Sur disque, Theresa Andersson peut avoir la nonchalance d'une Zooey Deschanel (du duo She & Him), la gravité de sa compatriote Lykke Li ou l'emportement d'une Tori Amos (celle des débuts), mais en spectacle, tous les comparatifs foutent le camp car cette Suédois qui vit en Nouvelle-Orléans se révèle un «one woman band» entrainant, inventif et fascinant. Jeudi dernier au Tapageur de Sherbrooke, elle a offert l'une des performances mémorables de 2009. Superposition de moult boucles musicales rythmées à l'aide de ses pédales magiques, utilisation du violon pour imiter le son d'une guitare hawaïenne, petite danse avec la tambourine alors que tout un orchestre fantôme s'exécute… c'est un peu ça Theresa Andersson. Pour saisir la portée du spectacle que vous avez peut-être manqué, voici un petit clip de Theresa… dans sa cuisine: