BloguesPop Culture Estrie

Iceland Airwaves: le jet lag et ses effets (jour 1)

Sérieux, l'Islande, c'est le pied. Je manque de sommeil (la traversée de l'Atlantique m'a brasé un peu), mais jusqu'ici, y a rien à jeter. Voici quelques bribes de mon séjour pré-festival (le Iceland Airwaves – http://www.icelandairwaves.is -, la raison principale de ma venue ici, débute ce soir):

– Alors que j'attendais mon avion à l'aéroport PET de Montréal, je passais le temps en lisant des magazines dans les tabagies et je me suis rappelé qu'un de mes journalistes au Voir Estrie, Dominic Tardif, avait un texte de publié dans le dernier Summum Girl (celui avec M. Hyundai, Guillaume Lemay-Thivierge, sur le cover). Alors que je lisais l'article de M. Tardif (qui portait sur ce que les femmes doivent faire pour que les hommes tombent en amour avec elles, et qui m'a appris plusieurs choses), il y a cette jolie blonde qui me regarde et me sourit. Je crois qu'elle l'a fait car les filles aiment les gars qui lisent Summum Girl. Il y avait méprise, mais j'ai souri aussi.

– Avant de partir, j'ai commencé un projet islandais soit celui de me laisser pousser une barbe de viking. Ça avance rondement; je vous tiens au courant.

– Reykjavik pour les nuls (selon un nul): (1) Ici, c'est comme un grand IKEA. C'est design et labyrinthique à la fois (note: je sais qu'IKEA n'est pas une entreprise islandaise…). (2) Sur chaque rue du centre-ville, on retrouve un magasin du genre Urban Outfitters et une galerie d'art. (3) Je croise un maximum de jeunes filles qui poussent un carrosse ou avec un bébé au bras, preuve qu'en période de marasme économique, on trouve du réconfort sous les couvertes… (4) Je n'y comprends rien à l'islandais, ainsi qu'à la signalisation routière (une chance que tout le monde semble parler l'anglais et que je ne fais que marcher dans la capitale). (5) L'équivalent du Voir se nomme The Reykjavik Grapevine. Cette semaine, l'article principal porte sur la difficile indépendance énergétique de l'Islande et se nomme Blame Canada. Je serai low profile

"Ne dépasse pas 30, sinon un tigre te graffigne."

– J'ai trouvé mon spot pour souper en ville sans devoir retourner à l'hôtel (qui est plus loin que j'aurais souhaité). Au Santa Maria, pour 1400 ISK (je vous laisse faire le calcul), j'ai une bouffe mexicaine impossible à terminer et une pinte de bière Viking. Argh!

– Alors que je passais prendre ma passe pour la semaine du festival, on m'informe qu'un show impromptu d'Utidur, une formation locale, se déroule en soirée au Kaffibarinn, un petit bar sympa, grand comme mon petit appartement. Utidur, c'est 12 jeunes islandais qui font une pop chaotique, mais orchestrale (section de cordes oblige), qui relève parfois du chant de marin. En 30 minutes, ils ont installé et débuté leur joyeux bazar. Le son était affreux, mais l'ambiance dans ce pub d'une capacité de 30 personnes (et qui en comptait plus de 100) était à son comble. Belle entrée en matière.

Utidur