Samedi, Dumas inaugurait le «tout nouveau» Vieux Clocher de Sherbrooke, celui sous la gouverne du Centre culturel de l'Université de Sherbrooke. Ça faisait un bail qu'on n'avait pas vu le «p'tit gars de Victo» sur cette scène (environ trois ans) et les retrouvailles furent joyeuses (la salle était joliment remplie). Rapidement, le public s'est agglutiné à l'avant de la scène et Dumas lui a servi ses hits avec une grande générosité (environ deux heures de show).
Au cours de la soirée, quelques hymnes m'étaient étrangers car je n'ai pas suivi le processus de création de Traces, son disque récent que j'apprécie de plus en plus… et qui le sert plutôt bien sur scène. Reste que ce sont les plus anciennes que j'ai surtout aimé me faire servir et ce, bien souvent dans de nouveaux apparats (Vision pornographique de l'album Le cours des jours n'avait jamais été si catchy). Vers le début du show, lorsque les musiciens ont ajouté leur voix à celle de Dumas pour chanter en chœur, ce fut fort réussi. J'aurais pris plus de cette portée vocale. Par la suite, c'est la machine pop rock bien huilée qui a pris le dessus, sans nécessairement vouloir faire danser à tout prix. Il y avait différentes formes d'audace dans ce show (comme quand la basse imposait un rythme lent et lourd à des chansons habituellement davantage rythmées), mais c'est resté prudent, sans grande surprise. Quant à la voix de Dumas (le talon d'Achille de l'artiste), elle a vacillé à l'occasion (sur Un train dans la nuit, elle n'était tout simplement pas dans le bon registre), mais ça n'avait rien de dramatique.
J'entre, samedi dernier, au Vieux Clocher de Sherbrooke autour de 15 heures. Dumas , contrairement