Le domlebo nouveau génère une certaine confusion. Son nouveau projet ne ressemble en rien à son groupe de l'époque, quoiqu'il est encore difficile de l'en dissocier. Même s'il n'y avait pas ce «lourd passé fringant», il demeure ardu de mettre ce que fait domlebo dans une catégorie. Voilà qui est audacieux et déstabilisant à la fois. Il chante de façon familière des textes intimistes, mais joue une musique qui ne déplairait pas aux fans de Malajube. Ça fait un peu particulier, voire transgenre, mais en spectacle, ça marche plutôt bien… surtout que le gars a conservé la jovialité qui l'a toujours caractérisé. Toute petite foule hier au Téléphone Rouge de Sherbrooke. Visiblement, on ne débarque pas d'un cheval en course sans perdre quelques morceaux, sauf que le meilleur est à venir pour domlebo et ses musiciens.