Dans un hôtel de ville joyeusement animé, on a remis une somme de 70 200$ en bourses aux artistes de Sherbrooke; il s'agit d'une augmentation de 7 200$ comparativement à l'an dernier. Les sous proviennent de la Ville, du MCCCF et de généreux mécènes (de plus en plus nombreux).
Bernard Sévigny, maire de Sherbrooke, a affirmé que «le milieu culturel peut compter sur la Ville pour l'accompagner dans son développement autant que la Ville peut compter sur le milieu culturel pour contribuer à son épanouissement social, économique et, bien sûr, culturel.»
Un jury formé de quatre «sages de la pratique artistique» a dû faire un choix parmi moult demandes. Voici les boursiers:
En arts visuels : Amélie Arès, Anne-Marie Berthiaume, Jacques Desruisseaux, Philippe-Aubert Gauthier, Patric Lacasse, Sébastien Pesot, Brigitte Roy et Tanya St-Pierre.
En arts de la scène : Sylvie Baillargeon, Jean-Sébastien Dubé, Jean-François Hamel, Liliane St-Arnaud et Érika Tremblay-Roy.
En littérature : Mylène Gilbert-Dumas et Richard Houde.
En musique : Pauline Farrugia, Tristan Longval-Gagné, Marc O'Reilly et Laurier Rajotte.
En vidéo : Marie-Anne O'Reilly et Les Bouts d'Eux.
Bravo à tous!
Encore une fois cette année, les arts visuels ont été favorisés, suivis de près par les arts de la scène. Pourquoi ces choix? Mon hypothèse est qu'ils sont le reflet des demandes de bourses reçues; ces milieux sont davantage habitués aux demandes de financement. Fait à noter: le classique règne dans la catégorie musique.
De plus, il y avait peu de nouveaux visages lors de la cérémonie (seulement trois demandes de bourse furent déposées dans la catégorie en émergence). Pourquoi la relève se prive-t-elle de l'aide de la Ville de Sherbrooke?
Je laisse le mot de la fin à l'un des boursiers, Jean-François Hamel: «Habituellement, on récompense le succès, mais ici, on encourage la création.»