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FLN: le off pour éviter la flotte

Hier, j'ai pris mon courage à deux mains… et je l'ai mis au rancart. Pas de Beach Boys pour moi; la pluie et la grêle m'ont découragé. J'ai écouté mon vinyle Smile de Brian Wilson à quelques reprises avant d'opter pour une soirée axée sur notre très touffue scène locale. Deux groupes menés par des anciens Sherbrookois jouaient dans le cadre du Off Fête du lac et je me devais les découvrir. Je laisse donc mon collègue Dominic Tardif vous entretenir sur les B.B. (pas ceux de Patrick Bourgeois) via son blogue Du haut de la King.

Au Bar Le Magog, The Man Machine m'a complètement sidéré, même si le groupe qui comprend trois anciens membres de Sexyboy, en est à ses débuts. Il nous a servi un rock dansant guidé par l'électro, mais surtout par la batterie qui semble jouer le rôle d'interrupteur pour tout le son du groupe. C'est un peu difficile à expliquer (et je ne suis pas sûr de tout comprendre), mais il semble y avoir des capteurs à différents endroits du drum qui permettent de bloquer ou non les entrées et d'obtenir un son très «carré» et propre. Christophe Lamarche-Ledoux m'expliquait que ça avait pris un an au groupe pour monter près de dix chansons et je comprends maintenant pourquoi. Avec cette utilisation judicieuse de la technologie, The Man Machine s'imposera. C'est une histoire à suivre.

Direction Téléphone Rouge pour voir enfin The Sound of Sea Animals que j'avais raté lors de son dernier passage à Sherbrooke. J'arrive assez tôt pour entendre quelques chansons du groupe montréalais Bad Flirt, de l'indie rock corsé mais avec une touche féminine (il y a deux filles dans le quintet devenu quatuor). En show, ça m'a tout de suite fait penser à SleaterKinney, mais en plus mélodique (plus pop que punk). Je suis reparti avec le cd (que j'écoute présentement).

Ensuite, TSOSA a interprété les pièces de son disque paru chez Audiogram avec une attitude rock plutôt intéressante (avec deux guitaristes qui jouent également dans les Psycho Riders, disons qu'il est difficile de verser dans la dentelle). J'ai préféré cette formule à celle de l'album (qui ne m'avait pas convaincu). C'est très vitaminé et le potentiel est énorme.

Ouais, les Sherbrookois devenus Montréalais ont ramené plusieurs petits trésors à la maison… un peu comme un chat qui ramène une souris sur la galerie.