Deux signes que la popularité du groupe Chinatown est grandissante… Premièrement, il y avait une flopée de jeunes filles qui dansaient et chantaient presque toutes les paroles des chansons, et ce dès le début du spectacle de samedi dernier au Boquébière. Ça, c'est le genre de prémisse qui te stimule un «boys band»… Deuxièmement, j'ai pu lire sur le web les commentaires de quatre blogueurs quant à ce show (et je ne me compte même pas dans le lot). Quand la foule tourne autour de 70-80 personnes (tout à fait convenable pour l'endroit), c'est un impressionnant ratio. Voilà qui est patent d'une belle agitation, d'une curiosité nouvelle. …il faut dire que le groupe en était à (au minimum) sa cinquième prestation sherbrookoise en moins d'un an. Il a travaillé fort!
Ils sont pros les gars de Chinatown. Sous une pluie de biscuits chinois, j'ai beaucoup apprécié leur pop rock franchouillarde. Ils me font (encore) penser aux Innocents, mais il y a aussi quelque chose d'Indochine et de Miossec dans leur livraison scénique. Je suis bien curieux quant à la réception que leur réservent les Français; le groupe s'envole prochainement pour quelques concerts sur le vieux continent.
En plus d'être habile sur scène, Chinatown fait du «service après vente». À l'entracte ou après le show, les musiciens jasent avec tout le monde; ils sont polis et avenants. De vrais gentlemen! Je prévois donc déjà un plus gros contingent féminin sur le plancher de danse lors de la prochaine visite du groupe. …le mot de mon biscuit chinois me le confirme.
Suis-je seule à entendre des petites teintes françoise-hardyesque à la « sous aucun prétexte » dans leur musique ?
Non pas que ce soit déplaisant, bien au contraire !