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Disparitions: piano, sexe et interprétation des rêves

La lecture publique de Disparitions (ce dimanche matin à la Salle du Vieux-Colombier du Cartier) m'a procuré un plaisir théâtral qui surpasse plusieurs des pièces vues récemment. C'est dire l'importance que j'accorde au texte. Celui de Sarah Berthiaume possède un bon rythme, une bonne intrigue, utilise les flashbacks à bon escient, équilibre l'humour et le tragique… L'auteure fut brillante lors de cette lecture qui s'apparentait au jeu tellement le corps portait la signification des mots. J'ai également beaucoup apprécié découvrir le comédien Érick Tremblay. Très juste, tout en finesse.

Je ne sais pas si le Théâtre du Double Signe compte monter ce texte, confié à André Gélineau pour cette mise en lecture, mais ce petit matin dominical laisse croire qu'il y a là matière à un show de calibre, qui joue du coude avec les conventions. Brillant.