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Retour sur mon premier show de l’année: Eric Angus Whyte et David Martel en programme double

Samedi dernier, 2011 n'a pas démarré sur les chapeaux de roues. Explications.

Au Théâtre Granada, devant une petite foule qui aurait été parfaite pour l'établissement voisin (le Boquébière), le canadien Eric Angus Whyte s'est présenté en premier sur la scène. Son folk est honnête et mélodique, mais étrangement, je préfère sa voix lorsqu'il parle (son poème fut le moment fort de la soirée, et il fut habile lors des interactions avec le public). Il est bon guitariste, mais c'est lorsque cet originaire de la Nouvelle-Écosse a joué d'une sorte de harpe-xylophone qu'il a vraiment su épater la galerie. Sinon, pour l'originalité, on repassera.

Quant à David Martel, deuxième partie de ce programme double, c'était la troisième fois que je voyais le Montréalais sur scène, mais le charme n'opère toujours pas. Sa personnalité m'agace (trop de suffisance), tout comme sa voix (juste, mais avec une intensité non-justifiée). Je trouve que les chansons emploient un peu trop souvent le même canevas, et ça devient lassant. Par contre, j'ai mieux aimé ses nouvelles compositions. Mon meilleur moment: une reprise d'une pièce d'Illinoise de Sufjan Stevens (que l'artiste n'a pas présentée, qu'il a jouée comme si c'était de lui…).

2011 débute donc de manière mi-figue, mi-raisin.