Dans Cabane, Paul-André Fortier nous a montré la danse sous un autre jour. Toujours dans le mouvement, le danseur-chorégraphe et son bruyant alter-ego, interprété par Rober Racine, ont exécuté une routine réglée au quart de tour, mais sans grande performance physique ou élégance. Tout était dans la symbolique de cette cabane qui se transforme et de ses habitants qui déploient tranquillement leurs ailes, qui découvrent leur environnement. Par chance, le spectacle d'hier s'est déroulé sur la scène du Théâtre Centennial où le public était convié (on y avait aménagé une petite estrade). La proximité aidait à apprécier cet étrange ballet, mais trop de malaises étaient de la partie (autour de moi, les soupirs et les commentaires désobligeants se faisaient entendre). Je m'attendais à plus des projections de Robert Morin et des interventions musicales de Racine (trop rudimentaires). Le seul tableau qui m'a plu fut lorsque la cabane s'est ouverte de tout son long. Ça m'a fait penser à une chanson d'Urbain Desbois, Ma maison travaille plus que moi…