Ce fut une belle Fête du lac des Nations. Tout est allé rondement; l'organisation est bien huilée. Voici un petit retour sur mes six jours de festival, sous forme de top 5 (mais ne vous fiez pas à l'ordre):
1- La boue et le paillis
Je me souviendrai longtemps du mauvais temps de cette année car j'ai bousillé ma paire de souliers préférée à marcher dans la boue recouverte de paillis qui régnait en maître sur pas mal tout le site. Le parc Jacques-Cartier a besoin d'un bon lifting.
2- Les feux d'artifice
À chaque édition de la Fête du lac, la compétition de feux d'artifice améliore son calibre (cette année tout particulièrement). Je crois qu'il serait bon l'an prochain de souligner avec plus de vigueur la qualité de nos feux. Hier, j'ai entendu ceci lors de la remise de prix: «Le Coupe des Dieux est décernée par un jury de gens du public qui ont reçu une brève formation.» Euh… On n'a plus les Dieux qu'on avait! Vivement un jury composé de spécialistes. On mérite ça.
3- La scène Loto-Québec
Mise à part la performance mémorable de Jorge Martinez sous la tente SAQ, c'est à la scène Loto-Québec que j'ai vu mes meilleurs concerts de ce festival: Caracol, Stephen Barry Band, Malajube et Jake and the Leprechauns. Si cette qualité d'artistes revient l'an prochain sur cette scène parallèle, on peut s'attendre à de belles surprises.
4- La grêle et les Beach Boys
C'est finalement la grêle et les quatre chevaliers de l'apocalypse qui ont assuré la première partie des Beach Boys sur la grande scène. Méchant contraste. Avec ce mauvais temps, ce qui devait battre tous les records fut un succès mi-figue, mi-raisin. Dommage.
5- Barack Obama en peluche
Yes, we can? C'est le toutou que je n'ai pas pu gagner dans les jeux forains. Je le voulais pour le photographier et vous le montrer sur ce blogue tel un ridicule trophée, mais il faudra attendre à l'an prochain. Yes, I can!