Il faut encercler la date du 18 avril 2009 au calendrier car ce fut le jour d'une grande première canadienne. Avant de le faire avec l'Orchestre symphonique de Montréal l'an prochain, le pianiste et gentleman Alain Lefèvre est venu à Sherbrooke pour interpréter sa plus récente trouvaille, le Concerto no 4 d'André Mathieu. Voilà un geste qui prouve (encore une fois) l'excellence de l'Orchestre symphonique de Sherbrooke et de son chef, Stéphane Laforest.
Le Centre culturel de l'Université de Sherbrooke était complet pour l'occasion. Avant le Concerto no 4 de Mathieu, on a eu droit à la Symphonie no 2, La grande vague du Sherbrookois Andrew P. MacDonald (un peu trop cérébral à mon goût, mais je trouve important que l'OSS joue des compositeurs contemporains… surtout lorsqu'ils sont du coin) et à Paraphrase sur des mélodies de Gilles Vigneault de Gilles Bellemare.
C'est après l'entracte qu'Alain Lefèvre est monté sur scène. Avec aplomb et finesse, il nous a offert cette œuvre de Mathieu qui sera jouée partout dans le monde au cours des prochaines années. Le lyrisme du Concerto no 4 contrastait joliment avec les œuvres plus contemporaines de la première partie. André Mathieu peut bien être considéré comme le dernier des romantiques. Ce fut une soirée touchante, inspirante… et historique.