 La firme Ollig présentait Comptes de feux |
Je ne sais pas si c'est mon optimisme de nature ou carrément de l'insouciance, mais c'est sans vérifier la météo et sans apporter imperméable ou parapluie que je me rendis hier aux Grands Feux du Casino… Je devais être membre du jury à la compétition nationale des arts de la rue, mais après les pluies torrentielles qui se sont abuttues sur la scène et la table des juges, on convint finalement d'annuler la compétition.
La pluie s'étant calmée par après, je décidai de rester pour les feux d'artifices. Sur les billets, on peut lire que le spectacle aura lieu beau temps mauvais temps. La pluie reprit de plus belle; ce n'était plus les feux qui me retenaient mais bien cette pluie qui m'aurait mouillée en le temps de le dire, avant même que je me rende à ma voiture. Mais en même temps, les organisateurs nous assuraient que malgré le délai, les feux éclateraient bel et bien dans ce ciel gris, aussitôt la pluie calmée. Les éclairs mauves et le tonnerre ne semblaient donc pas les décourager…
En jetant les yeux sur les gradins, j'ai été surprise de voir comment les gens tenaient mordicus à voir ce spectacle de pétards et flammèches. Pas que je sous-estime l'art de la pyrotechnie, bien au contraire, mais j'étais épatée de voir l'engouement qu'ont les gens pour ces soirées et pour ces sièges réservés qui leur assurent une bonne place et du bon son. Après l'avoir repoussé d'une demi-heure, la firme allemande Ollig débuta finalement son spectacle Comptes de feux sur des airs de Tchaikowski, Beethoven, Steinman, Strauss et Queen. Connue pour être forte sur les pétards et pour en mettre plein la vue, la firme a présenté un spectacle bien dosé et un brin poétique. La chorégraphie qu'entamaient les feux sur la musique semblait évoquer les contes et toute une féérie propres à l'enfance.
Malheureusement, la pluie enterrait presque la musique et la brume mêlée à la fumée obstruait la vue, tellement que la grande finale n'a pas donné tout son potentiel.
Soirée réussie tout de même, merci à la tente qui nous abritait et aux «kits» de presse fournis dont la pochette noire a servi à se couvrir un temps soit peu le coco pour regagner la voiture!
Les Grands Feux du Casino se poursuivent ce samedi avec un nouveau pays à cet événement, la Slovaquie, qui présente Feux Follets. Ensuite, le 9 août, l'Italie montrera ses couleurs, alors que la grande finale avec Hommage aux artificiers et la remise du prix Zeus auront lieu le 12 août. Espérons que la température n'aura pas faussé les données dans la compétition pour la candidature de l'Allemagne. En attendant de voir les autres pays à l'oeuvre!
Info: www.feux.qc.caou (819) 771-FEUX