant. La raffinement des chansons du groupe se perd lorsqu'elles sont jouées en spectacle. Est-ce que l'énergie live compense? Pas tout à fait. Ils ne sont pas des bêtes de scène les quatre gars de Malajube. Tout de même, leur indie rock demeure efficace et leurs compositions font hocher de la tête comme il se doit. …c'est pour ça qu'on y retournera ce soir (en souhaitant que le son sera meilleur). Ainsi, malgré les nombreuses imperfections, Malajube a ce je-ne-sais-quoi qui crée un attachement, voire une dépendance.