Sherbrooklyn, soir #2… Très heureux d'avoir vu
Tony Almonte sur une scène. Ça fait un an qu'il est à Sherbrooke (suffisant
pour le considérer Sherbrookois à mon avis) et ça fait un an qu'il me sollicite
pour que j'aille le voir… mais bon, ça n'adonnait pas. Il possède un joli filet
de voix ce Tony. C'est soul, groovy, sans anicroche. Très pro le mec. Musicalement,
c'est plutôt rock et tranchant, ce qui occasionne un certain clash, mais ce qui
justifie la présence du gars en ouverture de la soirée rock de Sherbrooklyn. Un
truc qui m'achale: l'amplification des faits. Tony ne sortira pas un album
prochainement, il va en sortir un INTERNATIONALEMENT. Il n'a pas un guitariste,
il a un DIRECTEUR MUSICAL. On peut ti garder ça simple? …reste qu'on ne peut
pas en vouloir au gars d'avoir de l'ambition.
Greenwood… bien huilée comme
machine. De savoir que les deux guitaristes sont des frères ajoutent à la fascination
qu'on peut avoir à les observer se lancer la balle de la passe de blues rock
sur 6 cordes. Ils ont le physique de l'emploi en plus (surtout le jeune frère
avec sa chemise ouverte). Il y a un fond de grunge dans leur blues (à moins que
ce soit le grunge qui a toujours eu un fond de blues… autre débat). Eux aussi
ont un album qui sort bientôt (fin mai). Internationalement? Ils ne l'ont pas
dit. Quoique si vous allez au http://www.playcrossroads.com/register,
vous pouvez aider le groupe à participer au festival d'un certain Eric Clapton
à Chicago… Plus de détails au www.greenwoodband.ca.
Ça, c'est de la plug en règle…
Je ne
pense pas me tromper en affirmant que la majorité de la foule était là pour Pete
Möss ce soir. Pas besoin de pyrotechnie, car le guitariste Johnny Maximum est
en «jupe pour homme», soit en kilt. Le plancher de danse est un peu clairsemé (de
moins en moins au fil de la soirée) mais ça n'empêche pas le chanteur Tim Brick
d'empoigner son pied de micro tel un trophée de l'attitude du rock de mauvaise
famille. Bon… Le groupe sort également un nouvel album très bientôt. Internationalement?
Encore une fois, on ne le sait pas. Pete Möss est humble. En fait, il préfère
cracher de la bière.