Voici un court extrait (plutôt approximatif) d'une conversation que j'ai eue avec un ami, avant qu'on se rende au show de DJ Champion, hier soir au Théâtre Granda:
– Ouin… j'pense pas qu'y aura beaucoup de p'tits hipsters ce soir.
– Nope. De toute façon, personne ne veut des hipsters qui te tournent le dos au premier hit venu. Moi, je prédis une foule de trentenaires qui se lâche lousse. Plein de jeunes parents qui font garder les enfants, et de nouveaux casaniers qui se permettent une sortie pour renouer avec celui qui les a fait danser il y a 5 ans.
…et j'avais visé juste (si je généralise un peu). Hier, DJ Champion a retrouvé ses nombreux fidèles et lui, il fut fidèle à lui-même. Bien visible sur scène, il a sautillé, donné le rythme, démarré ses hymnes électro de son portable («Penses-tu qu'il prend ses mails pendant le show?») et il a même chanté un peu. Quant à ses cinq sbires aux guitares et à la basse, ils étaient dans la pénombre, mais leur défoulement semblait jubilatoire.
Sur disque, Résistance, c'est une mini-révolution, mais en spectacle, c'est vraiment dans la continuité des shows de l'ère précédente. Les filles en camisole et les gars à calotte n'ont pas eu à s'adapter sur le plancher de danse. Le long jam structuré de Champion met en pratique le «danse, danse, danse, danse, danse pu» de Pied de poule.
Et comment se débrouille Pilou, le remplaçant de Betty Bonifassi? Moi, il m'a plutôt convaincu sauf peut-être sur No Heaven.
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