Samedi, je me suis rendu au spectacle de Suzanne Vega au Théâtre Granada en me donnant l'option suivante: si ça ne me plaît pas, je quitte, traverse la rue Wellington et me rends au show de Radio Radio au Boquébière (sur ce blogue, vous pouvez d'ailleurs lire mon retour sur cet autre show qui «scoop» la conclusion de celui-ci). Ainsi, Vega devait me charmer par les chansons de son premier set, sinon: bye bye! C'est dur, mais c'est ça…
De son répertoire, je ne connaissais que les incontournables (Luka, Tom's Diner et quelques autres), mais la réputation de la dame m'intriguait. Première constatation: quelle jolie voix; les années n'y ont rien changé. Deuxième constatation: même sans les tubes, la première partie comportait son lot de jolies chansons (ma préférée: Caramel).
…mais dans mon cas, le charme n'opérait pas trop. Je mets ça entre autres sur le dos du bassiste qui faisait office de «celui qui tient la chandelle» au cours d'une rencontre intime entre Suzanne et son public sherbrookois. C'était agréable, mais l'appel de Radio Radio était trop fort. J'ai donc quitté une salle qui comptait environ 200 nostalgiques de Vega pour la microbrasserie de l'autre côté de la rue qui comptait autant de jeunes gens festifs. Je vous laisse imaginer le clash d'ambiance…