Hier, c'était mon initiation aux soirées de poésie vivante et de slam du Centre d'arts Orford (à chaque 2e mardi du mois de janvier à mai). Même enseveli sous la neige, l'endroit conserve tout son charme, et par le fait même, sied à ravir à l'événement Poésie par cœur qui entamait sa troisième édition. Le thème de la soirée (Sous les glaces, que de vie!) a rapidement pris le bord pour laisser le champ libre aux quatre lecteurs invités par l'animateur-poète Yves Allaire: Claude Beausoleil, Yolande Villemaire, July Giguère et David Goudreau.
J'ai tout particulièrement aimé le style de Beausoleil. Les extraits de son Grand hôtel des étrangers étaient éloquents, tout comme son sonnet inspiré de Billie Holiday. C'est toutefois la dernière lecture de Giguère qui m'a surtout plu. Il s'agissait du texte que je préfère de son très beau recueil rouge – presque noire, paru aux Éditions de l'Hexagone. Très direct et contemporain.