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Le pit stop du Canada anglais

«C'mon man

Ce fut l'argument d'un ami qui m'appelait hier pour que j'aille le rejoindre au bar Le Tapageur qui accueillait un programme double en ce dimanche soir, We Were Lovers et We Are The City, deux groupes de l'Ouest canadien. Au moment de l'appel, j'écoutais Tout le monde en parle et Denis Coderre se vantait d'être un politicien qui n'avait pas la langue de bois (or, pour que ce soit une qualité, il faut un minimum de stature). Face à ce mauvais spectacle, j'ai pris le risque d'en voir un meilleur en ville. Le «C'mon man» s'est donc révélé efficace.

Ce fut une assez bonne décision. We Were Lovers m'a fait penser aux suédois de The Cardigans qui font une pop que j'ai toujours appréciée. C'était sympathique, mais sans grands éclats. Quant à We Are The City, là, c'était de calibre. Le chanteur/claviériste s'exécutait un peu à la manière de Chris Martin de Coldplay (costume de la révolution française en moins). Le trio a balancé des power ballades qui ne manquaient pas de poigne (merci au batteur!). Toutefois, une fois sur le chemin du retour, je me disais que ça pouvait ressembler à d'autres groupes de la scène indie canadienne (Winter Gloves, Mother Mother…). …mais le nom du groupe est à retenir!

Ces deux groupes étaient au Tapageur car ils se rendent dans les Maritimes pour y jouer et que Sherbrooke se trouve sur le chemin. On fait donc un excellent pit stop pour les formations du Canada anglais et on ne s'en plaint pas.

We Are The City